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Programme national sur la santé des animaux aquatiques (PNSAA)

Foire aux questions

Q1 Qu’est-ce que le PNSAA?
R1
  • Le PNSAA est un programme de réglementation à vocation scientifique visant les maladies des animaux aquatiques, qui sont désignées comme étant à déclaration ou à désignation obligatoire au Canada en raison de leurs conséquences éventuelles sur la santé de nos ressources aquatiques sauvages et d’élevage, ainsi que sur le commerce et l’économie canadienne. Le programme comprend des mesures à prendre pour prévenir, surveiller et/ou éradiquer les maladies préoccupantes qui touchent les animaux aquatiques.
  • Il s’inspire du programme national visant la santé des animaux terrestres, reconnu à l’échelle internationale, et respectera les mesures sanitaires du Code sanitaire pour les animaux aquatiques de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE).
  • L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) et Pêches et Océans Canada (MPO) exécutent conjointement le PNSAA.
Q2 Quand le PNSAA entrera-t-il en vigueur?
R2
  • La mise en œuvre du PNSAA est déjà commencée. On élargira le programme à mesure que les règlements seront modifiés et ajoutés. Sa mise en œuvre devrait être terminée en 2007-2008.
Q3 Pourquoi le Canada a-t-il besoin du PNSAA?
R3
  • En mettant en œuvre le PNSAA, le Canada pourra mieux protéger la santé des animaux aquatiques, soutenir les marchés d’exportation actuels et tirer parti des nouveaux débouchés commerciaux.
  • À l’avenir, le Canada, qui est un important exportateur de produits de la mer, devra être en mesure de démontrer l’état sanitaire de ses ressources aquatiques sauvages et d’élevage lorsqu’il certifiera ses produits de la mer à des fins d’exportation.
  • Le Canada, qui est membre de l’OIE et de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), se doit de fonder ses mesures en matière de santé animale sur les normes de l’OIE, y compris pour le commerce des animaux terrestres et aquatiques.
Q4 De quelle façon le PNSAA profitera-t-il aux Canadiens?
R4
  • Les Canadiens profiteront des éléments suivants :
    • Des ressources aquatiques en santé permettront d’offrir un approvisionnement fiable de produits de la mer sains.
    • Les marchés d’exportation des produits de la mer seront plus sécuritaires et plus vastes.
    • Les économies régionales deviendront plus stables.
    • On reconnaîtra davantage le Canada comme étant un chef de file mondial en matière d’exportation de produits de la mer et de poissons renouvelables et de haute qualité.
Q5 Pourquoi aujourd’hui?
R5
  • Comme bon nombre de ses partenaires commerciaux, le Canada est devenu de plus en plus conscient des risques associés au commerce des animaux aquatiques et de leurs produits dérivés que posent les maladies des animaux aquatiques. La décision de l’OIE d’adopter des normes commerciales a poussé plusieurs pays à renforcer leurs exigences sanitaires pour les produits importés.
  • Plusieurs partenaires commerciaux du Canada ont déjà mis en place des exigences commerciales plus rigoureuses et le Canada doit faire de même s’il veut continuer à traiter avec ces partenaires.
Q6 Qui est responsable du PNSAA?
R6
  • Le ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, responsable de l’ACIA, et le ministre de Pêches et Océans Canada se partagent la responsabilité de la mise en œuvre du programme.
  • L’ACIA est responsable de l’ensemble du PNSAA et est chargée des protocoles de surveillance/contrôle des maladies et des mesures de lutte contre les maladies à déclaration obligatoire.
  • Le MPO, quant à lui, assure l’exploitation et supervise le fonctionnement du Système de laboratoire national pour la santé des animaux aquatiques. Il est également responsable d’effectuer des recherches sur les maladies conformément aux priorités fixées par l’ACIA.
  • Dans la mesure où, au Canada, la responsabilité de la gestion des industries du poisson sauvage et de l’aquaculture est partagée, le PNSAA est conçu de façon à respecter les compétences fédérales, provinciales et territoriales.
