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Partenariat rural canadien
Recherche et analyse rurales

Rôle des petites entreprises et des coopératives dans le développement économique communautaire :

comparaison des collectivités les plus et les moins dynamiques

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Décembre 2000

par :
Fondation canadienne pour la restructuration rurale

David Bruce, Université Mount Allison


Cette information est offerte gratuitement au public. On peut la reproduire à condition de le faire avec exactitude et de mentionner la source. Les personnes qui utiliseront cette information doivent dégager Sa Majesté du Chef du Canada ainsi que tous ses représentants de toutes responsabilités quant à son usage.

Tout point de vue exprimé, qu'il soit énoncé clairement, sous-entendu ou interprété à partir du contenu de la présente publication ont été compilées à partir de la recherche menée par le consultant et ne reflète pas nécessairement la politique du Partenariat rural canadien ni de celles des organismes qui en sont membres, ni du Gouvernement du Canada

© Sa Majesté la Reine du chef du Canada, 2002

Pour se procurer des exemplaires supplémentaires, s'adresser à :
    Direction de la recherche et de l'analyse
    Secrétariat rural, Agriculture et Agroalimentaire Canada
    1341 rue Baseline, Tour 7, 6ième étage, Ottawa (Ontario) K1A 0C5
    Téléc : 1-800-884-9899
    Courriel : rs@agr.gc.ca
Agriculture et Agroalimentaire Canada Nº de publication 2185/F
No de catalogue A22-351/2003F-HTML
ISBN 0-662-89945-8
La version électronique de cette publication est disponible sur l'Internet à: http://www.rural.gc.ca

This report is available in English under:
The Role of Small Businesses and Cooperative Businesses in Community Economic Development: A Comparison of Leading and Lagging Rural Communities. Agriculture and Agri-Food Canada Publication Number 2185/E


Remerciements

Merci à Peter Apedaile, à Greg Halseth, à André Joyal et à Bill Reimer pour leurs commentaires sur une version précédente de ce rapport. La FCRR tient également à exprimer toute sa reconnaissance aux propriétaires et gestionnaires des petites entreprises de même qu'aux gestionnaires et membres de conseils d'administration des coopératives pour leur collaboration et leur importante contribution à son programme de recherche à long terme. Toute erreur ou omission n'engage que la responsabilité de l'auteur.

Résumé

Contexte
Dans ce rapport, nous examinons les façons dont les coopératives et les petites entreprises rurales contribuent à la vitalité relative des communautés rurales. L'expression « vitalité relative des communautés rurales » désigne le fait, pour une collectivité, d'être classée parmi les collectivités les plus dynamiques ou les moins dynamiques. Les contributions des communautés seront examinées dans une perspective de développement économique communautaire (DEC).

Les grandes questions sur lesquelles nous nous sommes penchés sont les suivantes :

  • Quels rôles de leader les petites entreprises et les coopératives jouent-elles dans les communautés rurales?

  • Dans quelle mesure les petites entreprises et les coopératives profitent-elles des attraits du cadre de vie en milieu rural et y contribuent-elles?

  • Les entreprises et les coopératives rurales sont-elles « entrepreneuriales »?

  • Dans quelle mesure les entreprises et coopératives rurales ont-elles accès aux nouvelles technologies et se servent-elles de ces dernières?

  • Quels sont les principaux déterminants de la réussite des entreprises et coopératives rurales?

  • Quels réseaux et sources d'information les entreprises et coopératives exploitent-elles et enrichissent-elles pour améliorer leurs activités?

