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![]() Le marché de l'aquaculture en Australiemai 2002Préparé par le Centre des études de marché © Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international Le Centre des études de marché produit une vaste gamme de rapports par région et par secteur à l'intention des exportateurs canadiens. Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec : Direction de l'appui aux marchés (TCM) - le site Internet du MAECI : (http://www.dfait-maeci.gc.ca) Division de l'évaluation et de l'analyse des marchés (DEAM) SEA en ligne (http://ats.agr.ca) Le gouvernement du Canada a préparé le présent rapport en se fondant sur des sources d'information primaires et secondaires. Aussi ce dernier ne garantit-il aucunement l'exactitude des renseignements qu'il contient pas plus qu'il n'appuie les organisations dont le nom y figure. Il appartient donc aux lecteurs de vérifier l'exactitude et la fiabilité des renseignements contenus dans le présent rapport. Ce rapport offre un aperçu du marché destiné à ceux qui sont intéressés par les potentiels du marché et ne vise pas à fournir une analyse en profondeur qui pourrait être nécessaire à l'exportateur. RÉSUMÉL'industrie australienne de la pêche a besoin du secteur émergent de l'aquaculture pour fournir un tiers des exportations totales de poissons et fruits de mer. L'industrie cherche par conséquent à accroître l'élevage piscicole au moyen de percées en biotechnologie aquatique. La valeur des ventes annuelles sur les marchés intérieur et étranger des poissons et fruits de mer d'élevage devrait atteindre 2 milliards de dollars1 d'ici 2010. Les espèces les plus rentables élevées en Australie sont, entre autres, la crevette, l'huître perlière, l'huître, le saumon et le thon qui, ensemble, représentent 85 % de la production nationale d'aquaculture. La margariculture est la plus importante branche d'activité du secteur, intervenant pour 40 % des ventes de l'aquaculture en 2000. Bien que de nouvelles espèces de poissons aient été introduites, le saumon demeure le plus important produit piscicole de l'industrie australienne de l'aquaculture. Les produits de l'aquaculture qui offriront les meilleures perspectives au cours des années à venir sont, entre autres, la moule, l'écrevisse Cherax albidus, l'ormeau et la dorade. Le Canada a obtenu gain de cause après avoir contesté les restrictions appliquées par l'Australie qui interdisait, depuis 1975, l'importation de salmonidés à l'état cru (saumon et espèces apparentées), en raison d'allégations de nature sanitaire. Depuis le 1er juin 2000, l'Australie autorise l'importation de saumon et d'espèces apparentées à condition qu'ils soient soumis à une quarantaine. Bon nombre des exportations canadiennes de poissons et de fruits de mer, dont le saumon, sont en concurrence directe avec les principaux produits australiens de l'aquaculture. Il est donc conseillé aux exportateurs de faire des recherches sur la demande de ce marché potentiel. Les débouchés qui s'offrent en Australie pour les produits canadiens de la pêche sont peu nombreux, quoiqu'en expansion. La recherche et les produits de biotechnologie à l'appui de l'industrie de l'aquaculture sont les domaines qui présentent les meilleures perspectives pour les exportateurs canadiens. Des occasions d'affaires existent en Australie pour les entreprises canadiennes qui exercent des activités dans les domaines de la recherche, des vaccins et des médicaments, des technologies alimentaires et des technologies de transformation améliorées, de la collaboration en recherche, de la recherche sous contrat et des transferts technologiques. Les possibilités offertes par la recherche et la technologie dans les créneaux associés aux espèces, en particulier les crevettes et les mollusques et crustacés, continueront d'augmenter au cours des prochaines années. La compétence et les produits de biotechnologie des entreprises canadiennes seront inestimables, car ces industries sont développées en Australie. APERÇU DU MARCHÉL'Australie est un pays prospère, politiquement et économiquement stable et industrialisé. L'économie australienne est en croissance constante depuis les dix dernières années. L'Australie, qui compte un nombre important de consommateurs prospères, est un marché intéressant pour les entreprises et les investisseurs canadiens. Le pays touche l'océan Indien et la mer du Pacifique Sud et son territoire a une superficie totale de 7,7 millions de kilomètres carrés. L'industrie australienne de la pêche, dont la valeur s'élevait à 1,89 milliard de dollars en 2000, est formée à la fois de la pêche maritime et de l'aquaculture. L'aquaculture, qui englobe le grossissement, la reproduction et la transformation des espèces aquatiques, telles que les poissons, les mollusques et les crustacés, représentait 30 % de la production halieutique totale en 2000. Ces dix dernières années, l'industrie