Q7 Quel est le fondement législatif du PNSAA?
R7
  • Le PNSAA est régi par la Loi sur la santé des animaux et son règlement d’application.
Q8 Quel rôle les provinces et l’industrie jouent-elles dans le PNSAA?
R8
  • L’ACIA et le MPO consultent régulièrement les secteurs de l’industrie et les provinces qui portent un intérêt à la pêche sauvage et à l’aquaculture. Des membres de l’industrie et des représentants provinciaux siègent au Comité de la santé des animaux aquatiques, qui est chargé de conseiller l’ACIA et le MPO sur les questions relatives à l’élaboration et à la mise en œuvre du PNSAA. Beaucoup de renseignements sont échangés avec tous les intervenants au fur et à mesure de l’évolution des principaux éléments du programme. Grâce à cette approche, le Canada bénéficie d’un programme de gestion de la santé des animaux aquatiques complet et bien coordonné.
Q9 Avant la mise en œuvre du PNSAA, les Canadiens étaient-ils à risque? Existe-t-il des maladies aquatiques qui posent un risque pour la santé humaine ou pour la salubrité des aliments?
R9
  • Non, le PNSAA a été élaboré pour protéger les ressources aquatiques du Canada contre des maladies préoccupantes. À notre connaissance, aucune de ces maladies ne pose un risque pour la santé humaine. Il est important de noter que le PNSAA n’est pas un programme de salubrité des aliments.
Q10 Qu’est-ce qu’une maladie à déclaration obligatoire?
R10
  • Une maladie à déclaration obligatoire est désignée comme telle par le ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire en vertu de la Loi sur la santé des animaux. Les maladies à déclaration obligatoire sont énumérées dans le Règlement sur les maladies déclarables en vertu de la Loi et revêtent une grande importance pour la santé humaine et animale ou pour l’économie canadienne.
  • Les propriétaires d’animaux, les vétérinaires et les laboratoires doivent informer immédiatement l’ACIA s’ils soupçonnent un animal d’être contaminé par une des maladies énumérées.
Q11 Qu’est-ce qu’une maladie à notification obligatoire?
R11
  • Une maladie à notification obligatoire est définie comme étant une maladie qu’un laboratoire doit signaler à l’ACIA s’il soupçonne la présence d’une telle maladie ou s’il a obtenu un diagnostic positif. Il existe deux listes de maladies à notification obligatoire : les maladies à notification immédiate et les maladies à notification annuelle.
  • Les maladies à notification immédiate sont des maladies moins importantes que les maladies à déclaration obligatoire, mais qui représentent un risque important pour le commerce. Les animaux exportés par le Canada doivent être certifiés exempts de toute maladie à notification obligatoire afin de respecter les exigences d’importation des partenaires commerciaux du Canada. Seuls les laboratoires doivent signaler à l’ACIA tout soupçon de maladie à notification obligatoire ou diagnostic positif.
  • En ce qui concerne les maladies à notification annuelle, le Canada doit signaler dans son rapport annuel à l’OIE la présence de toutes les maladies à notification annuelle au Canada. En règle générale, il s’agit de maladies présentes au Canada, mais non classées comme des maladies à déclaration obligatoire ou à notification immédiate.
Q12 Qui fixe les critères qui servent à déterminer si une maladie est à déclaration ou à notification obligatoire?
R12
  • L’OIE fixe les critères servant à répertorier de telles maladies ainsi que tous les paramètres qui s’y rattachent.
Q13 Quelle est la réaction du Canada face à l’éventualité d’une libre circulation de poissons malades à l’échelle internationale?
R13
  • Le Canada a mis en place des programmes pour prévenir la libre circulation de poissons malades. Des programmes sur le zonage et le cloisonnement, le contrôle des importations et des exportations, la surveillance et le suivi, le contrôle des maladies et la planification des mesures d’urgence protègent les ressources aquatiques du Canada.



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