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Agroalimentaire Canada en Union Européenne

Nouvelles agroalimentaires de l'Allemagne, de l'Austriche et de la Suisse

Volume 16 / Numéro 4 - Octobre 2006


DÉBOUCHÉS

MA-04/06-01 Une entreprise autrichienne est à la recherche de fournisseurs ou d'exportateurs de soya biologique. Les produits suivants sont ciblés : farine de soya, mouture de soya grossière, grillée ou rôtie. Les entreprises intéressées sont invitées à communiquer avec le consulat du Canada à Düsseldorf en indiquant le numéro de référence MA-04/06-01.

LP-04/06-02 Une entreprise allemande de traitement du cuir est à la recherche de fournisseurs canadiens de peaux de bison salées ou séchées. Les entreprises intéressées sont invitées à communiquer avec le consulat du Canada à Düsseldorf en indiquant le numéro de référence LP-04/06-02.

RE-04/06-03 Un importateur allemand est à la recherche de fournisseurs ou d'exportateurs canadiens de riz sauvage. Les entreprises intéressées sont invitées à communiquer avec le consulat du Canada à Düsseldorf en indiquant le numéro de référence RE-04/06-03.

AA-04/06-04 Un importateur allemand de produits d'épicerie sèche et de boissons est à la recherche de producteurs ou d'exportateurs canadiens de toutes sortes de produits d'épicerie sèche et de boissons non alcoolisées, p. ex. mélanges à gâteau et à d'autres produits boulangers, sauces barbecue et autres, chutneys, beurre d'arachides, biscuits, boissons en boîte, etc. Les entreprises intéressées sont invitées à communiquer avec le consulat du Canada à Düsseldorf en indiquant le numéro de référence AA-04/06-04.

DE-04/06-05 Un distributeur allemand d'aliments santé est à la recherche de producteurs ou d'exportateurs canadiens d'avoine biologique et ordinaire. Les entreprises intéressées sont invitées à communiquer avec le consulat du Canada à Düsseldorf en indiquant le numéro de référence DE-04/06-05.



ACTIVITÉS 2006

Août

Accueil de journalistes du commerce des produits de la viande et d'acheteurs de viande de l'étranger, Alberta, du 20 au 27 août 2006 (ministère de l'Agriculture de l'Alberta et AAC)

Promotion de produits alimentaires canadiens chez Julius meinl am Graben GmbH, Vienne, Autriche, du 20 août au 30 septembre 2006, www.meinlamgraben.at


Septembre

Promotion de produits alimentaires canadiens chez KaDeWe, Berlin, Allemagne, du 17 septembre au 1er octobre 2006, www.kadewe.de

InterMeat, foire commerciale internationale de la viande, des viandes froides et des saucisses, Düsseldorf, Allemagne, du 24 au 27 septembre 2006, www.intermeat.de

InterCool, foire commerciale internationale des aliments congelés, de la crème glacée et de la technologie de la réfrigération, Düsseldorf, Allemagne, du 24 au 27 septembre 2006, www.intercool.de


Octobre

SIAL, Salon international de l'alimentation, Paris, France, du 22 au 26 octobre 2006, www.sial.fr

Novembre EuroTier, exposition internationale sur la production et la gestion du bétail et de la volaille, Hanovre, Allemagne, du 14 au 17 novembre 2006, www.eurotier.de

HIE - Health Ingredients Europe
Foire internationale d'ingrédients alimentaires, Francfort, Allemagne
du 14 au 16 novembre 2006, www.hi-events.com



ACTIVITÉS 2007

Janvier

Semaine verte internationale, exposition du secteur de l'alimentation et de l'agriculture, Berlin, Allemagne,du 19 au 28 janvier 2007, www.gruenewoche.de

ISM, foire commerciale internationale de la confiserie et de la biscuiterie, Cologne, Allemagne, du 28 au 31 janvier 2007, www.ism.de


Février

Fruit Logistica, foire internationale de la commercialisation des fruits et légumes, Berlin, Allemagne, du 6 au 10 février 2007, www.fruitlogistica.de

BioFach, foire commerciale mondiale des produits biologiques, Nuremberg, Allemagne, du 15 au 18 février 2007, www.biofach.de


Mars

INTERNORGA, salon international des hôtels, des restaurants, des traiteurs, des pâtissiers et des confiseurs, Hambourg, Allemagne, du 9 au 14 mars 2007, www.internorga.de

SIAL Montréal, salon international de l'alimentation et des boissons, Montréal, Canada, du 28 au 30 mars 2007, www.sialmontreal.ca



CONFISERIE

Les confiseries « santé » stimulent le marché

De nouveaux produits de confiserie axés sur la santé ont un effet positif sur le marché. On estime en effet que ce dernier connaîtra une augmentation de 16 pour cent au cours des quatre prochaines années, pour dépasser les 115 milliards d'euros.

Un nouveau rapport sur le marché, Global Confectionery 2006, préparé par les chercheurs de Leatherhead Food International, révèle que le domaine le plus favorable à l'innovation et le plus stimulant dans le secteur de la confiserie est la santé - ainsi que l'illustre la décision de Mars de mettre sur pied une unité axée sur la santé et le mieux-être.

Le rapport, publié en octobre, souligne que le développement de nouveaux produits porte surtout sur la création de choix plus sains par rapport aux grands favoris, tels la gomme et le chocolat. Selon le rapport : « En dépit d'une augmentation de l'obésité, les consommateurs en général ont une conscience accrue du lien entre, d'une part, leur régime alimentaire et, d'autre part, le maintien de la santé et le mieux-être. »

Les ventes de chocolat de l'an dernier ont atteint les 54 milliards d'euros, ce qui place le chocolat en tête de tous les secteurs de la confiserie. La demande pour le chocolat noir a augmenté depuis que l'on a démontré qu'il était meilleur pour la santé que le chocolat au lait ou le chocolat blanc, grâce à sa concentration élevée de flavanol et d'antioxydants naturels.

Et cela ne se limite pas au chocolat - la recherche de la santé a également touché le secteur des gommes sans sucre et des bonbons médicamentés qui connaissent actuellement une recrudescence, comme le démontre le lancement, par Proctor and Gamble, des bonbons Red Energy, contenant du guarane, de la caféine et de la taurine.

La gomme vendue avec la mention « bonne pour les dents » est très populaire, tout comme les confiseries renforcées de vitamines et de minéraux. En 2005, Wrigley lançait sur le marché français sa nouvelle gomme Airwaves, contenant du guarane, du menthol et du thé vert, pour ensuite s'étendre au Royaume-Uni au début de cette année.

Les produits sans additifs et faibles en gras occupent une place prépondérante sur le marché, et les ingrédients nutritionnels, tels le thé vert, les algues et l'emploi de produits naturels en remplacement du sucre se répandent, en particulier au Japon, où Nestlé a mis sur le marché une barre Kit Kat au thé vert.

Parmi les autres tendances dominantes, mentionnons également la préférence pour les produits pratiques, qu'on peut consommer en route, et l'accent mis sur la saisonnalité, car le chocolat est de plus en plus perçu comme un achat de luxe et, devant la baisse des taux de natalité dans les régions industrialisées du monde, on note une tendance à cibler davantage la population adulte.

Les innovations en matière d'emballage en 2005 reflétaient l'aspect pratique, avec des sacs facilitant le partage et l'apparition de contenants plus petits et faciles à transporter.

Source : Article publié le 25 juillet au www.nutraingredients.com



FRUITS

La récolte de bleuets allemands

Des conditions atmosphériques défavorables ont donné lieu à une récolte de bleuets inférieure aux attentes en Allemagne. En dépit de l'ajout de 200 hectares à la superficie cultivée, portant celle-ci à 1 800 hectares, les experts en marché de Bonn, ZMP, ne s'attendent pas à ce qu'on atteigne la récolte record anticipée de 10 000 tonnes - mais à peine 8 000 tonnes environ, soit le même volume qu'en 2005.

Source : Lebensmittel Zeitung, no 32, le 18 août 2006



MARCHÉ DU COMMERCE AU DÉTAIL

Les marques maison se portent bien

IGD, analyste de la recherche, soutient que les produits alimentaires et de consommation vendus sous la marque du distributeur occuperont d'ici quatre ans plus du quart du marché (26,8 pour cent) dans l'ensemble de l'Europe.

D'ici 2010, les Européens dépenseront environ 430 milliards d'euros à l'achat de produits portant la marque des supermarchés, soit une augmentation de 45 pour cent comparativement à 298 milliards d'euros. Cette révolution des marques du distributeur se répand sensiblement vers l'est. Selon IGD, 2 livres sterling sur 5 sont consacrés à l'achat de produits portant l'étiquette du distributeur dans les supermarchés du Royaume-Uni, et cette tendance gagne du terrain à travers l'Europe.

« Le Royaume-Uni vient en tête des ventes de produits alimentaires et de consommation portant l'étiquette du distributeur », a déclaré Jonathan Gunz, premier analyste commercial international chez IGD. « La croissance se poursuivra ensuite en Russie et dans le reste de l'Europe de l'Est et de l'Europe centrale, où le taux de pénétration est pour l'instant assez faible en dépit d'un marché relativement important pour les produits d'épicerie. »

Conséquemment, la popularité des marques privées commence à représenter un défi réel pour les marques bien connues. Les produits de marques connues rapportent davantage aux fabricants que les produits portant la marque du distributeur, ce qui accentue la pression sur les marques iconiques : soit elles deviennent concurrentielles, soit elles perdent une part importante du marché.

« Nombreux sont les spécialistes du marketing qui disent que ce sont les marques moyennes - pas les plus connues ni les plus économiques - qui souffriront, car elles ne sont ni très abordables ni très dans le vent. Pour ces fabricants, l'érosion de la marque est quelque chose de très réel », affirmait l'analyste de la consommation de Datamonitor, Matthew Adams, sur FoodandDrinkEurope.com.

Il se pourrait donc que les producteurs européens soient tentés d'accepter davantage de commandes provenant de marques privées, afin d'exploiter les deux secteurs et de profiter de l'attraction généralisée suscitée par les marques privées. Entre temps, la part du marché occupée par les marques maison ne cesse de croître et contribue à la rapide dépréciation de l'image de marque.

IGD va jusqu'à dire que la tendance vers les marques maison est inexorable. « Les consommateurs d'Europe de l'Ouest ont constaté par eux-mêmes l'espace de plus en plus important qu'occupent sur les tablettes les marques maison, a déclaré Gunz. Les catégories comme les aliments santé, les produits de prestige, les produits biologiques et les produits adaptés au mode de vie ont contribué à renforcer sensiblement les marques maison des détaillants. Cela va vraisemblablement se reproduire sur les marchés émergeants de l'Europe et d'ailleurs. »

Le tableau suivant montre les 10 principaux marchés de marques privées (chiffres de 2005) :

Marché Marché des marques maison; milliards d'euros Pénétration des marques maison
Royaume-Uni 72,1 40 %
Allemagne 63,6 35 %
France 59,0 26 %
Espagne 25,6 26 %
Italie 16,1 11 %
Suisse 12,9 44 %
Pays-Bas 9,5 25 %
Belgique 9,2 24 %
Suède 4,1 16 %
République d'Irlande 3,7 27 %

Source : estimations d'IGD

Source : article diffusé le 29 août 2006 sur www.nutraingredients.com


Croissance continue de la part du marché occupée par les marques maison

Le salon commercial international « World of Private Label », mis sur pied par Private Label Manufacturers' Association (PLMA) à Amsterdam, continue de prendre de l'expansion. Le salon a accueilli cette année un nombre record d'exposants, soit 3 000 exposants venus de 60 pays, et occupant une surface d'exposition nette de 27 000 m2.

Cette situation reflète la part de plus en plus grande de marché occupée par les marques privées d'un bout à l'autre de l'Europe, selon le président de la PLMA, Brian Sharoff. Maintenant dans la 21e année, le salon a accueilli 100 nouveaux exposants. Il y avait au total 30 kiosques nationaux et régionaux, avec la présence, pour la première fois en 2006, du pays de Galles, de l'Égypte et de la Slovaquie.

Selon les organisateurs, 7 000 acheteurs, gestionnaires de catégories et chefs de rayons au service des détaillants européens et des marchandiseurs se sont donné rendez-vous au salon d'Amsterdam en mai pour découvrir les tendances et les concepts actuels en matière de marques privées. C'est 1 000 de plus que l'an dernier.

De nombreux confiseurs étaient présents

Non seulement la gamme de produits « traditionnels » offerts sous marque privée a-t-elle pris de l'expansion récemment, mais le nombre de produits non alimentaires est lui aussi à la hausse. Nombreux sont les confiseurs qui profitent du salon pour faire étalage de leur savoir-faire sous marque privée.

Lors d'une exposition spéciale tenue dans le cadre du salon de la PLMA, le « Idea Supermarket » (supermarché d'idées), on pouvait voir des projets de nouvelles marques privées et d'emballages en provenance de toutes les régions du monde. Des centaines de produits provenant des grands détaillants d'Europe, des É.-U. et d'ailleurs étaient mis en évidence.

Idées nouvelles, tendances nouvelles dans le commerce de détail

Le supermarché des idées, offert pour la première fois l'an dernier, a été considérablement enrichi cette année, incluant beaucoup plus de produits alimentaires, de même que des articles non alimentaires.

En outre, un intéressant programme de colloques offrait l'information et les données les plus récentes. Jeff Freeman, directeur de la recherche à la PLMA, a présenté en avant-première le répertoire international de la PLMA (« Yearbook ») compilé par ACNielsen.

Les données sur le partage du marché des trois pays additionnels - le Portugal, la Suisse et l'Autriche - ont été incluses pour la première fois, faisant du répertoire de 2006 le plus complet produit jusqu'ici. Les données contenues dans le répertoire - disponible sous peu - montrent clairement les gains importants remportés par les marques maison sur le marché européen au cours de l'année écoulée, a précisé monsieur Freeman.

Pieter Peerlings, l'un des principaux analystes chez Deloitte, a abordé la question du commerce au détail en Europe, ses possibilités et ses défis. Il a décrit les changements survenus dans le commerce au détail et a parlé de l'importance des marques maison et de la flexibilité des chaînes d'approvisionnement dans la réussite.

