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![]() Pêches Profil du secteur - Uruguay
Ambassade du Canada à Montevideo Aperçu du marchéÉCONOMIE DE L'URUGUAYL'Uruguay a une population de 3,3 millions d'habitants, distribués sur une superficie de 176 215 km carrés, et dont 1,3 million sont économiquement actifs. Le produit intérieur brut annuel (PIB) totalise 20 milliards de dollars américains, et le PIB par habitant se chiffre à 6 000 dollars américains. La valeur des exportations de marchandises dépasse généralement 2,3 milliards de dollars US et celle des importations, 3,3 milliards. Le revenu net des services, le tourisme surtout, s'élève à plus de 600 millions de dollars US. L'Uruguay dépend fortement de la région du MERCOSUR, une union commerciale dont il est membre. L'économie de l'Uruguay a affiché une croissante soutenue durant les années 90, mais elle est en récession depuis 1999 par suite de la crise régionale qui a pris naissance au Brésil et qui a été exacerbée par la conjoncture actuelle de l'Argentine. LES MARCHÉS DE L'INDUSTRIE DE LA PÊCHE EN URUGUAYDepuis le milieu des années 70, l'industrie de la pêche de l'Uruguay a pris de l'expansion grâce à des efforts de promotion. De par sa nature même, le secteur de la pêche constitue une chaîne de valeur composée de deux phases distinctes au sein d'un système : la phase de la capture, ou phase primaire, et la phase industrielle, ou phase secondaire. Combinées à tout un éventail de services de soutien, qui comprennent le transport, la vente et d'autres activités, ces phases forment un système de production. La phase industrielle comprend trois cycles : la congélation, l'éviscération et autres transformations nécessaires pour obtenir un produit surgelé conforme aux normes, et la production de produits transformés. En Uruguay, quelques entreprises seulement sont passées au troisième cycle, et partiellement sans plus. 2.1. Phase primaireL'Uruguay exploite des pêcheries naturelles dans le sud-ouest de l'océan Atlantique, mais surtout dans la zone commune de pêche, établie entre l'Argentine et l'Uruguay par le traité de río de la Plata et son bord de mer, une région où pas moins de trente espèces démersales et pélagiques sont capturées, et dont certaines recèlent une grande valeur commerciale. Les ressources halieutiques auxquelles l'Uruguay a accès sont des espèces d'eaux froides, et l'activité de pêche a un rendement supérieur à 150 000 tonnes métriques par année. La prise annuelle moyenne représente 140 000 tonnes. Les principales espèces capturées sont le merlu, la corbine et l'acoupa royal. Le secteur de la pêche est constitué de 113 navires de la flotte industrielle, lesquels appartiennent à une douzaine d'armateurs et à quelques usines (intégration verticale inter-entreprises), ainsi que de 461 bâtiments de la flotte artisanale.
Environ 1 500 personnes prennent part aux activités de pêche. Les principaux ports de pêche sont Montevideo (95 % des prises totales) et La Paloma (2 ou 3 % des prises). Le mode d'exploitation est sur le point d'atteindre ses limites, ce qui occasionnera une stagnation de la production. Grâce à de nouveaux investissements qui se sont avérés profitables, le volume de la prise s'est maintenu à 140 000 tonnes, privilégiant les espèces non traditionnelles (tourteau rouge, grande castagnole, limace de mer, sole, etc.), mais au détriment des espèces traditionnelles, Toutefois, par suite de la diminution du volume des prises traditionnelles, le merlu en particulier, plusieurs investissements ont dû être abandonnés, de sorte que seules les entreprises qui ont pu se convertir ont survécu. L'activité de pêche abusive en Argentine pourrait expliquer la diminution de la prise de merlu. AquacultureOn observe le développement embryonnaire de l'aquaculture comme secteur de production dans les régions côtières et les eaux intérieures. Vers la fin de 1996, la Dirección Nacional de Recursos Acuáticos (Direction nationale des ressources aquatiques) a mis en oeuvre un programme de pisciculture dans les eaux du domaine public. Ces dernières années, plus de trois millions de poissons ont été lâchés dans des rivières, cours d'eaux, lacs et réservoirs à des fins de repeuplement, ce qui devrait favoriser la croissance de populations halieutiques de ces milieux. Ces programmes de pisciculture ont été mis sur pied à la demande des municipalités de Colonia, Durazno, Flores, Maldonado, Paysandú, Rivera, Rocha, Salto et Tacuarembó. De plus, depuis 1997, plusieurs demandes de transport de poissons dans des plans d'eau privés ont été satisfaites, grâce à l'ensemencement de plus de deux millions de poissons. Tirant parti du climat et des conditions environnementales des lacs du bassin du río Negro, lequel utilise l'énergie des centrales hydroélectriques, la région a pu mener à bien une expérience de production de caviar et d'élevage d'esturgeon, aux fins d'exportation. La société Esturiones del Río Negro S.A. a investi 3 millions de dollars US et a entrepris son activité d'élevage à partir d'oeufs fécondés provenant de Russie. À l'heure actuelle, l'entreprise exporte du caviar vers les États-Unis. 2.2. Phase industrielleEnviron 85 % du poisson capturé est transformé industriellement. Plus d'une trentaine d'entreprises se livrent à la transformation industrielle du poisson. Les principales sont des usines de premier et de deuxième cycle (surgélation, éviscération et autres procédés). La valeur de production brute de la composante industrielle de ce secteur s'élève à quelque 120 millions de dollars par an. L'industrie de la pêche emploi plus de 2 300 travailleurs; cette baisse par rapport à 1991 où son effectif comptait 5 200 personnes, est attribuable à la fermeture de plusieurs installations industrielles au