Aliments > Évaluation chimique > Rapports annuels sur les résidus de produits chimiques Rapport
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Vérification des produits laitiers importés par produit dorigine et test
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Tests effectués sur place aux abattoirs
Confirmation en laboratoire des échantillons trouvés positifs au dépistage
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Vérification des produits de viande et de volaille canadiens par test
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Vérification des produits de viande et de volaille importés par pays et test
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LAgence canadienne dinspection des aliments (ACIA) a pour politique de gérer le programme de dépistage des résidus chimiques (PNSRC) conformément aux principes énoncés dans les manuels intitulés
Plan quinquennal exhaustif pour la gestion des risques chimiques et biologiques, AAC,
1992;
Résidus des médicaments vétérinaires dans les aliments, CODEX Alimentarius, FAO/OMS,
deuxième édition, Rome 1993;
Résidus de pesticides dans les aliments, Codex Alimentarius, FAO/ OMS, deuxième
édition, Rome 1993.
Ces manuels décrivent en détail les approches utilisées. Il est entendu quaucun organisme gouvernemental ne peut constamment surveiller toutes les combinaisons de résidus et de produits de consommation et quil nest pas non plus nécessaire de le faire afin de protéger les consommateurs. Lorsquon comprend clairement les paramètres toxicologiques, pharmacocynétiques et physiologiques, il est possible dévaluer quantitativement les risques les plus importants pour la santé du public. Cette approche est habituellement appelée Évaluation ordonnée des risques.
Bien que le programme de vérification ne soit pas conçu pour fournir des estimations statistiques très exactes des pourcentages dinfraction au sein dune population, ces estimations sont facilement accessibles sous forme dinformation accessoire. Par exemple, si aucune infraction nest décelée pour un échantillon de 300 unités, on peut conclure avec un intervalle de confiance de 95 % que le taux dinfraction dans la population est inférieur à 1,00 %. Bien que la précision diminue rapidement avec les échantillons plus petits, on peut quand même en tirer de linformation utile. Les petits échantillons doivent être analysés sur de plus longues périodes avant quon puisse tirer des conclusions significatives des données recueillies. En outre, il est beaucoup plus difficile de dégager des tendances sur de courtes périodes à partir de petits échantillons. Avec un échantillon de 300 unités, les tendances saisonnières peuvent ressortir, particulièrement si lécart saisonnier est important. Par contre, les écarts saisonniers ne seraient pas aussi évidents dans le cas déchantillons de moins de 150 unités par année.
Si la vérification initiale montre quun contaminant dun aliment donné pose un sérieux problème déchantillonnage, alors les plans déchantillonnage pourront être rajustés, mais seulement dans la mesure où cet effort aidera à la compréhension du problème ou facilitera la réglementation. Cet échantillonnage accru pourrait permettre détudier les tendances, la variation géographique et la prévalence saisonnière et faciliter ainsi la conception de stratégies correctives efficaces. Il nest pas très utile daugmenter simplement la taille de léchantillon de vérification, sans avoir une stratégie pour déterminer dabord les avantages potentiels dune telle augmentation. Dès quun problème a été décelé par le programme de vérification, lefficacité de la stratégie corrective dépendrait non pas dun taux accru de surveillance, mais plutôt de la mise en place dun suivi efficace ou dun échantillonnage dirigé.
TERMINOLOGIE DE LACIA ET DE SC EN MATIÈRE DÉCHANTILLONNAGE ET DANALYSE DES ALIMENTS
Léchantillonnage et lanalyse des aliments sont des activités quotidiennes de LACIA et de SC. Les deux organismes sacquittent de ces tâches pour diverses raisons et dans le cadre dactivités multiples qui comprennent la vérification, léchantillonnage dirigé, les tests de conformité, les enquêtes avant la mise en marché, les enquêtes après la mise en marché et toutes les autres activités de collecte de données. Selon le type et le motif de léchantillonnage et de lanalyse, les deux organismes peuvent utiliser une terminologie différente.
Dans une perspective plus large, toutes ces activités peuvent être assimilées à des activités de surveillance.
La terminologie suivante est destinée à harmoniser les définitions utilisées par LACIA et SC.
Vérification: Il sagit dun échantillonnage non biaisé. Les échantillons sont traités et analysés dans le but de fournir des données sur la présence et les concentrations de résidus chimiques, de contaminants, dadditifs alimentaires, de microorganismes et déléments nutritifs dans des populations déchantillons prédéterminées. Les données de vérification sont habituellement obtenues au moyen dun échantillonnage aléatoire. Les lots échantillonnés ne sont pas retenus et ils se retrouvent habituellement sur le marché de la consommation avant que les résultats soient connus.