L'ultime présentation portait sur la Russie - un marché qui pourrait bien se targuer de posséder le potentiel le plus important pour ce qui est des marques maison. La présentation d'Alexey Filatov, MD de BBPG, portait sur le thème suivant : « profil du marché : le commerce au détail et les marques maison en Russie ». Il a offert une analyse de la situation actuelle en Russie, pays actuellement en proie à des changements rapides, et il a tracé un portrait de ce qu'impliquent ces changements pour l'expansion des marques maison.

On prévoit une demande importante pour les marques maison en Russie

Les ventes au détail en Russie totalisent 300 milliards d'euros, dont 130 milliards d'euros consacrés à l'achat des aliments. Le marché russe connaît un taux annuel de croissance à deux chiffres, de dire monsieur Filatov. Dans les centres urbains, les grandes surfaces de vente au comptant sans livraison et les hypermarchés sont en pleine expansion; les chefs de file du marché se proposent maintenant d'étendre leur emprise aux régions.

Le secteur des marques maison pourrait bénéficier de cette croissance rapide, selon monsieur Filatov. Toujours selon lui, les ventes de produits de marque maison sont actuellement de l'ordre de 2,3 milliards d'euros. Un rapport récent d'ACNielsen indique que les marques maison comptent pour moins de 1 pour cent des ventes totales et pour 4 pour cent des ventes dans 28 principales chaînes de commerce au détail en Russie.

Alexey Filatov anticipe qu'au cours des trois prochaines années, la part du marché occupée par les marques maison atteindra entre 30 % et 40 %. À l'appui de ses dires, monsieur Filatov a cité plusieurs gestionnaires supérieurs du commerce au détail dans les principales chaînes se disant favorables aux marques maison et ayant déjà annoncé leurs propres projets de marque privée.

Source : SG Sweets Global Network 7/2006


Emballement du prix des matières premières

De maigres récoltes combinées à une forte demande provoquent une hausse du coût des matières premières

L'industrie alimentaire souffre d'une augmentation du prix des matières premières agricoles, tels le porc, les fruits et légumes, et les pommes de terre. Des pertes agricoles attribuables à une vague de chaleur et une forte demande durant la saison des barbecues et pendant la Coupe du monde de soccer seraient responsables de cette augmentation. Qui plus est, les producteurs sont aux prises avec des coûts d'énergie à la hausse.

La vague de chaleur de sept semaines qui a touché l'Allemagne et l'accroissement de la demande durant la saison des barbecues et durant la Coupe du monde de soccer se sont traduits par des pénuries et, souvent, par une augmentation importante du prix des matières premières agricoles. En conséquence, l'association allemande de l'industrie alimentaire (BVE), s'attend à voir le prix des produits alimentaires subir une nette augmentation. Toutefois, étant donné une vive concurrence, l'association allemande de commerce au détail ne dispose pas d'une grande marge de manoeuvre pour augmenter les prix. L'industrie alimentaire ne peut pas compenser l'augmentation des coûts par des compressions dans d'autres secteurs, explique la BVE. Les coûts d'énergie de plus en plus élevés constituent un fardeau additionnel pour l'industrie qui sera forcée d'augmenter ses prix dans la vente au détail des produits alimentaires.

Le prix du porc de boucherie a augmenté de plus de 20 pour cent au cours des derniers mois, et le prix de certaines variétés de fruit a connu une hausse allant jusqu'à 90 pour cent. Une maigre récolte de pommes de terre, caractérisée par des pertes pouvant aller jusqu'à 30 pour cent et par une piètre qualité, se traduira par une augmentation des prix.

Dans de nombreux secteurs de la transformation des aliments, le prix des matières premières représente la plus grande portion des coûts de production, selon BVE. Le rendement de l'entreprise est donc très sensible à toute augmentation du coût des matières premières.

Une augmentation évidente
Prix des matières premières agricoles en Allemagne (en €, estimations)
Semaine 33/2006 (porc : semaine 31) Semaine 33/2005 (porc : semaine 31) Changement a/a en %
Porc (kg) 1,67 1,41 +18,4
Seigle de consommation (tonnes) 99,37 79,73 +24,6
Blé de consommation (tonnes) 105,07 90,73 +15,8
Pommes de terre (100 kg) 20,33 7,56 +168,9
Fraises (100 kg) 535,71 395,78 +35,3
Haricot d'Espagne (100 kg) 265,71 195,0 +36,3
Radis (botte de100) 31,57 28,66 +10,2

Source : Lebensmittel Zeitung, no 34, le 25 août 2006


Les grands succès des cinq dernières années

Les 100 plus grosses entreprises et chaînes de restaurants allemandes ont vu leurs recettes augmenter de 4,6 % en 2005 (2004 : +3,9 %; 2003 : +0,4 %; 2002 : -0,9 %). Enfin sorties du marasme! Affichant une augmentation des ventes de plus de 5 % dans ses magasins ouverts depuis au moins 12 mois, le chef de file du marché, McDonald, peut se targuer d'avoir des résultats supérieurs à la moyenne. On signale deux cas de croissance estimée à trois chiffres - Resto-Lutz et Do & Co, tous deux d'Autriche et nouveaux venus dans le classement (52e et 67e places). À quoi s'attend-on pour 2006? L'optimisme règne. Les 100 principales entreprises ont généré un total de 8 milliards d'euros pour l'ensemble de leurs 15 500 points de vente.

L'année 2005 a été sensiblement meilleure que l'année précédente. Dans bien des cas, les entreprises ont non seulement atteint leurs objectifs en matière de recettes, mais les ont même dépassés. La croissance s'est surtout fait sentir dans la seconde moitié de l'année. Il semble que nous ayons définitivement quitté la vallée des larmes - les années 2002 et 2003 ont été les pires depuis les années 80. Le secteur n'a pas été de si belle humeur depuis longtemps. Cette année, 86 % des entreprises interrogées s'attendent à voir augmenter leurs recettes comparativement aux douze derniers mois. Survol des grandes lignes :

  • Très peu de changements parmi les 10, voire les 20 premiers. Ikea a gagné la 9e place (une croissance à double chiffre à 13 reprises au cours des 15 dernières années). Depuis 1995, les revenus des 10 premières entreprises ont connu une augmentation totale de 31 %.
  • Une augmentation de revenus de 4,6 % pour les 100 principales entreprises. En d'autres termes, ces dernières ont engrangé des recettes de beaucoup supérieures à la masse des entreprises. Le bureau des statistiques allemand rapporte une baisse nominale de 1,9 % pour l'ensemble du secteur (l'an dernier : -3,3 %). Il y a donc eu, une fois encore, un plus grand nombre de changements structurels par marque, par système et par taille - par formules de réussite multipliées. Notez bien que l'Allemagne compte encore un grand nombre de petits commerces.
  • En termes de recettes, le secteur du prêt-à-manger s'approprie presque 50 % du sommet du marché. Pour ce qui est de la croissance dans les segments individuels, les loisirs viennent en tête avec 8,9 % (2004 : +9,5 %). À l'autre extrémité de l'échelle viennent les voyages, avec +2,6 % (2004 : +2,1 %). Pour la deuxième fois de suite, aucun des cinq segments n'a terminé l'exercice avec un moins.
  • 13 % des 100 meilleures entreprises se considèrent comme des joueurs mondiaux. Elles produisent 52 % des 100 plus importants revenus - principalement dans les segments du prêt-à-manger et des voyages (2004 : 12 %/51 %). À l'autre extrême, 16 % des entreprises limitent leurs activités à une seule ville. Elles engrangent 3 % des 100 plus gros revenus. Entre ces deux extrêmes se situe une vaste gamme d'entreprises actives sur les scènes régionale et multinationale.
  • Les chefs de file en 2005, en termes de gains, étaient McDonald, avec un revenu de plus de 119,3 millions d'euros, Burger King avec plus de 33,8 millions d'euros, et Subway avec plus de 28 millions d'euros. En termes relatifs, le classement est le suivant : Do & Co et RestoLutz comptent chacun plus de 100 %, suivis par Subway avec plus de 62,2 %. Starbucks (+39,8 %), pour la première fois sans son ex-associé Karstadt, occupe maintenant une place à lui tout seul dans la liste des entreprises vedettes.
  • Les segments de la restauration liée à l'événement, du prêt-à-manger frais et des mets à emporter s'en sont mieux tirés que la moyenne. Et c'est le domaine du caffè latte et cie qui était le plus inspiré pour faire face aux changements structurels dans le secteur. Ici, c'est le style de vie qui se vend.
  • Anniversaires à souligner en 2005 : le 75e anniversaire de Käfer, Munich (charcuterie, service lors des fêtes, restaurants), le 50e de Wienerwald (la plus ancienne marque de restaurant/poulet en Allemagne), le 40e de Nordsee Fisch Fast Food (autrefois associé au groupe Unilever) et le 30e anniversaire d'Europa-Park Rust (le plus grand parc de loisirs en Allemagne accueillant chaque année plus de 4 millions de visiteurs).
  • Rentabilité : toujours à la hausse. 50 % des entreprises disent connaître de bons profits. Il y a deux ans à peine, seulement 28 % pouvaient en dire autant. Qui plus est, 12 % disent avoir de très bons profits et à peine 3 % rapportent des profits médiocres. En 2006, 85 % des commerces anticipent une amélioration de leurs revenus (50 % plus de visiteurs, dépensant en moyenne 57 % plus d'argent - des profits accrus de 77 %).
  • Ventes dans les commerces ouverts depuis plus de 12 mois : un rendement positif dans plus de la moitié des 100 principales entreprises. Ikea se démarque, avec +14,5 %, Joey's Pizza avec +14,4 %, Café Del Sol avec +13,4 %, Hallo Pizza avec +10,8 % et Le CroBag avec +8,5 %. Des baisses importantes, à double chiffre, pour tous les cinémas multiplex (insuffisance de bons films).
Analyse des cinq segments de marché :

Le secteur du prêt-à-manger et des restaurants à service rapide est le plus important : 30 noms, dont 23 ont connu une augmentation. La majorité des nouveaux points de vente sont des Subway (+125), Burger King (+50) et Tchibo Coffeebars (+50). Le chef de file, McDonald, présente les meilleurs résultats depuis 2000. Mais pas de nouvelles ouvertures. Une cinquantaine de McCafé ont été remodelés. 100 McCafé s'ajouteront cette année. L'Allemagne est le marché témoin de l'Europe. Subway a une fois encore fait un grand pas en avant et, six ans après son installation en Allemagne, peut se vanter d'avoir près de 300 points de vente. Livraison de pizza : 3 noms sur six déclarent des augmentations supérieures à la moyenne.

Voyages : 18 noms et seulement deux d'entre eux sont dans le rouge. Le résultat d'ensemble était néanmoins inférieur à la moyenne. Les gares et les aéroports ont subi une rapide transformation au cours des dix dernières années. Ce ne sont plus désormais simplement des lieux où l'on arrive et d'où l'on part. Ce qui importe aujourd'hui, c'est le magasinage et, bien sûr, le boire et le manger. Le bon mélange de concepts est primordial dans ce domaine. Moderniser une installation très utilisée tout en l'exploitant à sa pleine mesure demande une grande expertise et beaucoup de doigté.

Service complet : 21 entreprises, dont à peu près la moitié sont établies à Munich. Elles ont connu le taux de croissance le plus important des dix dernières années - même si on compte une baisse de 2,9 % du nombre de restaurants. Les affaires vont bien, surtout sur le marché à créneaux.

Ventes au détail : 8 entreprises, égales à elles-mêmes pour la plupart. Seuls Ikea et XXXLutz/RestoLutz (deux empires de l'ameublement) démontrent une croissance et des ventes hors de l'ordinaire.

Loisirs : le plus petit groupe, avec 23 noms et 7,2 % du marché des 100 meilleurs, rapporte la croissance la plus marquée, soit 8,9 %, et une augmentation de 3,5 % du nombre de points de vente. Un nouveau venu à surveiller : l'entreprise de restauration Arena One, dans le tout nouvel Allianz Arena de Munich, un sanctuaire du football et une attraction touristique incontournable.

En résumé : la deuxième moitié de la décennie commence bien. Le défi le plus important pour nombre d'entreprises : comment maintenir les ieux concepts à jour. Après tout, ça vaut la peine de prendre soin des marques qui ont fait leurs preuves. En parallèle, notons l'émergence d'un nombre remarquable de concepts nouveaux et rafraîchissants.

Occasions de croissance
Possibilités d'expansion pour les deux ou trois prochaines années*

Occasions de croissance

*d'après une échelle de +5 à -5 / estimations des experts

Source : FoodService Europe and Middle East 3/06


Le champion du monde de l'accueil

Bien qu'ils n'aient pas gagné la Coupe du monde, les Allemands sont néanmoins les champions lorsqu'il s'agit d'accueillir des visiteurs. Pendant les quatre semaines qu'a duré la Coupe du monde de soccer de 2006, quelque 3 millions de visiteurs ont fréquenté les sections publiques des 12 stades, environ 350 000 PDM ont eu accès au secteur de l'accueil et un total de 2 millions d'amateurs du football étrangers ont goûté avec plaisir à l'hospitalité allemande.

Comptant un personnel de 4 000 employés répartis dans dix stades, Aramark, le maître concessionnaire des espaces publics a répondu aux besoins de 2,7 millions de visiteurs, cependant que les 400 membres du personnel de Eurest Sports & Food (groupe Compass) ont pris soin de 300 000 personnes à Stuttgart et Cologne. Les favoris lors de toutes les parties : les saucisses grillées et, bien entendu, la bière.

À lui seul, Aramark a vendu quelque 709 000 saucisses à des supporters affamés. Étant donné un rapport nourriture:boisson d'environ 30:70, la dépense moyenne pour chaque visiteur se situait entre 6 et 7 euros, soit sensiblement plus que les estimations. Comparativement, les restaurateurs des stades ont enregistré des ventes de 3 à 4,50 euros en moyenne durant les parties de la première division. La bonne humeur et la belle température ont incité les supporters à rester dans les stades beaucoup plus longtemps : souvent pour des périodes allant jusqu'à six heures d'affilée, ce qui leur a donné amplement le temps d'avoir faim et soif.

