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Cas confirmés d'influenza aviaire hautement pathogène sur une ferme de la vallée du Fraser

OTTAWA, 12 mars 2004 – Les résultas d’analyses ont confirmé aujourd’hui la présence d’influenza aviaire de souche H7N3, une souche hautement pathogène, sur une ferme du Sud de la Colombie-Britannique. Des activités de surveillance avaient permis de détecter les cas plus tôt cette semaine, mais des analyses en laboratoire étaient nécessaires afin d’en déterminer la pathogénicité.

Par pathogénicité, on entend ici la gravité de la maladie chez les oiseaux. Le risque pour la santé humaine demeure faible. L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) a entrepris l’abattage des oiseaux de la ferme dès la détection de la maladie. L’élimination s’effectuera conformément aux règlements provinciaux, aux pratiques de gestion environnementale et aux lignes directrices internationales pour la lutte contre la maladie.

L’ACIA entreprendra ensuite un programme rigoureux de décontamination, de nettoyage et de désinfection des lieux, incluant les véhicules et les outils, afin de contrer toute propagation de la maladie par le matériel infectieux qui resterait.

En dehors de cette ferme, des mesures supplémentaires sont prises afin de réduire au minimum les risques de propagation parmi la population de volailles de la région. Le gouvernement du Canada a instauré hier une zone contrôlée dans le Sud de la Colombie-Britannique afin de contrer la propagation de la maladie. L’établissement de cette zone s’accompagne de restrictions relatives au transport des oiseaux domestiques ou des produits et sous-produits d’oiseau, créant ainsi un environnement circonscrits dans lequel le virus peut-être isolé.

Une fois le premier cas d’influenza aviaire détecté le 23 février dernier, l’ACIA a lancé un programme de surveillance, dans le cadre duquel les oiseaux et les œufs des environs de la ferme infectée ont été soumis à des inspections et à des épreuves de dépistage de la maladie. La possibilité de découverte d’autres cas ne pouvant être écartée, les efforts se poursuivent et sont maintenant déployés dans un rayon de 10 km.

Les mesures d’intervention de l’ACIA sont conformes aux normes internationales de lutte contre l’influenza aviaire et aux changements qu’on propose d’apporter aux lignes directrices actuelles de l’Office international des épizooties (OIE) concernant les souches H5 et H7 de ce virus.

De plus, les experts en santé animale de l’ACIA effectuent actuellement une enquête épidémiologique afin de déterminer s’il y a un lien entre les récents cas d’influenza aviaire et celui détecté le mois dernier. Même s’il pourrait s’avérer impossible de déterminer la source du virus, l’exposition d’oiseaux à usage commercial à des oiseaux sauvages infectés serait vraisemblablement la cause de la contamination.

Nous recommandons vivement aux propriétaires de volaille à participer activement à la protection de leurs oiseaux comme précaution additionnelle. Assurez–vous les tenir à l’écart des oiseaux sauvages et des aires fréquentées par ceux-ci; il s’agit-là de la mesure de protection la plus efficace. La mise en œuvre de mesures de biosécurité strictes éliminera tout risque d’infection.

Le risque pour la santé humaine demeure faible. Aucun cas grave de grippe n’a été observé parmi les personnes qui sont entrées en contact direct avec les oiseaux infectés. L’ACIA prend néanmoins toutes les précautions possibles afin de protéger la santé humaine au fil de ses interventions.

Les personnes exposées aux oiseaux infectés reçoivent une surveillance médicale. Il ne s’agit pas de la même souche d’influenza aviaire que celle qui affecte les humains en Asie. Bien que le risque soit faible, l’ACIA prend toutes les précautions possibles pour protéger la santé humaine au cours de son intervention.

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Pour de plus amples renseignements :

Agence canadienne d’inspection des aliments
Relations avec les médias (613) 228-6682



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