Végétaux > Directives sur la protection des végétaux > Pommes de terre |
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Référence 3700-2-1 ObjetLa présente directive contient les lignes directrices concernant l'analyse exigée en vertu du Règlement sur les semences, partie II, pour déterminer l'absence de Clavibacter michiganensis subsp. sepedonicus (Spieckermann & Kotthoff 1914) Davis, Gillaspies, Vidaver & Harris 1984 (C. m. sepedonicus), agent du flétrissement bactérien (FB) chez la pomme de terre de semence cultivée au champ. On y traite plus particulièrement de la période où il convient de faire l'échantillonnage, de la taille des échantillons et du regroupement de plusieurs échantillons pour l'analyse. Des changements au régime d'échantillonnage sont décrits dans cette révision. Les options pour l'échantillonnage détaillées dans la version précédente permettaient le choix entre deux options d'échantillonnage connues sous le nom de "option 1" ou "option 2". Les recommandations faisant suite à un processus consultatif mené par des représentants de l'industrie de la pomme de terre de semence sont actuellement mises en application. Les deux options d'échantillonnages ont été remplacées par un régime d'échantillonnage simplifié. De plus on anticipe également que des amendements à la réglementation exigeront que tous les lots vendus de classe élite 1 soient également analysés pour dépister le FB. Dans l'intérim, tel que recommandé par les représentants de l'industrie, les producteurs peuvent vouloir adopter des mesures additionnelles pour analyser les semences vendus de classe élite 1 sur une base volontaire. . Table des matièresRévision 1.0 Exigences générales 2.0 Politique 3.0 Méthode d'échantillonnage 6.0 Suivi en cas de résultats positifs 7.0 Annexes RévisionLa présente directive sera examinée tous les trois ans, sauf indication contraire. La prochaine révision est prévue pour le 3 août 2008. La personne-ressource pour la présente directive est Joanne Rousson. Pour obtenir des précisions ou des renseignements supplémentaires, communiquer avec la Section de la pomme de terre. ApprobationApprouvé par
Registre des modificationsLes modifications apportées à la présente directive seront datées et distribuées selon la liste suivante. Distribution
IntroductionEn 1997, une modification du règlement a établi de nouvelles normes pour le dépistage de l'agent du flétrissement bactérien (FB) Clavibacter michiganensis subsp. sepedonicus. Ainsi, un minimum de deux lots de semences et tous les lots de semences expédiés dans les classes E-II, E-III, E-IV et Fondation doivent être soumis à une épreuve de dépistage du FB, sur chaque unité de ferme. La directive D-97-12 (original, en vigueur le 31 juillet 1997) visait à fournir des renseignements sur le choix des lots de semences, sur l'échantillonnage, sur la taille de l'échantillon, sur le prélèvement des tubercules et des tiges, sur le regroupement de plusieurs échantillons au laboratoire pour l'analyse et sur l'emballage et le transport. Pour des renseignements sur les modalités d'enquête à suivre après la détection de C. m. sepedonicus dans une unité de production, on devrait consulter la directive qui suit:
Il est important de noter que la probabilité de détection de C. m. sepedonicus dépend de plusieurs variables, dont la taille de l'échantillon, le type de prélèvement et l'incidence de la maladie. Par exemple, la probabilité que l'on puisse détecter C. m. sepedonicus à une incidence de 0,1 % est d'environ 33 % dans un échantillon de 400 tubercules ou tiges, et d'environ 70 % dans un échantillon de 1 200 tubercules ou tiges. La présente directive traite exclusivement du dépistage exigé pour les pommes de terre de semence cultivées au champ. Le Règlement sur les semences, partie II, exige également des épreuves de dépistage spécifiques à C. m. pour le matériel nucléaire et ses équivalents. Les politiques de la Protection des végétaux concernant ces aspects sont établies dans deux autres directives, soit :
PortéeLa présente directive traite de l'échantillonnage et de l'épreuve de dépistage nécessaires pour établir que des pommes de terre de semence cultivées au champ sont exemptes de C. m. sepedonicus et est destinée au personnel des services d'inspection et des laboratoires de l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA), aux laboratoires accrédités par l'ACIA et aux producteurs. RéférencesLa présente directive remplace la directive D-97-12 (3e révision) du 17 février 2005. Définitions et acronymes
