Aliments > Évaluation chimique > Rapports annuels sur les résidus de produits chimiques Rapport
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Surveillance des fruits et légumes frais canadiens suspects, par produit et test
Betteraves Carottes Cerises Choux Concombres Laitue |
Mûres Pommes Pommes de terre Racine de ginseng Radis |
Vérification des fruits et légumes frais importés, par produit et test
Abricots Ail Ananas Artichauts Asperges Aubergines Avocats Bananes Bananes plantains Barbadines Bette à carde Betteraves Bleuets Brocofleurs Brocolis Canneberges Caramboles Carottes Céleri Cerises Champignons Chicorée frisée Chou-raves Choux Choux chinois Choux de Bruxelles Choux frisés Choux-fleurs Citrons Citrouilles Collard Concombres Courges Courgettes Cresson |
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Panais Papayes Pastèques Patates douces Pêches Persil Piments forts Poireaux Poires Poires Asiatiques Poires cactus Pois Pois mange-tout Poivrons Pomélos Pommes Pommes de terre Potirons Prunes Rabioles Racine de gingembre Racine de ginseng Radis Raisins Ramboutans Riz Scaroles Tamarillos Tangelos Tomates Tomates (de serre) Variés Yucca Non-précisés |
Surveillance des fruits et légumes frais importés suspects, par produit et test
Bananes Bleuets Céleri Champignons Choux-fleurs Épinards Fraises Graines de tournesol Laitue frisée Oranges |
Pamplemousses Pastèques Pêches Poireaux Poires Asiatiques Pois mange-tout Pommes Radis Raisins Tomates |
Vérification des fruits et légumes transformés canadiens, par produit et test
Champignons en conserve Jus de pommes Pâte de tomates |
Produits de pomme Sauce aux prunes Vinaigrettes |
Vérification des fruits et des légumes transformés importés, par produit et test
Abricots déshydratés Abricots en conserve Ananas en conserve Asperges en conserve Carottes en conserve Champignons déshydratés Champignons en conserve Confiture de fruits mélangés Épinards en conserve Figues déshydratées Haricots en conserve Jus de fruits Marinades |
Pêches en conserve Poires en conserve Produits de poire Produits de pomme Produits de prune Produits d'orange Produits transformés - Divers Prunes en conserve Raisins secs Salade de fruits en conserve Sauces Tomates déshydratées Tomates en conserve |
Surveillance des fruits et légumes transformés importés suspects, par produit et test
Abricots en conserve
Tomates déshydratées
LAgence canadienne dinspection des aliments (ACIA) a pour politique de gérer le programme de dépistage des résidus chimiques conformément aux principes énoncés dans le manuel intitulé Plan quinquennal exhaustif pour la gestion des risques chimiques et biologiques. Ce manuel décrit en détail les approches utilisées. Il est entendu quaucun organisme gouvernemental ne peut constamment surveiller toutes les combinaisons de résidus et de produits de consommation et quil nest pas non plus nécessaire de le faire afin de protéger les consommateurs. Lorsquon comprend clairement les paramètres toxicologiques, pharmacocynétiques et physiologiques, il est possible dévaluer quantitativement les risques les plus importants pour la santé du public. Cette approche est habituellement appelée Évaluation ordonnée des risques.
Critères de décision relatifs à l'inclusion et à léchelonnement des composés chimiques
Pour être inclus, il faut que le produit chimique, qu'il s'agisse d'un médicament vétérinaire, d'un produit chimique agricole ou d'un polluant environnemental, soit capable de former un résidu dans l'aliment. Évidemment, sil ny a pas formation de résidu, le risque inhérent est absent, et la vérification devient inutile. Une fois quun programme déchantillonnage et d'analyse est en place depuis au moins trois ans, on évalue les données combinées pour déterminer s'il est encore justifié de le poursuivre. Cette période sera beaucoup plus longue que trois ans pour les programmes dont la fréquence d'échantillonnage est inférieure à 300 échantillons par année. On peut abandonner provisoirement un programme si les analyses ne donnent aucun résultat positif pendant trois années consécutives et pour au moins 300 échantillons. Donc, après une phase de vérification initiale menée sur trois années consécutives, si une grandeur d'échantillonnage statistiquement valide ne révèle rien d'anormal, le programme annuel est discontinué tant qu'il n'y a pas de changement de situation qui justifierait sa réinstitution.
