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Le 23 janvier 2006 DIRECTIVE DE LHYGIÈNE DES VIANDES: 2006 - 08OBJET : Chapitre 5 - Section - 5.3.3.4, 5.3.4.2, 5.3.7.3 and 5.3.12.4Ceci fait suite à la directive 2006-03 de lhygiène des viandes, émise le 3 janvier 2006. La correction des erreurs typographiques dans les sections suivantes 5.3.3.4, 5.3.4.2, 5.3.7.3 et 5.3.12.4 VERSION ANGLAISE Veuillez remplacer les pages 41-44 et 51-52 du Chapitre 5 de votre copie du Manuel des méthodes par les nouvelles pages ci-jointes. VERSION FRANÇAISE Veuillez remplacer les pages 45-50 et 59-60 du Chapitre 5 de votre copie du Manuel des méthodes par les nouvelles pages ci-jointes. Dr William R. Anderson pièce jointe 5.3.2 Produits prêts à manger (M200, M203)5.3.2.1 Introduction Les produits prêts à manger (PAM) font lobjet de deux programmes déchantillonnage, soit M200 (produits de viande PAM canadiens) et M203 (produits de viande PAM importés). Les produits PAM sont habituellement soumis à un traitement thermique suffisant pour détruire tous les organismes pathogènes, à lexception de leurs spores, et pour réduire le nombre de bactéries saprophytes. Les produits saumurés séchés, comme les salamis et certains jambons, qui ne reçoivent aucun traitement thermique, doivent être exempts dorganismes pathogènes, sauf en ce qui concerne les inévitables faibles taux de Staphylococcus aureus. Les produits crus et semi-préparés sont traités à la chaleur avant dêtre consommés et les profils de toxi-infections reflètent simplement les conditions sanitaires de manipulation, les ruptures dans la chaîne de froid et lâge des produits. 5.3.2.2 Choix des échantillons Des échantillons sont souvent prélevés à partir de nouvelles formules de produits et de lots identifiés par les inspecteurs afin dassurer que les méthodes de transformation permettent de produire un produit ne présentant pas de risque pour la santé. Les types dorganismes pathogènes analysés chaque année varient selon les risques prioritaires et le degré dexhaustivité de la base de données. Comme les bactéries ne sont pas distribuées uniformément dans les produits de viande, cinq sous-échantillons dun même lot de production sont analysés. Pour chaque échantillon, prélever dans des conditions aseptiques cinq sous-échantillons de 200 g chacun, ou cinq unités intactes pesant au moins 1 000 g en tout. 5.3.2.3 Analyses Les échantillons sont expédiés au laboratoire dOttawa (Carling). Voir la sous-section 5.7.6, Échantillons pour lanalyse microbiologique. Indiquer si les produits sont fermentés. Les analyses suivantes sont exécutées : numération des colonies aérobies (sauf dans les produits fermentés), E. Coli, S. aureus, Salmonella spp. Lanalyse de E. coli O157:H7 nest exécutée que chez les produits fermentés et saumurés séchés. 5.3.2.4 Suivi Pour linterprétation des résultats des analyses, voir les sections portant sur chaque organisme. Les résultats sont indiqués comme satisfaisants, sujets à enquête ou insatisfaisants. Sujet à enquête signifie que des organismes sont présents à une concentration plus élevée que la normale pour ce type de produit. La direction de létablissement doit être avertie des résultats et doit entreprendre un examen de ses procédés et de ses pratiques dhygiène. Cela peut comprendre le prélèvement déchantillons supplémentaires et dautres analyses à la charge de létablissement. Un plan daction doit être soumis à linspecteur en chef dans les dix jours. Insatisfaisant signifie que le produit nest pas conforme. Il doit être retenu jusquà ce quil soit conforme, par exemple après un traitement thermique adéquat. Une évaluation du risque pour la santé doit être effectuée pour déterminer si un rappel du produit simpose. En cas de résultats insatisfaisants ou sujets à enquête, un spécialiste du programme du centre opérationnel entre en contact avec lexpéditeur ou le surveillant du centre de traitement pour lui donner des directives au sujet des mesures correctives ou de suivi à prendre. 