1.0 Exigences générales1.1 Fondement législatifLoi sur la protection des végétaux, L.C. 1990, ch. 22 1.2 Organisme nuisible réglementéClavibacter michiganensis subsp. sepedonicus est un agent pathogène qui cause le flétrissement bactérien chez la pomme de terre de semence cultivée au champ. 1.3 Produit réglementéPomme de terre de semence cultivée au champ (Solanum tuberosum) 2.0 Politique2.1 Exigences réglementairesActuellement, le Règlement exige une épreuve de dépistage de C. m. sepedonicus pour tous les lots de pommes de terre de semence vendus par l'unité de production à l'exception de ceux des classes Pré-élite, élite I et Certifiée. De plus, il faut analyser au moins deux lots par unité de production de tubercules destinés à la production de pommes de terre de semence. L'analyse peut porter sur des tiges prélevées avant la récolte ou sur des tubercules prélevés sur les tiges une fois la plante morte, avant, durant ou après la récolte. 2.2 Choix des lots ou des champs à analyserLorsque l'unité de production ne vend aucun lot de pommes de terre comme semences ou n'en vend qu'un seul, il faut quand même faire analyser au moins deux lots par unité de production pour être conforme au Règlement sur les semences. Le producteur et l'inspecteur peuvent discuter du choix des lots à analyser, mais à la fin, la décision est prise par l'inspecteur. Ce choix doit être fait en tenant compte des considérations suivantes :
Remarque : Parfois, une unité de production ne produit qu'un seul lot de semences; il s'agit alors du seul lot à analyser suivant les conditions énoncées dans le Règlement sur les semences pour demeurer admissible comme producteur de semences. 3.0 Méthode d'échantillonnageÀ moins d'indications contraires, le producteur prélève les échantillons suivant les instructions de l'inspecteur de l'ACIA. Les plantes ou les tubercules doivent être choisis au hasard, ce qui permet de constituer un échantillon représentatif non biaisé du champ ou du lot. Les échantillons d'un lot ou d'un champ donné doivent être envoyés séparément de ceux des autres lots ou champs, dans des sacs fermés et identifiés individuellement suivant les indications données à la section 3.7. Chacun des échantillons prélevés par un inspecteur de l'ACIA ou sous la supervision directe d'un inspecteur de l'ACIA pour rencontrer les exigences particulières d'un pays importateur, ou pour rencontrer les exigences de la directive D-95-18, doit être scellé par un inspecteur de l'ACIA. L'intégrité des échantillons doit être maintenue à partir du moment du prélèvement jusqu'à ce que les résultats de l'analyse soient prêts. Les représentants des laboratoires accrédités par l'ACIA refuseront les échantillons qui arrivent incorrectement scellés au laboratoire. Il est important de se rappeler que le producteur peut expédier des pommes de terre de semence des classes Pré-élite, E-I et Certifiée sans autre épreuve de dépistage de C. m. sepedonicus, si le minimum de deux lots de semences pour l'unité de production a été analysé et que les résultats sont négatifs. Les régimes de dépistage du flétrissement bactérien seront différents selon le statut de la maladie sur l'unité de production. Les unités de production sans antécédents de flétrissement bactérien seront échantillonnées sous le régime de dépistage normal. Cependant, les unités de production où le flétrissement bactérien a été détecté devront être échantillonnées selon le régime de dépistage intensif pendant trois années suivant la détection de la maladie sur l'unité de production. 3.1 Taille de l'échantillon3.1.1 Régime de dépistage normal : Unité de production sans antécédents de FBLa taille minimale de l'échantillon requis dépend de la superficie du champ. La taille de l'échantillon, c'est-à-dire le nombre de tiges à prélever par champ, ou de tubercules à prélever par lot (échantillon prélevé au champ), dépend de la superficie du champ. Des valeurs sont indiquées pour diverses superficies au tableau 1. Tableau 1 : Taille des échantillons prélevés au champ pour le dépistage de l'agent du FB.
