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Thème 1: | Évaluez l'acceptabilité des deux modèles de refuge proposés (voir la présentation de Jennifer Riebes), en particulier de la deuxième option. Peut-on penser à d'autres recommandations de GRI relatives à l'emplacement des parcelles? Quels aspects doit-on prendre en considération au moment d'élaborer des recommandations relatives aux plans de GRI à l'intention des producteurs? |
Thème 2: | Que retenez-vous de l'exposé de Mark Sears décrivant l'expérience de la Coalition canadienne contre les ravageurs du maïs? La création d'une coalition canadienne contre les ravageurs de la pomme de terre vous semble-t-elle utile? Dans l'affirmative, quelle forme cette coalition pourrait-elle prendre, et quels devraient être ses objectifs? À quel groupe, personne ou organisme devrait-on en confier la mise sur pied? Est-il possible d'harmoniser les activités à l'échelle régionale, interprovinciale et même au-delà des frontières, afin d'inclure les producteurs des États-Unis et du Mexique? |
Thème 3: | Les producteurs sont-ils bien au fait des principes qui sous-tendent la GRI? Décrivez certaines des approches qui ont permis de sensibiliser davantage les producteurs à l'importance de mettre en place des stratégies de gestion de la résistance? Comment devrait-on utiliser ces approches pour éduquer les producteurs sur la GRI? Qui devraient être les clientèles cibles, et qui feraient les meilleurs instructeurs? Que pensez-vous du Guide du producteur élaboré par la Coalition canadienne contre les ravageurs du maïs? Pensez-vous que ce guide pourrait servir de modèle pour l'élaboration d'un guide similaire à l'intention des producteurs de pomme de terre? Justifiez votre réponse. Dans l'affirmative, quelles recommandations pouvez-vous formuler concernant l'élaboration d'un tel guide à l'intention des producteurs pour la pomme de terre et son utilisation par la suite? |
Résumés des présentations.
Le point sur la production de pomme de terre Bt au
Canada
Gary Hawkins, NatureMark Potatoes, Directeur national, Canada
Premier conférencier à prendre la parole, M. Hawkins a fait le point sur la production de pommes de terre NewLeaf au Canada. La pomme de terre NewLeaf a été introduite aux États-Unis en 1995, et au Canada, en 1996. En 1999, 189 producteurs canadiens cultivaient la pomme de terre NewLeaf. Selon la Division de l'agriculture de Statistique Canada (juillet 1999), 389 300 acres étaient affectés à la culture de la pomme de terre au Canada. De ce nombre, 10 000 acres étaient ensemencés en pomme de terre NewLeaf, et 60 000 étaient désignés zones de refuge. Parmi les 10 000 acres ensemencés en pomme de terre NewLeaf, 21,4% servaient à la culture de pomme de terre de semence (2 154 acres), et 78,6%, à la production commerciale (7 934 acres). Les variétés résistantes au virus de l'enroulement de la pomme de terre et au DPT, les variétés résistantes au PVY et au DPT et les variétés résistantes au DPT occupaient respectivement 514, 3 552 et 6 022 acres.
Risque d'apparition d'une résistance au Bt
chez le doryphore de la pomme de terre (DPT)
Jeff Stewart, Ph.D., Agriculture et Agoalimentaire Canada, Centre de
recherches sur les cultures et les bestiaux
M.. Stewart a brièvement expliqué les mécanismes qui conduisent à l'apparition d'une résistance, en particulier chez le DPT, et décrit les facteurs qui pourraient conduire à l'apparition d'une résistance au Bacillus thuringiensis var. tenebrionis (Btt), souche de Bt spécifique à certaines espèces de coléoptères. Il a défini la résistance comme étant la capacité de certaines souches d'insectes de résister à des doses de produits chimiques habituellement létales pour une population normale et susceptible. L'apparition d'une résistance dépend d'un certain nombre de facteurs, dont le degré de prédisposition génétique (fréquence des gènes, nombres, dominance, état), le comportement (mobilité, degré de spécificité à l'égard de l'hôte) et les facteurs opérationnels (caractéristiques des pesticides, nombre d'applications).
