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Animaux > Maladies animales > Pseudorage  

Pseudorage

Qu’est-ce que la pseudorage?

La pseudorage, aussi appelée maladie d’Aujeszky, est une maladie virale responsable d’une inflammation du cerveau et de la moelle épinière, ainsi que du système respiratoire des animaux sauvages et domestiques. Les porcs sont les seuls hôtes naturels du virus, de sorte que la maladie peut avoir des conséquences économiques considérables pour ce secteur. On a signalé des cas sporadiques de mortalité chez les bovins, les moutons, les chèvres, les chiens, les chats, les visons, les renards, les ratons laveurs et les rats. Au fil des ans, l’incidence et la gravité de la pseudorage ont augmenté dans de nombreuses régions du monde où l’on pratique l’élevage intensif du porc. Cette évolution est probablement due aux changements apportés aux pratiques d’élevage et à la tendance à l’élevage très intensif.

La pseudorage est-elle présente au Canada?

Non. Le Canada en est indemne. Cette maladie est toutefois présente dans de nombreux pays. Les États-Unis mènent une campagne d’éradication dynamique depuis 1989 et, en 2003, ont presque atteint leur but.

La pseudorage comporte-t-elle des risques pour les humains?

Non, la pseudorage ne pose pas de risque pour la santé publique.

Comment la pseudorage se transmet-elle?

La pseudorage est hautement contagieuse chez les porcs. Dans les troupeaux nouvellement infectés, elle se propage rapidement au troupeau entier. Le virus est présent dans les sécrétions du nez et de la bouche des porcs infectés. Elle se propage surtout par les voies respiratoires et le contact museau à museau. La principale voie d’introduction de la pseudorage au Canada serait par l’importation de porcs vivants. La maladie peut aussi être introduite dans un troupeau sain par l’arrivée d’un porc infecté mais asymptomatique. Le virus peut aussi se propager dans de l’eau contaminée, sur les vêtements, les chaussures ou l’équipement et, bien que plus rarement, dans les produits carnés contaminés. Les porcelets peuvent être infectés in utero ou quand ils sont allaités par une truie infectée.

Quels sont les signes cliniques de la maladie?

La présence d’une infection aiguë du système nerveux central, accompagnée d’un fort taux de mortalité chez les porcelets nouveaux-nés, est très caractéristique de la pseudorage. Les porcs manifestent toutefois des symptômes qui varient selon l’âge. On observe les signes cliniques surtout chez les porcelets nouveaux-nés et les truies de reproduction. Le premier signe à se manifester au sein d’un troupeau est l’échec de la reproduction ou une infection néonatale.

  • Porcelets nouveaux-nés - La maladie progresse rapidement, aboutissant habituellement à la mort. On assiste alors à la mort de portées entières. Chez les très jeunes porcelets, la maladie se traduit par une incapacité de bouger et de se tenir debout. Les porcelets un peu plus âgés ont de la fièvre, perdent l’appétit, vomissent et souffrent de troubles du système nerveux (p. ex. troubles de coordination, somnolence, spasmes musculaires, convulsions, paralysie).
  • Porcelets sevrés - Le taux de mortalité est faible (de cinq à dix pour cent). Ces porcelets peuvent manifester les signes cliniques mentionnés précédemment, mais les symptômes respiratoires sont plus évidents (p. ex. toux, éternuements, respiration laborieuse).
  • Porcs en croissance et en finition - Les troubles respiratoires constituent le symptôme le plus fréquent. Le taux de mortalité est très faible (de un à deux pour cent).
  • Porcs adultes - L’infection est souvent mineure ou les porcs sont asymptomatiques. Les truies peuvent éprouver des difficultés de reproduction (p. ex. mortalité embryonnaire précoce, avortement, foetus momifiés, naissance de porcelets morts-nés ou faibles et tremblants).

Chez d’autres espèces, la pseudorage est presque toujours mortelle et se caractérise notamment par un prurit intense, une forte tendance à se gratter et à s’automutiler, une incapacité de se lever, des troubles de coordination, la paralysie et une mort rapide.

Comment diagnostique-t-on la pseudorage?

Il faut procéder à des épreuves de laboratoire pour diagnostiquer la maladie. On analyse donc des échantillons de tissus et de sang pour détecter le virus et les anticorps correspondants.

Peut-on traiter la pseudorage?

Il n’existe pas de traitement spécifique contre la pseudorage. La vaccination peut prévenir la maladie et atténuera les signes cliniques en cas d’infection aiguë. On y recourt d’ailleurs couramment dans certains pays pour combattre la pseudorage. Ainsi, aux États-Unis, la vaccination fait partie intégrante du programme d’éradication.

Que fait-on pour prévenir l’introduction de cette maladie au Canada?

La pseudorage est un maladie déclarable en vertu de la Loi sur la santé des animaux. Cela signifie qu’il faut rapporter tous les cas douteux à l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA). Les inspecteurs de l’ACIA enquêteront immédiatement sur tous les cas suspects qui leur sont signalés. L’ACIA impose une réglementation rigoureuse sur les importations d’animaux et de produits animaux provenant des pays où la présence de la pseudorage est reconnue. Elle applique les exigences réglementaires au moyen d’inspections aux points d’entrée.

La stratégie d’intervention d’urgence du Canada en cas de flambée de maladie animale exotique consiste à enrayer la maladie et à rétablir le plus rapidement possible la reconnaissance du Canada comme pays indemne. Pour enrayer la pseudorage, l’ACIA mettra en oeuvre sa politique d’abattage sanitaire, qui comprend :

  • la destruction sans cruauté des animaux infectés et exposés;
  • la surveillance et le retraçage des animaux présumés infectés ou exposés;
  • une mise en quarantaine et des contrôles stricts du déplacement des animaux;
  • une décontamination rigoureuse des lieux infectés;
  • le zonage définissant les zones infectées et celles exemptes de la maladie.

Pour de plus amples renseignements, prière de contacter le bureau de l’Agence canadienne d’inspection des aliments le plus près de chez vous:

Contactez les bureaux régional de l'Agence canadienne d'inspection des aliments :

Centre opérationnel de l'Atlantique:

Centre opérationnel du Québec

Centre opérationnel de l'Ontario

Centre opérationnel de l'Ouest

506-851-7400

514-283-8888

519-837-9400

403-292-4301

Vous pouvez trouver votre bureau de district local de l’Agence canadienne d’inspection des aliments sur le site Web de l’ACIA ou en consultant les pages bleues de votre annuaire téléphonique local.

Septembre 2003
P0318F-03



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