Afin d'établir l'absence de C. m. sepedonicus, toutes les analyses doivent être effectuées avant qu'un inspecteur puisse émettre des étiquettes, des dossiers de transport en vrac , des certificats d'autorisation ou l'équivalent. Le producteur doit s'assurer d'avoir en main une copie des résultats de laboratoire. Les conditions suivantes doivent également être rencontrées avant qu'un inspecteur puisse émettre les documents mentionnées précédemment.
Le régime de dépistage normal peut ne pas permette de satisfaire aux exigences de tous les pays importateurs. Pour des raisons phytosanitaires, le prélèvement et l'analyse d'échantillons additionnels pourrait alors être nécessaire pour remplir les conditions particulières établies par certains pays importateurs. 3.1.2 Régime de dépistage normal : Nouveaux producteurs de semencesLorsqu'un nouveau producteur commence à participer au Programme de certification des pommes de terre de semence, les deux premières années, les échantillons doivent être prélevés selon le régime de dépistage normal (section 3.1.1) par un inspecteur ou sous la supervision directe d'un inspecteur. Celui-ci a alors la possibilité d'expliquer au producteur comment l'échantillonnage doit être fait et de vérifier si les échantillons sont correctement prélevés. 3.1.3 Régime de dépistage intensif pour les trois premières années: Unités de production où C. m. sepedonicus a été détecté au cours des 6 années précédentes.Vu la probabilité accrue de la récurrence de la maladie dans les unités de production où C. m. sepedonicus a été détecté récemment, il faut exercer une surveillance intensive, ainsi qu'une augmentation de la taille des échantillons à analyser, pour être en mesure d'affirmer que C. m. sepedonicus a été éliminé. Pendant au moins six années après que C. m. sepedonicus a été détecté dans une unité de production, le prélèvement des échantillons doit être fait par un inspecteur de l'ACIA ou sous sa supervision directe. Par supervision directe, on veut dire que l'inspecteur de l'ACIA doit être sur les lieux pour constater que tous les échantillons exigés sont prélevés au hasard et sont représentatifs du lot de semences désigné par l'identification. Cette période comprend les trois premières années sous le régime de dépistage intensif et trois autres années sous le régime de dépistage normal. Sous le régime de dépistage intensif il faut prélever au moins 1 000 tiges ou tubercules dans chaque culture ou lot de semences (indifféremment de leur classe) qui ont été produits sur une superficie de 1 hectare ou plus. Pour les champs d'une superficie inférieure à un hectare, il faut prélever un échantillon de la taille indiquée au tableau 1 ci-dessus (section 3.1.1). Tous les échantillons additionnels dont il est question ici sont envoyés au Centre d'expertise sur les maladies de la pomme de terre (CEMP) pour analyse sans frais pour le producteur. Consulter les explications additionnelles présentées à la section 3.5. 3.1.4 Prélèvement et analyse d'échantillons par les producteurs de façon volontaire afin de rencontrer les exigences de la directive D-95-18.Les producteurs ont la possibilité de faire analyser une plus grande quantité de tiges ou de tubercules en surnombre par rapport à ce qui est mentionné dans la présente directive. Les producteurs voulant procéder à un échantillonnage en surnombre et à leurs frais sont encouragés à procéder de la sorte. Si une situation se produit où un producteur ferait partie d'une enquête, telle que précisée dans la directive D-95-18, tout échantillonnage et analyse en surnombre ne sera officiellement reconnu et considéré valide que si:
Les résultats provenant de toute analyse additionnelle conduite suite à l'initiative d'un producteur seront révisés, et évalués quant à leur équivalence, au moment de la mise en place d'une enquête aux termes de la directive D-95-18. Les lots de semences qui présentent des résultats considérés conformes aux exigences de la directive D-95-18 ou à ceux énoncés ci-dessus ne devraient pas être sujets à un échantillonnage ou une analyse supplémentaires et ne devraient pas être refusés à la certification en raison de la présence de C. m. sepedonicus. 3.2 Prélèvement de tigesLes échantillons de tiges ne peuvent être prélevés que lorsque les pommes de terre ont été cultivées pour un nombre minimum de jours. Ce minimum doit être égal à au moins 75% du nombre de jours jusqu'à la maturité (la maturité varie selon les variétés, consulter le tableau 2 et l'annexe 1) , ou 90 jours de croissance. Par exemple, un champ semé le 1er juin (jour 152 en 1997) et dont on prévoit que la variété atteindra sa maturité (100 jours) le 8 septembre (jour 252) peut être échantillonné 75 jours après l'ensemencement [(252 - 152 = 100) X 0,75 = 75 jours], soit le 14 août, ou jour 227 (152 + 75). Comme on sait que de nombreux facteurs peuvent influer sur le nombre de jours de croissance d'une culture donnée, cette règle n'est énoncée qu'à titre indicatif pour aider à déterminer une date où l'échantillonnage peut raisonnablement commencer. L'inspecteur a la responsabilité d'approuver la date la plus rapprochée de la date de plantation pour le début de l'échantillonnage des tiges. On peut aussi consulter le tableau figurant ci-après (Tableau 2) pour déterminer le nombre approximatif de jours de croissance qui doivent s'écouler avant le début des échantillonnages. Les valeurs indiquées sont établies en fonction de la précocité de maturation du cultivar considéré ou du nombre de jours nécessaires pour qu'il parvienne à maturité. Des valeurs spécifiques (nombre de jours après la plantation) sont données pour certaines des variétés cultivées au Canada à l'annexe 1. Tableau 2 : époque pour l'échantillonnage des tiges
Même si la culture a atteint le nombre minimal de jours de croissance pour la tenue de l'échantillonnage des tiges, la culture doit être en bonne condition pour que l'échantillonnage puisse avoir lieu. Lorsque des cultures sont dans un état de sénescence avancée, ont été exposées à des herbicides ou à des conditions climatiques difficiles, de nombreux pathogènes tels des bactéries ou des champignons peuvent pénétrer dans les tiges et peuvent altérer la détection de C. m. sepedonicus. En ce sens, une culture sur laquelle a été pulvérisé un agent dessiccateur (pour le défanage) ou exposée à une période de gel, ou qui est parvenue à un stade de maturité avancée (plus de 25% des tiges mortes) ne peut être retenue pour l'échantillonnage des tiges. Seuls les tubercules pourront alors être échantillonnés. On ne doit prélever qu'une tige par plante (chaque segment doit provenir d'une plante différente). Le choix des plantes doit être fait au hasard, afin que l'échantillon soit autant que possible représentatif de l'ensemble du champ. Si la même variété et la même classe de pomme de terre est cultivée dans plusieurs champs (les récoltes faisant alors partie du même lot), on peut les combiner dans un même échantillon. La superficie totale des champs sert alors à déterminer la taille de l'échantillon (trois champs de 1 hectare = un champ de 3 hectares). Le segment de tige envoyé pour l'analyse doit mesurer environ 1 cm de longueur et être prélevé au niveau du sol (figure 1); il doit peser de 0,5 à 1,0 g. Le prélèvement se fait comme suit : on relève l'une des tiges principales de la plante en veillant à laisser les tubercules dans le sol; on enlève la terre excédentaire puis, avec un sécateur, on coupe la tige à la base, à la démarcation correspondant au niveau du sol (où commence la pigmentation verte); enfin, on coupe un segment d'environ 1 cm (il doit être vert) qu'on dépose dans un sac adéquat. (selon l'épaisseur de la tige, il faut prendre un segment plus ou moins long de façon à obtenir entre 0,5 et 1,0 g de tissus). Il est important de choisir un segment vert, car les tissus non pigmentés qui sont enfouis dans le sol sont très difficiles à préparer pour l'analyse. S'assurer que le poids des segments de tiges se situe entre 0,5 à 1,0 g car sinon, ils devront être recoupés au laboratoire ce qui ajoute des coûts supplémentaires à l'analyse. Cliquer sur l'image pour l'agrandir 3.3 Prélèvement de tuberculesIl est préférable d'échantillonner les tubercules au moment de la récolte ou lorsqu'ils arrivent à l'entrepôt, car ils sont alors tous également accessibles. Pour être acceptable, un échantillon doit avoir été prélevé lorsque tous les tubercules avaient des chances égales d'être choisis, être représentatif de l'ensemble du lot et comprendre