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Les influences à niveaux multiples qui s'exercent sur le comportement des enfants canadiens - Mai 2001

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Résumé

Bien que les chercheurs aient démontré que le voisinage peut influer sur le comportement des enfants, on ne sait pas encore exactement jusqu'à quel point et de quelle façon s'exerce cette influence. La présenteétude utilise les données recueillies au cours du premier cycle de l'Enquête longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes (ELNEJ), qui a eu lieu en 1994-1995. La première partie de l'étude porte sur l'influence de la famille et du voisinage sur les comportements prosociaux, les troubles d'agression physique, d'hyperactivité/inattention et affectifs/de l'anxiété chez les enfants. La deuxième partie traite de l'influence du voisinage sur les formes physiques et indirectes d'agression (p. ex., le commérage).

Un effet associé de façon consistante au voisinage est que les parents ont tendance à considérer comme plus agressifs les enfants des voisinages décrits comme ayant un niveau de problèmes élevé (p. ex., crimes et trouble). On a aussi constaté qu'il n'y avait pas nécessairement un plus grand nombre d'enfants agressifs dans les voisinages défavorisés. De plus, les enfants qui vivent dans un milieu rural sont moins susceptibles de souffrir de problèmes affectifs/d'anxiété que ceux des grandes villes.

L'étude révèle que les caractéristiques personnelles et familiales exercent une influence beaucoup plus grande sur le comportement des enfants que le voisinage. Les parents ont indiqué que les garçons sont plus souvent physiquement agressifs, qu'ils souffrent davantage de problèmes d'hyperactivité/d'inattention et qu'ils sont moins prosociaux que les filles. Les enfants plus âgés souffriraient de problèmes affectifs/d'anxiété plus importants, auraient davantage de comportements prosociaux et moins de troubles d'hyperactivité/inattention. La structure familiale a également une incidence sur le comportement des enfants. En effet, les enfants issus de familles monoparentales recourent davantage à l'agression physique et sont plus susceptibles de souffrir d'hyperactivité/inattention, et de troubles affectifs/d'anxiété que les enfants qui vivent avec leurs deux parents biologiques. L'étude établit également un lien entre les pratiques parentales et le comportement des enfants, les pratiques punitives ayant des répercussions négatives et les pratiques constantes, des effets positifs. Une fois que l'on a pris en compte les facteurs famille, voisinage et caractéristiques personnelles, la situation socioéconomique n'apparaît pas comme un facteur qui influe fortement sur le comportement des enfants.

L'étude confirme les résultats d'autres recherches selon lesquelles avant l'âge de 12 ans, les problèmes de comportement des enfants sont davantage reliés aux caractéristiques personnelles et familiales qu'aux caractéristiques du voisinage. Selon nos analyses des données du premier cycle de l'ELNEJ, les enfants qui risquent d'avoir des problèmes de comportement sont les jeunes garçons qui vivent dans une famille dysfonctionnelle dont la mère est jeune et dépressive et dont le père est absent.

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Mise à jour :  2006-01-26 haut Avis importants