Aliments > Évaluation chimique > Rapports annuels sur les résidus de produits chimiques Rapport
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Bison Boeuf Cheval Espèces non identifiées Jambon Mouton et agneau |
Poule de réforme Poulet Porc Truie Vache Veau |
Vérification de la viande et des produits carnés Canadiens, par produit et test
Autruche Boeuf Boeuf musqué Boeuf sans hormones Bison Canard Caribou Cerf Cheval Chèvre Corned-beef, en conserve Dindon Émeu |
Espèces non identifiées Gibier à plumes (non précisé) Lapin Mouton et agneau Oie Porc Poule de réforme Poulet Sanglier Truies et verrats Vaches laitières de réforme Veau Wapiti |
Vérification des produits carnés importés
Corned-beef Foie d'oie Foie de veau Jambon Mouton salé Produits d'agneau et de mouton Produits de boeuf |
Produits de chèvre Produits de porc Produits de poulet Produits de veau Viande de bison Viande de volaille |
Tableau 2 Congénères des BPC compris dans le PNDRC
Tableau 5a : Équivalents toxiques attribuables aux dioxines, aux furanes et aux BPC
LAgence canadienne dinspection des aliments (ACIA) a pour politique de gérer le programme de dépistage des résidus chimiques conformément aux principes énoncés dans les manuels intitulés :
Ces manuels décrivent en détail les approches utilisées. Il est entendu quaucun organisme gouvernemental ne peut constamment surveiller toutes les combinaisons de résidus et de produits de consommation et quil nest pas non plus nécessaire de le faire afin de protéger les consommateurs. Lorsquon comprend clairement les paramètres toxicologiques, pharmacocynétiques et physiologiques, il est possible dévaluer quantitativement les risques les plus importants pour la santé du public. Cette approche est habituellement appelée Évaluation ordonnée des risques.
Critères de décision relatifs à linclusion et à léchelonnement des composés chimiques
Ces critères faisant actuellement l'objet d'un examen détaillé, un rapport ultérieur en fera une description détaillée.
Considérations statistiques
Bien que le programme de dépistage ne soit pas conçu pour fournir des estimations statistiques très exactes des pourcentages dinfraction au sein dune population, ces estimations sont facilement accessibles sous forme dinformation accessoire. Par exemple, si aucune infraction nest décelée pour un échantillon de 300 unités, on peut conclure avec un intervalle de confiance de 95 % que le taux dinfraction dans la population est inférieure à 1,00 %. Bien que la précision diminue rapidement avec les échantillons plus petits, on peut quand même en tirer de linformation utile. Les petits échantillons doivent être analysés sur de plus longues périodes avant quon puisse tirer des conclusions significatives des données recueillies. En outre, il est beaucoup plus difficile de dégager des tendances sur de courtes périodes à partir de petits échantillons. Avec un échantillon de 300 unités, les tendances saisonnières peuvent ressortir, particulièrement si lécart saisonnier est important. Par contre, les écarts saisonniers ne seraient pas aussi évidents dans le cas déchantillons de moins de 150 unités par année.
Si la vérification initiale montre quun contaminant dun aliment donné pose un sérieux problème déchantillonnage, alors les plans déchantillonnage pourront être rajustés, mais seulement dans la mesure où cet effort aidera à la compréhension du problème ou facilitera la réglementation. Cet échantillonnage accru pourrait permettre détudier les tendances, la variation géographique et la prévalence saisonnière et faciliter ainsi la conception de stratégies correctives efficaces. Il nest pas très utile daugmenter simplement la taille de léchantillon de vérification, sans avoir une stratégie pour déterminer dabord les avantages potentiels dune telle augmentation. Dès quun problème a été décelé par le programme de vérification, lefficacité de la stratégie corrective dépendrait non pas dun taux accru de surveillance, mais plutôt de la mise en place dun suivi efficace ou dun échantillonnage de surveillance.
