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Animaux > Maladies animales > Peste des petits ruminants  

Peste des petits ruminants

Qu’est-ce que la peste des petits ruminants?

La peste des petits ruminants (PPR), connue aussi sous le nom de «peste caprine», est une maladie virale des ovins et des caprins caractérisée par la fièvre, des lésions à la bouche, la diarrhée, une pneumonie et la mort. Les ovins et les caprins en sont les seuls hôtes naturels. Les caprins sont habituellement plus gravement affectés par la maladie que les ovins. Le cerf, la gazelle et le bouquetin peuvent aussi en souffrir. Les porcins et les bovins peuvent être infectés par le virus, sans présenter de signes cliniques et ne peuvent le transmettre à d’autres animaux. Le virus de la PPR est étroitement apparenté à celui de la peste bovine.

Cette maladie existe-t-elle au Canada?

Non. Le Canada est indemne de la peste des petits ruminants. Elle existe en Afrique, dans la Péninsule arabe, au Moyen-Orient et en Inde.

Cette maladie s’accompagne-t-elle d’un risque pour la santé publique?

Les êtres humains ne sont pas atteints par le virus.

Comment la PPR se transmet-elle et se propage-t-elle?

La peste des petits ruminants n’est pas fortement contagieuse; pour qu’elle se transmette, il faut un contact très étroit entre animaux. Les sources du virus sont les larmes, les écoulements nasaux, les expectorations et les excrétions d’animaux infectés. L’infection survient principalement par l’inhalation de fines gouttelettes libérées dans l’air lorsque les animaux infectés toussent et éternuent. Bien que le contact étroit soit le mode de transmission le plus probable, on pense que l’eau, les auges et les litières peuvent aussi être contaminées par des sécrétions et devenir des sources additionnelles d’infection.

Quelles sont les signes cliniques de la PPR?

La maladie se manifeste habituellement par une augmentation brutale de la température corporelle, une grave dépression, la perte d’appétit et un écoulement nasal séreux. Lorsque la maladie progresse, l’écoulement nasal devient épais et jaune, souvent si profus qu’il forme une croûte qui obture les narines et provoque une détresse respiratoire. Les yeux peuvent aussi s’infecter et les sécrétions coller les paupières ensemble. Les tissus de la bouche enflent et des ulcères se forment sur la gencive inférieure, le bourrelet gingival, le palais dur, les bajoues et la langue. Une diarrhée grave se développe entraînant la déshydratation et une forte perte de poids. L’apparition de pneumonie est courante aux stades ultérieurs. Les animaux en gestation peuvent avorter. Le pronostic de la PPR est mauvais – la mort peut survenir dans les trois à huit jours suivant l’apparition de la fièvre. Les jeunes animaux sont les plus gravement touchés.

Comment la maladie se diagnostique-t-elle?

La peste des petits ruminants peut être suspectée à partir de signes cliniques. Des épreuves en laboratoire qui décèlent le virus confirment le diagnostic.

Existe-t-il des traitements contre cette maladie?

Il n’existe aucun traitement particulier contre cette maladie.

Quel rôle joue l’ACIA dans la prévention de l’introduction de cette maladie au Canada?

La peste des petits ruminants est une maladie déclarable en vertu de la Loi sur la santé des animaux. Cela signifie que tous les cas suspects doivent être déclarés à l’ACIA. Ils sont immédiatement l’objet d’une enquête par les inspecteurs de l’Agence. L’ACIA impose des règlements stricts à l’importation d’animaux et de produits animaux de pays où la PPR est réputée exister. Ces règlements sont appliqués par les inspections au point d’entrée pratiquées par l’Agence.

La stratégie d’intervention d’urgence du Canada en cas de flambée de maladie animale exotique consiste à éradiquer la maladie et à recouvrer le statut de pays indemne le plus rapidement possible. Dans un effort d’éradication de la PPR, l’ACIA emploierait sa politique «d’abattage sanitaire» qui comprendrait:

  • la destruction sans cruauté des animaux infectés et exposés;
  • la surveillance et le retraçage des animaux présumés infectés ou exposés;
  • une mise en quarantaine et des contrôles stricts du déplacement des animaux;
  • une décontamination rigoureuse des lieux infectés;
  • le zonage définissant les zones infectées et celles exemptes de la maladie.

Pour de plus amples renseignements, prière de contacter le bureau de l’Agence canadienne d’inspection des aliments le plus près de chez vous:

Contactez les bureaux régional de l'Agence canadienne d'inspection des aliments :

Centre opérationnel de l'Atlantique:

Centre opérationnel du Québec

Centre opérationnel de l'Ontario

Centre opérationnel de l'Ouest

506-851-7400

514-283-8888

519-837-9400

403-292-4301

Vous pouvez trouver votre bureau de district local de l’Agence canadienne d’inspection des aliments sur le site Web de l’ACIA ou en consultant les pages bleues de votre annuaire téléphonique local.

Septembre 2003
P0317F-03



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