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Aliments > Produits de viande et de volaille > Manuel des méthodes > Directives  

Ottawa (Ontario)
K1A 0Y9
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Le 9 février 2006

DIRECTIVE DE L’HYGIÈNE DES VIANDES: 2006 - 09

OBJET : Chapitre 5 - Section - 5.3.3.4, 5.3.4.2, 5.3.7.3 and 5.3.12.4

Ceci fait suite à la directive 2006-03 de l’hygiène des viandes, émise le 3 janvier 2006.

Le but de la directive suivante est de corriger quelques incohérences entre la version anglaise et française.

VERSION ANGLAISE

Veuillez remplacer les pages 5 et 6 du Chapitre 5 de votre copie du Manuel des méthodes par les nouvelles pages ci-jointes.

VERSION FRANÇAISE

Veuillez remplacer les pages 5 et 6 et ajouter page 6A au Chapitre 5 de votre copie du Manuel des méthodes par les nouvelles pages ci-jointes.

Dr William R. Anderson
Le Directeur
Division des aliments d'origine animale

pièce jointe


5.2.2.3 Analyses

Les analyses à effectuer dépendent du composé à vérifier. Pour plus de détails, consulter les sous-sections concernant les composés spécifiques ou communiquer avec le spécialiste du programme du centre opérationnel, Résidus chimiques.

5.2.2.4 Suivi

Détenir la carcasse et tous ses parties jusqu’à l’obtention des résultats de laboratoire. L’établissement peut, avec l'autorisation de l'inspecteur, choisir de traiter comme produit de viande condamné le produit de viande retenu plutôt que d’assumer les coûts ou les inconvénients associés à leur entreposage jusqu’à l’obtention des résultats. L’établissement doit toutefois éliminer ces parties sous la surveillance d’un inspecteur. Il est également prudent de conserver des échantillons aux fins de répétitions d’analyses ou d’analyses additionnelles. Pour plus de détails, consulter les sous-sections concernant les composés spécifiques.

Pour la plupart des composés, lorsqu’il n’est question que d’un seul animal, on peut avoir recours à la fonte des produits non comestibles pour éliminer la carcasse ou des parties de celle-ci, en raison de l’importante dilution résultant de ce procédé. Mais ce procédé peut ne pas être applicable dans le cas de cancérogènes connus ou de produits soupçonnés d’être cancérogènes.

5.2.3 Exposition d'un lot

5.2.3.1 Introduction

Note: La sous-section 5.2.9 sur les sulfamides traite du cas des animaux du même troupeau que ceux pour lesquels on obtient des résultats positifs aux tests de détection de sulfamides sur place.

La sous-section 5.2.2 traite des médicaments normalement administrés à des animaux individuels.

D’autres médicaments sont habituellement administrés à des groupes d’animaux, généralement au moyen d’aliments ou d’eau médicamentés afin de :

  • favoriser la croissance ou d’augmenter la production
  • prévenir les maladies
  • traiter un foyer de maladie

Si l’on découvre un animal ayant des résidus d’un médicament normalement administré à des groupes d’animaux, d’autres animaux du même lot de production (ferme, cheptel, troupeau, étable, enclos, etc.) ou animaux congénères risquent fort de présenter des résidus similaires.

La détection d’un résidu de médicament chez l’un des animaux d’un lot de production constitue un motif suffisant pour en soupçonner la présence chez les autres animaux du même troupeau présentés à l'établissement d'abattage en même temps.

Un producteur peut parfois demander conseil au sujet d'un troupeau ayant reçu un traitement médicamenteux avant l'abattage, s'il craint que le délai d'attente observé n'ait pas été suffisant pour éliminer complètement le médicament des tissus. Toutes les demandes de ce type qui sont soumises au vétérinaire en chef doivent être discutées avec le spécialiste de réseau du Programme des résidus chimiques. De façon générale, le producteur est responsable de n'envoyer à l'abattoir que des animaux exempts de résidus chimiques et l'abattoir est tenu de mettre en place les contrôles nécessaires pour s'en assurer. Si la situation le justifie et que l'envoi d'animaux pré-test est indiqué, le producteur ne devrait expédier que le nombre d'animaux défini par le spécialiste, généralement six. Les carcasses et leurs parties doivent être retenus jusqu'à ce que les tissus appropriés aient été analysés. D'autres échantillons pourraient être prélevés au moment de l'abattage du lot de production que les animaux pré-test représentent.