L'atmosphère était à la fête dans l'espace PDM et dans les villages de tentes autour des stades, où les restaurateurs Käfer, Haberl, Stockheim, Kofler et Lenôtre étaient aux petits soins pour les quelques 350 000 PDM. Et, bien que les normes aient été par ailleurs très élevées, ce sont les choses les plus simples qui ont été les plus appréciées. Peu importe la nationalité des supporters, la saucisse au cari a été l'un des grands favoris de tous.

Le gagnant inattendu de la Coupe du monde : les festivals de supporters avec transmission publique, offerts pour la première fois, ont attiré des milliers et des milliers de personnes en provenance de nombreuses villes. Selon la station de télévision allemande ZDF, jusqu'à 16 millions de personnes ont suivi les principales parties sur les écrans publics. Cela a eu un impact direct sur le secteur de l'accueil. Dans bien des cas, les restaurateurs et les hôteliers étaient déçus de leur chiffre d'affaires durant la Coupe du monde - ce qui n'était pas sans lien avec la température exceptionnellement clémente. Les principaux facteurs se sont traduits par des revenus additionnels dans le secteur de l'accueil : les parties ou les espaces de transmission publiques étaient situées en ville, dans des endroits accessibles, les transmissions en direct des parties étaient offertes sur d'immenses écrans extérieurs autour desquels il y avait amplement d'espace. Les perdants : les restaurants classiques, en particulier les concepts à forte valeur ajoutée. Bien que ce ne soit pas tout le monde dans le commerce de l'accueil qui ait bénéficié des retombées de la Coupe du monde, la majorité des gens sont d'accord pour dire que cet événement a donné à l'Allemagne une réputation d'excellence en tant que destination touristique internationale - ce dont l'ensemble du secteur ne peut manquer de bénéficier à moyen terme.

Les 10 principaux traiteurs contractuels1
R Entreprise Ventes m€ Comparativement à 2004 Sites Nouveaux sites Membres du personnel
1 Compass 691,0 +6,6 % 994* 93* 15 300*
2 Aramark 318,0* +8,0 % 566* 60* 6 063
3 Dussmann 309,1 +6,0 % 563* 56* 4 700
4 Sodexho 225,7 +16,9 % 414 27 4 600
5 Schubert 188,6 +11,6 % 206* 34* 2 127
6 Klüh Service 170,4 0,0 % 195 33 4 500
7 Apetito 122,6 +12,0 % 429 72 2 614
8 SV (Allemagne) 86,3 -3,7 % 185 13 2 478
9 DB Gastronomie 60,5 -2,6 % 130* 0 528
10 Bayer 60,1 0,0 % 37 2 1 590
10 premiers 2 232,3 +6,9 % 3 719 390 44 500
45 premiers 2 915,8 +8,2 % 5 428 705 55 731

1) Dix premières places parmi 40 exploitants / *estimations

Les plus importants traiteurs contractuels allemands ont vu leur chiffre d'affaires augmenter de 8,2 % en 2005, pour atteindre les 2,9 milliards d'euros. Les 45 plus importantes entreprises ont trouvé leur élan de croissance principalement sur les nouveaux marchés (une hausse de 38,4 %) et dans les repas servis dans les écoles (une hausse de 34,8 %). Notons que le secteur des traiteurs contractuels se divise comme suit : 50,2 % lieux de travail, 24,5 % hôpitaux, 13,8 % maisons de retraités, 4,4 % écoles et 7,1 % nouveaux marchés (arénas, etc.).

Allemagne : Les 15 principaux détaillants en alimentation
R Entreprise Total des ventes en 2005 en milliards € Comparativement à 2004 Portion attribuable aux aliments
1 Edeka/AVA 35 717 +22,2% 86,5 %
2 Metro 32 092* -1,3% 40,8 %
3 Rewe 30 873 -0,1 % 72,1 %
4 Schwarz 22 700* +6,6 % 81,1 %
5 Aldi 21 700* -1,4 % 80,0 %
6 KarstadtQuelle 15 850* +11,9 % 1,8 %
7 Tengelmann 14 057 +8,0 % 57,9 %
8 Lekkerland-Tobaccoland 6 400* -24,7 % 96,0 %
9 Schlecker 5 500* +1,9 % 95,0 %
10 Globus 3 531 -0,3 % 55,0 %
11 Norma 2 750* +3,8 % 85,0 %
12 Wal-Mart 2 675* -4,5 % 50,0 %
13 Dm-Drogeriemarkt 2 417 +8,9 % 90,0 %
14 Dohle 2 313 -3,9 % 87,1 %
15 Bartels-Langness 2 105* -0,2 % 81,5 %

*estimation Source : TradeDimensions/M+M Eurodata, 2006

L'année 2005 a vu de faibles augmentations des chiffres d'affaires des détaillants alimentaires en Allemagne. Le secteur dans son ensemble a connu une hausse d'à peine 0,2 %, pour atteindre 218,5 milliards d'euros. De ce total, 99,5 % des recettes ont été produites par les 50 principales entreprises. Soixante-sept pour cent (67 %) des recettes proviennent de la vente de produits alimentaires et 33 % proviennent de la vente d'autres produits. En tête du groupe en 2005 vient Edeka. Ce dernier a pris la place du groupe Metro (acquisition de Spar AG et de la chaîne de ventes à rabais Netto Süd). Toujours en troisième position se trouve Rewe, dont les ventes demeurent stables. En ce qui concerne les compagnies de ventes à rabais, le groupe Schwarz qui connaît une rapide expansion se trouve, pour la première fois, devant Aldi.

Consommation de crème glacée en 2005 - par personne, en litres

Consommation de crème glacée en 2005

Source : www.markeneis.de

Source : FoodService Europe and Middle East 04/06


Les fabricants importunés par le dirigisme

L'industrie alimentaire s'oppose à une réglementation accrue à Berlin et Bruxelles - La Coupe du monde stimule les ventes en 2006

Allemagne. L'industrie de l'alimentation allemande se plaint d'être aux prises avec un nombre accru de tentatives visant à contrôler les produits alimentaires disponibles. Le secteur s'en prend particulièrement aux politiques européennes relatives aux consommateurs. « La commission de l'UE ne devrait pas pouvoir interférer de façon aussi générale dans la composition des produits et ne devrait pas avoir le droit de réglementer l'offre », a déclaré Jürgen Abraham, président de la Bundesvereinigung der Deutschen Ernährungsindustrie (BVE) (association fédérale de l'industrie de l'alimentation en Allemagne) à Berlin.

Le secteur a noté, dans la ville de Bruxelles en particulier, des tendances allant d'à peine subtiles à grossières, visant à influencer la composition des aliments offerts ainsi que le marketing. Une telle approche politique présume que la loi est capable de corriger les problèmes sociaux importants et les aberrations. À titre d'exemple, monsieur Abraham cite la question de l'obésité croissante chez les enfants et les adolescents. Parmi les solutions abordées partout dans le monde, il est question d'apporter des changements dans la composition des produits alimentaires, d'augmenter les taxes, d'interdire la vente de certains produits dans les écoles, voire de limiter la publicité.

Prof. Dr. Matthias Horst prévient : « Il est très inquiétant de voir la commission de l'UE demander sans ambages à l'industrie alimentaire européenne de « trouver de nouvelles formules » pour ses produits, c'est-à-dire d'utiliser moins de sel et de sucre, et d'offrir des aliments faibles en gras ».

Naïf

Il serait naïf de croire que l'on peut déterminer la composition des aliments sans tenir compte de l'acceptation des consommateurs pour ce qui est du goût des produits.

Dans la lutte contre le problème social qu'est l'obésité, il faut tenir compte de toutes les facettes du style de vie de la personne ainsi que de son environnement socio-économique. « C'est la seule approche qui a des chances de fonctionner », selon le dirigeant de BVE, faisant référence à l'engagement du secteur relativement à la plate-forme « alimentation et exercice » (appelée peb en Allemagne). L'association voit se profiler d'autres difficultés liées aux politiques de l'UE actuellement planifiées à Bruxelles relativement à l'alcool. Les mesures proposées suivent le schéma habituel. Interdits de publicité, taxes prohibitives et, surtout, augmentation et normalisation des limites d'âge pour consommer des boissons alcoolisées. Aucune de ces mesures n'a démontré son efficacité, de l'avis de la BVE.

Sur la toile de fond d'une demande de diminution des tracasseries administratives clamée publiquement à partir de Bruxelles et Berlin, l'industrie de l'alimentation demande au législateur d'être plus prudent et mesuré. Monsieur Abraham remet également en question le bien-fondé du projet de loi sur l'information destinée au consommateur. Il est maintenant important pour le secteur de l'industrie - étant donné qu'il s'agit maintenant d'une affaire déterminée politiquement - que les aspects opérationnels correspondent aux exigences pratiques et adéquates.

Hausse

Selon la BVE, la Coupe du monde, les températures estivales élevées et, surtout, une augmentation des activités économiques stimulent le volume de ventes anticipé dans le secteur. Nous suivons la tendance, de dire monsieur Abraham, faisant allusion à la conjoncture ascendante actuelle. Au cours des trois premiers mois de l'année, les ventes nationales dans l'industrie de l'alimentation ont connu une hausse de 2,9 pour cent. Le volume total des ventes est même passé à 34,7 milliards d'euros, soit une augmentation de 4,2 pour cent. Ainsi, la tendance positive de l'année 2005 se poursuit. En 2005, l'industrie a pu augmenter de 2,9 pour cent son volume de ventes, pour atteindre 133,6 milliards d'euros. Les exportations ont, une fois encore, influencé les résultats dans le bon sens. Pour l'année 2006, la BVE compte encore une fois sur une augmentation des ventes totales pouvant atteindre trois pour cent.

Un peu dépitées, les entreprises voient venir l'augmentation de la taxe sur la valeur ajoutée, prévue pour 2007, et les conséquences que cela entraînera pour la consommation dans le secteur privé.

« Je crois que l'augmentation de la taxe sur la valeur ajoutée risque de susciter une augmentation du travail illicite », a déclaré le dirigeant de la BVE, qui doute du bien-fondé de cette mesure. Même si les produits alimentaires sont épargnés dans la mesure du possible, comme ils le seront vraisemblablement, le pouvoir d'achat des consommateurs diminuera d'environ 25 milliards d'euros.

En outre, la montée en flèche des coûts d'énergie crée des problèmes pour les entreprises, étant donné les marges de profit réduites. Comparativement au reste de l'UE, les entreprises allemandes viennent au second rang pour ce qui est des coûts de l'électricité, d'après la BVE. Cela signifie que ce secteur de l'industrie doit faire face à des désavantages concurrentiels importants dans le cadre de la concurrence mondiale. « Nous allons demander une plus grande concurrence dans le secteur de l'électricité » a observé monsieur Abraham, faisant référence à la concentration de plus en plus importante dans ce secteur. Entre temps, les politiques de la grande coalition suscitent le scepticisme au sein de ce secteur de l'industrie, en grande partie composé d'entreprises de taille moyenne.

Dans ce contexte, l'ébauche du projet de loi sur le traitement équitable est symptomatique, car il se superposera une fois de plus aux lignes directrices émanant de Bruxelles - en dépit des déclarations à l'effet contraire de la chancelière, Angela Merkel (CDU).

Source : Article publié le 26 août 2006 au http://english.lz-net.de


Optimisme chez les responsables des achats

Étude réalisée par l'institut de recherche et d'information sur la consommation, GfK : les ventes devraient dépasser les chiffres de l'an dernier - le biologique et le mieux-être, toujours à la mode

On s'attend à ce que les ventes du commerce au détail dépassent en 2006 les ventes enregistrées l'an dernier. Les responsables des achats s'inquiètent actuellement de l'augmentation de la TVA prévue pour l'an prochain. Tels sont les résultats d'une étude intitulée « Image im Handel 2006 » (image du commerce en 2006), effectuée par GfK Panel Services Deutschland (institut de recherche et d'information sur la consommation).

La majorité des acheteurs dans le commerce au détail allemand voient l'avenir d'un bon oeil : 61 pour cent des décisionnaires s'attendent à ce que l'industrie connaisse un développement économique supérieur à celui de 2005. Selon GfK, une personne interrogée sur trois croit que le rendement de son commerce sera semblable à celui de 2005. À peine 6 pour cent des personnes interrogées anticipent une baisse comparativement à l'an dernier.

Toutefois, la question la plus importante pour les responsables des achats demeure l'augmentation de la taxe sur la valeur ajoutée dont l'entrée en vigueur est prévue pour le 1er janvier 2007. Bien que la taxe sur les produits alimentaires demeure à 7 pour cent, 37 pour cent d'entre eux croient que c'est un sujet important pour le commerce de la vente au détail. Un décisionnaire sur cinq se préoccupe du calcul des prix et du marketing, révèle l'étude, alors que la question de profit est importante pour un acheteur principal sur six. Au moment de l'étude, réalisée au printemps 2006, le seul autre sujet doté d'une importance comparable était le marketing du championnat mondial de soccer.

Quarante-trois pour cent des acheteurs croient que le consommateur exigera de plus en plus de produits biologiques et de produits liés au mieux-être, et trente-neuf pour cent sont convaincus que l'aspect pratique des produits deviendra de plus en plus important. Les aliments de régime et les produits faibles en calories sont quant à eux moins importants : à peine 6 pour cent des responsables des achats de la majorité des détaillants en alimentation sont d'avis que ces produits, de même que les articles contenant des probiotiques et les produits sans lactose, constituent une nouvelle orientation.

Source : Lebensmittel Zeitung, no 32, le 1er septembre 2006.



NOUVELLES SOURCES D'ÉNERGIE - LE BIODIÉSEL

Le biodiésel - Le carburant de l'avenir

Importance majeure des nouvelles sources d'énergie

On utilise chaque jour dans le monde entier environ 13 milliards de litres de pétrole brut et 14,7 milliards de kilogrammes de charbon dur et de charbon brun, dont la plus grande partie sert à produire de l'électricité et de la chaleur et à faire fonctionner avions, voitures et camions. La combustion des combustibles fossiles relâche environ 25 milliards de tonnes de dioxyde de carbone dans l'atmosphère et a des conséquences importantes sur l'environnement et le climat. Cette raison justifie à elle seule le recours à des sources d'énergie de remplacement.

Toutefois, la raison principale est la quantité limitée du pétrole brut et la dépendance par rapport aux producteurs et aux possibilités d'approvisionnement. Depuis ces dernières années, il est évident qu'il faut dynamiser le développement de nouvelles sources d'énergie. L'Europe accuse un retard important dans ce domaine. Au Brésil, les conducteurs utilisent l'éthanol depuis des années.