australienne de la pêche a connu une augmentation de l'ordre de 56 %, tandis que l'aquaculture a progressé à un rythme spectaculaire de 150 %. L'aquaculture en Australie devrait enregistrer un taux de croissance annuelle de 15 % d'ici 2010, année à partir de laquelle le secteur aura une valeur de deux milliards de dollars. L'Australie s'adonne à l'aquaculture depuis environ 50 ans. Ce n'est que depuis les années 80 cependant, au moment où les salmonicultures et l'élevage d'huîtres perlières ont commencé à afficher d'importants profits, que le nombre d'exploitations commerciales s'est accru. En 2000, on dénombrait 3 245 installations d'aquaculture en Australie. Approximativement 40 % de la production aquacole est vendue sur le marché intérieur et relève de petites entreprises familiales. L'Australie compte moins de 100 grandes entreprises dans ce secteur. Les analystes prévoient un important regroupement des cultivateurs et des producteurs d'aliments pour poissons au cours des années à venir. La rentabilité de l'industrie de l'aquaculture dépend de l'innovation et de la technologie. Les piscicultures qui ont du succès en sont venues à faire appel à la recherche et à l'innovation en biotechnologie, y compris aux aliments peu polluants pour animaux, aux vaccins, aux médicaments et aux améliorations génétiques, de même qu'à la recherche fondamentale en densité de peuplement et en gestion des ressources. La lutte contre la pollution aux alentours des zones d'aquaculture demeure un sujet de préoccupation pour le gouvernement et le secteur privé. Les analystes prévoient que la biotechnologie prendra de l'importance pour l'industrie de l'aquaculture à mesure que les stocks de poissons vivant à l'état sauvage diminueront et que l'élevage mondial de poissons et de fruits de mer s'intensifiera. Les chercheurs en Australie désirent vivement se familiariser avec les méthodes et les meilleures pratiques de l'aquaculture à l'intérieur des terres. Compte tenu des préoccupations croissantes liées à la salinité des terres arides, les environnementalistes exercent de plus en plus de pressions pour que l'élevage piscicole soit déplacé à l'intérieur des terres au profit des régions éprouvées et pour ainsi dynamiser l'économie. Les régions qui seraient les plus touchées sont, entre autres, l'Australie du Sud-Ouest, le Bassin de Murray-Darling dans l'État de Victoria, l'Australie-Méridionale et la Nouvelle-Galles du Sud. Jusqu'à présent, la faisabilité d'un tel projet n'a pas été prouvée, bien qu'une étude, financée par la Fisheries Research and Development Corporation2 (Société de recherche et de développement halieutiques), ait été entreprise pour enquêter sur le potentiel d'utilisation des eaux salines intérieures aux fins de l'aquaculture. Types de poissonsLe marché australien de l'aquaculture se compose de trois segments : poissons (37 %), crustacés (8 %) et mollusques (55 %). Tableau 1. Production aquacole en Australie, 1994-2000 (en kilotonnes)
Source : IBIS. « Aquaculture in Australia », août 2001. PoissonsSaumon de l'AtlantiqueLe saumon de l'Atlantique représente de 13 à 15 % de la valeur de la production aquacole en Australie, dépassé seulement par les huîtres perlières. La Tasmanie est la principale zone de production du saumon, car les conditions ambiantes s'y prêtent. Tassal Ltd. est la principale entreprise de l'industrie. AquaTas Pty Ltd., Nortas, Sea Farms, Huon Aquaculture Company et Salmon Enterprises of Tasmania (Saltas), laquelle appartient en partie au gouvernement de la Tasmanie, figurent au nombre des autres entreprises importantes. La production plafonne actuellement à 15 000 tonnes, pour une valeur annuelle de 163 millions de dollars. D'ici 2010, les ventes de saumon devraient, à elles seules, valoir 816 millions de dollars. Le saumon élevé en pisciculture est souvent plus gras que le saumon provenant de la mer (ou saumon sauvage), quoique le saumon d'élevage australien soit, selon les spécialistes, moins gras que le saumon provenant de l'hémisphère Nord. Cela est dû à l'utilisation de granules d'aliments pour poissons à faible teneur en gras qui sont fabriqués à partir d'anchois pêchés au chalut dans la mer du Pacifique Sud. Le saumon de l'Atlantique est vulnérable à la maladie amibienne des branchies qui affecte le système respiratoire et qui peut, si cette maladie demeure non traitée, provoquer la mort dans 50 % des cas. De nouveaux traitements améliorés font actuellement l'objet de recherches dans le cadre du Aquafin CRC Program, un programme de 57 millions de dollars du gouvernement fédéral qui a été entrepris par l'Organisation de la recherche scientifique et industrielle du Commonwealth (CSIRO) et l'University of Tasmania Aquaculture and Fisheries Institute (Institut de l'aquaculture et de la pêche de l'Université de la Tasmanie). Grâce aux nouvelles ratifications des accords de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), les