cours de cette période. Ce phénomène fait état de la situation défavorable dans laquelle se trouve l'industrie de la pêche traditionnelle et de l'augmentation des importations de nouvelles espèces de valeur supérieure, dont la valeur industrielle ajoutée est généralement moindre à l'exportation. Des investissements ont été principalement engagés dans les années 70 et 80, et le secteur a bénéficié d'une importante aide financière gouvernementale. Ces dernières années, toutefois, les investissements ont été négligeables. Articulation des phases primaire et secondaireL'articulation de la phase de la capture aux phases industrielles n'a pas posé de problème. En règle générale, prenant appui sur l'expérience pratique et sur de multiples moyens, le secteur a pu établir des liens entre les navires et les usines, assurant ainsi une certaine stabilité de la chaîne. Cependant, la méthode de préparation du produit au moment de la capture soulève un problème et limite les possibilités de traitement industriel. L'excédent de poids entre le poisson et le même poisson emballé dans la glace a pour effet de réduire la qualité de la ressource, ce qui limite la qualité du produit final. Cependant, en raison des écarts dans la qualité de la matière première livrée aux usines, celles-ci se voient forcées d'assumer la transformation de trente intrants. 2.3. ConsommationEn dépit du dynamisme qu'a manifesté le secteur des pêches en Uruguay, la consommation intérieure du poisson demeure faible à 9 kilogrammes par an par habitant. Le poisson n'a pas réussi à remplacer le boeuf ou la volaille, la consommation de cette dernière ayant crû considérablement au cours des deux dernières décennies. Les produits de la pêche sont principalement destinés à l'exportation. Le problème ici réside dans le fait que, vu la faible consommation intérieure, le marché national ne peut exercer d'influence modératrice lorsque le commerce extérieur connaît des difficultés. En plus de ne consommer que de petites quantités de poisson, le marché intérieur ne consomme que des produits de qualité supérieure, contrairement à sa tendance relativement aux autres produits d'exportation. Il ne peut donc pas absorber l'excédent de la production destinée à l'exportation, contrairement aux agrumes, par exemple, et cela empêche le secteur de réaliser de plus gros profits. Quoiqu'il en soit, cette demande intérieure, qui manifeste un dynamisme qu'elle n'avait pas auparavant, crée de nouveaux débouchés dans ce secteur 2.4. ExportationsLes exportations de l'Uruguay totalisent environ 100 millions de dollars, et affichent une tendance à la hausse depuis la dernière décennie. Elles se concentrent sur deux espèces en particulier, le merlu et la corbine, et ce, malgré la diminution du nombre des captures de ces poissons. Cette diminution a été particulièrement évidente dans le cas du merlu.
Source : Dirección Nacional de Aduanas (Direction nationale des douanes) Les principales destinations des exportations sont d'abord le MERCOSUR et ensuite l'Union européenne, quoique ces destinations passent du premier au second rang selon le volume étant donné que chacun de ces marchés achète des produits de qualité différente, et donc de valeur différente. En moyenne, l'Union européenne importe de l'Uruguay les produits du poisson de première qualité. Le Brésil achète en quantités considérables de l'Uruguay, quantités qui varient en fonction de sa conjoncture économique et de l'offre de l'Uruguay. Ces variations sont une source de problèmes fréquents : lorsque le Brésil achète de grandes quantités, cela fausse les prix de l'industrie de l'Uruguay, et lorsqu'il diminue ses importations de l'Uruguay, cela cause des problèmes à la phase de la capture, en raison de l'offre excédentaire sur le marché intérieur (étant donné que le Brésil achète généralement des produits à l'état frais). Les difficultés que doit affronter le secteur uruguayen sur le plan de la concurrence internationale découlent du fait que d'autres exportateurs de la région - ceux de l'Argentine notamment - bénéficient de certaines subventions, tandis que les pays asiatiques retransforment les ressources premières surgelées en provenance de l'Uruguay pour ensuite les vendre sur le marché américain, avec de grandes différences de prix. 2.5. Entités du secteurLa Dirección Nacional de Recursos Acuáticos, ou Direction nationale des ressources aquatiques (autrefois Instituto Nacional de Pesca - Institut national de la pêche), qui relève du ministère du Cheptel vif, de l'Agriculture et de la Pêche, est l'organisme de réglementation du secteur de la pêche. Son champ de compétences comprend la certification de santé et de qualité des produits de la pêche qui sont produits en Uruguay et exportés à l'étranger, ainsi que des produits de la pêche importés. Cet organisme assume entre autres les fonctions suivantes : octroi des permis de pêche, autorisation des entreprises de pêche, autorisation d'importer des espèces aquatiques, ornementales et exotiques , vente d'alevins en vue du repeuplement de plans d'eau et aux fins de l'aquaculture, et prestation de conseils en aquaculture. OCCASIONS D'AFFAIRESLe secteur uruguayen de la pêche présente des occasions d'affaires dans les activités suivantes :
Nouvelles activités de pêchePrincipales occasions d'affaires :
Transformation des activités traditionnelles de pêchePrincipaux débouchés :
Commerce internationalLa distribution sur les marchés internationaux tant des produits nouveaux que traditionnels offre d'intéressantes occasions d'affaires en vue de l'ouverture de nouveaux marchés, et notamment par les moyens suivants :
PRINCIPAUX ACTEURS DE L'INDUSTRIE DE LA PÊCHE EN URUGUAYDirección Nacional de Recursos
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