Méthodologie
Pour les besoins de cette étude, l'expression « petite entreprise » désigne, sans considération aucune du chiffre de ventes, toute entreprise employant moins de 50 personnes, lesquelles peuvent travailler dans un ou plus d'un endroit dans la collectivité (travail à domicile, établissement commercial, ou autre genre d'installation). Le mot « coopérative » désigne toute coopérative, sans considération aucune de la taille, des ventes ou du secteur d'activité. Par conséquent, les coopératives comprennent les coopératives de production et de consommation, les coopératives financières (coopératives de crédit et caisses populaires) et tout autre genre de coopérative. L'ensemble de données est relativement petit : 56 petites entreprises et 34 coopératives dans 20 collectivités. En raison de la petitesse de l'échantillon, il est très difficile de croiser certaines variables (par exemple, une variable selon le genre d'entreprise). La petite taille de l'échantillon invite par ailleurs à la prudence dans l'interprétation des résultats. Cela dit, les données recueillies sont importantes en ce qu'elles s'inscrivent dans un programme de recherche à long terme sur les petites entreprises, les coopératives et les collectivités rurales.

En tout, 20 collectivités dans la base de sondage de la Nouvelle économie rurale ont été retenues pour des entrevues sur place. Neuf des communautés ont été classées dans les collectivités les plus dynamiques et onze, dans les collectivités les moins dynamiques.

Différences entre les petites entreprises et les coopératives

  • Au cours des trois dernières années, plus de coopératives que d'entreprises ont vu leur chiffre de ventes et leurs effectifs à temps plein et à temps partiel augmenter.

  • Les membres de conseils d'administration allouent presque deux fois plus d'heures chaque mois aux activités bénévoles que les dirigeants de petites entreprises.

  • Les petites entreprises sont beaucoup plus susceptibles que les coopératives de contribuer à des collectes de fonds.

  • Les gestionnaires dans les coopératives pensent que les membres de la collectivité peuvent offrir de l'aide financière aux personnes désireuses d'ouvrir une entreprise. Les répondants dans les petites entreprises ne sont pas de cet avis.

  • Il y a peu de différence entre les pourcentages de répondants dans les petites entreprises et dans les coopératives qui estimaient être à l'avant-garde du changement dans différents domaines clés des affaires. Toutefois, les répondants dans les coopératives étaient beaucoup plus nombreux que ceux dans les entreprises à penser être à l'avant-garde du changement dans la fixation des prix et les méthodes d'achat.

  • En revanche, les répondants des coopératives (parce qu'elles sont des exploitations collectives) étaient beaucoup moins enclins que ceux des entreprises à se considérer animés d'un véritable esprit d'entreprise. Par contre, ces derniers avaient beaucoup plus tendance que les répondants dans les coopératives à dire être novateurs, aimer les défis et être capables de prendre des risques calculés.

  • Les coopératives étaient beaucoup plus susceptibles que les petites entreprises d'avoir acheté de nouveaux matériels informatiques au cours des trois dernières années. Sept coopératives, contre deux petites entreprises seulement, s'adonnent au commerce électronique (transactions commerciales en ligne) et 42 % des gestionnaires de coopératives, contre 26 % seulement des répondants dans les petites entreprises, font du réseautage par l'Internet.

  • Les petites entreprises avaient bien plus tendance à faire des investissements pour modifier les schémas de production ou de service que les coopératives, plus enclines pour leur part à en faire pour améliorer le service à la clientèle ainsi que pour moderniser l'équipement et les locaux.

  • Peu de différences notables ont été observées quant à l'importance que revêt, pour les entreprises et les coopératives, l'adoption de nouvelles technologies pour divers aspects de leurs activités. Cela dit, les coopératives étaient beaucoup plus susceptibles d'adopter de nouvelles technologies pour la formation et pour conserver leurs marchés ou leur clientèle.

  • Les petites entreprises étaient beaucoup plus nombreuses que les coopératives à attribuer leurs problèmes de main-d'oeuvre au fait d'être établies dans une collectivité rurale.

  • Beaucoup plus d'entreprises (près du tiers) que de coopératives se sont vu refuser un prêt à un moment quelconque. De plus, la quasi-totalité de ces entreprises étaient situées dans une des collectivités les moins dynamiques.

  • Les répondants dans les petites entreprises étaient beaucoup plus enclins à croire que les administrations locales et le gouvernement fédéral pourraient les aider et devraient le faire. Aux yeux de la majorité de ces répondants, le plus important était de réduire les taxes et les impôts fédéraux et municipaux.