5.3.3 Boeuf haché cru canadien (M201)5.3.3.1 Introduction Le boeuf haché est impliqué dans beaucoup de toxi-infections alimentaires. Lorsque la viande est hachée, les bactériens présentes à la surface peuvent se distribuer dans tout le produit. Si le produit nest pas cuit assez longtemps ou à une température suffisante, les bactéries présentes au centre risquent de survivre. On recherche la présence de E. coli générique à titre de marqueur de la contamination et de E. coli O157:H7 parce que cet organisme est responsable de toxi-infections alimentaires (voir la sous-section 5.3.8) 5.3.3.2 Choix des échantillons Prélever les échantillons conformément au plan déchantillonnage distribué au début de chaque exercice financier. Un prélèvement mensuel est effectué dans chaque établissement producteur de boeuf haché agréé sous inspection fédérale. Le projet national spécial denquête microbiologique sur le boeuf haché cru canadien de lACIA et de Santé Canada - M-201-001/002 indique où prélever les échantillons, définit la notion de lot et donne la procédure déchantillonnage. Léchantillon est constitué de cinq unités déchantillonnage de 200 g chacune, prélevées à partir de cinq endroits différents. Ne pas mélanger les unités déchantillonnage; expédier cinq unités déchantillonnage séparées au laboratoire. Les inspecteurs en chef doivent veiller à ce que la taille du lot ne soit pas inférieure à une heure de production de la chaîne de production de boeuf haché. Il faut utiliser des combos entiers comme lot de boeuf haché dans le cadre de ce plan déchantillonnage. 5.3.3.3 Analyses Les unités déchantillonnage peuvent être regroupées pour la numération de E. coli. Les unités déchantillonnage ne sont pas regroupés et sont analysées séparément dans le cas de la recherche de E. coli O157:H7. 5.3.3.4 Suivi Les résultats des analyses sont interprétés de la façon suivante :
Prendre les mesures de conformité indiquées dans le projet national spécial denquête microbiologique sur le boeuf haché cru canadien de lACIA et de Santé Canada - M-201-001/002. 5.3.4 Numération des colonies aérobies5.3.4.1 Description Cet essai, le plus général de tous les essais microbiologiques, constitue une méthode économique pour détecter les aliments qui ont été soumis à des conditions pouvant permettre la croissance microbienne. Des comptes comparatifs à différentes températures dincubation sont particulièrement utiles dans les enquêtes sur la transformation des aliments, car ils révèlent les sources de contamination et les températures auxquelles ont été soumis les produits refroidis et congelés. Cet essai joue également un rôle important en tant quindicateur des mesures dhygiène. La numération des colonies aérobies est faite pour tout échantillon de produit de viande prêt à manger envoyé pour des analyses multiples (plan déchantillonnage M-200) et boeuf haché cru canadien (plan d'échantillonnage M-201). 5.3.4.2 Suivi Les résultats des analyses sont interprétés de la façon suivante : M200 viande prêt à manger
M201 boeuf haché cru canadien
Le nombre de colonies aérobies indique si le produit a été bien manipulé; il ne sert pas à démontrer la présence de pathogènes. Lorsque la valeur de cet indicateur est élevée, linformation est transmise à lentreprise qui doit assurer le suivi et prendre des mesures correctives au besoin. La valeur limite figurant dans le tableau est une directive et non une norme. Il nest donc pas nécessaire que le personnel dinspection prélève un autre échantillon. 5.3.5 Campylobacter coli et Campylobacter jejuni5.3.5.1 Description Campylobacter coli et C. jejuni sont des bactéries en forme de minces bâtonnets à Gram négatif recourbés en spirales, qui ne forment pas de spores, pour lesquelles la température minimale de croissance est de 28°C et qui résistent à la congélation. 5.3.5.2 Occurrence Campylobacter jejuni, reconnu en 1980 comme un organisme pathogène responsable de toxi-infections alimentaires, et plus récemment C. coli constituent deux sources de préoccupation importantes pour la santé publique. Ces organismes sont assez répandus dans lenvironnement; on les trouve couramment dans leau non traitée et dans lintestin des animaux suivants : volaille, bétail, porc, rongeurs et oiseaux sauvages. Les produits de volaille, le boeuf et le foie sont les produits alimentaires les plus souvent associés aux épidémies de toxi-infections, surtout en raison de la consommation de viandes crues ou insuffisamment cuites. Les produits de viande doivent atteindre une température intérieure dau moins 69°C pour éliminer le risque dinfection. 