un nombre déterminé de tubercules provenant de chaque chargement arrivant à l'entrepôt, de chaque rang ou groupe de rangs au champ, ou des tubercules prélevés parmi ceux laissés sur le sol du champ après la récolte. Une fois les tubercules chargés dans les cellules d'entreposage, il est très difficile de constituer un échantillon représentatif du lot, il faut donc faire l'échantillonnage avant que les tubercules ne soient entreposés. Les échantillons de tubercules peuvent être constitués de tubercules entiers ou de morceaux de tubercules envoyés directement au laboratoire. Si des morceaux de tubercules sont envoyés, le producteur doit conserver les tubercules dont ils proviennent dans un contenant scellé et identifié par le numéro de certificat du lot jusqu'à ce que les résultats des analyses soient prêts. Le morceau doit être prélevé au point d'attache (hile) du stolon et comprendre la plus grande partie possible de l'anneau vasculaire qui rayonne autour de ce point; il doit être conique ou semi-sphérique, mesurer environ 1 cm de diamètre dans le haut et 1 cm de longueur (figure 2) et peser entre 0,5 et 1,0 g. Cliquer sur l'image pour l'agrandir 3.4 Regroupement d'échantillonsétant donné que les mesures de suivies lorsqu'une épreuve de dépistage est positive sont appliquées à l'échelle du champ ou du lot, les échantillons doivent être envoyés séparément pour chaque champ ou lot, dans des sacs fermés et étiquetés. Au laboratoire, chaque échantillon reçu est consigné individuellement au moyen de son numéro de certification. Toutefois, les méthodes officielles que suivent les laboratoires permettent de regrouper des échantillons pour l'analyse. Au maximum, le laboratoire peut regrouper 200 morceaux de tubercules ou de tiges (lorsqu'un sac contient un échantillon de plus de 200 morceaux, cet échantillon est subdivisé). Toutefois, si une analyse est positive, il faut pouvoir remonter jusqu'au numéro de certification du lot. Le matériel gardé en réserve (tubercules dont proviennent les morceaux conservés au laboratoire ou chez le producteur) peut être utilisé pour déterminer la provenance des échantillons positifs combinant plusieurs champs ou lots. Dans le cas des tiges, comme aucun matériel n'est gardé en réserve, s'il faut faire d'autres analyses, il faudra prélever de nouveaux échantillons. Le laboratoire ne peut pas regrouper les échantillons de plusieurs unités de production. Comme les modalités d'envoi des échantillons au laboratoire comprennent plusieurs options (dont certaines peuvent contribuer à réduire les coûts), il est conseillé de communiquer avec le directeur du laboratoire pour prendre des dispositions. 3.5 Envoi d'échantillons à un laboratoire accrédité par l'ACIA et aux laboratoires du CEMPLe producteur doit envoyer le nombre de tiges ou de tubercules nécessaire pour les analyses sous le régime de dépistage normal (c.-à-d. suivant les indications données en 3.1.1 ou en 3.1.2) à un laboratoire accrédité par l'ACIA. Les tiges, tubercules ou échantillons supplémentaires à ceux requis selon le régime de dépistage normal (pour les producteurs où C. m. sepedonicus a été détecté au cours des trois dernières années, selon le régime de dépistage intensif, section 3.1.3) doivent être envoyés par l'inspecteur de l'ACIA, sans frais pour le producteur, à l'adresse suivante : Centre pour la santé des animaux et la protection des végétaux Remarque: Les analyses faites à la propre initiative du producteur par anticipation de faire partie d'une enquête pour le flétrissement bactérien (section 3.1.4), devront être faites dans un laboratoire accrédité par l'ACIA et aux frais du producteur. Il faut prendre toutes les dispositions raisonnablement possibles pour éviter de séparer les échantillons prélevés selon le régime intensif, suivant les indications données en 3.1.3, entre un laboratoire accrédité par l'ACIA et le CEMP. On sait toutefois qu'il est généralement nécessaire de le faire pour au moins un échantillon par unité de production. La procédure suivante est recommandée pour déterminer où les échantillons doivent être envoyés :
Tableau 3: Comparaison de la taille des échantillons et de leur destination (Laboratoire accrédité versus CEMP) entre les régimes de dépistage normal et intensif.