Le biodiésel est sans danger pour l'environnement et coûte seulement la moitié du prix de l'essence ordinaire. De plus, près des deux tiers des voitures immatriculées récemment disposent d'un moteur mixte qui peut fonctionner à l'essence ou à l'éthanol. Cette caractéristique ne diminue pas la puissance du moteur ni sa durée de vie, mais réduit grandement les émissions de polluants.

Il n'existe pas en Allemagne une telle souplesse du côté des consommateurs ou de l'industrie. Les grandes sociétés gazières connaissent déjà la croissance du marché, mais elles ne progressent pas (encore) dans cette direction. Qui plus est, l'infrastructure (les stations-service) ne se développe qu'avec réserve. À l'heure actuelle, les biocarburants ne couvrent que 3,4 % de la demande allemande de carburant. Entre-temps, les prix des matières premières utilisées dans la production de biodiésel continuent de s'accroître. Les prix du maïs ont augmenté de 25 % depuis le début de l'année. De leur côté, les États-Unis vont de l'avant à plein régime : on y a adopté une loi qui oblige les producteurs d'huile minérale à ajouter de l'éthanol à l'essence. La consommation annuelle doit doubler d'ici 2012. Cette loi a déclenché une avalanche de capitaux. De petits investisseurs, des gestionnaires de fonds d'investissement et des sociétés de capital-risque ont injecté des milliards de dollars en logistique et en production.

Un élan semblable pourrait donner des résultats encore plus positifs en Europe : il soulagerait l'environnement et réduirait la dépendance à l'égard de fournisseurs instables. De plus, des milliards de subventions agricoles pourraient devenir superflus. Les agriculteurs pourraient ainsi augmenter leur production et la diversifier sans problème. Il est également possible de produire du carburant à base d'herbe, de foin ou de tige de maïs.

Source : Rheinische Post, 19 août 2006


Südzucker compte sur le biodiésel

La société tente de devenir un chef de file sur le marché européen et prévoit des investissements substantiels

Le premier producteur de sucre d'Europe, Südzucker, compte développer le secteur du bioéthanol destiné aux carburants et vise à devenir un chef de file sur le marché européen.

La société Südzucker AG, établie à Mannheim/Ochsenfurt, dont la filiale Südzucker Bioethanol GmbH exploite déjà la plus grande usine de bioéthanol d'Europe, a l'intention de développer ce secteur de façon importante. La société produit annuellement 260 000 mètres cubes de bioéthanol à partir de 700 000 tonnes de blé. Elle souhaite accroître sa production de 100 000 mètres cubes. Südzucker mettra en marché un bioéthanol à ajouter au pétrole, qui portera le nom de Crop Energies. Conformément à des règlements de l'UE, le pourcentage de bioéthanol à ajouter doit passer d'ici 2010 de 2 % à 5,75 %. D'ici là, la marque Crop Energies espère réaliser un potentiel de marché de 4 milliards d'euros par année. On accroîtra également les filiales en Belgique, en France, en Autriche et en Hongrie.

En Belgique, Südzucker construit actuellement une usine de production de bioéthanol à base de blé et de betteraves à sucre d'une capacité annuelle de 300 000 mètres cubes. Le groupe français Ryssen, une filiale de Saint Louis Sucre (qui appartient également à Südzucker), portera à 100 000 mètres cubes la capacité annuelle de son usine de déshydratation et de rectification d'alcool brut, qui est actuellement de 30 000 mètres cubes. Pour favoriser l'essor du secteur du bioéthanol, Theo Spettmann, porte-parole du conseil d'administration de Südzucker, envisage de faire un appel public à l'épargne pour le volet bioéthanol de la société.

Source : Lebensmittel Zeitung, no 34, 25 août 2006



MARCHÉ DES PRODUITS BIOLOGIQUESS

Une croissance vigoureuse du côté des aliments biologiques

La dernière étude de l'IRI révèle que le marché allemand des produits biologiques deviendra le plus grand en Europe. Au moins 28 % des produits biologiques vendus en Europe le sont en Allemagne. Selon une étude de l'IRI menée au point de vente cible en mai 2006, les nombreux scandales dans le domaine de l'alimentation et un refus global des aliments génétiquement modifiés constituaient les principales raisons de l'achat d'aliments biologiques.

AC Nielsen a calculé une augmentation de 10 % du commerce des aliments au détail en 2005. Les produits laitiers, les jus et les tartinades aux légumes ont affiché des taux de croissance proportionnellement supérieurs. La part du marché du lait biologique est passée de 3 % au début de l'année à près de 5 % vers la fin de l'année. Pendant le premier trimestre 2006, le ZMP (centre de recherche sur les marchés et les prix) a calculé une augmentation des ventes de lait de 32 %. La cause principale de ce nouveau cercle vertueux est l'entrée des escompteurs sur le marché. Le chef de file Plus est maintenant suivi de Aldi, Lidl & Co.

Source : Lebensmittel Zeitung, no 35, 1er septembre 2006

Ventes d'aliments biologiques en 2005
Canal de distribution Total des ventes en 2005
Magasins d'aliments naturels 0,99 milliard d'euros
Magasins d'aliments diététiques 0,24 milliard d'euros
Boulangeries-pâtisseries, boucheries, etc. 0,24 milliard d'euros
Producteurs (y compris les marchés hebdomadaires et les fournitures de services des producteurs) 0,54 milliard d'euros
Autres (pharmacies, stations-service, kiosques, sociétés de vente par correspondance) 0,29 milliard d'euros
Commerces d'aliments au détail (y compris les magasins spécialisés) 1,6 milliard d'euros

Source : Lebensmittel Zeitung, no 33, 18 août 2006


Des ventes de 3,9 milliards d'euros en 2005 dans l'industrie allemande des produits biologiques

Selon Ulrich Hamm, professeur à l'université Kassel, la hausse de la concurrence a provoqué des changements importants dans le secteur de la production biologique. L'augmentation de la disponibilité de produits biologiques dans les supermarchés d'aliments biologiques, les points de vente au détail traditionnels et les escompteurs a exercé une pression sur les agriculteurs qui vendaient leurs produits directement et les a forcés à se retirer, à moins de se spécialiser ou de pouvoir offrir une vaste gamme de produits, d'après des données récentes publiées dans le forum sur les produits biologiques du ZMP.

Comparativement au commerce traditionnel d'alimentation au détail, dont la part du marché est passée de 37 % à 41 %, la part des producteurs a chuté de 2 % et se situe actuellement à 14 %. Les magasins d'aliments diététiques ont ralenti de façon équivalente et leur part se situe à seulement 6 %, étant donné une chute des ventes réelles. Malgré une croissance des ventes réelles, la part de marché du secteur de la vente des aliments biologiques au détail a reculé légèrement de 1 %, pour se situer à 25 %, selon des études de M. Hamm.

Les boucheries et les boulangeries-pâtisseries biologiques ont également enregistré une baisse de  1 %. En plus du dynamisme des ventes traditionnelles d'aliments au détail, le taux de croissance des pharmacies, des entreprises de boîtes d'aliments et des entreprises de transformation est passé de 8 % à 9 %. Les données relatives aux escompteurs sont comprises dans l'étude. On a estimé les ventes totales des canaux de distribution à 3,9 milliards d'euros, soit une hausse de 11 % par rapport à l'an dernier.

Source : BioFach Newsletter, no 127, 18 août 2006

Les détaillants d'alimentation dominent le marché des produits bilogiques

Source : Lebensmittel Zeitung, no 33, 10 août 2006


Le commerce des aliments biologiques en Allemagne

L'an dernier, les détaillants allemands d'alimentation ont enregistré une hausse de 10 % des ventes de produits biologiques, selon l'institut de recherche commerciale AC Nielsen. Les spécialistes en étude de marché ont attribué la source de cette hausse à une sensibilisation croissante des consommateurs aux questions de santé et de consommation d'aliments sains. Les produits laitiers, les jus et les tartinades aux légumes ont affiché des taux de croissance proportionnellement supérieurs. De nombreux consommateurs d'aliments traditionnels ont indiqué qu'ils préfèrent les articles traditionnels aux produits biologiques en raison du prix élevé de ces derniers. Les ventes des aliments au détail en Allemagne ont connu une hausse de 5,5 % pendant le premier semestre de 2006, selon Hartmann, expert-conseil en affaires.

Source : Lebensmittel Zeitung, no 27, 7 juillet 2006 / BioFach Newsletter no 127, 11 août 2006

Secteurs de croissance

Source : Lebensmittel Zeitung, no 33, 18 août 2006


Hausse des prix de la viande biologique

Les prix du porc de boucherie biologique ont augmenté de façon importante pendant le premier trimestre 2006. Les prix du porc de catégorie E ont connu une hausse moyenne de 7 %, comparativement aux prix en vigueur pendant le quatrième trimestre 2005. Cela signifie que les producteurs biologiques, qui ont transmis leurs chiffres au ZMP (centre de recherche sur les marchés et les prix), ont obtenu 2,41 euros par kilo de viande de boucherie à la vente de leurs produits à des coopératives de producteurs ou à des entreprises de transformation.

Cette hausse n'était pas tout à fait une surprise, puisque les prix ont déjà été fixés l'an dernier dans des contrats à long terme, lorsque la limite des stocks avait suscité une certaine réserve des consommateurs. Une légère hausse du prix est à prévoir de nouveau pendant le deuxième trimestre de 2006. Les prix du boeuf biologique ont également augmenté pendant le premier trimestre de l'année. Dans l'ensemble des catégories de qualité, les agriculteurs biologiques ont obtenu 3 centimes de plus en moyen à la vente de boeuf d'élevage à des coopératives de producteurs ou à des entreprises de transformation. Les prix se sont donc fixés à 3,39 euros par kilo de viande de boucherie, en raison de la hausse de la demande de boeuf biologique et de l'augmentation des prix du boeuf traditionnel. Contrairement aux prix du porc, la hausse des prix du boeuf est renforcée par la fixation officielle des prix du bétail traditionnel, et parce que la hausse des prix est plus fréquente et que le marché s'y adapte plus facilement.

Source : Die Fleischerei, 9/2006



POISSON ET FRUITS DE MER

Les Allemands ne reculent pas devant le prix élevé des fruits de mer

La hausse du prix du poisson n'empêche pas les consommateurs allemands d'acheter davantage de poisson. C'est ce qu'indiquent les chiffres pour le premier semestre, ainsi que nous l'apprend l'association des industries de transformation des fruits de mer du pays (BFF). Le coût des matières premières et du carburant est en bonne partie responsable de la hausse du prix du poisson au cours des six premiers mois de l'année. Le prix moyen du poisson en Allemagne a en effet subi une augmentation de 5,8 pour cent, pour atteindre 6,32 euros (8,13 $).

« Même si le prix augmente, cela n'empêche pas le consommateur d'acheter du poisson », a indiqué le secrétaire du BFF, Mathias Keller, sur le site d'IntraFish.

La consommation de fruits de mer dans les ménages allemands a augmenté de 8 pour cent, atteignant 1,185 milliard d'euros (1,5 milliard $) au cours des six premiers mois de l'année. Cela équivaut à 188 000 tonnes, soit 2 pour cent de plus que la même période précédente. Ces chiffres n'incluent pas les ventes de fruits de mer sur le marché de la restauration qui s'approprie au moins 40 pour cent des ventes, a précisé monsieur Keller.

La décision des chaînes de maxidiscompteurs telles que Lidl d'offrir du poisson frais à compter du mois d'octobre 2005 peut avoir favorisé l'augmentation de 9,6 pour cent de la valeur des ventes et de 4,3 pour cent du volume des ventes, toujours selon monsieur Keller. De janvier à juin, les ménages ont acheté 24 334 tonnes de poisson frais, d'une valeur de 347 millions d'euros (443,1 millions $), cependant que le prix moyen du poisson frais augmentait de 5,1 pour cent, atteignant 10,18 euros (13 $).

La valeur des ventes de produits congelés a elle aussi augmenté de 10,2 pour cent au cours du premier semestre, pour atteindre 347 millions d'euros (445,4 millions $). Les ménages ont également acheté un volume plus important, soit 4,9 pour cent de plus, ou 64 000 tonnes, précise la BFF.

Source : article publié le 11 août 2006 au www.intrafish.no, directeur de la rédaction : John Evans


Panne d'électricité au marché de poisson de Hambourg - 1 000 homards ne s'en remettent pas

Une panne d'électricité d'une durée de six heures a causé de lourdes pertes aux commerçants du marché de poisson de « Grosse Elbstrasse » à Hambourg. Tous les commerces du marché de poisson de Hamburg-Altona ont été touchés par la panne survenue le 18 juillet, entre 11 h 45 et 17 h 44, alors que la température dépassait les 30° C à l'extérieur. Au total, 621 foyers et 422 entreprises ont été privés d'électricité.  Ce sont les commerçants de poisson frais comme « Hummer Pedersen » qui ont le plus souffert : selon le propriétaire, Joachim Niehusen, environ 1 000 homards sont morts dans ses bassins. Bien que la chair de homard ait pu être réfrigérée et que certaines parties des homards vivants aient pu être cuites, il estime ses pertes à environ 30 000 euros, montant qu'il réclame au fournisseur d'électricité de Hambourg, 'Vattenfall'. Selon Peter Timmann, qui travaille chez le marchand de poisson frais « Möller & Reichenbach », le commerce a dû détruire le jour même sa livraison de toute la semaine. « L'eau était trop chaude ». Alexander Schumann, directeur général de « Frische Paradies », a été forcé de fermer temporairement ses portes.

Source : Fischmagazin 7-8/2006


Le poisson le plus populaire : le saumon

La consommation de poisson et de produits du poisson par personne en Allemagne a augmenté de 13,8 kg en 2004, à 14,8 kg l'an dernier. La croissance la plus importante est liée au segment du poisson fumé, où les ventes ont augmenté de 8,5 %. Le saumon demeure très populaire parmi les Allemands amateurs de poisson. Sur le marché du saumon, le segment le plus important du poisson avec ses 31 909 tonnes, le saumon représente la plus grande part avec 41,2 %, ou 13 204 tonnes.