Si un médicament a été utilisé en dérogation de l'étiquette par un vétérinaire praticien, le vétérinaire peut contacter le « Global Food Animal Residue Avoidance Database » (CgFARAD) pour obtenir une recommandation sur le délai d'attente.

Pour certains antibiotiques, des trousses d'analyse d'urine rapide sont disponibles.

Le vétérinaire en chef consultera le spécialiste de réseau du programme des résidus chimiques dans chaque cas. Cette consultation doit être faite avant que les animaux soient amenés à l'abattoir pour que l'établissement soit préparé à les recevoir et pour éviter l'abattage prématuré ou accidentel du lot avant qu'une décision soit prise. L'ACIA indiquera à l'exploitant les conditions à rencontrer pour que les animaux soient abattus. Ces conditions doivent être acceptées par l'exploitant avant que l'abattage se fasse.

Les exploitants sont responsables d'accepter seulement des animaux exempts de résidus chimiques nocifs pour la préparation de viande. Ceci devrait avoir été pris en charge via le plan HACCP de l'établissement. Si un exploitant désire introduire dans son établissement des animaux d'un statut incertain à cet égard, il doit fournir toute l'information disponible au vétérinaire en chef à l'avance de façon à ce qu'une évaluation puisse être faite et pour éviter d'avoir à retenir une grande quantité d'animaux ou de produit.

Dans le cas où l’envoi d’animaux pré-test n’est pas pratique, par exemple de lots de volaille, le producteur peut euthanasier ou faire euthanasier un certain nombre d’animaux pour les soumettre à une analyse de résidus avant la date prévue pour l’abattage du troupeau. Toutes les analyses ainsi effectuées sur des animaux vivants ou euthanasiés aux fins de les prouver exempts de résidus illégaux seront faites aux frais du producteur en fonction des échantillons sélectionnés par un tiers indépendant, objectif et compétent, tel un vétérinaire de pratique privée. On peut consulter une liste des laboratoires agréés par le Conseil canadien des normes (CCN) et l’ACIA pour l’analyse de tels échantillons à l’adresse suivante : <http://palcan.scc.ca/SpecsSearch/SpecsSearchAction.do?language=fr> Le producteur ou le vétérinaire practicien doit communiquer avec le laboratoire accredité pour fixer la date de l’analyse et connaître les exigences en matière d’échantillonnage, d’emballage et d’expédition.

Si le vétérinaire en chef n'est pas satisfait qu'il a été démontré que les animaux sont exempts de résidus, il a les pouvoirs lui permettant de retenir les carcasses et leurs parties et de soumettre des échantillons pour analyse, en consultation avec le spécialiste de réseau du programme des résidus.

5.2.3.2 Choix des échantillons

Quand on sait qu'un troupeau de bestiaux ou de volailles a subi un traitement avant l'abattage et que l'on craint que le délai d’attente observé n’ait pas été suffisant pour que le médicament ait été complètement éliminé des tissus, il faut faire analyser un échantillon de 6 animaux dudit troupeau pour la substance redoutée. À cette fin, l'on doit choisir les animaux les plus mal en point, puisque ce sont les plus susceptibles de présenter des résidus.

Il arrive parfois que les médicaments soient employés de façon non conforme à l’utilisation mentionnée sur l’étiquette, on parle alors d’utilisation non conforme à l’étiquette. Une telle utilisation peut comprendre l’administration d’une dose supérieure à celle recommandée sur l’étiquette ou l’utilisation du produit chez une espèce autre que celle mentionnée sur l’étiquette. Les délais d’attente peuvent varier considérablement entre les espèces, même entre celles étroitement apparentées.

On peut obtenir des conseils en matière de délai d’attente pour une utilisation de médicament non conforme à l’étiquette auprès des bureaux canadiens du service Global Food Animal Residue Avoidance Database (CgFARAD) :

Téléphone: 1-866-C-GFARAD (1-866-243-2723)

Dre Trisha Dowling, DVM, MS, DACVIM & DACVCP
Professor, Veterinary Clinical Pharmacology
Professeure, Pharmacologie vétérinaire clinique
Sciences vétérinaires biomédicales
Western College of Veterinary Medicine
52, Campus Drive
Saskatoon (Saskatchewan) S7N 5B4
Tél. : 306-966-7359
Fax : 306-966-7376
Courriel : <trisha.dowling@usask.ca>



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