  • Beaucoup plus de coopératives que d'entreprises ont indiqué que l'intensification de la concurrence constitue le principal problème avec lequel elles doivent composer à l'heure actuelle.

  • Les entreprises étaient beaucoup plus nombreuses que les coopératives à dire que les charges sociales élevées leur pesaient.

  • Dans les coopératives, davantage de répondants font partie de réseaux et de regroupements officiels, et entretiennent régulièrement des contacts en personne avec des gens d'affaires dans la collectivité et des représentants de coopératives exerçant la même activité dans diverses collectivités.

  • Les coopératives étaient plus enclines que les petites entreprises à participer à des foires commerciales locales.

Comparaison des entreprises et des coopératives dans les collectivités les plus et les moins dynamiques

Dans les collectivités les plus dynamiques, les petites entreprises sont beaucoup plus susceptibles que les coopératives :

  • d'être d'accord pour dire que les entrepreneurs désireux de lancer une nouvelle entreprise ont du mal à obtenir du financement de sources autres que les institutions bancaires;

  • d'affirmer qu'elles sont créatrices, novatrices, aiment les défis et prennent des risques calculés;

  • de recourir aux nouvelles technologies pour mettre au point de nouveaux produits ou services et pénétrer de nouveaux marchés;

  • de déclarer que la qualité de leurs produits et services et leur réputation sont des facteurs déterminants de leur réussite.

Dans les collectivités les plus dynamiques, les coopératives sont beaucoup plus nombreuses que les petites entreprises :

  • à avoir accru leurs effectifs à temps plein au cours des trois dernières années;

  • à contribuer à des collectes de fonds;

  • à donner des prix dans le cadre d'activités communautaires et à accorder des bourses d'études;

  • à considérer que les règlements provinciaux et fédéraux nuisent à l'expansion de leurs activités;

  • à participer à des foires commerciales locales;

Dans les collectivités les moins dynamiques, les petites entreprises sont beaucoup plus susceptibles que les coopératives :

  • de se considérer créatrices, novatrices et prêtes à relever des défis;

  • de considérer que les règlements fédéraux nuisent à l'expansion de leurs activités;

  • d'être d'accord pour dire que la qualité de leurs produits et services et leur réputation sont des facteurs déterminants de leur réussite;

  • de participer à des foires commerciales régionales.

Dans les collectivités les moins dynamiques, les coopératives sont beaucoup plus nombreuses que les petites entreprises :

  • à avoir accru leurs ventes et leur effectif à temps partiel;

  • à occuper des postes de dirigeants dans les organismes communautaires;

  • à contribuer à des collectes de fonds;

  • à se considérer à l'avant-garde du changement dans les domaines suivants : adoption de nouvelles technologies; gestion des ressources humaines; méthodes de fixation des prix et méthodes d'achat;

  • à recourir aux nouvelles technologies pour conserver leurs marchés et en pénétrer de nouveaux, ainsi que pour trouver de nouveaux fournisseurs.

Conclusions
Les petites entreprises et les coopératives possèdent une expérience et des compétences qui peuvent avantageusement être mises à contribution dans le cadre d'une stratégie de DEC. Toutefois, d'importants obstacles leur barrent la route : accès limité au financement, soutien insuffisant des concitoyens au démarrage d'entreprises, manque d'esprit d'entreprise dans les collectivités, problèmes liés à la main-d'œuvre et climat des affaires plutôt morose (réel ou imaginé).

Bien des écueils s'opposent à la mise en œuvre d'une stratégie de revitalisation des collectivités rurales qui serait axée sur la croissance et l'expansion des entreprises rurales. Les entreprises et les coopératives ont de gros défis à relever avant de pouvoir contribuer de manière sensible au développement économique de leur collectivité et de devenir le moteur de la revitalisation rurale. On pourrait même soutenir que seul un petit nombre des entreprises ou des coopératives échantillonnées peuvent être considérées comme véritablement entrepreneuriales. La majorité des répondants se disaient eux-mêmes réfractaires au risque et l'on sait que la peur du risque constitue une entrave majeure au développement rural.