* Centre d'expertise sur les maladies de la pomme de terre (CEMP) Remarque importante : À moins d'avis contraire, les échantillons supplémentaires nécessaires pour satisfaire aux exigences d'importation de certains pays doivent être envoyés à un laboratoire accrédité par l'ACIA. 3.6 Emballage et transportPour assurer que l'échantillon demeure intact depuis le prélèvement au champ jusqu'à l'arrivée au laboratoire, il est essentiel de suivre les modalités appropriées pour l'emballage, le transport et l'identification. Un échantillon dont l'intégrité est jugée douteuse sera rejeté et il faudra envoyer un nouvel échantillon. Si plusieurs échantillons emballés dans différents sacs sont envoyés dans le même emballage, une liste complète des échantillons doit être apposée sur le dessus de l'emballage ou doit accompagner la lettre de transport. Cette liste doit être signée par la personne qui a prélevé les échantillons. Pour que les échantillons demeurent intacts, il faut que les emballages soient correctement scellés de façon qu'il soit impossible de les ouvrir ou d'en modifier le contenu pendant le transport sans que le personnel du laboratoire ne s'en rende compte. Les échantillons dont l'intégrité est jugée douteuse seront rejetés et il faudra en envoyer de nouveaux. Lorsque la température extérieure peut descendre sous le point de congélation (0 ° C ou 32 ° F), il faut faire en sorte que les échantillons ne gèlent pas. Tous les échantillons présentant des signes de gel seront rejetés par le laboratoire. 3.6.1 TuberculesLes tubercules doivent être aussi secs que possible au moment de l'emballage. S'ils sont envoyés dans des sacs, il faut fixer une étiquette identifiant l'échantillon (3.7) sur le sac et en mettre une dans le sac (sur les tubercules). Cette mesure est prise afin de pouvoir identifier un échantillon dans l'éventualité où l'étiquette à l'extérieur se détacherait ou serait endommagée durant le transport. 3.6.2 Morceaux de tubercules et tigesUne fois séchés et enveloppés dans des essuie-tout, les morceaux de tubercules et les tiges peuvent être conservés au froid (4 ° C) 14 jours au maximum avant d'être analysées; il est important qu'ils demeurent toujours au froid. Les morceaux de tubercules et les tiges qui auront commencé à se décomposer durant leur conservation seront rejetés par le laboratoire, et un nouvel échantillon sera exigé. Les morceaux de tubercules et les tiges doivent être aussi secs que possible au moment de l'emballage. Si des sacs scellables en plastique sont utilisés, ceux-ci doivent avoir des trous d'aération à leur surface. Des fabricants de sacs en plastique destinés à la vente (pour la réfrigération des légumes) offrent maintenant des sacs en plastique scellables finement perforés, qui peuvent être utilisés pour les échantillons de morceaux de tubercules et de tiges de pomme de terre. Ils peuvent également être enveloppés dans des essuie-tout et les mettre dans des sacs en plastique pour le transport. Chaque sac doit être correctement identifié (3.7). Il faut fermer les sacs et les réfrigérer dès que possible, au plus tard deux heures après le prélèvement des morceaux de tubercules ou des tiges. Les sacs doivent être réfrigérés (4 ° C) toute la nuit et doivent être disposés (bien étalés) de façon à ce que toutes les composantes de l'échantillon aient atteint 4 ° C avant l'expedition. La taille de l'échantillon indiquée sur les sacs doit être exacte : le laboratoire n'acceptera pas d'écart de plus de 2 % par rapport au nombre indiqué. Placer les sacs, sans les tasser, dans des boîtes en carton isolées; poser des contenants réfrigérants sur le dessus (car l'air froid descend) en veillant à les isoler suffisamment pour que les spécimens ne gèlent pas. Les contenants réfrigérants ne sont pas efficaces longtemps; leur effet refroidissant dure de 24 à 48 heures, selon l'isolant. Il faut donc différer l'envoi des échantillons, qui risquent d'être retenus en transit la fin de semaine ou pendant un congé, à moins qu'ils puissent être gardés dans des installations réfrigérées. 3.7 Identification des échantillonsLes échantillons d'un lot ou d'un champ donné doivent être envoyés dans des sacs fermés et identifiés individuellement par une étiquette, séparément des échantillons provenant d'autres lots ou champs. L'étiquette fixée sur les sacs doit fournir les renseignements suivants :