M. Stewart s'est ensuite attardé au cycle de vie du doryphore de la pomme de terre. Les premiers cas documentés de résistance aux insecticides chez le DPT ont été observés en 1940. Il est essentiel de surveiller tout signe d'apparition de résistance. Comme l'a rappelé M. Stewart, il est plus facile de prévenir que de guérir.
Mobilité et survie du DPT
Deanna Sexson, University of Wisconsin
Mme Sexson a exposé une stratégie de GR du DPT évaluée au Wisconsin dans le cadre d'une étude de trois ans sur la résistance aux pesticides. L'étude couvrait une superficie de 45 000 acres, dont 3 000 acres de pomme de terre. Aux fins de la lutte contre le DPT, les auteurs de cette étude ont utilisé des données SIG (système d'information géographique) pour suivre et illustrer la répartition et les déplacements du ravageur. L'étude avait pour objectif d'évaluer l'efficacité relative de trois stratégies de lutte reposant respectivement sur des applications d'Admire, l'utilisation de pratiques culturales classiques et la culture de plants NewLeaf. Les auteurs de cette étude ont tiré les conclusions suivantes :
Gestion de la résistance du DPT aux toxines exprimées par les cultivars de pomme de terre Bt
Mark Sears, Ph.D., Professeur et titulaire d'une chaire, Biologie environnementale, Ontario Agriculture College, University of Guelph
La stratégie de gestion de la résistance comporte deux composantes essentielles : dose élevée et refuge. La première composante (dose élevée) inclut les éléments suivants : la dose de protéine exprimée dans le plant de pomme de terre doit être largement supérieure à la dose létale; la résistance potentielle chez le DPT est un caractère récessif et le fait d'un seul gène. La deuxième composante (refuge) inclut les éléments suivants : un nombre suffisant de DPT susceptibles peuvent s'accoupler avec des DPT résistants (ayant survécu à l'exposition à des plants Bt); les dimension spatiales et temporelles doivent être prises en compte.
Le concept de refuge vise à favoriser les accouplements entre doryphores résistants et doryphores susceptibles. Trois facteurs sont en jeu :
M. Sears a terminé son exposé en mentionnant trois aspects qui doivent être pris en compte aux fins de l'aménagement de zones refuges :
Recommandations destinées à prévenir
l'apparition d'une résistance aux toxines exprimées par
les cultivars de pomme de terre Bt chez le DPT
Jennifer Riebe, NatureMark Potatoes, commercialisation
technique/développement des produits
Le programme de gestion de la résistance de NatureMark repose sur cinq composantes fondamentales : lutte antiparasitaire intégrée, niveau d'expression élevé, refuge pour les insectes susceptibles, surveillance (dépistage) et formation et éducation. Durant son exposé, Mme Riebe a formulé les recommandations relativement à l'aménagement de refuges :
Mme Riebe a présenté les deux options d'aménagement de refuges pour l'an 2000 :
Préoccupations des agriculteurs biologiques
à l'égard de l'utilisation de cultivars de pomme de terre
Bt
Al Geddry, représentant Robert MacDonald, du Conseil consultatif
canadien de la production organique
M. Geddry a exposé le point de vue des producteurs biologiques. L'agriculture moderne se pratique en grande partie selon des systèmes de production qui nécessitent un apport important d'engrais, de pesticides et(ou) de produits pharmaceutiques de synthèse pour obtenir une productivité élevée et réduire les pertes dues aux ravageurs et aux maladies. Ces pratiques ont permis d'accroître de façon significative la productivité agricole à l'échelle planétaire au cours des cinq dernière années. Pourtant, la surproduction dans les pays industrialisés et la sous-production dans les pays en développement, conjuguées aux coûts croissants des intrants, a entraîné une baisse du revenu agricole dans de nombreux secteurs agricoles. En outre, eu égard à la menace que pose l'utilisation massive de produits de synthèse chimiques pour la qualité de l'environnement, la viabilité de l'agriculture moderne préoccupe de plus en plus les décideurs, les chercheurs, les producteurs et les consommateurs.