Le secteur de l'industrie s'est adapté en conséquence. Dans le segment des poissons gastronomiques, les détaillants offrant une gamme complète d'aliments tentent de favoriser la vente à rabais en mettant de l'avant leur marque maison. D'un autre côté, les discompteurs s'appuient de plus en plus sur les grandes marques.

Selon Gottfried Friedrichs KG, le concept de la vente à rabais chez les détaillants offrant une gamme complète d'aliments ne peut manquer d'échouer à long terme. Les consommateurs associent une certaine valeur et une certaine image aux produits de marque. Plus un produit de marque se vend à rabais, plus ces deux aspects risquent de perdre graduellement de leur importance.

Bien que 61,8 % du saumon fumé se vende actuellement chez les discompteurs, ce segment stagne à ce niveau, contrairement à ce qui se passe dans d'autres circuits de distribution. Selon GfK ConsumerScan, les magasins à rayons libre-service ont vu leurs ventes de saumon fumé augmenter de 42,5 % en valeur durant l'année 2004. Le commerce traditionnel de la vente au détail a connu une augmentation de 10 %, les marchés de consommation, 12,9 %, et même les commerçants de poisson de spécialité, avec une augmentation de 7,1 %, ont pris les devants relativement aux discompteurs qui ont connu une augmentation d'à peine 6,3 % dans ce segment.

Le chef de file du marché du saumon fumé a bien fait de se concentrer sur les produits de prestige. Les ventes de produits de marque ont donc connu une croissance à deux chiffres en décembre 2005 (haute saison : Noël) et se sont exceptionnellement bien comportées durant la première moitié de 2006, selon Gottfried Friedrichs KG.

L'entreprise ne prend toutefois aucun risque avec les produits crus ou la qualité du traitement. Leurs filets de truite sont faits exclusivement de truites fraîches provenant d'éleveurs de poisson du Danemark ou de la Pologne, soigneusement sélectionnés et régulièrement contrôlés. La goberge de l'Alaska quant à elle, est assortie d'un certificat du MSC garantissant sa provenance d'une pêcherie durable.

Source : Lebensmittel Zeitung, no 34, le 25 août 2006


Une vague de succès pour le poisson au salon international Intercool, du 24 au 27 septembre 2006, à Düsseldorf

La consommation par habitant poursuit sa lancée à la hausse - le saumon à la mode - le mieux-être tiré de l'océan

Comparativement à l'an dernier, la consommation de poisson et de produits du poisson par personne en Allemagne a augmenté encore une fois, atteignant en moyenne 14,5 kg (2004 : 13,8 kg. En d'autres termes, « le poisson est sur toutes les lèvres », que ce soit dans l'industrie de la restauration, dans le commerce ou chez les consommateurs. Le poisson sera sûrement un thème de choix lors du salon commercial de Düsseldorf. Près de 70 exposants présenteront leur poisson et produits du poisson.

Selon le centre d'information sur le poisson (Fisch-Informationszentrum e. V.- FIZ), quatre variétés de poisson dominent le marché allemand : la goberge d'Alaska, le hareng, le thon et le saumon constituent 63 % du poisson consommé par les Allemands. Des variétés plus exclusives, comme le pangasius ou le tilapia, gagnent toutefois en popularité, tout comme la goberge, déclarée « poisson à la mode » par l'industrie du poisson allemande (une hausse de 42 % en 2005). Parmi les variétés les plus populaires, la goberge (Pollachius virens) est passée de la 8e à la 6e place. « Grâce à divers événements, nous avons réussi à susciter l'intérêt du public pour la goberge, un poisson très populaire, mais souvent sous-estimé », résume monsieur Matthias Keller, directeur général de FIZ.

Comme bon nombre d'Allemands, il aime voir du poisson, en particulier la goberge, dans son assiette : le poisson est un aliment associé à la beauté et rejoint ainsi la tendance au mieux-être. Les nutritionnistes recommandent de consommer quotidiennement du poisson, si possible. Outre sa faible teneur en gras, le poisson constitue un repas plutôt léger contenant des acides gras oméga-3, susceptible de ralentir le processus de vieillissement de la peau - un sujet très en vogue dans l'industrie des cosmétiques.

Les consommateurs perçoivent le poisson comme un produit de haute qualité contribuant au bien-être et à la santé. Leur consommation a par conséquent augmenté pour cette raison, sans parler des fréquents scandales liés à la viande. Les tendances de la consommation dans ce secteur sont très intéressantes : les produits surgelés (33 % de la consommation totale de poisson) et les produits du poisson, telles les marinades et conserves, sont achetés avec une fréquence accrue. Les salades gastronomiques à base de poisson, de crustacées ou de mollusques, sont une façon particulière de souligner une occasion spéciale et sont par conséquent achetées moins souvent, mais à un prix légèrement plus élevé.

Les sondages révèlent que les amateurs de poisson considèrent le prix comme étant secondaire; la fraîcheur, la qualité, la propreté et le goût viennent en premier. L'achat de poisson est une activité spéciale pour la majorité des consommateurs : le poisson est acheté à la fin des emplettes et est cuit dès que possible - on achète rarement le poisson à l'avance. On comprend pourquoi les commerces spécialisés et les magasins de spécialités alimentaires sont en tête de ce segment.

Les experts de l'industrie anticipent des changements importants sur le marché au cours des prochaines années : le nombre de comptoirs du poisson à libre-service dans le commerce de vente au détail diminuera et sera bientôt remplacé par un nouveau concept : les comptoirs de service. On ne se contente pas d'y peser le saumon ou le flétan, on y donne des conseils, un contact personnel et une présentation esthétique du produit - selon l'exemple de nos voisins français. La clé : mettre un peu d'aventure dans le magasinage et bien placer le produit. Ce concept ne pourra fonctionner que si on offre la bonne proportion d'aliments préparés, y compris le surgelé, et de produits conventionnels. Les responsables d'études de marché ont découvert que les consommateurs apprécient une présentation nette, de la variété, voire des poissons entiers dans l'étalage ainsi que la communication. Dans aucun autre comptoir d'aliments frais les consommateurs parlent-ils autant et aussi intensément - les recettes et les trucs de préparation font partie de la routine de vente quotidienne. Les consommateurs l'apprécient : leur panier de provisions coûte environ 12 euros de plus que la moyenne.

Question de qualité : la compagnie Frosta a ouvert de nouvelles frontières dans le segment du surgelé et des aliments préparés. Il y a quelques années, cette compagnie située à Bremerhaven, décidait d'interdire tous les additifs, p. ex. les exhausteurs de saveur, agents de conservation, etc., dans ses produits surgelés et ses repas préparés à base de poisson. Les consommateurs n'ont tout d'abord pas apprécié cette initiative, mais cela a changé complètement depuis 2004. La collaboration avec « Brigitte-Diät » (un magazine pour femmes) alimente le débat sur les aliments purs : pour les consommateurs qui n'ont pas le temps de cuisiner, il suffit de choisir parmi les mets congelés de Frosta - notons un grand succès : « le poisson au four pour gourmet ». Les aliments préparés pour gourmet sont également offerts par d'autres compagnies de l'industrie du poisson. Le producteur hambourgeois Christian Gödeken vient de se voir attribuer la médaille d'or de la société d'agriculture allemande (DLG) pour son confit de saumon fumé. Ce dernier est fait de saumon fumé, de fromage frais, et de pumpernikel, garnis d'aneth, de graines de pavot et de graines de sésame grillées. La devise de leur cuisine : les produits innovateurs faciliteront la vie dans le secteur de la restauration collective, p. ex. les banquets.

Source : Lebensmittel Zeitung, no 37, le 15 septembre 2006


Tout baigne dans l'industrie du poisson

Des chiffres d'affaires à la hausse - des ventes pratiquement stables - l'exportation se rétablit - le prix des matières premières connaît une forte hausse

La hausse du prix des matières premières a de quoi réjouir les transformateurs de poisson allemands, qui voient leurs chiffres d'affaires gonfler. Toutefois, les ventes enregistrées au cours des premiers mois de 2006 n'ont que très légèrement dépassé celles de l'an dernier. En 2005, les volumes avaient en réalité diminué. Pour la première fois en trois ans, les exportations ont connu une hausse.

Matthias Keller, directeur général de l'association fédérale allemande de l'industrie du poisson et du commerce du poisson en gros, se garde bien de surestimer la croissance, parfois à double chiffre, des chiffres d'affaires réalisés au cours des premiers mois de 2006. Il admet que cette hausse n'est pas vraiment liée à une augmentation des volumes, mais plutôt à la hausse marquée du prix des matières premières.

Bien qu'au premier trimestre de 2006, les recettes provenant de la vente de poisson et de produits du poisson aient augmenté de 6,6 pour cent (en termes de valeur), pour atteindre 426,3 millions d'euros, la production quant à elle n'a augmenté que de 1 pour cent. « C'est un signal important, » fait observer monsieur Keller, indiquant que les consommateurs ne sont pas rebutés par les prix élevés.

L'industrie du poisson et les grossistes sont donc optimistes. Le poisson et les produits de fruits de mer occupent une place de choix au coeur du débat actuel sur le style de vie et le mieux-manger. Mentionnons à cet égard l'augmentation de la consommation, par personne, de poisson et de produits de fruits de mer qui a atteint les 14,8 kg en 2005 (selon les données préliminaires). L'association fédérale a calculé une consommation de 14,2 kg par habitant en 2004, alors que le bureau fédéral des statistiques arrive à 13,8 kg pour la même année.

La mondialisation dans l'industrie du poisson n'inquiète pas monsieur Keller. Selon lui, la production allemande est concurrentielle dans ce domaine. Et c'est ce que démontre la hausse continue du chiffre d'affaires par entreprise. Bien qu'une quantité sans cesse croissante de matières premières soit transformée dans le pays d'origine, le savoir-faire n'est pas si aisément transféré à l'étranger. En outre, la demande des consommateurs pour des produits transformés frais est à la hausse, ce qui encourage la production domestique.

La gamme de produits s'élargit déjà, grâce aux nouveaux produits du poisson et de fruits de mer offerts. Mentionnons, par exemple, une boîte assortie offrant de petites portions de différentes variétés de poisson fumé, ou encore de nouvelles salades à base de crevette ou d'écrevisse.

Somme toute, l'industrie du poisson allemande (nous entendons ici les entreprises comptant plus de 10 employés) a produit un total de 469 903 tonnes de produits du poisson, soit 0,9 pour cent de moins qu'en 2004. Tout comme en 2004, le groupe le plus important en terme de valeur était les filets de poisson panés et les produits du hareng. Les filets surgelés occupent maintenant la troisième place, repoussant le saumon fumé en quatrième place. Le saumon fumé a connu des pertes importantes, soit une baisse de volume de 22 pour cent et une baisse de valeur de 19 pour cent. La raison principale de cette situation est le transfert de la production vers la Pologne, précise monsieur Keller. Les plus importantes hausses, aussi bien de volume que de valeur, ont été réalisées grâce aux produits de fruits de mer, aux filets frais, au hareng fumé et aux crustacés surgelés.

Le chiffre d'affaires total des 87 entreprises faisant rapport à l'association fédérale a augmenté de 7,8 pour cent, atteignant quelque 1,86 milliard d'euros. La part du lion, soit 1,5 milliard d'euros, revient à l'Allemagne. Qui plus est, les exportations ont augmenté pour la première fois en trois ans, suscitant une croissance proportionnelle de 15,7 pour cent, soit 338 millions d'euros. Par conséquent, le rapport des exportations est passé de 16,9 à 18,1 pour cent.

L'association fédérale observe une forte concurrence aussi bien sur le marché de la vente que celui de l'achat, ce qui pousse à la hausse les coûts d'achat, de transformation et de distribution. Quatre-vingt-dix pour cent des filets crus surgelés ont dû être importés des pays en voie de développement, l'industrie du poisson européenne ne parvenant pas à fournir suffisamment de matières premières.

Les variétés de spécialité, comme la goberge de l'Alaska, la merluche et le hoki n'étaient pas disponibles du tout. Seule une très petite partie du hareng cru dont les transformateurs allemands ont besoin est de provenance locale. Dans l'ensemble, l'industrie du poisson allemande est autosuffisante pour environ 25 pour cent de ses besoins.

Rendements supérieurs à partir de volumes inférieurs
Données du marché dans l'industrie de la transformation du poisson en Allemagne
2004 2005 Variation en %
Chiffre d'affaires en millions d'euros 1 726 1 862 +7,9
portion allemande 1 434 1 525 +6,3
portion non allemande 292 338 +15,7
Proportion des exportations en % 16,9 18,1 +7,3
Entreprises 88 87 -1,1
Employés 9 004 8,539 -5,2
Ventes en tonnes 474 404 469 903 -0,9

Source : FIZ / bureau fédéral des statistiques

Pertes importantes pour le saumon fumé
Principaux groupes de produits dans l'industrie du poisson en 2005
(en termes de valeur / €)
2005 Variation relativement à 2004 en %
Filets de poisson panés, bâtonnets de poisson 395 millions +10,6
Produits du hareng 255 millions +2,4
Filets de poisson, surgelés 158 millions +4,9
Saumon fumé 134 millions -19,4

Source : FIZ / bureau fédéral des statistiques

Source : Lebensmittel Zeitung no 33, le 18 août 2006


L'aquaculture prend de l'expansion au rythme de la demande

Selon l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), les transformateurs de poisson devront faire appel aux entreprises aquacoles commerciales pour obtenir l'approvisionnement nécessaire pour répondre à la demande croissante de la population pour le poisson.

Le plafonnement des prises provenant de la mer, l'augmentation de la population mondiale et une demande par habitant à la hausse se traduiront par un approvisionnement insuffisant, selon la FAO. Il faudra compenser pour la pénurie en s'approvisionnant auprès des fermes aquacoles. Il se pourrait toutefois que l'aquaculture ne soit pas en mesure de répondre à la demande. Selon le rapport de la FAO, près de la moitié du poisson actuellement consommé dans le monde provient des fermes aquacoles plutôt que directement de la nature. L'aquaculture fournit environ 43 pour cent du poisson consommé par la population humaine, comparativement à tout juste neuf pour cent en 1980. Les entreprises d'aquaculture fournissent présentement environ... [MISSING TEXT IN SOURCE DOCUMENT AND ON WEB SITE] La population mondiale consomme chaque année environ 45,5 millions de tonnes de poisson d'élevage, d'une valeur de 63 milliards de dollars.