Étant donné le manque de ressources, il faut toujours établir par ordre de priorité les résidus pour lesquels la vérification sera instituée. Pour un risque chronique, le plus grand danger n'est pas nécessairement lié à la toxicité ou à l'exposition la plus élevée, mais cest la seule hypothèse raisonnable dont on dispose pour juger de limportance dune vérification. C'est le modèle utilisé tout au long du processus. Pour établir les priorités, on se sert de la cote d'évaluation des risques fournie par le Système d'évaluation des composés (SEC). Cette façon de faire garantit l'affectation des ressources aux programmes les plus prioritaires. Il peut arriver que l'on inclue dans le programme des composés qui nont pas une cote de priorité élevée, s'ils font partie d'une analyse multi-résidus.
L'ACIA choisit, entre autres, à partir d'une longue liste de contaminants chimiques potentiels : des médicaments vétérinaires (aussi bien approuvés que non approuvés), des pesticides (aussi bien approuvés que non approuvés), des métaux et des éléments toxiques ainsi que des polluants environnementaux. À partir de cette liste dont elle dispose, l'ACIA essaie d'affecter ses ressources d'inspection et d'analyse aux contaminants les plus préoccupants pour la santé publique. Pour ce faire, elle se sert d'un double calcul. Le premier élément de calcul, qui s'applique aux nouveaux programmes ou à ceux pour lesquels il existe peu de résultats d'analyse historiques, on se sert du système SEC. Dans ce cas, le risque est estimé sur une échelle allant de A-1 à D-4 où la lettre correspond au danger pour la santé déterminé à partir d'études de la toxicité chez les animaux. On trouve cette information sur le degré de danger dans la littérature scientifique. Le deuxième élément de calcul, soit la désignation numérique, correspond au niveau d'exposition de la population au contaminant en question. Ce niveau dexposition est établi à partir de toutes les sources, pas seulement des aliments. On trouve aussi cette information dans la littérature scientifique, auprès de Santé Canada ou dorganismes internationaux, comme le Comité conjoint FAO-OMS sur les additifs alimentaires ou les réunions conjointes FAO-OMS sur les résidus de pesticides.
Considérations statistiques
Bien que le programme de dépistage ne soit pas conçu pour fournir des estimations statistiques très exactes des pourcentages dinfraction au sein dune population, ces estimations sont facilement accessibles sous forme dinformation accessoire. Par exemple, si aucune infraction nest décelée pour un échantillon de 300 unités, on peut conclure avec un intervalle de confiance de 95 % que le taux dinfraction dans la population est inférieure à 1,00 %.
Bien que la précision diminue rapidement avec les échantillons plus petits, on peut quand même en tirer de linformation utile. Les petits échantillons doivent être analysés sur de plus longues périodes avant quon puisse tirer des conclusions significatives des données recueillies. En outre, il est beaucoup plus difficile de dégager des tendances sur de courtes périodes à partir de petits échantillons. Avec un échantillon de 300 unités, les tendances saisonnières peuvent ressortir, particulièrement si lécart saisonnier est important. Par contre, les écarts saisonniers ne seraient pas aussi évidents dans le cas déchantillons de moins de 150 unités par année.
Si la vérification initiale montre quun contaminant dun aliment donné pose un sérieux problème déchantillonnage, alors les plans déchantillonnage pourront être rajustés, mais seulement dans la mesure où cet effort aidera à la compréhension du problème ou facilitera la réglementation. Cet échantillonnage accru pourrait permettre détudier les tendances, la variation géographique et la prévalence saisonnière et faciliter ainsi la conception de stratégies correctives efficaces. Il nest pas très utile daugmenter simplement la taille de léchantillon de vérification, sans avoir une stratégie pour déterminer dabord les avantages potentiels dune telle augmentation. Dès quun problème a été décelé par le programme de vérification, lefficacité de la stratégie corrective dépendrait non pas dun taux accru de surveillance, mais plutôt de la mise en place dun suivi efficace ou dun échantillonnage de surveillance.