La lutte contre les ravageurs, telle qu'elle se pratique en agriculture biologique, se veut un moyen sûr, efficace et économique de réduire les populations de ravageurs et de préserver l'intégrité des produits sans nuire à l'environnement. Les producteurs biologiques craignent que l'application de fortes doses de pesticides et l'aménagement de zones refuges nuisent aux efforts de répression des ravageurs et considèrent l'application foliaire de Bt comme une option de dernier recours.
On trouvera de plus amples renseignements sur le point de vue des producteurs biologiques à l'adresse suivante : www.coab.ca.
Groupe de discussion - Expériences et point de vue des producteurs
Divers groupes de producteurs ont décrit leurs propres expériences liées à la résistance au Bt et à l'aménagement de zones refuges. Les participants ont ainsi pu prendre connaissance de plusieurs points de vue et approches et obtenu des informations fort utiles sur la question. Les agriculteurs ont décrit leurs expériences liées à la culture de cultivars de pomme de terre Bt. Étant donné la rapidité avec laquelle le doryphore de la pomme de terre acquiert une résistance aux insecticides chimiques courants, bon nombre des agriculteurs estimaient que la pomme de terre Bt représentait une nouvelle option de lutte fort intéressante. En revanche, ils semblaient craindre la réaction des consommateurs à l'égard de la pomme de terre Bt, et bon nombre d'entre eux estimaient que ni les producteurs ni les consommateurs avaient été adéquatement informés sur le sujet.
Les principales craintes exprimées par le groupe avaient trait à l'efficacité des diverses options de refuge et à la possibilité d'y inclure les propriétés avoisinantes. Cette dernière question inquiétait particulièrement les producteurs de l'île du Prince-Édouard, car les champs y sont petits et l'ensemencement de 20 % de la superficie en cultivars non Bt pourrait soulever des difficultés. Selon un faible nombre de producteurs, les options destinées à prévenir l'apparition d'une résistance étaient trop théoriques, et leur nécessité n'avait pas été démontrée. Toutefois, la plupart des producteurs considéraient que la stratégie reposant sur l'aménagement de refuges était une bonne façon de prévenir l'apparition d'une résistance et qu'elle renforçait l'utilité de la technologie.
Mark Sears, Ph.D., professeur et titulaire d'une chaire, Biologie environnementale, Ontario Agriculture College, University of Guelph
Au cours de l'exposé suivant, M. Mark Sears s'est attardé à décrire le mandat et les principales réalisations de la Coalition canadienne contre les ravageurs du maïs.
Mise sur pied en 1997, la Coalition canadienne contre les ravageurs du maïs s'est donnée pour objectif d'étudier l'impact de l'introduction du maïs Bt sur les activités des producteurs de l'Ontario et du Québec. La Coalition est composée de représentants d'établissements semenciers, de chercheurs (universités et AAC), de maïsiculteurs et des représentants de services provinciaux de vulgarisation; l'ACIA y joue un rôle consultatif. La Coalition a publié un exposé de principes intitulé « Responsible Deployment of Bt Corn for Management et Resistance to European Corn Borer » et un guide à l'intention des producteurs intitulé « Guide du producteur - Contrôle de la pyrale du maïs en utilisant la technologie du maïs Bt ». La Coalition accorde une attention toute particulière aux stratégies de lutte antiparasitaire intégrée, au dépistage et à la surveillance, aux effets du maïs Bt sur les espèces non ciblées (p. ex., incidence écologique du pollen de maïs Bt sur les espèces de lépidoptères non ciblées) et à l'éducation et à la formation. Son mandat s'articule autour des objectifs suivants : objectivité, atteinte d'un consensus, message cohérent, éducation.
SYNTHÈSE DES DISCUSSIONS EN PETITS GROUPES
Les participants se sont séparés en petits groupes pour partager de l'information, discuter du contenu des présentations, formuler des recommandations et exprimer leur opinion sur des questions fondamentales. Les thématiques, questions, problèmes et préoccupations communs abordés lors des discussions sont présentés ci-dessous.