Pour harmoniser les programmes déchantillonnage et danalyse des organisations gouvernementales et des principaux partenaires commerciaux du Canada, on a choisi les définitions suivantes qui semblent conformes aux exigences des programmes respectifs de toutes les parties. Il est possible de préciser ces définitions en décrivant les étapes opérationnelles particulières à chaque agence sans sécarter de la signification fondamentale ni de lutilité de ces définitions.
Objectifs de léchantillonnage | Type de programme | Objectif |
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Non biaisé |
Vérification | Dépistage de problèmes potentiels |
Dirigé, limité ou géographique |
Surveillance | Caractérisation des problèmes soupçonnés |
Dirigé |
Conformité | Résolution des problèmes décelés |
La vérification ou collecte de données vise à fournir un profil dinformation sur la présence de résidus chimiques, dadditifs alimentaires et dagents microbiologiques pathogènes dans des populations déchantillons prédéterminées. Linformation issue de la vérification est normalement obtenue par sélection statistique déchantillons choisis de manière aléatoire parmi des populations apparemment normales. Les lots échantillonnés ne sont pas conservés et ils se retrouvent habituellement sur le marché de la consommation avant que les résultats soient connus. La seule vérification ne peut entraîner aucune intervention directe. Le programme de vérification sert : à établir des limites maximales de résidus pour déceler les tendances de contamination, à respecter des engagements internationaux, à repérer des problèmes potentiels qui seront soumis à des activités de surveillance et à évaluer lefficacité des programmes correctifs.
La surveillance est conçue pour vérifier des soupçons de risque potentiel pour la santé révélés par le programme de vérification. Elle vise des populations cibles (p. ex. denrée ou région spécifiques). Ce programme permet de déceler des infractions aux lois et règlements canadiens et damorcer une enquête plus poussée, dans le cadre de mesures visant à assurer la conformité. Sil le faut, le produit est retenu jusquà ce que les résultats des analyses indiquent la voie à suivre. Dans le cas dune surveillance, léchantillonnage est dit « biaisé » ou « dirigé » et suit les spécifications du Codex Alimentarius. Si les résultats de la surveillance montrent quil y a infraction, il faudra, avant dintervenir, appliquer les techniques de confirmation prescrites. Léducation est un moyen important de corriger les problèmes mis en évidence.
La conformité est une mesure réglementaire visant à empêcher la commercialisation dun produit reconnu contaminé ou falsifié, ou à léliminer du marché. Elle présuppose lexistence dune réglementation ou de lignes directrices pertinentes et applicables. Cette intervention est toujours dirigée contre une source spécifique (p. ex. la partie jugée légalement responsable). Le produit est retenu jusquà ce que les résultats danalyse indiquent la bonne façon de sen débarrasser. Pour ces analyses, on effectue un échantillonnage en profondeur, conforme aux spécifications du Codex alimentarius. Il est essentiel détablir une chaîne de possession de léchantillon si lon prévoit intenter des poursuites judiciaires.
La Loi sur les aliments et drogues du Canada prévoit certaines restrictions quant à la production, la vente, la composition et le contenu daliments et de produits alimentaires. Larticle 4 (ci-dessous) de la Loi décrit les interdictions frappant la vente des aliments. Du point de vue des programmes de dépistage des résidus chimiques et de la contamination, les restrictions les plus importantes sont celles qui figurent aux alinéas 4a) et 4d). Sil est vrai quune Évaluation des dangers pour la santé pourrait établir que des aliments contreviennent aux 5 alinéas, la restriction le plus souvent invoquée par les inspecteurs de lACIA est linterdiction de vendre des aliments « falsifiés » (4d). Bien que des normes concernant la « falsification » se retrouvent partout dans le Règlement sur les aliments et drogues, la plupart figurent dans le Titre 15 du Règlement. Les principaux articles du Titre 15 sont présentés dans lencadré ci-dessous.
