Agence canadienne d'inspection des aliments Canada
English Contactez-nous Aide Recherche Site du Canada
Accueil Nouveau Lois et règlements Plan du site
Salubrité des aliments Santé des animaux Protection des vegétaux Affaires intégrées

bullet Produits animaux
bullet Page principale - Santé des animaux
bullet Loi et règlement
bullet Comité consultatif canadien sur la santé des animaux (CCCSA)
bullet Contrôle des maladies
bullet Programme des couvoirs
bullet Protection des animaux / Transport des animaux
bullet Surveillance des maladies
bullet Exportation
bullet Importation
bullet Bureaux

Animaux > Maladies animales > Encéphalomyélite équine du Venezuela  

Encéphalomyélite équine du Venezuela

Qu’est-ce que l’encéphalomyélite équine du Venezuela?

L’encéphalomyélite équine du Venezuela (EEV) est une virose transmise par les moustiques. Elle affecte toutes les espèces d’équidés, notamment les chevaux, les mulets, les ânes et les zèbres. Les humains peuvent aussi contracter la maladie. Chez les chevaux, la maladie débute typiquement pas une faible fièvre qui dégénère en une encéphalomyélite (inflammation du cerveau et de la moelle épinière) grave et souvent mortelle. Dans certains cas, le virus cause une infection aiguë entraînant subitement la mort. Chez les humains, il provoque des symptômes semblables à ceux de la grippe, notamment de la fièvre et des maux de tête.

Cette maladie est-elle présente au Canada?

Non, l’encéphalomyélite équine du Venezuela n’a jamais été diagnostiquée au Canada. Elle a été déclarée pour la première fois au Venezuela en 1936, lors d’une forte flambée d’encéphalomyélite chez les chevaux. Le virus n’est apparu que dans l’hémisphère occidental, en particulier en Amérique du Sud et en Amérique centrale où surviennent des épidémies sporadiques.

L’EEV comporte-t-elle des risques pour la santé humaine?

Les humains peuvent contracter la maladie surtout à la suite de piqûres de moustiques. D’ailleurs, l’apparition de la maladie chez les humains correspond généralement à la survenue d’épidémies chez les chevaux. Les adultes sains afficheront des symptômes de la grippe, comme une forte fièvre et des maux de tête. Mais les personnes dont le système immunitaire est affaibli, les jeunes enfants et les personnes âgées peuvent tomber gravement malades.

Quel est le mode de transmission et de propagation de l’EEV?

Le virus de l’EEV est habituellement transmis par les moustiques qui piquent un animal infecté, puis s’attaquent à un autre animal ou à un humain pour se nourrir. La vitesse de propagation de la maladie dépend du sous-type du virus et de la densité des populations de moustiques. Le sang des chevaux infectés abonde en virus; on considère donc cette espèce comme un hôte amplificateur qui favorise la dissémination de la maladie. Les souches hautement pathogènes du virus de l’EEV se propagent rapidement dans les populations sensibles. Pour que la maladie s’établisse dans une région, il faut que les vecteurs (moustiques) soient présents dans le milieu, ce qui est en grande partie déterminé par les conditions climatiques.

Quels sont les signes cliniques de l’EEV?

Les chevaux infectés par le virus de l’EEV peuvent afficher un ou plusieurs des symptômes suivants :

  • fièvre,
  • dépression,
  • perte d’appétit,
  • faiblesse,
  • troubles du système nerveux central (p. ex. manque de coordination, tournis, position anormale du corps, pédalage, convulsions).

Des chevaux peuvent développer une infection subclinique ou non apparente, alors que chez d’autres, la maladie prendra la forme d’une infection bénigne ou grave et, dans ce dernier cas, peut entraîner la mort. Les troubles du système nerveux central commencent habituellement à se manifester quatre à cinq jours suivant l’infection. Il arrive aussi que des chevaux atteints d’EEV meurent sans montrer de signes cliniques.

Comment diagnostique-t-on cette maladie?

On peut procéder à un diagnostic de présomption d’après les signes cliniques, la région géographique où se trouvent les chevaux, la période de l’année et la présence de moustiques dans le milieu. Cependant, il est possible de confondre les signes cliniques de l’EEV avec ceux d’autres maladies du système nerveux, comme l’encéphalite équine de l’Est (EEE), l’encéphalite équine de l’Ouest (EEO), la peste équine, le virus du Nil occidental, la rage, le tétanos et la méningite. Seuls des analyses du sang et autres réalisées en laboratoire permettent de confirmer le diagnostic.

Existe-t-il des traitements contre l’EEV?

On ne peut traiter cette maladie pour l’instant.

Que fait-on pour prévenir l’introduction de cette maladie au Canada?

L’encéphalomyélite équine du Venezuela est une maladie déclarable au Canada en vertu de la Loi sur la santé des animaux. Cela signifie qu’il faut rapporter tous les cas douteux à l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA). Les inspecteurs de l’ACIA enquêteront immédiatement sur tous les cas suspects qui leur sont signalés. L’ACIA impose une réglementation rigoureuse sur les importations d’animaux et de produits animaux provenant des pays où la présence de l’EEV est reconnue. Elle applique les exigences réglementaires au moyen d’inspections aux points d’entrée.

La stratégie d’intervention d’urgence du Canada en cas de flambée de maladie animale exotique consiste à enrayer la maladie et à rétablir le plus rapidement possible la reconnaissance du Canada comme pays indemne. Pour enrayer l’EEV, l’ACIA mettra en oeuvre sa politique d’abattage sanitaire, qui comprend :

  • la destruction sans cruauté des animaux infectés et exposés;
  • la surveillance et le retraçage des animaux potentiellement infectés ou exposés;
  • une quarantaine rigoureuse et un contrôle strict du mouvement des animaux;
  • une décontamination rigoureuse des lieux infectés;
  • le zonage définissant les régions infectées et celles indemnes;
  • des mesures antiparasitaires pendant la saison des moustiques et des mouches piqueuses dans la zone infectée.

Si la maladie n’est pas détectée avant la propagation généralisée du virus dans les populations d’insectes vecteurs, la stratégie d’éradication peut être modifiée pour y intégrer la vaccination des animaux sensibles.

Pour de plus amples renseignements, prière de contacter le bureau de l’Agence canadienne d’inspection des aliments le plus près de chez vous:

Contactez les bureaux régional de l'Agence canadienne d'inspection des aliments :

Centre opérationnel de l'Atlantique:

Centre opérationnel du Québec

Centre opérationnel de l'Ontario

Centre opérationnel de l'Ouest

506-851-7400

514-283-8888

519-837-9400

403-292-4301

Vous pouvez trouver votre bureau de district local de l’Agence canadienne d’inspection des aliments sur le site Web de l’ACIA ou en consultant les pages bleues de votre annuaire téléphonique local.

Septembre 2003
P0323F-03



Haut de la page
Haut de la page
Avis importants