Entre temps, la quantité de poisson prélevé dans la nature est demeurée relativement stable depuis le milieu des années 1980, oscillant entre 90 et 93 millions de tonnes par année. De ces pêches, environ 60 millions de tonnes de poisson sont destinées à la consommation humaine. Comme les prélèvements dans la nature ne risquent pas de s'accroître de façon significative, les entreprises devront compter davantage sur les fermes aquacoles pour compenser la pénurie de poisson, précise la FAO.

La demande globale continue de croître, en particulier dans les pays riches et développés. Ces derniers ont importé, en 2004, 33 millions de tonnes de poisson, soit une valeur de 61 milliards de dollars. Dans son rapport, la FAO estime qu'il faudra trouver 40 millions de tonnes de poisson et fruits de mer de plus d'ici 2030 - juste pour maintenir le niveau de consommation actuel. La FAO a également constaté que les stocks de poisson en milieu naturel ne sont pas en état de répondre à un accroissement de la demande.

Parmi les quelque 600 espèces de poisson en milieu naturel suivies de près par l'Organisation des Nations Unies, on considère que 52 pour cent des espèces sont exploitées au maximum, alors que 25 pour cent sont surexploitées, épuisées ou en train de récupérer de l'épuisement. Vingt pour cent des espèces sont modérément exploitées, et à peine trois pour cent des espèces sont classées comme sous-exploitées. « Les prises en milieu naturel sont encore élevées, mais elles ont atteint un plateau, probablement pour toujours », a précisé Rohana Subasinghe, du service des pêches de la FAO.

La seule façon de répondre à la demande future, selon madame Subasinghe, est de pratiquer l'élevage du poisson. Elle craint toutefois que le secteur de l'aquaculture ne soit pas en mesure de prendre l'expansion nécessaire pour répondre à la demande. « L'aquaculture pourrait combler la lacune entre l'offre et la demande, mais il existe plusieurs forces qui propulsent la production dans la direction opposée, et empêchent l'industrie de croître suffisamment pour répondre à la demande au cours des décennies à venir », précise-t-elle.

L'aquaculture connaît une période de prospérité depuis le milieu des années 1980, avec une croissance annuelle d'environ huit pour cent, selon les chiffres avancés par la FAO. Elle continue à prendre de l'expansion dans presque toutes les régions du monde, à l'exception de l'Afrique subsaharienne. La FAO craint de voir cet élan cesser si les gouvernements et organismes de développement n'ajustent pas leurs politiques de façon à répondre aux défis émergents qui menacent de ralentir la croissance future du secteur. Selon la FAO, le manque d'investissement de capitaux constitue un goulot d'étranglement de taille pour les producteurs des pays en voie de développement. Il faut aussi mentionner la rareté des terrains et de l'eau douce nécessaires à l'aquaculture.

La hausse du coût de l'énergie est elle aussi un problème, et la question de l'impact environnemental et de la salubrité des produits continue de retenir l'attention. Le rapport de l'organisation soulève également des doutes en ce qui a trait à l'approvisionnement en farine de poisson et huile servant à nourrir les espèces d'élevage carnivores, tels le saumon, le mérou et la dorade.

Une demande accrue pourrait également épuiser l'approvisionnement en farine et huile de poisson utilisées dans l'alimentation du bétail. La plus grande partie de la farine de poisson sert à nourrir les animaux, en particulier la volaille. L'aquaculture fournit actuellement 35 pour cent de l'approvisionnement de farine de poisson dans le monde. « À mesure qu'augmentent les besoins en farine de poisson d'élevage, la concurrence avec le bétail ne manquera pas de s'intensifier autour de cette ressource limitée, avec des conséquences sur le prix et la disponibilité, prévient la FAO. La solution du dilemme se trouve dans la recherche continue pour trouver des formules d'aliments pour animaux plus efficaces - avec une proportion moindre de farine de poisson - et dénicher des additifs végétaux adéquats.»

Le rapport recommande l'adoption de politiques tant mondiales que nationales afin de répondre à l'appétit croissant pour le poisson. « Les marchés, le commerce et les préférences des consommateurs ont une grande influence sur la croissance du secteur, à quoi s'ajoutent des exigences claires en matière de salubrité et qualité, conclut le rapport. Par conséquent, on porte une attention particulière à une application plus stricte des règlements et à une meilleure gouvernance dans le secteur. »

Source : Article diffusé sur www.nutraingredients.com, le 4 septembre 2006, directeur de la rédaction : Ahmed ElAmin



INDUSTRIE DES VIANDES

Commerce de détail - principal distributeur de produits de viande

Le commerce alimentaire de détail domine les ventes de viande en Allemagne. En 2004, un total de six millions de tonnes de viande et de volaille (par poids de vente) a été vendu sur le marché allemand. Quelque 4,53 millions de tonnes, ce qui correspond à 75 %, provenaient d'abattoirs allemands, et les 25 % restants ont été importés. 2,8 millions de tonnes de viande ont été transformées, parmi lesquelles 60 000 tonnes ont été vendues directement par les producteurs, et 1,1 million de tonnes ont été exportées. Le total de 2,1 millions de tonnes de viande non transformée vendu sur le marché allemand a été distribué par l'entremise du commerce de détail allemand, soit une part de 64 %. Un cinquième a été vendu par l'industrie hôtelière et de restauration, 12 % ont été vendus par les bouchers.

Ces résultats ont été publiés dans « Product Distribution Analysis - Meat », une étude axée sur les distributeurs ainsi que sur les consommateurs finaux de produits de viande. L'étude a été publiée par le Centre d'information sur les prix et les marchés de Gira, le Consumer Research Institute et les responsables d'études de marché Intelect Marktforschung GmbH. L'étude peut être achetée au Centre d'information sur les prix et les marchés, article no K 661, au prix de 129,00 euros (info@zmp.de, www.zmp.de).

Source : Lebensmittel Zeitung no 27, 7 juillet 2006

La consommation de viande par personne a augmenté de 0,7 p. 100 en 2005
Consommation de viande par personne (en kg)*
Type de viande 2001 2002 2003 2004 2005
Boeuf et veau 6,8 8,2 8,6 8,7 8,8
Porc 38,9 39,0 39,5 39,3 39,5
Mouton et chèvre 0,7 0,7 0,7 0,7 0,7
Cheval 0,1 0,0 0,0 0,0 0,0
Abats comestibles 0,8 0,7 0,6 0,5 0,4
Volaille 10,8 10,3 10,5 10,6 10,8
Autres viandes 1,0 0,9 0,9 0,9 0,9
Total de viande 59,1 59,8 60,8 60,7 61,1

Source : Lebensmittel Rundschau 09/06


Accent sur le chevreuil

La Nouvelle-Zélande planifie une nouvelle campagne de promotion pour l'automne 2006

L'industrie du chevreuil de la Nouvelle-Zélande prévoit augmenter sa production et ses volumes d'approvisionnement en 2006. Pour l'Allemagne seulement, son plus grand marché d'exportation, elle s'attend à une augmentation de plus de 20 %. Selon l'association de l'industrie située à Wellington, « Deer Industry New Zealand », un total de 24 846 tonnes de viande de chevreuil d'une valeur de 198 millions $NZ (96 millions d'euros) a été exportée au cours du dernier exercice financier, c'est-à-dire jusqu'en mars 2006. Cela correspond à une augmentation de 33 % par rapport aux 18 876 tonnes de l'année dernière. Pour l'année 2006-2007 en cours, l'industrie prévoit un volume d'exportation de 27 448 tonnes, dont 11 351 tonnes sont destinées à l'Allemagne - 20 % de plus qu'en 2005-2006.

Les ventes seront soutenues par une nouvelle campagne de promotion adaptée aux consommateurs, qui sera amorcée par l'agence Modem Conclusa de Munich (responsable pour l'Allemagne) à la prochaine foire Intermeat. Cette campagne se traduira principalement par l'utilisation de grandes bannières près des hypermarchés et des supermarchés, et sera soutenue par des échantillons de produits, des livres de recettes et une présence repensée sur Internet.

L'élevage de chevreuils est une tradition de longue date en Nouvelle-Zélande. Avec un total de 1,7 million d'animaux répartis parmi 4000 éleveurs, la Nouvelle-Zélande produit la moitié de la quantité produite à l'échelle mondiale. En raison des méthodes d'élevage contrôlées, la qualité du produit peut être déterminée avec soin. La viande est principalement exportée précoupée et emballée sous vide, soit fraîche, réfrigérée ou congelée, par bateau dans la plupart des cas.

L'Allemagne est de loin le plus important importateur de viande de chevreuil de la Nouvelle-Zélande : environ 40 % du volume exporté est expédié en Allemagne. Les autres marchés d'exportation comptent la Belgique, l'Australie, la Suède, la France et les États-Unis.

Source : Lebensmittel Zeitung no 32, 11 août 2006


Le commerce du bison

Il y a deux ans, le boucher saxe Landhan GmbH a créé la marque « Bisonders », qui offre de la viande de bison de grande qualité provenant directement d'élevages canadiens. Ces produits desservent un marché-créneau en expansion et correspondent à la tendance actuelle de nutrition soucieuse de la santé. C'est pourquoi les clients avertis acceptent les prix légèrement plus élevés de ces produits.

Les magasins spécialisés font actuellement face à l'enjeu visant à déterminer la façon d'élargir leur gamme de produits au moyen d'innovations lorsque presque toutes les possibilités ont déjà été exploitées dans les segments du porc et du boeuf.

Lors du 4e brunch régional de Großstolpen, près de Groitszsch, des entrées qui titillent les papilles gustatives comme du bouillon de bison, un potage goulasch ou une salade de bison ont aiguisé l'appétit des convives. Ensuite, l'équipe de Fleischerei Landhan GmbH a préparé la viande des prairies canadiennes, du bison rôti aigre avec une sauce pommes-raisins et une roulade de bison « à la Saxon » comme plat principal. « Avec 160 invités, la réponse a été beaucoup plus positive que prévu », résume le fondateur de l'entreprise diplômé en génie agricole Eckhard Landgraf.

De nombreux gourmets dans un rayon de 50 km ont confirmé dans un questionnaire qu'ils étaient venus à cet événement culinaire de l'Ouest de la Saxe spécialement pour goûter et acheter des spécialités de bison.

Dans le passé, Eckhard Landgraf travaillait dans l'alimentation des porcs pour la coopérative de producteurs agricoles Landwirtschaftliche Produktionsgenossenschaft (LPG) à Großstolpen. Avec le chef Dieter Kükelhan, qui travaillait dans la cuisine du centre culturel de la LPG, il a fondé Fleischerei Landhan GmbH en 1991. Dans de très petits locaux, ils ont commencé à produire des spécialités avec la viande de bison qu'ils abattaient eux-mêmes avec six employés. La gamme de produits était complétée par des produits de saucisse d'autres producteurs.

Alors que les locaux de la jeune entreprise devenaient rapidement trop petits, ils ont reconstruit l'ancienne section des vaches laitières de la coopérative et ouvert de nouvelles installations avec de l'équipement de haute technologie sur une surface de 700 mètres carrés en 1994. Au cours de l'été 2001, Dana Landgraf, sa fille, est nommée directrice principale de l'entreprise, qui compte aujourd'hui 65 employés. Trois maîtres-bouchers, douze assistants et du personnel de soutien sont employés dans le processus de production et produisent 2 à 2,5 tonnes de chair fine et de produits de saucisse chaque jour, vendues dans 14 filiales en Saxe et dans l'Est de Thuringe. Fleischerei Landhan GmbH approvisionne également des traiteurs et des maisons de repos. Ils dirigent aussi la cuisine du centre culturel de la LPG. L'entreprise fournit également à trois écoles plus de 500 repas pendant la semaine et offre un service de repas à domicile.

Importations au-delà de l'Atlantique

Il y a quatre ans, Eckhard Landgraf a eu son premier contact avec un éleveur de bison du Canada, qui a demandé à Fleischerei Landhan GmbH de transformer sa viande afin de leur permettre de promouvoir ses produits eux-mêmes. La gamme de produits a été élargie à la suite de la réponse positive lors de salons commerciaux et d'autres événements. Depuis deux ans maintenant, Fleischerei Landhan GmbH importe de la viande de bison du Canada pour sa propre gamme de produits. « Lors de la International Green Week, j'ai rencontré un éleveur saxe », rapporte Eckhard Landgraf. Cette rencontre a conduit à une forte relation professionnelle et la marque Bisonders a été créée pour faire la promotion des produits de leurs propres filiales.

Le Canada est doté de seulement deux abattoirs approuvés pour l'exportation en Europe. L'approvisionnement au-delà de l'Atlantique est fiable et n'est pas alourdi par la bureaucratie : « Le lundi je commande les quantités requises, le mercredi les bêtes sont abattues et le lundi suivant je reçois la viande réfrigérée par l'entremise d'un transiteur ». Il commande en moyenne 250 kg de viande de bison par semaine. Comme le partenaire canadien possède une filiale en Europe, le transformateur a moins de paperasserie à gérer.

Malgré les fluctuations monétaires épisodiques, les prix sont stables jusqu'à présent, selon Landgraf.

Les morceaux de choix sont vendus congelés dans l'emballage original. L'épaule, (miam) et des parties des morceaux de choix sont utilisées pour la fabrication des saucisses. L'éventail de produits comprend du salami de bison et de la saucisse Bockwurst ainsi que du bacon cru et fumé à chaud. La viande de bison peut également être utilisée pour des saucisses de style hot dog (Bruehwurst) et Rostbratwurst de Thuringe (saucisse de bifteck de côte). Le pâté de foie avec de la crème ou des morceaux de bacon est très populaire. La toute dernière innovation de la gamme Bisonders est un pâté de foie à la crème avec des airelles de montagne.

Chances favorables pour les produits créneaux

La production bouchère moyenne d'un bison adulte s'élève à 50,8 %. Par rapport à la viande de bovins, les morceaux de bison sont plus petits et contiennent moins de gras. Cela doit être pris en compte lors de la transformation : Fleischerei Landhan GmbH ajoute un maximum de 20 % de gras de porc, en appliquant la devise « aussi peu que possible, autant que nécessaire ». Les spécialités du bison comptent actuellement une part de trois à cinq pour cent de sa production totale. « C'est encore un créneau, mais nous voulons l'élargir en raison de son immense potentiel », révèle Eckhard Landgraf.