Interdiction de vendre des aliments (Loi sur les aliments et
drogues) 4. Il est interdit de vendre un aliment qui, selon le cas : (a) contient une substance toxique ou délétère, ou en est recouvert; |
TITRE 15 Falsification des aliments (Règlement) B.15.001. Un aliment mentionné à la colonne III du tableau I du présent titre est falsifié sil contient lune des substances inscrites en regard dans des proportions supérieures à celles prévues, exprimées en parties par million, figurant à la colonne II pour cet aliment. B.15.002. (1) Sous réserve des paragraphes (2) et (3), un aliment est falsifié sil contient un produit chimique agricole ou un de ses dérivés, dans des proportions supérieures à 0,1 partie par million, à moins quil ne soit visé aux tableaux du titre 16 et utilisé conformément à ces tableaux. (2) Sous réserve du paragraphe (3), un aliment nest pas visé
par lalinéa 4d) de la Loi sil ne contient que les produits chimiques
agricoles suivants : (3) Tout aliment contenant un tel aliment ou fait dun produit de celui-ci est exempté de lapplication de lalinéa 4d) de la Loi si la quantité de produits chimiques agricoles visés aux colonnes I et II présents dans laliment ou ajoutés à celui-ci ne dépasse pas la limite maximale, exprimée en parties par million, prévue à la colonne III pour cet aliment. (4) Un aliment faisant lobjet dune Autorisation de mise en marché provisoire publiée aux termes du paragraphe B.01.056(6) est exempté de lapplication de lalinéa 4d) de la Loi quant à tout produit chimique agricole, ses dérivés et toute drogue pour usage vétérinaire mentionnée dans lautorisation qui sont présents dans laliment en une quantité ne dépassant pas la limite maximale de résidus, exprimée en parties par million, qui y est précisée. B.15.003. Les aliments énumérés à la colonne IV du tableau III du présent titre, dans lesquels se trouve une drogue mentionnée à la colonne I qui correspond, après analyse, à la substance nommée à la colonne II, sont exemptés de lapplication de lalinéa 4d) de la Loi si la quantité de drogue présente ne dépasse pas la limite maximale de résidus, exprimée en parties par million, indiquée dans la colonne III de cette substance pour cet aliment. |
Dans le cas des produits chimiques agricoles, distinction qui englobe tous les pesticides, une limite maximale de résidus (LMR) de 0,1 ppm est fixée pour les aliments en vertu du paragraphe B.15.002. (1). Toutefois, si le produit chimique agricole mentionné dans le tableau du TITRE 15, il est alors exempté de la restriction de 0,1 ppm, et cest la limite publiée dans les tableaux du TITRE 15 qui devient la LMR. Cest là leffet du paragraphe B.15.002. (3) ci-dessus.
Une question persiste au sujet du produit auquel la LMR sapplique. Avec la modification récente du paragraphe B.15.002 (3), (Gazette du Canada, Partie II, Vol. 132 no 3, page 358 26 janvier 1998), il est devenu clair que les LMR publiées sappliquent non seulement aux produits agricoles bruts, mais aussi aux produits alimentaires finis qui sont fabriqués à partir de ces produits bruts. Aussi, une tolérance qui sappliquait auparavant aux produits frais sapplique maintenant également aux formes fraîches, congelées, en conserve ou marinées du produit.
De la même façon, larticle B.15.003 exempte les composés énumérés au tableau III du TITRE 15 des limites dune tolérance zéro qui sappliquerait autrement. Ce tableau établit les LMR pour les médicaments vétérinaires. La vente des aliments contenant des quantités mesurables de médicaments (> 0,0 ppm) est interdite en vertu de lalinéa 4d) à moins que le médicament et laliment ne figurent dans le tableau III du TITRE 15 et y soient conformes.
Laboratoires participants et adresses | |
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Nom du laboratoire | Adresse |
Laboratoire des aliments de Calgary |
Agence canadienne dinspection des aliments |
Cantest Ltd. Burnaby, B.C. |
Cantest Limited |
Laboratoire des aliments de Dartmouth
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Laboratoire des aliments de Dartmouth |
J-R Laboratory, Burnaby, BC |
J-R Laboratories Limited, |
Maxxam Analytics Inc., Mississauga (Ont.) |
Maxxam Analytics Inc., |
Laboratoire des aliments d'Ottawa |
Agence canadienne dinspection des aliments |
Laboratoire des aliments de Saskatoon |
Agence canadienne d'inspection des aliments |
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