Pour harmoniser les programmes déchantillonnage et danalyse des organisations gouvernementales et des principaux partenaires commerciaux du Canada, on a choisi les définitions suivantes qui semblent conformes aux exigences des programmes respectifs de toutes les parties. Il est possible de préciser ces définitions en décrivant les étapes opérationnelles particulières à chaque agence sans sécarter de la signification fondamentale ni de lutilité de ces définitions.
Objectifs de léchantillonnage | Type de programme | Objectif |
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Non biaisé | Vérification | Dépistage de problèmes potentiels |
Dirigé, limité ou géographique | Surveillance | Caractérisation des problèmes soupçonnés |
Dirigé | Conformité | Résolution des problèmes décelés |
La vérification ou collecte de données vise à fournir un profil dinformation sur la présence de résidus chimiques, dadditifs alimentaires et dagents microbiologiques pathogènes dans des populations déchantillons prédéterminées. Linformation issue de la vérification est normalement obtenue par sélection statistique déchantillons choisis de manière aléatoire parmi des populations apparemment normales. Les lots échantillonnés ne sont pas conservés et ils se retrouvent habituellement sur le marché de la consommation avant que les résultats soient connus. La seule vérification ne peut entraîner aucune intervention directe.
Le programme de vérification sert : à établir des limites maximales de résidus pour déceler les tendances de contamination, à respecter des engagements internationaux, à repérer des problèmes potentiels qui seront soumis à des activités de surveillance et à évaluer lefficacité des programmes correctifs.
La surveillance est conçue pour vérifier des soupçons de risque potentiel pour la santé révélés par le programme de vérification. Elle vise des populations cibles (p. ex. denrée ou région spécifiques). Ce programme permet de déceler des infractions aux lois et règlements canadiens et damorcer une enquête plus poussée, dans le cadre de mesures visant à assurer la conformité. Sil le faut, le produit est retenu jusquà ce que les résultats des analyses indiquent la voie à suivre. Dans le cas dune surveillance, léchantillonnage est dit « biaisé » ou « dirigé » et suit les spécifications du Codex Alimentarius. Si les résultats de la surveillance montrent quil y a infraction, il faudra, avant dintervenir, appliquer les techniques de confirmation prescrites. Léducation est un moyen important de corriger les problèmes mis en évidence.
La conformité est une mesure réglementaire visant à empêcher la commercialisation dun produit reconnu contaminé ou falsifié, ou à léliminer du marché. Elle présuppose lexistence dune réglementation ou de lignes directrices pertinentes et applicables. Cette intervention est toujours dirigée contre une source spécifique (p. ex. la partie jugée légalement responsable). Le produit est retenu jusquà ce que les résultats danalyse indiquent la bonne façon de sen débarrasser. Pour ces analyses, on effectue un échantillonnage en profondeur, conforme aux spécifications du Codex alimentarius. Il est essentiel détablir une chaîne de possession de léchantillon si lon prévoit intenter des poursuites judiciaires.
Des enquêtes spéciales ou pilotes servent à amasser de l'information sur la présence de résidus qui ne satisfont pas aux exigences des autres volets du Programme. Par exemple, on pourrait inclure ici des enquêtes initiales ou des enquêtes de dépistage de composés ne répondant pas aux critères de santé et de salubrité, comme les mélanges d'aliments pour animaux. Ces enquêtes sont généralement limitées par le manque de ressources.
Les opérations éclairs servent à établir la situation à un certain point choisi au hasard durant l'année financière. Elles ne sont pas annoncées. Elles consistent à prélever des échantillons de chaque troupeau présenté pour l'abattage pendant une certaine période de temps habituellement brève (2 à 6 semaines).