Léchantillonnage de vérification est effectué pour déterminer lexposition alimentaire humaine, évaluer les risques, détecter les tendances, cerner les problèmes éventuels et identifier les groupes de population à risque, établir des normes et des directives et évaluer lefficacité des programmes.
Échantillonnage dirigé Il sagit dun échantillonnage biaisé, visant des populations déchantillons cibles (p. ex. un type de produit ou une région donnée) destiné à étudier et à vérifier tout risque potentiel pour la santé révélé dans le cadre du programme de vérification.
Léchantillonnage dirigé se fait dans le cadre dune enquête, et un produit peut être retenu en attendant les résultats dune évaluation des risques et dune vérification de la conformité. |
Test de conformité Il sagit dun test qui vise certains échantillons soupçonnés de ne pas respecter la réglementation et les directives relatives à la vente et à la distribution des aliments. Le produit est retenu jusquà ce que les résultats indiquent la façon den disposer. Pour ce test, on effectue un échantillonnage en profondeur, conforme aux spécifications du Codex alimentarius. Il est essentiel détablir une chaîne de possession de léchantillon si lon prévoit intenter des poursuites judiciaires.
Le test de conformité est une mesure réglementaire visant à empêcher la commercialisation dun produit reconnu contaminé ou falsifié, ou à léliminer du marché. |
Enquêtes spéciales ou pilotesOn y a recours pour recueillir des données sur la présence de résidus chimiques, dadditifs alimentaires, de microorganismes et déléments nutritifs non conformes aux exigences des autres aspects susmentionnés du programme. Ces enquêtes ont normalement une portée et une durée limitées et elles ne sont pas basées sur le risque.
Enquêtes éclairsElles ont pour but dobtenir un instantané durant lannée financière. Les enquêtes éclairs ne sont pas annoncées. Une enquête éclair peut porter, par exemple, sur tous les troupeaux présentés à labattage pendant une période donnée, habituellement courte, ne dépassant pas 2 à 6 semaines.
Échantillonnage à des fins judiciaires Activité réalisée dans certaines conditions où une action en justice est prévue comme mesure de suivi. Certains critères additionnels doivent être remplis pour la présentation et lanalyse en laboratoires de ces échantillons. Il est essentiel de satisfaire à toutes les exigences en matière dassurance de la qualité. Il faut demander un avis juridique avant dentreprendre une telle activité.
Comparaison avec la terminologie utilisée par dautres organismes | ||
ACIA | USDA-FSIS | Codex |
Vérification | Monitoring | Échantillonnage non biaisé |
Échantillonnage dirigé | Surveillance sampling | Échantillonnage dirigé ou biaisé |
Test de conformité | Enforcement or pre-sampling | Échantillonnage de conformité |
Enquêtes spéciales ou pilotes | Special projects | (aucune activité décrite) |
Enquêtes éclairs | Special projects | (aucune activité décrite) |
Échantillonnage à des fins judiciaires | Compliance | Test de conformité |
a
La Loi sur les aliments et drogues du Canada prévoit certaines restrictions quant à la production, la vente, la composition et le contenu daliments et de produits alimentaires. Larticle 4 (ci-dessous) de la Loi décrit les interdictions frappant la vente des aliments. Du point de vue des programmes de dépistage des résidus chimiques et de la contamination, les restrictions les plus importantes sont celles qui figurent aux alinéas 4a) et 4d)). Sil est vrai quune Évaluation des dangers pour la santé pourrait établir que des aliments contreviennent aux 5 alinéas,
Interdiction de vendre des aliments (Loi sur les
aliments et drogues) 4. Il est interdit de vendre un aliment qui, selon le cas: (a) contient une substance toxique ou délétère, ou en est recouvert; (b) est impropre à la consommation humaine; (c) est composé, en tout ou en partie, dune substance malpropre, putride, dégoûtante, pourrie, décomposée ou provenant danimaux malades ou de végétaux malsains; (d) est falsifié; (e) a été fabriqué, préparé, conservé, emballé ou emmagasiné dans des conditions non hygiéniques. |
La restriction le plus souvent invoquée par les inspecteurs de LACIA est linterdiction de vendre des aliments « falsifiés » (4d). Bien que des normes concernant la « falsification » se retrouvent partout dans le Règlement sur les aliments et drogues, la plupart figurent dans le Titre 15 du Règlement. Les principaux articles du Titre 15 sont présentés dans lencadré ci-dessous.
