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Salle de nouvelles > Communiqués / Bulletins d'information LA SOUCHE ASIATIQUE HAUTEMENT PATHOGÈNE DE LINFLUENZA AVIAIRE NA PAS ÉTÉ DÉTECTÉE CHEZ LES OISEAUX SAUVAGESOttawa, le 19 novembre 2005 Le gouvernement du Canada a annoncé aujourdhui que les oiseaux sauvages du Québec, du Manitoba et de la Colombie-Britannique qui ont été mis à lépreuve dans le cadre dune enquête nationale sur les oiseaux sauvages sont exempts de la souche hautement pathogène de linfluenza aviaire. Cette dernière cause des maladies des animaux et des humains en Asie du Sud-Est. En effet, les analyses moléculaires des échantillons prélevés dans les trois provinces ont confirmé quil ne sagissait pas de la souche asiatique de linfluenza aviaire et que les virus étaient faiblement pathogènes. Dautres analyses ont permis didentifier avec certitude la présence de sous-types nord-américains faiblement pathogènes, soit le H5N3 chez des oiseaux du Québec, le H5N1 chez des oiseaux du Manitoba ainsi que le H5N9 et le H5N2 chez des oiseaux de la Colombie-Britannique. Ces sous-types ont déjà été observés en Amérique du Nord et aucun dentre eux ne pose un risque important pour la santé animale en raison des mesures de biosécurité déjà en place. LAgence de santé publique du Canada collabore avec lACIA aux analyses et a déterminé quaucun résultat ne donnait à penser quil pouvait exister une nouvelle menace pour la santé humaine. Lenquête nationale sur les oiseaux sauvages porte sur des échantillons doiseaux migrateurs le long des corridors migratoires de sept provinces, y compris la Nouvelle-Écosse, le Nouveau-Brunswick, lOntario et lAlberta. LOntario a terminé ses analyses préliminaires et ses échantillons contenant le sous-type H5 subissent actuellement des analyses de confirmation au Centre national des maladies animales exotiques de Winnipeg. Les analyses de confirmation des échantillons du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse et de lAlberta commenceront sous peu. Les spécialistes fédéraux de la santé animale et humaine examineront les sous-types des quatre provinces restantes pour éliminer la possibilité quil sagisse du sous-type asiatique H5N1 et en déterminer la pathogénicité. Les résultats seront affichés sur le site Web de lACIA. Le Centre coopératif canadien de la santé de la faune, principal responsable de lenquête sur les oiseaux sauvages, continuera son étude de divers sous-types du virus. Cette recherche permettra aux autorités en matière de santé de la faune de mieux comprendre les niveaux et sous-types des virus de linfluenza qui circulent parmi les oiseaux sauvages de lAmérique du Nord. Même si les résultats de lenquête sont jusquici rassurants, le gouvernement du Canada est résolu à renforcer la capacité du Canada de détecter les signes de maladie le plus rapidement possible. À cette fin, lACIA exécutera le plan daction suivant.
Le virus de linfluenza aviaire est trouvé fréquemment sur les oiseaux sauvages de toutes les régions du globe. À ce jour, les résultats de lenquête montrent que les oiseaux migrateurs qui traversent le Canada ne sont pas porteurs des sous-types du virus qui est une source de préoccupations sensibles. Néanmoins, les propriétaires doiseaux doivent continuer à appliquer des pratiques rigoureuses de biosécurité dans le but datténuer les risques zoosanitaires dans leurs troupeaux. Des précautions doivent être prises pour faire en sorte que les oiseaux domestiques ainsi que les aliments, leau et léquipement utilisés pour les opérations délevage avicole ne soient pas exposés aux oiseaux sauvages. La consommation de viande et de produit de volaille préparés conformément aux pratiques courantes de salubrité des aliments ne pose aucun risque.Les personnes qui manipulent des oiseaux sauvages devraient se laver les mains régulièrement. Elles devraient également adopter des pratiques sans risque de préparation des aliments, et notamment désinfecter les surfaces de préparation des repas, éviter la contamination croisée avec dautres produits alimentaires, éviter de mettre la viande crue en contact avec les ustensiles utilisés pour la préparation des aliments et bien cuire tous les oiseaux sauvages avant de les consommer. En prenant ces quelques mesures, on atténue les risques liées à la manipulation et à la préparation du gibier à plume. - 30 - Pour de plus amples renseignements : Agence canadienne dinspection des aliments Agence de santé publique du Canada Centre canadien coopératif de la santé de la faune |
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