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DÉCLARATION DE L'HONORABLE CHUCK STRAHL, MINISTRE DE L'AGRICULTURE ET DE L'AGROALIMENTAIRE ET MINISTRE RESPONSABLE DE L'AGENCE CANADIENNE D'INSPECTION DES ALIMENTS

OTTAWA, le 14 mars 2006 - Selon l’information fournie par les fonctionnaires du département de l’Agriculture des États-Unis, la confirmation hier d’un cas d’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) n’indique pas un risque accru lié au bœuf ou aux bovins vivants américains.

Depuis la confirmation du premier cas nord-américain en 2003, les experts canadiens et américains ont maintenu que nous faisons affaire à un faible niveau de la maladie et qu’un nombre restreint de cas additionnels pourraient être découverts. Les mesures de protection mises en oeuvre par les deux pays sont fondées sur cette entente. De façon plus importante, dans l’optique de la santé humaine, Le Canada et les États-Unis requièrent que les tissus susceptibles de présenter un danger (matière à risque spécifiée) soient enlevés de tous les bovins abattus pour la consommation humaine.

Ce cas, de même que ceux qui pourraient être découverts à l’avenir, n’indique aucunement que l’ESB s’aggrave dans cette partie de la planète. Cela démontre plutôt l’engagement du gouvernement, de l’industrie et des producteurs, des deux côtés de la frontière, à gérer la maladie de façon responsable.

J'ai demandé aux fonctionnaires canadiens de demeurer en relation étroite avec leurs homologues américains afin de suivre la progression et les conclusions de l’enquête aux États-Unis. Nous avons offert notre aide et sommes préparés à pourvoir toute forme d’appui qui pourrait être nécessaire. Malgré le fait que l’origine de l’animal ne soit pas encore confirmée, nous n’avons reçu aucune demande de retraçage des animaux canadiens.

Le Canada et les États-Unis ont bénéficié d’une relation étroite et fructueuse tout au long de la gestion de l’ESB. J’espère poursuivre cette collaboration.»

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Pour plus de renseignements :

Agence canadienne d’inspection des aliments
Relations avec les medias
613 228-6682

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