La Loi sur les aliments et drogues du Canada prévoit certaines restrictions quant à la production, la vente, la composition et le contenu daliments et de produits alimentaires. Larticle 4 (ci-dessous) de la Loi décrit les interdictions frappant la vente des aliments. Du point de vue des programmes de dépistage des résidus chimiques et de la contamination, les restrictions les plus importantes sont celles qui figurent aux alinéas 4a) et 4d). Sil est vrai quune Évaluation des dangers pour la santé pourrait établir que des aliments contreviennent aux 5 alinéas,
Interdiction de vendre des aliments (Loi sur les aliments et drogues) 4. Il est interdit de vendre un aliment qui, selon le cas : (a) contient une substance toxique ou délétère, ou en est recouvert; (b) est impropre à la consommation humaine; (c) est composé, en tout ou en partie, dune substance malpropre, putride, dégoûtante, pourrie, décomposée ou provenant danimaux malades ou de végétaux malsains; (d) est falsifié; (e) a été fabriqué, préparé, conservé, emballé ou emmagasiné dans des conditions non hygiéniques. |
la restriction le plus souvent invoquée par les inspecteurs de lACIA est linterdiction de vendre des aliments « falsifiés » (4d). Bien que des normes concernant la « falsification » se retrouvent partout dans le Règlement sur les aliments et drogues, la plupart figurent dans le Titre 15 du Règlement. Les principaux articles du Titre 15 sont présentés dans lencadré ci-dessous.
Falsification des aliments (Règlement) B.15.001.Un aliment mentionné à la colonne III du tableau I du présent titre est falsifié sil contient lune des substances inscrites en regard dans des proportions supérieures à celles prévues, exprimées en parties par million, figurant à la colonne II pour cet aliment. B.15.002. (1) Sous réserve des paragraphes (2) et (3), un aliment est falsifié sil contient un produit chimique agricole ou un de ses dérivés, dans des proportions supérieures à 0,1 partie par million, à moins quil ne soit visé aux tableaux du titre 16 et utilisé conformément à ces tableaux. (2) Sous réserve du paragraphe (3), un aliment nest pas visé par lalinéa 4d) de la Loi sil ne contient que les produits chimiques agricoles suivants : (a) un produit fertilisant; (b) un adjuvant ou un véhicule de produit chimique agricole; (c) un sel de bromure inorganique; (d) du dioxide de silicium; (e) du soufre; ou (f) des spores viables de Bacillus thuringiensis Berliner. (3) Tout aliment contenant un tel aliment ou fait dun produit de celui-ci est exempté de lapplication de lalinéa 4d) de la Loi si la quantité de produits chimiques agricoles visés aux colonnes I et II présents dans laliment ou ajoutés à celui-ci ne dépasse pas la limite maximale, exprimée en parties par million, prévue à la colonne III pour cet aliment (4) Un aliment faisant lobjet dune Autorisation de mise en marché provisoire publiée aux termes du paragraphe B.01.056(6) est exempté de lapplication de lalinéa 4d) de la Loi quant à tout produit chimique agricole, ses dérivés et toute drogue pour usage vétérinaire mentionnée dans lautorisation qui sont présents dans laliment en une quantité ne dépassant pas la limite maximale de résidus, exprimée en parties par million, qui y est précisée. B.15.003. Les aliments énumérés à la colonne IV du tableau III du présent titre, dans lesquels se trouve une drogue mentionnée à la colonne I qui correspond, après analyse, à la substance nommée à la colonne II, sont exemptés de lapplication de lalinéa 4d) de la Loi si la quantité de drogue présente ne dépasse pas la limite maximale de résidus, exprimée en parties par million, indiquée dans la colonne III de cette substance pour cet aliment. |
Laboratoires participants et adresses | |
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Nom du laboratoire | Adresse |
Cantest Ltd., Burnaby (C.-B.) |
Cantest Limited |
J-R Laboratory, Burnaby (C.-B.) |
J-R Laboratories Limited, |
Laboratoire des aliments d'Ottawa |
Laboratoire des aliments d'Ottawa |
Laboratoire des aliments de Darmouth |
Laboratoire des aliments de Darmouth |
Laboratoire des aliments de Calgary |
Laboratoire des aliments de Calgary |
Maxxam Analytics Inc |
Maxxam Analytics Inc., |
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