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CONCLUSION DE L’ENQUÊTE SUR LE CAS D’ESB

OTTAWA, le 24 août 2006 - Les enquêteurs de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) ont terminé leur enquête épidémiologique sur une vache laitière de 50 mois en Alberta qui a donné des résultats positifs aux épreuves de dépistage de l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) le 13 juillet 2006. Aucune partie de la carcasse de l’animal n’est entrée dans la chaîne alimentaire humaine ou animale.

L’animal est mort de causes non liées à l’ESB et aurait probablement vécu encore quatre à six mois avant de manifester des signes cliniques de la maladie. Cette fourchette d’âge ne diffère pas sensiblement de celle des cas précédemment détectés au Canada et elle indique que l’animal n’a été exposé qu’à un niveau d’infectiosité de l’ESB très faible. Le dépistage de ce cas au stade le plus précoce possible témoigne de la très grande sensibilité du programme national de surveillance de l’ESB du Canada. Dans le cadre de ce programme qui cible les bovins appartenant aux populations les plus à risque, plus 117 000 animaux ont fait l’objet d’épreuves de dépistage de l’ESB depuis 2003.

Comme l’animal a été exposé à l’ESB après la mise en oeuvre par le Canada en 1997 de l’interdiction frappant les aliments du bétail, l’ACIA s’est fixé comme priorité d’effectuer un examen approfondi de toutes les voies possibles d’exposition à l’ESB. En règle générale, les enquêteurs ont observé un bon niveau de conformité à cette interdiction chez les éleveurs et les détaillants et fabricants d’aliments du bétail. Ils ont cependant découvert et documenté qu’un incident isolé s’était produit dans une provenderie commerciale et qu’il pourrait avoir causé la contamination d’un lot d’aliments par des matières proscrites. Ce lot entier d’aliments a été livré à l’exploitation agricole d’où provient l’animal atteint de l’ESB. Bien que l’enquête ait scruté toutes les voies possibles d’exposition, ce lot d’aliments précis est la cause la plus probable de l’infection. L’ACIA a ouvert l’enquête ayant trait à l’application de la loi.

En 2005, des agents des gouvernements du Canada et des États-Unis ont examiné et confirmé l’efficacité de l’interdiction canadienne frappant les aliments du bétail. De plus, les résultats du programme de surveillance continuent d’indiquer que l’interdiction a empêché le niveau d’infectiosité de l’ESB de s’élever au Canada. Vu ce niveau extrêmement faible d’infectiosité de l’ESB, force est de constater que même de très rares occasions de contamination peuvent donner lieu à des cas périodiques. La survenue de ce genre de cas est commune dans presque tous les pays qui ont été atteints par l’ESB. Les mesures plus sévères qui ont été annoncées le 26 juin 2006 en matière d’aliments du bétail contribueront à réduire encore plus la propagation possible de l’ESB. Les tissus bovins susceptibles d’être infectieux - dont l’emploi est déjà interdit dans les aliments pour les bovins, les ovins, les caprins et les autres ruminants - sont désormais interdits dans tous les aliments du bétail. Ce genre de mesures réduit de plus de 99 p. 100 les risques de contamination au sommet de la chaîne d’alimentation des animaux, diminuant ainsi les risques de contamination en aval.

Le volet de l’enquête centré sur l’animal a permis d’identifier 172 bovins nés ou élevés dans la même exploitation agricole que la vache atteinte de l’ESB. À l’aide du système d’identification des bovins du Canada, l’ACIA a réussi à savoir ce qu’il est advenu de tous ces animaux, sauf huit, et à localiser les 38 d’entre eux qui sont encore vivants. La plupart de ces animaux ont été euthanasiés sans cruauté et incinérés. Ceux qui restent sont en quarantaine et seront détruits après le vêlage et le prélèvement de matériel génétique, comme l’autorise l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE).

Un résumé complet de l’enquête est disponible sur le site Web de l’ACIA.

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Pour de plus amples renseignements :

Relations avec les médias : 613-228-6682



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