5.3.5.3 Préoccupations La dose infectieuse minimale semble être relativement faible et les symptômes dintoxication comprennent des maux de tête, de la fièvre et des douleurs musculaires, suivies dune entérocolite spontanément résolutive accompagnée dimportantes douleurs abdominales, danorexie, de malaise et de vomissements, particulièrement chez les jeunes adultes. On signale, à loccasion, des complications telles que la septicémie, une arthrite de courte durée, le syndrome de Guillain-Barré ou la méningite. Les symptômes de la campylobactériose se manifestent entre 2 et 10 jours après lingestion dun aliment contaminé, et on peut compter de quelques jours à quelques semaines pour la guérison. 5.3.5.4 Programme Des programmes déchantillonnage régulier sont établis et prennent la forme denquêtes ou de vérifications ciblées. 5.3.5.5 Échantillonnage Léchantillonnage se limite habituellement aux produits prêts à manger, et des analyses sont effectuées pour déterminer la présence ou labsence de lorganisme. Des instructions précises accompagnent la demande déchantillonnage. 5.3.6 Clostridium perfringens5.3.6.1 Description Clostridium perfringens est une bactérie anaérobie stricte, qui forme des spores et qui peut croître à des températures variant de 4 à 60°C. La température optimale de croissance est de 43 à 47°C et le temps de génération, de 10 à 12 minutes. Pour supporter la croissance, les valeurs minimales de lactivité de leau et du pH doivent être de 0,95 et 5,0, respectivement. Très peu de nouvelles spores sont produites dans les aliments cuits. Lentérotoxine de cette bactérie, produite dans le tractus intestinal, est une protéine dont le poids moléculaire est denviron 36 000 daltons. 5.3.6.2 Occurrence Cet organisme est très répandu dans la plupart des produits agroalimentaires crus, et notamment dans ceux à teneur élevée en protéines ou en amidon, et ses spores peuvent survivre à la cuisson. Ces spores sont activées par la chaleur et germent lorsquune température convenable est atteinte. Les longues périodes de refroidissement et de conservation à la température ambiante favorisent la multiplication de la bactérie. Les aliments associés aux épidémies de toxi-infections comprennent les viandes cuites, la volaille, les sauces et les soupes. Le fait de laisser des aliments à la température ambiante et de les garder chauds pendant des périodes prolongées sont des facteurs qui contribuent aux infections alimentaires. 5.3.6.3 Préoccupations Clostridium perfringens est reconnu comme lun des principaux organismes responsables des cas les plus importants dintoxications alimentaires en Amérique du Nord et en Europe. Les symptômes couramment observés de toxi-infections associées à cet organisme sont des maux de tête, une diarrhée accompagnée de flatulence et des douleurs abdominales. Les symptômes, qui peuvent durer de 1 à 2 jours, se manifestent environ 8 à 22 heures (10 heures en moyenne) après lingestion daliments contaminés. Les comptes de cellules végétatives de C. perfringens excèdent habituellement les 106/g dans les aliments causant des toxi-infections. Cest lentérotoxine qui cause lintoxication. Pour prévenir lintoxication, il faut empêcher la croissance de la bactérie dans les aliments cuits en les refroidissant relativement rapidement et en les conservant au réfrigérateur. Les analyses revêtent une importance particulière dans les produits de viande prêts à manger. 5.3.6.4 Programme Les programmes déchantillonnage prévoient une surveillance fondée sur la fréquence et des mesures de vérification de la conformité qui sont pratiquées dans le cadre de lassainissement de létablissement. 5.3.6.5 Échantillonnage Habituellement, léchantillonnage est limité aux produits prêts à manger, et les analyses visent à déterminer la présence ou labsence de lorganisme. 5.3.7 E. coli générique5.3.7.1 Introduction Bien que la présence de ces organismes non dangereux dans les produits crus ne soit pas préoccupante, leur présence dans les produits transformés indique la possibilité dune contamination. À titre dindicateurs, ces organismes permettent de vérifier les mesures dhygiène appliquées par létablissement pour une vaste gamme daliments transformés et sont par conséquent indispensables au programme HACCP. Il en est de même pour les catégories plus larges des coliformes et des coliformes fécaux. 5.3.7.2 Analyses Des comptes de E. coli sont effectués systématiquement sur les échantillons de produits de viande prêts à manger, notamment des produits fermentés envoyés avec une demande danalyses multiples (MASS) (plan déchantillonnage M-200). 5.3.7.3 Suivi Les résultats des analyses sont interprétés selon le produit de la façon suivante :