Enjeux

  • Des initiatives ciblées doivent être conçues pour que les coopératives et petites entreprises rurales aient plus aisément accès à l'information dont elles ont besoin pour se servir des nouvelles technologies à diverses fins.

  • Le gouvernement fédéral doit poursuivre ses efforts pour amener un plus grand nombre d'entreprises rurales à adopter le commerce électronique afin d'accroître leur compétitivité dans le secteur des affaires. Très peu de répondants pratiquent le commerce électronique et très peu se proposent de le faire dans un proche avenir.

  • Des changements doivent être apportés aux règlements, car ces derniers nuisent à l'expansion des entreprises et des coopératives. Les répondants, dans les coopératives et les entreprises, ont tous dit souhaiter une réduction des taxes et impôts fédéraux, provinciaux et municipaux. Au niveau fédéral, les répondants souhaitent une réduction des charges sociales et des cotisations au régime d'Assurance-emploi alors qu'au niveau municipal, ils souhaitent une réduction de l'impôt foncier. Enfin, dans les coopératives, les répondants ont demandé que les autorités provinciales modifient, voire réinventent la Loi sur les coopératives.

  • Les employés et les comptables figurent parmi les principales sources d'information vers lesquelles se tournent les entreprises et les coopératives pour prendre des décisions importantes, trouver aide et conseils et obtenir des renseignements commerciaux généraux. Afin d'en faire de meilleures sources d'information, les gouvernements et les associations sectorielles pourraient peut-être unir leurs efforts pour fournir à ces groupes des renseignements commerciaux essentiels ainsi que des renseignements sur les marchés.

Axes possibles de recherche

  • Il faut en apprendre davantage sur la dynamique s'opérant entre les entrepreneurs désireux de lancer une entreprise et les membres de leur collectivité. Il faut en particulier approfondir la question du soutien financier et moral offert aux entrepreneurs. Des recherches sur les valeurs individuelles et collectives dans les communautés rurales apporteraient peut-être une explication au manque de soutien communautaire dont se sont plaints les répondants. D'autres recherches seraient également nécessaires pour déterminer dans quelle mesure les entreprises et coopératives connaissent et se servent des modes de financement de rechange (comme les nouvelles formes de microcrédit et les fonds d'emprunt pour l'investissement communautaire et les fondations communautaires) et des véhicules traditionnels offerts par les banques, les caisses populaires, les centres communautaires de développement des entreprises, la Banque de développement du Canada et les divers organismes fédéraux et provinciaux de développement des entreprises. Enfin, il faudrait examiner les travaux de recherche existants sur les questions ci-dessus en vue d'une modification éventuelle des politiques et des programmes qui permettrait de stimuler la création d'entreprises rurales.

  • Il serait utile d'approfondir la recherche sur l'esprit d'entreprise individuel et collectif en milieu rural. Lorsqu'on leur a demandé pourquoi ils avaient établi leur entreprise en milieu rural, les répondants nés dans la collectivité étaient plus nombreux à mentionner la qualité de la vie plutôt que des raisons économiques, tandis que pour les répondants nés hors de la collectivité, ce sont justement les raisons économiques qui ont primé. De quels modèles pourrait-on s'inspirer pour engendrer une culture entrepreneuriale? Des recherches plus poussées sur les caractéristiques entrepreneuriales des répondants nés dans la collectivité où ils exercent leur activité (et qui étaient concentrés dans les collectivités les moins dynamiques) et des répondants nés hors de la collectivité (qui étaient concentrés dans les collectivités les plus dynamiques) permettraient peut-être d'élucider les facteurs qui contribuent à l'esprit d'entreprise et au succès ou à l'insuccès des entreprises rurales. On pourrait aussi consulter les études réalisées sur les liens entre le système d'éducation (plus spécialement les programmes d'enseignement) et les qualités entrepreneuriales afin d'établir des modèles de réussite ou de meilleures pratiques pour les ruraux.