Malgré les prix plus élevés des produits de bison, il y a déjà un certain nombre de clients stables dans les régions environnantes qui aiment acheter la viande et les produits de saucisse Bisonders dans l'une des filiales. Les traiteurs achètent principalement des morceaux de choix pour la préparer dans leurs cuisines. Il y a déjà quelques commandes passées par Internet, mais ce commerce est encore hésitant : « Le client doit voir et sentir le produit », explique M. Landgraf.

C'est pourquoi il compte sur une future coopération avec des partenaires de distribution - comme des bouchers, des épiceries fines ou des détaillants en alimentation qui veulent conserver leurs clients au moyen de produits culinaires spécialisés et attirer de nouveaux clients. L'un des principaux obstacles est le coût relativement élevé pour la logistique des produits frais, concède M. Landgraf. C'est pourquoi il a lancé un produit appertisé dans un pot de verre de 100 grammes - à essayer avec du pâté de foie - qui peut être conservé jusqu'à un an et qui pourrait, si présenté de façon attirante en magasin, susciter l'intérêt des consommateurs.

Source : Die Fleischerei 9/2006



BOISSONS

La Chine commence à fabriquer du vin de glace

Le plus important producteur de vin de la Chine, Changyu, a fondé une alliance avec le producteur de vin canadien Aolos afin de créer ce qui devrait être le plus grand domaine destiné à la production de vin de glace du monde. Les sociétés investiront 100 millions de RMB (9,93 millions d'euros) dans une nouvelle installation de production à Benxi, dans la province du Nord-Est de la Chine, Liaoning. Changyu conserve 51 % des intérêts de l'entreprise.

Le Canada est actuellement le plus important producteur de vin de glace, un vin de dessert sucré produit à partir de raisins gelés qui a initialement été mis au point en Allemagne dans les années 1700. Les raisins sont laissés sur la vigne pendant les mois d'hiver, puis pressés alors qu'ils sont toujours gelés. L'eau dans le jus reste gelée sous forme de cristaux de glace, et seules quelques gouttes de jus sucré et concentré sont extirpées; ce vin est donc beaucoup plus dispendieux que les vins blancs et rouges traditionnels.

Mais en raison des exigences strictes de croissance des raisins destinés au vin de glace, il n'y a que trois pays qui sont actuellement en mesure de produire ce produit de luxe - l'Allemagne et l'Autriche, ainsi que le Canada. L'approvisionnement ne répond donc pas à la demande actuelle.

« La production annuelle globale est de 1000 tonnes seulement, ce qui est beaucoup plus bas que la demande. C'est ce déséquilibre qui nous encourage à investir dans cette industrie, qui est entièrement nouvelle en Chine », a affirmé Zhou Hongjiang, le directeur de Changyu, à AP-Foodtechnology.com.

L'un des principaux producteurs, Aolos, représente actuellement environ 10 % de l'approvisionnement mondial. L'Asie est le plus important marché d'exportation. Un site de production chinois est donc un avantage considérable. Zhou a expliqué que l'usine sera approvisionnée par un vignoble de vin de glace, établi il y a cinq ans, qui couvre 5000 acres. Il a été à l'essai pendant près de trois ans. « La production en découlant peut atteindre 1000 tonnes en marche productive. Je crois qu'une production d'une telle envergure influencera favorablement le marché mondial », a-t-il ajouté.

La Chine est l'un des rares marchés du vin encore en expansion, avec une croissance dans les deux chiffres chaque année. Changyu, située à Yantai, dans la province de Shandong, domine le marché du vin du pays, avec une part de 21 % et une capacité annuelle de 80 000 tonnes. Ses produits sont exportés en Malaisie, aux États-Unis, en Hollande, en Belgique, en Corée, en Thaïlande, à Singapour, à Hong Kong et ailleurs.

Selon l'OIV (Organisation internationale de la vigne et du vin), la plantation de raisins de la Chine est la huitième en importance au monde et sa production annuelle de vin occupe le onzième rang.

Source : article publié le 12 septembre 2006 sur le www.beveragedaily.com, éditeur : Dominique Patton


Oktoberfest - la fête de la bière de Munich est lancée

La 173e édition de l'Oktoberfest, fête de la bière, a commencé dans la ville du Sud de l'Allemagne, Munich. Des centaines de milliers de personnes se sont présentées samedi pour une cérémonie d'ouverture à midi. Pour plus de six millions de personnes qui visiteront la ville allemande de Munich au cours du prochain mois, cela est tout à fait sensé.

Le maire de Munich, Christian Ude, a débuté les festivités avec une salve d'honneur de douze coups de canon, un signal avisant tous les participants qu'ils peuvent commencer à faire couler la bière. Le plus important festival de consommation de bière du monde est depuis longtemps un attrait touristique énorme, et quelque six millions de visiteurs de partout dans le monde sont attendus pour remplir les tentes du festival cette année. Certaines personnes attendent des heures afin d'avoir une place pour faire la fête et chanter avec des groupes de musique polka. La fête de la bière de Munich s'étend sur 18 jours.

L'an dernier, au 172e Oktoberfest, les visiteurs ont dépensé 955 millions d'euros (1,2 milliard de dollars) en hébergement, en transport en commun, en magasinage et par-dessus tout, ils ont consommé six millions de litres de bière, 481 000 poulets, 560 000 morceaux de porcs et 95 boeufs, selon les organisateurs.

Source : article publié le 20 septembre 2006 dans le bulletin E-Malt. Industry sur http://e-malt.com



INDUSTRIE DES ALIMENTS POUR ANIMAUX DE COMPAGNIE

Développement positif dans le commerce des aliments pour animaux de compagnie

L'industrie enregistre des augmentations dans le commerce alimentaire de détail - croissance dans le segment de la nourriture pour chats

Le commerce d'aliments pour animaux reçoit une nouvelle impulsion en raison d'un développement positif dans le segment de la nourriture sèche pour chats. Les aliments humides pour chiens, par contre, ne sont pas aussi fructueux.

Pour la première fois depuis plusieurs années, le commerce alimentaire de détail enregistre des résultats positifs pour les aliments pour animaux de compagnie, à la suite d'une série d'augmentations du commerce d'aliments spécialisés pour animaux de compagnie. Tout comme en 2005, les principaux gagnants de cette année sont les escompteurs, dont les parts de marché ont augmenté de façon significative, tel que l'indiquent des chiffres récents provenant de l'industrie et de chercheurs de l'industrie et de responsables d'études de marché. Par conséquent, le leader incontesté du marché dans le segment des aliments pour animaux de compagnie, Masterfoods GmbH of Verden, a contribué dans une très faible proportion au développement positif, car l'entreprise, contrairement à ses concurrents, n'offre pas de produits vendus sous la marque maison d'autres distributeurs.

En 2005, l'industrie a réalisé un chiffre d'affaires de 3,08 milliards d'euros avec les produits alimentaires pour animaux de compagnie (+ 2,3 %). Les ventes d'aliments pour animaux de compagnie ont atteint 2,3 milliards d'euros (+ 1,6 %), les accessoires ont augmenté de 4,1 % à 791 millions d'euros. La nourriture pour chiens s'est maintenue à 948 millions d'euros. La nourriture sèche a augmenté de 3,1 % pour atteindre 369 millions d'euros, la nourriture humide a accusé une baisse de 3 % à 326 millions d'euros, et les collations pour chiens ont légèrement diminué à 253 millions d'euros.

Les aliments pour chats, par contre, ont réalisé une croissance de 3,2 % pour atteindre 1,1 milliard d'euros, principalement causée par une augmentation de près de 9 % dans le segment de la nourriture sèche, jusqu'à 227 millions d'euros. Les ventes de nourriture humide pour chats n'ont pas connu le même succès, ayant progressé de 1,5 % seulement, à 765 milliards d'euros. Les collations et le lait pour chats ont réalisé une augmentation de 5 % pour atteindre 111 millions d'euros. Le reste des ventes a été réalisé dans les segments des aliments pour oiseaux, pour poissons et pour les autres animaux. Ces segments ont eu des résultats particulièrement bons.

Vente au détail totale d'aliments

*incl. Aldi Source: ACNielsen

Source: Lebensmittel Zeitung No. 26, 30 juin 2006



AUTRICHE

La demande d'aliments biologiques dépasse l'approvisionnement

L'Autriche cherche un approvisionnement d'aliments biologiques après qu'une augmentation subite de la demande a causé une pénurie. Même les supermarchés à rabais offrent des produits biologiques en raison de la forte demande de la part des consommateurs autrichiens.

La plus importante association d'agriculteurs biologiques du pays, Bio Austria, affirme que malgré la présence de plus de 20 300 entreprises biologiques dans le pays, il n'y a pas suffisamment d'agriculteurs qui produisent des aliments « bio ». Bio Austria croit que la production de poires biologiques à la ferme a comblé uniquement 10 % de la demande. La production de pommes a satisfait 40 % de la demande. Seuls les approvisionnements de grains et de céréales ont surpassé la demande.

Les producteurs biologiques constituent 11,5 % de tous les producteurs autrichiens et génèrent un chiffre d'affaires de 500 millions d'euros par année. Bio Austria vise à augmenter le nombre d'agriculteurs biologiques à 20 % d'ici 2013. Le président de Bio Austria, Johannes Tomic, affirme que le « pacte vert » du ministère de l'agriculture aide à atteindre cet objectif. « Le pacte nous offre la planification sécuritaire et nous assure que l'aménagement du terrain destiné à l'agriculture biologique reste ancré dans les politiques environnementales du pays », affirme M. Tomic. Il a ajouté que les attitudes changeantes des personnes ont influencé le développement du marché intérieur. « Le secteur du biologique est passé d'un marché-créneau à un marché principal, alors que de plus en plus de supermarchés à rabais optent pour une section bio. C'est une étape très positive. »

Rapport associé : 1001-42 « The European Market for Organic Fruit & Vegetables »

Source : Austria Today/bulletin Industry Watch, 28 juillet 2006


Vienne - forte en traditions

Bastion de tradition à la fois architecturale, culturelle et culinaire et métropole moderne, la capitale de l'Autriche est située au carrefour de l'Ouest et de l'Est de l'Europe. Il est difficile d'imaginer une autre ville européenne où une si grande partie de la vie quotidienne et des interactions sociales est consacrée à manger et boire. La politique, en particulier, a des ramifications gastronomiques à cet égard. Des éléments majeurs de la cuisine viennoise tirent leur origine de pays amis ou ennemis de la monarchie du Danube. Cela, combiné à des influences plus récentes, principalement de l'Asie et de l'Italie, a donné naissance à une culture gastronomique unique.

De nos jours, Vienne comprend près de 9000 restaurants, dont un certain nombre de bijoux de la gastronomie.

Source : FoodServide Europe & Middle East 04/06


Spar est le plus populaire en Autriche

Hofer arrive en deuxième place - un tiers des consommateurs apprécient les heures d'ouverture plus longues

Spar, Hofer et Billa sont les trois plus importants détaillants en alimentation d'Autriche. Le critère le plus important pour les consommateurs est un bon rapport prix/performance. Une enquête auprès des consommateurs révèle que le discompteur Aldi-Sued est leur principal concurrent.

Dans le commerce alimentaire de détail en Autriche, les deux leaders du marché, le groupe Rewe - avec les canaux de distribution Billa, Merkur et Penny - et le groupe Spar (Spar, Interspar et Eurospar) luttent ferme pour obtenir des parts du marché et la faveur des clients. Hofer, une filiale d'Aldi, est un concurrent important, et occupe avec Spar la première place de la liste des entreprises privilégiées, précédant Billa. Cette information a été révélée par une étude de Marketagent.com.

Les clients vont plus souvent chez Spar/Eurospar/Interspar, suivies par Billa; Hofer figure au troisième rang. Le groupe Spar et Hofer, qui représentent chacun 25 %, sont les leaders incontestés de la liste des entreprises privilégiées. Le groupe Rewe était représenté avec Billa (17,4 %) et Merkur (12,9 %), a expliqué Thomas Schwabl, directeur général de Marketagent.com.

Selon 79 % des votes, les clients considèrent le rapport prix/performance comme étant très important, après la bonne accessibilité. Les troisième et quatrième places ont été déterminées par la politique des prix : pour 61 % des clients, le critère des soldes fréquents est très important, suivi des prix très compétitifs (60,1 %). Seulement 30 % des clients considèrent les heures d'ouverture prolongées, les marques maison de distributeurs et les réductions pour les clients réguliers comme étant des critères importants.

Selon un classement exprimé en notes scolaires (1 = très bien, 6 = inadéquat), le groupe Spar a été noté 1,8, suivi de l'escompteur Hofer (2). La plupart des clients interrogés - près de 70 % - ont affirmé que Hofer leur manquerait davantage, suivi de Spar avec 58 %. Les détaillants en alimentation qui manqueraient le moins aux clients sont Magnet, Contra et Norma.

L'institut de recherches sur le marché SMS-Research a mené une étude auprès de 1000 consommateurs en Autriche, qui a démontré que près de 36 % d'entre eux accordaient les plus grandes chances de croissance à Hofer, suivi de Spar/Interspar avec 26,7 % et Billa avec 10,6 %.

Source : Lebensmittel Zeitung no 27, 7 juillet 2006


Une série biologique à la télévision autrichienne

La chaîne de télévision autrichienne TW1 lance une nouvelle émission intitulée « Full of Life - The Organic Magazine » en septembre! La série initialement prévue tous les vendredis et lundis pendant un mois à partir du 8 septembre est une production conjointe des chaînes ORF et TW1. Les initiateurs sont la Bio Austria Association et le ministère de la Vie à Vienne. Le but de cette série est d'aider les consommateurs à apprécier les avantages de l'agriculture biologique et des aliments biologiques.

Source : Bulletin BioFach, no 127, 11 août 2006



SUISSE

La qualité est plus importante que le prix

Suisse : étude de Promarca concernant les habitudes de consommation, le choix du point de vente et les préférences en matière de marque

Les consommateurs de la Suisse considèrent la qualité comme le critère le plus important dans l'achat d'articles d'utilisation quotidienne. Une personne interrogée sur cinq se considère un amateur de marques de fabrique. Ces conclusions proviennent d'une étude menée par l'institut de recherche sur le marché IHA-GfK.