5.3.8 E. coli vérotoxigène5.3.8.1 Description Escherichia coli O157:H7 de même que plusieurs autres souches apparentées sont des organismes aérobies facultatifs en forme de bâtonnet, à Gram négatif, dotés de propriétés pathogènes inhabituelles chez le genre Escherichia. 5.3.8.2 Occurrence Ces bactéries vivent dans lintestin danimaux comme les bovins, les porcs, les moutons et les volailles. Au cours de labattage, ils peuvent se répandre à la surface de la viande. Linfection à la bactérie E. coli O157:H7 peut également être transmise par une simple poignée de main donnée à une personne infectée ou par contact avec une surface contaminée. Outre la souche O157:H7, il existe dautres souches dangereuses dE. coli. Bien que le syndrome hémolytique et urémique (SHU) soit communément appelé « maladie du hamburger », dautres types daliments contaminés avec E. coli O157:H7 ont rendu des gens malades : des viandes insuffisamment cuites, des produits de viande fermentée, du lait non pasteurisé, de leau non chlorée et du jus de pomme non pasteurisé. Le boeuf haché peut facilement être contaminé, entre autres parce que la bactérie, qui se trouve habituellement à la surface, peut être répartie dans toute la viande lorsque celle-ci est hachée. 5.3.8.3 Préoccupations Ce nest quau début des années 1970 quon a reconnu limportance des bactéries Escherichia coli entéropathogènes dans les toxi-infections alimentaires; la souche O157:H7 a été identifiée comme responsable dépidémies chez les humains au Canada et aux États-Unis en 1982. Les bactéries E. coli entéropathogènes provoquent une gastro-entérite avec une diarrhée résolutive non sanglante causée par la production dune toxine, tandis que la souche O157:H7 cause une diarrhée sanglante (colite hémorragique) et on observe chez 10 % des personnes infectées (notamment chez les enfants) un SHU, une perturbation de la fonction rénale normale et du mécanisme de coagulation du sang, pouvant nécessiter des transfusions sanguines et une dialyse rénale. On signale que les cas de mortalité chez les enfants et dinsuffisance rénale chronique chez les personnes âgées et vulnérables (diabétiques) causées par le SHU peuvent atteindre les 30 %. Chez les personnes âgées, on observe fréquemment des convulsions et des accidents vasculaires cérébraux. 5.3.12.4 Suivi On se sert du plan à trois catégories suivant pour linterprétation des résultats des analyses :
Dans le cas dun résultat sujet à enquête ou insatisfaisant, lentreprise doit entreprendre un examen de ses méthodes de traitement. Une attention particulière doit être portée à la manipulation inutile du produit qui comporte un contact avec la peau. Il faut également enquêter sur les pratiques dhygiène des employés. Un plan daction doit être soumis à linspecteur dans les dix jours. Dans le cas dun résultat insatisfaisant, tout produit restant du lot de production incriminé ou de la production totale de la journée doit être immédiatement retenu. Lentreprise peut soumettre le produit à un test de dépistage de lentérotoxine staphylococcique. Si aucune toxine nest détecté, le produit peut être traité par la chaleur pour détruire tout Staphylococcus viable et mis sur le marché. Si lentérotoxine est présente, le produit est considéré comme contaminé et doit être condamné. 