REMARQUE : Les échantillons qui ne sont pas correctement identifiés ne seront pas traités tant que le laboratoire n'aura pas reçu les renseignements nécessaires. En outre, les échantillons dont le sceau de l'ACIA est brisé à leur arrivée à un laboratoire accrédité par l'ACIA seront rejetés en raison de leur intégrité douteuse. REMARQUE : Pour les échantillons prélevés par un inspecteur de l'ACIA ou sous la supervision directe d'un inspecteur de l'ACIA, la signature de l'inspecteur est nécessaire. Cette signature est essentielle pour :
4.0 Analyses en laboratoireAu Canada, les épreuves sous le régime de dépistage normal pour la détection de C. m. sepedonicus sont maintenant faites par des laboratoires privés, accrédités par l'ACIA. Ces laboratoires participent à un programme d'accréditation et d'assurance de la qualité proche de la norme ISO 17025 qui est administré et audité par le Centre d'expertise sur les maladies de la pomme de terre de l'Agence canadienne d'inspection des aliments à Charlottetown (Î.-P.-é). Tous les laboratoires doivent suivre les mêmes méthodes officielles, et leur compétence est régulièrement évaluée. Les échantillons trouvés positifs pour les épreuves de dépistage faites par les laboratoires accrédités doivent tous être soumis à des épreuves de confirmation au Centre d'expertise sur les maladies de la pomme de terre. Pour obtenir la liste des laboratoires non fédéraux accrédités par l'ACIA pour le dépistage du flétrissement bactérien, veuillez visiter l'adresse internet suivante, sous Liste des laboratoires accrédités. http://www.inspection.gc.ca/francais/plaveg/potpom/labf.shtml 5.0 Résultats des analysesPour les échantillons négatifs, c'est-à-dire chez lesquels C. m. sepedonicus,n'a pas été détecté, les résultats sont habituellement communiqués par le laboratoire au producteur et à l'agent régional de l'ACIA par télécopieur ou par courrier électronique. Les renseignements donnés par le producteur au laboratoire (détails en 3.7) doivent être fournis. Pour obtenir la liste des agents régionaux de l'ACIA pour le programme de certification des pommes de terre de semence, s'adresser à : Agence canadienne d'inspection des aliments Bureau du gestionnaire national : Tél : (613) 225-2342 Téléc. : (613) 228-6628 Lorsqu'un échantillon est positif d'après l'analyse faite par un laboratoire accrédité, il est envoyé au Centre d'expertise sur les maladies de la pomme de terre pour des épreuves de confirmation, et l'agent régional de l'ACIA doit être prévenu immédiatement par le laboratoire accrédité. L'agent régional évalue la situation et décide s'il y a lieu d'informer le producteur immédiatement. Cette décision peut être importante, par exemple si l'analyse a porté sur des tiges, car le producteur peut décider de différer la récolte, vu que la certification de tous ses lots de pommes de terre de semence peut être refusée. 6.0 Suivi en cas de résultats positifsLorsque le Centre d'expertise sur les maladies de la pomme de terre confirme la présence de C. m. sepedonicus dans un échantillon qui lui a été envoyé par un laboratoire accrédité, l'agent régional de l'ACIA en est immédiatement informé, et il lui incombe d'aviser le producteur concerné. En vertu du Règlement sur les semences, tous les lots de pommes de terre de l'unité de production touchés sont inadmissibles aux fins de la certification pour l'année de récolte au cours de laquelle l'agent pathogène a été détecté. Une enquête visant à trouver la source de l'infection est menée sous la supervision de l'agent régional de l'ACIA. La politique qui régit cette enquête est décrite dans une autre directive (Programme de certification des pommes de terre - Modalités d'enquête à suivre après la détection de C. m. sepedonicus dans une unité de production de pommes de terre de semence, D-95-18). 7.0 AnnexesAnnexe 1 : époque de prélèvement des tiges : nombre de jours après l'ensemencement pour certaines des variétés cultivées au Canada. Annexe 1époque de prélèvement des tiges : nombre de jours après
l'ensemencement pour
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