  • Dans les entreprises comme dans les coopératives, les nouvelles technologies servaient plus souvent à mettre au point des produits et services ou à pénétrer de nouveaux marchés qu'à gérer les ressources humaines, à offrir de la formation au personnel et à conserver ou trouver des fournisseurs. D'autres recherches doivent être faites pour connaître les possibilités et les obstacles qui existent dans les petites entreprises rurales eu égard à l'utilisation des technologies pour la formation (à l'interne et à l'externe) et pour déterminer les meilleures formes d'aide à offrir aux petites entreprises rurales à ce chapitre.

  • Les entreprises et les coopératives (plus spécialement celles dans les collectivités les moins dynamiques) ont éprouvé de la difficulté à se faire connaître à l'étape du démarrage et durant la première année d'exploitation. Un manque d'argent pour la publicité y est sans doute pour quelque chose, mais il peut y avoir d'autres explications. Par exemple, peut-être les entreprises et coopératives ont-elles du mal à déterminer les marchés où elles devraient faire de la promotion et peut-être l'appui des membres de la collectivité leur fait-il défaut. Le problème est-il propre à certaines collectivités, au marché ciblé ou à certains secteurs d'activité? Nous pouvons avancer que le manque de compétences et d'argent pour faire du marketing et de la publicité fait partie du problème. Mais peut-être y a-t-il dans les collectivités les moins dynamiques d'autres facteurs qui doivent être mis au jour.

  • Globalement, les entreprises rurales ont beaucoup de difficulté à pénétrer des marchés situés à l'extérieur de leur communauté. Beaucoup de répondants ont affirmé que les entreprises dans leur collectivité avaient de la difficulté à croître pour répondre à une hausse de la demande et des débouchés, et beaucoup estimaient qu'elles n'avaient ni les connaissances ni les compétences voulues pour prendre de l'expansion. D'autres recherches doivent être faites pour cerner très précisément les obstacles auxquels font face les entreprises.

  • S'il est clair que ce sont des « commodités » qui influent le plus sur le choix des répondants de s'établir en milieu rural, il n'est pas facile d'en déterminer la nature exacte. Il n'est pas facile non plus de déterminer dans quelle mesure une collectivité a été choisie librement ou s'est imposée par manque de choix ou de mobilité. Il faudra faire d'autres recherches sur ces questions, plus précisément dans l'optique du DEC et de la croissance des entreprises.

  • Du point de vue de la recherche, il serait intéressant d'en savoir plus sur la façon dont les dirigeants d'entreprises et de coopératives mettent au service des communautés les connaissances et les compétences qu'ils ont acquises dans les affaires. De quelles compétences et connaissances les dirigeants d'entreprises et de coopératives se servent-ils dans les activités communautaires auxquelles ils participent? Dans quelle mesure transmettent-ils ces connaissances et ces compétences à d'autres et contribuent-ils ainsi à la mise en valeur du potentiel de la collectivité?

  • Dans beaucoup de petites entreprises, le propriétaire engage ses ressources financières et son crédit personnel pour financer les activités quotidiennes de son affaire. Dans la moitié seulement des entreprises, ce sont les bénéfices qui servent à financer les activités courantes. Il est difficile de savoir dans quelle mesure cet état de choses doit être attribué à la multiplicité des activités des entreprises rurales ou à une stratégie de survie. Il faudrait pousser la recherche sur la question.

Le rapport intégral est disponible en format PDF ou en s'addressant à :

Direction de la recherche et de l'analyse
Secrétariat rural, Agriculture et Agroalimentaire Canada
1341, chemin Baseline, tour 7 6ième étage
Ottawa (Ontario) K1A 0C5
Tél.: 1-888-781-2222
Téléc. : 1-800-884-9899
Courriel : rs@agr.gc.ca

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Mise à jour: 2005-09-15
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