Les consommateurs de la Suisse ne se laissent pas influencer par la « folie des prix » actuelle. La qualité ainsi que les caractéristiques du produit ont une influence beaucoup plus importante sur la décision d'achat que les soldes ou le prix d'un produit. Sur une échelle de un à dix, la qualité et les caractéristiques du produit ont été classées plus importantes pour les produits parmi six différents groupes de produits (boissons gazeuses, chocolat, shampoing pour le corps, détersif, yogourt et machines à café). Les soldes et le prix du produit arrivent en troisième et quatrième positions selon IHA-GfK, après l'interrogation de 500 consommateurs dans les régions de langue allemande et de l'Ouest.

Les marques de fabrique sont toujours un facteur très important pour les consommateurs de la Suisse, 33 % ayant affirmé être des amateurs de marques de distributeurs qui achètent des produits de marque aussi souvent que possible. S'ils ont le choix entre un produit de marque, un article en solde ou une offre à bon marché, 30 % des répondants prétendent opter pour le produit de marque. Les critères spécifiques au produit comme la qualité, le goût, l'emballage et le prix, ainsi que les critères dits « légers » sont considérés comme des avantages des produits de marque. La consommation de produits de marque est liée à des facteurs émotionnels comme le bien-être, la confiance, la protection, la sécurité et l'exclusivité.

Plus de deux tiers des consommateurs choisissent leur point de vente en fonction de son accessibilité. Un nombre semblable de personnes (60 %) choisissent leur PDV en fonction de la qualité des produits qui y sont vendus. Ces consommateurs soulignent la grande importance des marques de fabrique lors de l'achat d'articles d'utilisation quotidienne. L'offre de produits sains et frais (55 %), la gamme de produits (50 %), la variété des produits (46 %), les heures d'ouverture (39 %) et un personnel amical (35 %) sont d'autres facteurs qui influencent la décision. Moins d'un tiers des consommateurs de la Suisse considèrent que le prix est important lorsqu'ils choisissent leur point de vente.

Migros et Coop dominent le commerce alimentaire de détail, 95 % des personnes interrogées affirmant avoir acheté des biens d'utilisation quotidienne chez Migros ou Coop au cours des trois derniers mois.

L'importance des marques ou des produits vendus sous la marque du distributeur diffère selon le groupe de produits. La part de consommateurs qui achètent un shampoing pour le corps de marque est très importante - près d'un consommateur sur deux affirme préférer les produits de marque. Le marché des machines à café présente la même tendance : quelque 40 % des consommateurs de la Suisse prétendent acheter des produits de marque : Nespresso est en tête de liste devant Jura et Saeco. Dans les segments des boissons gazeuses et des détersifs, la proportion est de 38 %, et de 29 % pour les consommateurs de chocolat.

Promarca est l'association suisse des producteurs de produits de marque du segment des biens de consommation (produits alimentaires et indirectement alimentaires). L'association représente les intérêts de 83 entreprises membres qui génèrent un chiffre d'affaires total de 8,8 milliards de francs suisses et qui emploient 13 000 employés en Suisse (www.promarca.ch).

Source : Lebensmittel Zeitung, no 26, 30 juin 2006


La Foire Suisse (Messe Schweiz) fait la promotion de l'IGEHO

Au lieu de lancer le Lefa (salon du commerce alimentaire de détail et de gros), la Foire Suisse agrandira l'Igeho (le salon international de la restauration collective, de la gastronomie et de l'hôtellerie). L'Igeho présentera désormais tous les segments du marché extérieur. En outre, d'autres nouveaux segments du commerce alimentaire de détail possédant un potentiel de synergie pour l'Igeho seront également intégrés. En parallèle au salon, l'industrie de la fabrication se verra offrir une plate-forme lui permettant de se présenter. À l'étape de la planification, le lancement du Lefa à titre de salon commercial multisectoriel a été bien accueilli, mais les contrats et projets actuels ne permettent pas une réalisation mutuelle de l'événement. Par conséquent, la Foire Suisse ne poursuivra pas le projet du Lefa. Toutefois, certaines parties de l'ancien salon Lefa possèdent un grand potentiel de synergie pour l'Igeho, le plus important salon commercial de restauration collective en Suisse. Pour la deuxième étape, l'Igeho souhaite combler les besoins des visiteurs du commerce de détail (par exemple les détaillants indépendants, le commerce d'aliments et de boissons spécialisés, les grossistes, les escompteurs des magasins d'alimentation spécialisés). Compte tenu de cet agrandissement, l'Igeho vise à devenir le plus important salon commercial destiné à l'hôtellerie et à la restauration de la Suisse et des pays de langue allemande avoisinants.

En parallèle avec l'Igeho, certaines branches de l'industrie de la production, par exemple les bouchers, trouveront leur propre plate-forme de présentation. En collaboration avec les comités des salons commerciaux de l'Igeho et du Lefa, la Foire Suisse travaille actuellement sur un concept détaillé des événements parallèles prévus et de l'agrandissement de l'Igeho 2007. L'information sur l'événement, sur son contenu et sur les thèmes sera disponible aux exposants et aux parties intéressées à la fin du mois d'août 2006. www.messe.ch


Un changement dans le marché des aliments biologiques de la Suisse

La concurrence accrue a frappé les agriculteurs biologiques du secteur de l'alimentaire de la Suisse. L'année dernière, le chiffre d'affaires avait connu une diminution de 0,5 %, à 1,183 milliard de francs suisses, ce qui représente 3 % du marché des produits alimentaires du pays. Il y avait également 2,6 % moins d'exploitations agricoles biologiques. Les Suisses sont tout de même les plus grands acheteurs de produits biologiques au monde; chaque personne dépense annuellement 160 francs suisses. Le Swiss Research Institute of Organic Agriculture a découvert que les agriculteurs font face à un certain nombre de contraintes. L'arrivée des supermarchés à rabais étrangers comme la chaîne allemande Aldi ou la chaîne française Carrefour pourrait être le facteur principal. Les agriculteurs biologiques ne seront plus en mesure de demander des prix plus élevés, à moins de prouver que les aliments biologiques ont un meilleur goût et qu'ils sont plus nutritifs. Les consommateurs doivent également être informés des facteurs justifiant ces prix plus élevés.

Bio Suisse, l'organisme ombrelle des agriculteurs biologiques, annonce dans son rapport annuel que Coop, étant la deuxième plus importante chaîne de supermarchés du pays, obtient du succès dans la commercialisation de mets délicats régionaux dans les magasins situés près de l'endroit où ils sont produits. L'organisme croit que grâce à ce facteur, la croissance du marché biologique sera améliorée et des emplois seront assurés. Coop a joué un rôle important en proposant des produits biologiques aux consommateurs. Il y a treize ans, elle a été la première chaîne de supermarchés à offrir des produits alimentaires biologiques. Cette initiative a mené à une meilleure acceptation auprès des consommateurs et ces efforts ont laissé à Coop une part de marché de 50 %. Migros est resté derrière avec une part de 24,7 %, rapporte le NZZ. Lorsqu'elle a commencé à offrir des produits biologiques, l'engagement de Coop a été perçu comme une stratégie commerciale, mais elle a maintenant prouvé son sérieux. Quelque 1400 produits alimentaires portant l'étiquette Bio Suisse sont maintenant offerts, parmi lesquels les produits frais sont les plus populaires.

Cependant, Otto Schmid du Swiss Research Institute of Organic Agriculture met en garde les agriculteurs biologiques de ne pas dépendre uniquement des grandes chaînes, car la concurrence est féroce avec les produits non biologiques en général, y compris les marques primées non biologiques. Il fait référence à une gamme de Migros qui donne la fausse impression d'être biologique. Pour l'avenir, Coop agrandit sa gamme et améliore ses communications, car les consommateurs demandent des aliments goûteux produits de façon écologique. M. Schmid indique également qu'une stagnation semblable a eu lieu en Autriche avant que le marché biologique se revitalise.

Source : article publié sur www.organic-market.info le 2 août 2006


Le marché biologique de la Suisse a besoin de changement

Markus Arbenz est devenu directeur de Bio Suisse, l'organisation des agriculteurs biologiques de la Suisse, en juin de cette année. Lui-même agronome et ancien agriculteur biologique, il est récemment revenu du Kyrgyzstan et de l'Afghanistan où il a travaillé à des projets de développement suisses. Comme il affirme dans une entrevue accordée à Swissinfo, le secteur a besoin d'une nouvelle approche afin de renverser le déclin des ventes. L'année dernière, le nombre d'agriculteurs biologiques a diminué pour la première fois, et le chiffre d'affaires des produits biologiques a diminué légèrement.

À son avis, les producteurs biologiques doivent s'adapter aux nouvelles circonstances - la qualité devrait être plus importante que la quantité. De plus, la commercialisation devrait être améliorée. Les agriculteurs situés dans les régions éloignées sont particulièrement inquiets; dans les secteurs du lait et de la viande, de nombreux agriculteurs sont incertains de leur avenir. Comme les marchés s'ouvrent grâce à l'OMC et en raison de la relation avec l'UE, les agriculteurs craignent la concurrence en raison de leurs prix élevés. Afin de soutenir ses membres, Bio Suisse devrait commercialiser leurs produits, explorer de nouveaux marchés et de nouveaux potentiels, y compris dans le secteur de l'exportation.

Markus Arbenz affirme que l'écologie est une priorité majeure de la Constitution de la Suisse, mais en ce qui a trait à la législation, les autorités ne mettent pas en oeuvre adéquatement les dispositions de la Constitution. Une pression énorme est exercée par les groupes d'intérêt, affirmant qu'il est trop dispendieux de soutenir l'écologie. Mais il indique également que ce n'est pas le devoir du gouvernement de résoudre tous leurs problèmes. L'organisation aimerait être en mesure de développer, d'exporter ou d'apporter des innovations aux marchés sans être encombrés par la bureaucratie ou par l'administration douanière. En comparaison avec les autres pays, les coûts de production ont diminué très rapidement en raison des réformes structurelles, de la réduction du coût des intrants et de la commercialisation plus efficace. Bio Suisse devrait relever le défi de communiquer le message d'une vie plus saine et d'une approche durable sur le plan de l'environnement de sorte que les personnes comprennent que les produits biologiques font partie d'un style de vie plus sain.

Bio Suisse célèbre son 25e anniversaire cette année. Le 18 août, une grande fête a eu lieu à Bern pour les agriculteurs, les producteurs, les consommateurs et toutes les personnes intéressées. L'histoire des produits biologiques en Suisse est une franche réussite, selon Markus Arbenz. Lorsqu'il est question de consommation de produits biologiques, la Suisse est toujours le leader mondial.

Source : SwissInfo www.swissinfo.org/article publié le 30 août 2006 sur www.organic-market.info,

© Organic-Market.info


La consommation de crème glacée se maintient en Suisse

En 2005, la consommation de crème glacée en Suisse est demeurée stable par rapport à l'année précédente. En raison de la température plutôt froide, les résultats de l'année record 2003 n'ont pas pu être atteints. Selon l'association des fabricants de glace et de crème glacée suisses, la consommation par personne en Suisse a atteint 7,3 litres, par rapport à 8,3 litres en 2003.

Du total de 54,7 millions de litres en 2005, quelques 49,8 millions de litres de crème glacée ont été produits de façon industrielle et 4,9 millions de litres de glace molle et de crème glacée ont été fabriqués par HRI. L'association de l'industrie était particulièrement fière du développement en matière d'exportation : plus de 10 millions de litres ont été exportés l'année dernière, c'est-à-dire que le volume a plus que doublé par rapport à 2004.

La tendance vers les produits faibles en gras et en sucre

Au début de la saison d'été 2006, les fabricants de crème glacée suisses ont lancé des innovations prometteuses. Il existe actuellement une tendance vers la diversification et les variétés contenant moins de gras et de sucre, et donc moins de calories. Cependant, le goût ne devrait pas être laissé de côté.

Source : Sweets Global Network 8/2006


Migros est le numéro 1 incontesté

Le classement des détaillants en alimentation suisses démontre que les positions n'ont pratiquement pas changé, malgré l'arrivée d'Aldi en 2005. L'institut de recherche sur le marché IHA/GfK a révélé que Migros reste en tête avec un chiffre d'affaires de 15,7 milliards de FS (-0,6 %), suivi de Coop avec 13 milliards de FS (-0,8 %) et du grand magasin Manor, avec 2,8 milliards de FS (+0,2 %).

Non seulement en raison du chiffre d'affaires de Pick-Pay, Denner a augmenté son chiffre d'affaires de 16 % pour atteindre 2,1 milliards de FS. Le chiffre d'affaires d'Aldi et de Lidl est estimé à 100-150 millions de FS. Les deux discompteurs allemands pourraient facilement atteindre 1 milliard de FS d'ici 2010.

Source : Sweets Global Network 8/2006


La filiale de Migros arrête sa production de dindes

En raison d'un manque de rentabilité, Micarna SA, la filiale du détaillant suisse Migros, cessera la production de dindes au milieu de l'année 2007, et concentrera sa production de volaille sur l'élevage de poulets. Cela signifie que 35 emplois des installations d'abattage et de transformation de dindes seront touchés. Toutefois, aucun emploi ne sera supprimé, car les employés seront mutés à d'autres départements de l'entreprise.

Source : Lebensmittel Zeitung no 25, 23 juin 2006


Coop Switzerland

Coop Switzerland est le nouveau partenaire du Fonds mondial pour la nature (WWF). Il s'agit du premier partenariat de cette envergure en Suisse, qui vise à faire la promotion des produits biologiques, à augmenter la demande de ces produits et à réduire la pollution environnementale. Coop - un membre du programme pour les forêts du WWF et ayant rejoint le programme pour le climat du WWF - a accepté d'augmenter la part de pâtes et papiers et de produits en papier au sein de la marque FSC et la part de poissons au sein de la marque MSC.

Source : Lebensmittel Zeitung no 33, 18 août 2006/bulletin BioFach no 128, 25 août 2006


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Tél. +49 / 211 / 172 17-18
Téléc. +49 / 211 / 35 91 65
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Mise à jour : 2006-11-21 Avis importants