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Présence de l’influenza aviaire en Colombie-Britannique

OTTAWA, le 20 février 2004 -- L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) a reçu les résultats d’analyses indiquant la présence de l’influenza aviaire faiblement pathogène dans une exploitation de la Colombie-Britannique. Cette influenza aviaire faiblement pathogène H7 est une souche plus bénigne que l'influenza aviaire hautement pathogène H5 qui existe actuellement en Asie.

Dans le cadre de ses activités de surveillance continue, l’ACIA effectuera des analyses supplémentaires qui permettront d’obtenir de plus amples données sur le virus. Les résultats de ces analyses aideront les experts en santé animale à retracer l’origine du virus et à détecter tout autre cas de la maladie, s’il y a lieu.

Santé Canada a confirmé aujourd’hui que des travailleurs de la ferme avicole présentaient des symptômes respiratoires bénins. Au départ, les personnes exposées sur la ferme n’avaient signalé aucun problème respiratoire, mais on leur avait conseillé de surveiller leur santé. Des neuf personnes exposées sur la ferme, cinq ont signalé depuis des symptômes respiratoires bénins. Les personnes exposées sur la ferme et présentant des symptômes sont traitées au moyen de l’antiviral, oseltamivir. On leur a également offert de se faire vacciner contre la grippe. Santé Canada ainsi que les autorités sanitaires provinciales et locales travaillent ensemble afin de continuer à surveiller la situation.

L’ACIA maintient son approche prudente à cette situation et poursuivra son enquête active. L’exploitation de la C.-B. a été mise en quarantaine afin de limiter la propagation de la maladie. Environ 16 000 oiseaux de l’exploitation en cause sont actuellement en train d’être abattus sans cruauté et seront éliminés conformément aux règlements provinciaux, aux pratiques de gestion environnementale et aux lignes directrices internationales pour la lutte contre les maladies.

L’ACIA a mis sur pied un programme de surveillance active et enquêtera sous peu dans toutes les exploitations d’élevage de volailles commerciales dans un rayon de 5 km de l’exploitation mise en quarantaine.

À titre de mesure de précaution supplémentaire, l’ACIA retracera tous les oeufs pondus par des oiseaux infectés. Ces oeufs auraient été envoyés à un couvoir et ne seraient pas destinés à la consommation humaine. Même si les recherches démontrent que la maladie ne se transmet généralement pas de la mère aux descendants, l’ACIA tient à explorer toutes les possibilités d’enquête.

L’ACIA a affecté toutes les ressources nécessaires à cette situation et continuera à tenir le public au courant de l’enquête.

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