5.3.13 Mycobacterium bovis5.3.13.1 Introduction Mycobacterium bovis et M. tuberculosis, un organisme qui lui est étroitement apparenté, sont les agents qui causent la tuberculose chez les animaux et les humains. Les mycobactéries sont des microorganismes en forme de bâtonnet droit ou légèrement arqué, à Gram positif, acidorésistants, qui croissent lentement. Comme ces bactéries ne suscitent quune réponse faible chez leur hôte, linfection persiste et évolue lentement. Elle est caractérisée par la présence de petits granulomes (tubercules) arrondis constitués dune masse grise translucide entourant un noyau caséeux. Bien que fort répandue jadis, la tuberculose bovine est maintenant relativement rare. Néanmoins, on observe encore périodiquement des lésions isolées de tuberculose chez les porcs et les bovins et occasionnellement, des cas de tuberculose miliaire. Le plus souvent, le bétail est infecté par inhalation, ce qui entraîne des lésions au niveau des poumons, des bronches et des ganglions lymphatiques médiastinaux. Le porc est habituellement infecté par la voie buccale, ce qui entraîne des lésions au niveau des ganglions lymphatiques rétro-pharyngiens et des ganglions mésentériques. M. avium, une espèce apparentée associée à la volaille, peut causer des lésions identiques chez les bovins ou les porcins, mais elle nest habituellement pas considérée comme pathogène pour les humains. Les lésions causées par M. avium sont habituellement solitaires, mais pour les différencier des lésions provoquées par M. bovis on doit avoir recours à la culture des bactéries. Pour de plus amples renseignements sur les dispositions à prendre, voir le chapitre 4, sections 4.6.1(d) et 4.7.4(5). 5.3.13.2 Choix des échantillons Dès que lon observe une lésion ressemblant à une lésion tuberculeuse, il faut faire un prélèvement du tissu endommagé ainsi que du tissu environnant, de même que de tout abcès caséeux ou purulent à parois minces (notamment chez les cervidés et les camélidés), de lymphadénite, de granulome et de lésions de type actinomycose. La tuberculose ne peut être diagnostiquée ni exclue sûrement uniquement daprès laspect macroscopique des lésions. En raison du potentiel zoonotique de la tuberculose animale, il ne faut pas tenter de faire de test de pré-dépistage des lésions, en ayant recours au prélèvement par empreinte directe, par exemple. En présence de lésions multiples, prélever des échantillons représentatifs de chacune dentre elles. Procéder à deux prélèvements par lésion, lun servira à lexamen histopathologique, lautre à la culture. Ne pas envoyer des noeuds lymphatiques prélevés dun côté de lanimal pour lexamen histologique et des noeuds lymphatiques prélevés de lautre côté de lanimal, pour la culture. 5.3.13.3 Analyses Tous les spécimens sont soumis à un examen histopathologique, et certains échantillons sont mis en culture lorsque cela est indiqué. Les échantillons envoyés aux fins du diagnostic de la tuberculose doivent être accompagnés du formulaire CFIA/ACIA 1528, Soumission de spécimen pathologique, qui devrait provenir du SIESAL (générateur de formulaires). Nutiliser quun formulaire de demande (et par conséquent un seul numéro de référence) par animal. Les échantillons frais (ou fraîchement congelés) et ceux fixés au formaldéhyde provenant dun même animal doivent être envoyés accompagnés du même formulaire de soumission. À noter que les solutions de borate ne sont plus utilisées comme milieu de transport pour les mycobactéries, en raison du nombre élevé de cultures faussement négatives obtenues à la suite de lutilisation de ces solutions pour le transport. Les échantillons doivent être prélevés au moyen dune trousse déchantillonnage spécialement destinée à cet effet (trousse TB). Voir les instructions pertinentes, à lannexe D ou E, Pour commander des trousses TB, remplir et faxer le formulaire de commande de milieux et de matériels (voir lannexe F). Il faut absolument que toutes les données permettant didentifier les animaux présentant ces lésions soient consignées sur le formulaire CFIA/ACIA 1528 pour faciliter leur traçage jusquau troupeau dorigine. Envoyer trois copies de chaque formulaire de soumission au laboratoire (une pour le laboratoire dhistopathologie, une pour le laboratoire de cultures et une pour la saisie de données). Bien que les instructions des annexes D et E permettent de congeler les échantillons avant de les envoyer, il vaut mieux éviter la congélation parce quelle réduit le taux disolement des microorganismes. |
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