TITRE 15 Falsification des aliments (Règlement) B.15.001. Un aliment mentionné à la colonne III du tableau I du présent titre est falsifié sil contient lune des substances inscrites en regard dans des proportions supérieures à celles prévues, exprimées en parties par million, figurant à la colonne II pour cet aliment. B.15.002. (1) Sous réserve des paragraphes (2) et (3), un aliment est falsifié sil contient un produit chimique agricole ou un de ses dérivés, dans des proportions supérieures à 0,1 partie par million, à moins quil ne soit visé aux tableaux du titre 16 et utilisé conformément à ces tableaux. (2) Sous réserve du paragraphe (3), un aliment nest pas visé par lalinéa 4d) de la Loi sil ne contient que les produits chimiques agricoles suivants : a) un produit fertilisant; b) un adjuvant ou un véhicule de produit chimique agricole; c) un sel de bromure inorganique; d) du dioxide de silicium; e) du soufre; ou f) des spores viables de Bacillus thuringiensis Berliner. (3) Tout aliment contenant un tel aliment ou fait dun produit de celui-ci est exempté de lapplication de lalinéa 4d) de la Loi si la quantité de produits chimiques agricoles visés aux colonnes I et II présents dans laliment ou ajoutés à celui-ci ne dépasse pas la limite maximale, exprimée en parties par million, prévue à la colonne III pour cet aliment. (4) Un aliment faisant lobjet dune Autorisation de mise en marché provisoire publiée aux termes du paragraphe B.01.056(6) est exempté de lapplication de lalinéa 4d) de la Loi quant à tout produit chimique agricole, ses dérivés et toute drogue pour usage vétérinaire mentionnée dans lautorisation qui sont présents dans laliment en une quantité ne dépassant pas la limite maximale de résidus, exprimée en parties par million, qui y est précisée. B.15.003. Les aliments énumérés à la colonne IV du tableau III du présent titre, dans lesquels se trouve une drogue mentionnée à la colonne I qui correspond, après analyse, à la substance nommée à la colonne II, sont exemptés de lapplication de lalinéa 4d) de la Loi si la quantité de drogue présente ne dépasse pas la limite maximale de résidus, exprimée en parties par million, indiquée dans la colonne III de cette substance pour cet aliment. |
Dans le cas des produits chimiques agricoles, distinction qui englobe tous les pesticides, une limite maximale de résidus (LMR) de 0,1 ppm est fixée pour les aliments en vertu du paragraphe B.15.002. (1). Toutefois, si le produit chimique agricole mentionné dans le tableau du TITRE 15, il est alors exempté de la restriction de 0,1 ppm, et cest la limite publiée dans les tableaux du TITRE 15 qui devient la LMR. Cest là leffet du paragraphe B.15.002. (3) ci-dessus.
Une question persiste au sujet du produit auquel la LMR sapplique. Avec la modification récente du paragraphe B.15.002 (3), (Gazette du Canada, Partie II, Vol. 132 nº 3, page 358 26 janvier 1998), il est devenu clair que les LMR publiées sappliquent non seulement aux produits agricoles bruts, mais aussi aux produits alimentaires finis qui sont fabriqués à partir de ces produits bruts. Aussi, une tolérance qui sappliquait auparavant aux produits frais sapplique maintenant également aux formes fraîches, congelées, en conserve ou marinées du produit.
De la même façon, larticle B.15.003 exempte les composés énumérés au tableau III du TITRE 15 des limites dune tolérance zéro qui sappliquerait autrement. Ce tableau établit les LMR pour les médicaments vétérinaires. La vente des aliments contenant des quantités mesurables de médicaments (> 0,0 ppm) est interdite en vertu de lalinéa 4d) à moins que le médicament et laliment ne figurent dans le tableau III du TITRE 15 et y soient conformes.
Laboratoires participants et adresses |
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Nom du laboratoire |
Adresse |
Laboratoire des aliments de Calgary |
Agence canadienne dinspection des aliments |
Cantest Ltd., Burnaby, B.C. |
Cantest Limited |
Laboratoire des aliments de Dartmouth |
Agence canadienne dinspection des aliments |
J-R Laboratory, Burnaby, BC |
J-R Laboratories Limited, |
Maxxam Analytics Inc., Mississauga, Ont. |
Maxxam Analytics Inc., |
Laboratoire des aliments dOttawa |
Agence canadienne dinspection des aliments |
Laboratoire des aliments de Saskatoon |
Agence canadienne dinspection des aliments |
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