PREMIÈRE RONDE DE DISCUSSION EN PETITS GROUPES
Les participants ont été invités à discuter de l'acceptabilité des deux options d'aménagement de zones refuges qui leur avaient été présentées, et en particulier de l'option 2.
Option 1 : planter chaque parcelle de pomme de terre NewLeaf à au plus 800 m (2 mille) d'une zone refuge de l'année courante (superficie minimale de 20 % ensemencée en plants non-NewLeaf).
Option 2 : planter chaque parcelle de pomme de terre NewLeaf à au plus 800 m (2 mille) d'une terre ayant servi de zone refuge l'année précédente. Une zone refuge pour l'année courante (superficie minimale de 20 % ensemencée en plants non-NewLeaf) doit également être aménagée, mais le choix de son emplacement à l'intérieur de l'unité d'exploitation agricole est laissé à la discrétion du producteur.
Les discussions ont essentiellement porté sur les deux questions suivantes :
Principes de base à respecter :
Les participants se sont également penchés sur un certain nombre de questions techniques et pratiques telles que : « Quelle doit être la distance maximale par rapport aux refuges? » « Qu'est-ce qu'une unité d'exploitation agricole? » « Quel est le degré de pénétration - est-il important d'agir maintenant? »
Certains participants ont indiqué qu'il fallait envisager l'adoption d'une troisième option ou d'une option 2 élargie. De cette façon, un producteur pourrait utiliser une zone refuge située sur la propriété d'un voisin après s'être entendu par écrit avec ce dernier, plutôt qu'une zone comprise dans l'unité d'exploitation agricole.
Les participants ont insisté sur la nécessité de veiller à ce que l'option privilégiée ait toute la souplesse voulue. Par exemple, la distance prévue selon le plan de GR pourrait être de 1 km au lieu de 800 m. Des critères régionaux pourraient intervenir dans l'élaboration et l'évaluation des plans de GR. Ainsi, les exigences se rattachant à l'aménagement de zones refuges pourraient être levées dans le cas de certaines petites superficies ou de régions exemptes de doryphore, comme la C.-B.
Les participants ont également relevé un certain nombre de problèmes associés à la mise en oeuvre des plans de GR, notamment au plan de l'entreposage et du risque accru de contamination croisée. L'effet de l'utilisation de nombreux lots de semence sur la qualité du produit préoccupait également un certain nombre d'entre eux. Certains se demandaient s'il fallait prévoir des règlements différents pour les producteurs de semences et pour les producteurs commerciaux.
Les participants étaient d'avis que la facilité d'application était l'un des points fondamentaux auquel il fallait s'attarder au moment d'élaborer un plan de GR. Les coûts liés à la mise en oeuvre d'un tel plan ne doivent pas être trop élevés, et ils doivent être clairement expliqués.
Il est également fondamental de veiller à ce que le plan soit crédible. Les producteurs doivent connaître et comprendre les avantages à long terme d'un plan de GR. Il convient également de bien expliquer les mécanismes d'application et de surveillance de la conformité au plan.
DEUXIÈME RONDE DE DISCUSSION EN PETITS GROUPES
La deuxième ronde de discussions portait sur la présentation de Mark Sears décrivant l'expérience de la Coalition canadienne contre les ravageurs du maïs. Les participants ont été invités à se prononcer sur les questions suivantes :
Principes de base à respecter :
Les participants ont indiqué que la création d'une coalition canadienne contre les ravageurs de la pomme de terre leur semblait utile. Les membres d'une telle coalition devraient venir de la base et de tous les horizons. Il est particulièrement important que les producteurs soient bien représentés. Certains participants ont indiqué que le Conseil canadien d'horticulture était bien placé pour représenter les producteurs. De nombreux participants ont insisté sur l'importance pour la coalition d'accorder une attention particulière au point de vue des consommateurs.
