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Animaux > Maladies animales > Influenza aviaire  

Influenza aviaire - sous-types du virus

Qu’est-ce que l’influenza aviaire?

L’influenza aviaire (IA) est une virose contagieuse provoquée par le virus de l’influenza de type « A », qui peut frapper plusieurs espèces d’oiseaux destinés à l’alimentation humaine (poulets, dindons, cailles, pintades, etc.), ainsi que des oiseaux de compagnie et des oiseaux sauvages. La sauvagine est l’hôte naturel de tous les sous-types du virus de type A de l’influenza.

Quelle est la différence entre les virus faiblement et hautement pathogènes?

Les virus de l’IA sont classés en deux catégories : faiblement pathogène (IAFP) et hautement pathogène (IAHP), selon la gravité de la maladie qu’ils causent chez les oiseaux domestiques. Les virus de la première catégorie provoquent une maladie bénigne, dont les symptômes sont des plumes ébouriffées ou une chute de la ponte. Par ailleurs, la deuxième catégorie plus inquiétante est désignée « influenza aviaire hautement pathogène ». Cette forme est extrêmement contagieuse et peut entraîner une mort rapide chez les oiseaux.

Combien de variations du virus compte-t-on?

Les virus de type A de l’influenza aviaire sont répartis en sous-types en fonction de deux protéines présentes à la surface du virus, à savoir l’hémagglutinine (HA) et la neuraminidase (NA). On a détecté seize sous-types HA (H1-H16) et neuf sous-types NA (N1-N9). Toutes les combinaisons sont possibles puisque chaque virus porte un antigène HA et un antigène NA.

Est-ce que tous les virus de l’influenza aviaire sont les mêmes?

La plupart des virus de l’influenza aviaire sont des formes faiblement pathogènes qui provoquent peu ou pas de signes cliniques chez les oiseaux infectés.

Les autres sous-types (H1 à H4, H6 et H8 à H16) peuvent causer des troubles de santé chez les oiseaux domestiques. Toutefois, la maladie causée par ces derniers sous-types se répand beaucoup plus lentement que dans le cas des sous-types H5 et H7 hautement pathogènes. L’abattage massif des oiseaux d’élevage infectés par le virus H5 ou H7 contribue nettement à réduire la quantité du virus dans l’environnement, ce qui empêche sa propagation.

Combien de variations a-t-on associées à la maladie chez les humains?

Certaines variations des sous-types H5, H7 et H9 ont été associées à la maladie chez les humains. Plus précisément, on sait que les formes H5N1 (manifestation la plus récente en Asie), H7N7 (signalée antérieurement dans les Pays-Bas) et H9N2 (signalée antérieurement dans le Sud de la Chine et à Hong Kong) sont cause de maladies chez les humains.

Pour en savoir plus, visitez le site Web de l’Agence de santé publique du Canada à l’adresse suivante : http://www.phac-aspc.gc.ca/influenza/avian_f.html

Quels sous-types subissent des épreuves de dépistage régulières?

L’Agence canadienne d’inspection des aliments a la capacité de conduire des épreuves de dépistage des seize sous-types de l’influenza aviaire. S’il s’agit d’une épizootie (épidémie chez les animaux), on met l’accent sur la détection des formes H5 et H7 et de leurs sous-types, lesquels ont par le passé infecté des oiseaux domestiques et démontré leur capacité de passer de la forme faiblement pathogène à la forme hautement pathogène.

Existe-t-il des données antérieures auxquelles on peut comparer les nouveaux résultats d’enquête?

Un certain nombre d’études scientifiques réalisées par des scientifiques américains ont été publiées au cours des 30 dernières années. Ces études étaient de portée beaucoup plus restreinte que l’enquête sur les oiseaux sauvages au Canada. En fait, elles portaient sur deux corridors migratoires et l’échantillonnage au Canada était limité.

L’enquête entreprise par le Centre canadien coopératif de la santé de la faune a une plus vaste portée et est plus complète. Elle fournit donc les renseignements nécessaires pour établir un point de référence national uniforme en ce qui concerne l’influenza aviaire chez les oiseaux sauvages.

Le tableau ci-dessous montre que les résultats qui s’élèvent à 7 % au Québec et à 4 % au Manitoba se situent dans la fourchette de 0 à 7,4 % signalée dans les publications.

Il faut noter qu’aucune mortalité due à H5, H7 ou H9 n’a été signalée chez des oiseaux sauvages en Amérique du Nord.

Détection de l’influenza aviaire chez des oiseaux sauvages en Amérique du Nord au cours des 30 dernières années

Le tableau suivant illustre la prévalence des sous-types du virus de l’influenza aviaire chez les oiseaux sauvages qui ont donné une réaction positive aux épreuves de dépistage de l’influenza aviaire.

Isolats les plus fréquents Isolats de H5 Isolats de H7 Isolats de H9
H3 (32 - 44%)
H4 (5,8 - 28,5%)
H6 (3,3 - 16%)
0 - 7,4%
N types 2, 3, 4, 8, 9
( no N 1 detected )
1,0 - 4,2%
N types 1, 2, 3, 5, 8, 9
0,3 - 7,6%
N types 1-9

P0354F-04



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