La coalition devra s'employer à élaborer un plan de GRI acceptable pour la majorité des partenaires en tenant compte des particularités et des disparités régionales. Les participants ont proposé que la coalition se fixe les rôles suivants : éducation, recommandation de priorités de recherche et collecte, évaluation et diffusion d'informations. D'autres participants ont également proposé que la coalition ne se limite pas aux questions soulevées par l'introduction de cultivars de pomme de terre Bt et qu'elle s'intéresse aux produits futurs et aux questions plus globales se rattachant à la lutte antiparasitaire.
Certains participants ont indiqué qu'il ne fallait pas « réinventer la roue ». En d'autres mots, des groupes déjà en place peuvent mener à bien un tel projet, en particulier le CPB - IRM Steering Group. D'autres voyaient très bien le sous-comité de la pomme de terre du Conseil canadien de l'horticulture assumer ce rôle, à condition que celui-ci élargisse ses modalités d'adhésion de manière à inclure des consommateurs, des environnementalistes et des représentants d'entreprises de transformation et de développement. Les participants ont également indiqué que le Conseil canadien d'horticulture possède un comité chargé d'étudier les problèmes soulevés par l'ALENA et qu'il était de ce fait bien placé pour examiner les questions d'envergure internationale.
TROISIÈME RONDE DE DISCUSSION EN PETITS GROUPES
La troisième ronde de discussion était centrée sur l'éducation des producteurs. Les participants se sont penchés sur les questions suivantes :
Décrivez certaines des approches qui ont permis de sensibiliser davantage les producteurs à l'importance de mettre en place des stratégies de gestion de la résistance? Comment devrait-on utiliser ces approches pour éduquer les producteurs sur la GRI?
Qui devraient être les clientèles cibles, et qui feraient les meilleurs instructeurs?
Que pensez-vous du Guide du producteur élaboré par la Coalition canadienne contre les ravageurs du maïs? Croyez-vous que l'élaboration d'un guide similaire à l'intention des producteurs de pomme de terre pourrait être utile? Justifiez votre réponse. Dans l'affirmative, quelles recommandations pouvez-vous formuler concernant l'élaboration d'un tel guide à l'intention des producteurs pour la pomme de terre et son utilisation par la suite?
Principes de base à respecter :
Gouvernements provinciaux, revues d'associations de producteurs, bulletins de l'Office des pommes de terre et d'agences connexes, ateliers de vulgarisation, sites Web - autant d'avenues mentionnées par les participants. Un participant a cité l'Atlantic Potato Guide comme exemple.
Selon certains participants, les personnes qui souhaitent obtenir un permis d'opérateur antiparasitaire devraient être tenues de suivre une formation au préalable. D'autres estimaient qu'il fallait également obliger les producteurs à suivre une telle formation pour obtenir leur permis.
Invités à identifier qui pourrait assumer le rôle d'instructeur, les participants ont mentionné les travailleurs sur le terrain (représentant d'entreprise de produits chimiques ou de transformation, etc.), les inspecteurs des semences, les chercheurs, etc. D'autres ont dit souhaiter que les représentants de NatureMark dans chaque province établissent une collaboration plus étroite avec les producteurs - les contacts individuels sont importants.
Les participants ont convenu que l'élaboration d'un guide semblable au Guide du producteur élaboré par la Coalition canadienne contre les ravageurs du maïs pourrait se révéler utile pour les producteurs de pomme de terre. À leur avis, c'est l'éventuelle coalition canadienne contre les ravageurs de la pomme de terre qui devrait mener à bien une tel projet, en collaboration avec des chercheurs, des groupes de producteurs, des entreprises semencières et des organismes de réglementation. Une séance d'information serait également utile.
Certains participants estimaient également que l'éventuel projet d'éducation devait comporter un volet à l'intention des consommateurs.
- Tenir une nouvelle rencontre dans 6 mois pour poursuivre le dialogue et appuyer les efforts d'éducation.
- Toutes les décisions doivent avoir une assise scientifique.
- Établir les mécanismes qui permettront à l'ACIA, aux producteurs et à toutes les autres parties intéressées de travailler ensemble dans un esprit de consultation (l'ACIA entend jouer un rôle consultatif et souhaite que la FCA et le CCH assume la direction du projet).
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