fournisseurs étrangers sont dorénavant autorisés à pénétrer le marché australien. Étant donné que ces fournisseurs étrangers ont souvent des coûts de production moins élevés que les fournisseurs australiens, ils constituent une menace pour ces derniers. Les principaux marchés d'exportation du saumon de l'Atlantique sont, entre autres, le Japon, Singapour et Taïwan. DoradeLa dorade est un poisson que les aquaculteurs cherchent à élever car comme les ressources vivant à l'état sauvage diminuent, les fournisseurs australiens n'ont d'autre choix que de combler les approvisionnements par des importations en provenance de la Nouvelle-Zélande. Pisces Marine Aquaculture a fondé le premier centre d'élevage de dorades au large des côtes de la Nouvelle-Galles du Sud en novembre 2001. Quand le centre tournera à plein rendement, l'entreprise estime qu'il produira environ 500 tonnes de dorades par année. BarramundiLe barramundi est élevé à des fins commerciales dans le Queensland, le Territoire du Nord, en Australie-Méridionale, en Nouvelle-Galles du Sud et en Australie-Occidentale. Il reste que l'industrie est relativement petite, ayant annoncé un bénéfice de moins de 10 millions de dollars en 2000. En septembre 2001, Skretting Australia (anciennement Pivot Aquaculture) a signalé qu'elle procéderait à sa première récolte de petits barramundis au milieu de l'an 2002. Les hausses prévues de la production se traduiront par des récoltes de 1 000 tonnes en 2003 pour une production annuelle de 10 000 tonnes. L'entreprise vise le marché intérieur, puis compte exporter ses produits dans les années à venir. ThonLe thon rouge du Sud est le secteur aquacole qui connaît l'expansion la plus rapide en Australie. En 1991, lorsque les stocks ont diminué à cause de la surpêche, l'Australie s'est lancée dans l'élevage du thon, un secteur dont la valeur s'élève aujourd'hui à 106 millions de dollars. Le thon est pêché au large des côtes de l'Australie-Méridionale et est engraissé dans des cages cylindriques pendant une période allant de trois à six mois au moyen de techniques de nourrissage contrôlé. En Australie-Méridionale, l'industrie du thon se compose de 16 grandes stations aquacoles qui ont retiré un bénéfice de 192 millions de dollars en 2000. Le MG Kailis Group est le principal producteur de thon rouge du Sud. TruiteIl y a au total 30 établissements qui élèvent de la truite arc-en-ciel en Nouvelle-Galles du Sud, en Tasmanie et à Victoria. Leurs principaux marchés extérieurs sont, entre autres, Hong Kong, la Malaisie et Taïwan. Au même titre que le saumon, la truite continuera de figurer parmi les principaux poissons d'exportation de l'Australie au cours des années à venir. Autres espècesLa courbine australe, la sériole australienne, la perche argentée (Bidyanus bidyanus), la brème noire (Acanthopagrus butcheri) et le gobie Oxyeleotris lineolatus sont au nombre des autres espèces de poissons élevés en Australie. Les autres produits de la mer qui appartiennent à la catégorie des poissons sont les anguilles et les hippocampes. Les espèces d'anguilles cultivées en Australie sont, entre autres, la civelle, l'anguille à courte nageoire et l'anguille à longue nageoire. L'anguille à longue nageoire est surtout élevée dans le Queensland et en Nouvelle-Galles du Sud, tandis que l'anguille à courte nageoire est produite en Tasmanie et à Victoria. La société d'exportation Eels Australia Pty Ltd s'est lancée dans l'élevage de civelles en septembre 2000. Elle s'est engagée dans le secteur de l'aquaculture grâce à une aide financière de la Ching Jong Investments, une société d'investissement taïwanaise d'aquaculture. Les principaux marchés d'exportation de l'anguille sont le Japon et Taïwan. L'Australie s'est lancée dans l'élevage d'hippocampes à titre d'action préventive contre l'épuisement des stocks vivant à l'état sauvage. Plusieurs installations de production exercent leurs activités en Tasmanie, où les spécimens élevés en captivité sont exportés vers la Chine pour être utilisés en médecine traditionnelle. CrustacésCrevettesLes aquaculteurs australiens cultivent deux espèces de crevettes : la crevette kuruma, qui est vendue vivante sur le marché japonais, et la crevette tigrée noire, qui est principalement vendue sur le marché intérieur. Les crevettes sont cultivées dans le Nord de la Nouvelle-Galles du Sud et du Queensland, et dans le Territoire du Nord. La demande de crevettes devrait connaître une croissance importante dans les années à venir. Il reste que des problèmes biotechnologiques liés aux maladies et à l'absence de cours d'eaux saumâtres adéquats font obstacle à une solide croissance de la production. LangousteEn 1990-2000, la langouste représentait 29 % de la valeur totale des exportations ou 472 millions de dollars des produits halieutiques d'élevage. Écrevisse Cherax albidusL'écrevisse Cherax albidus est une espèce qui se prête idéalement à une vaste culture, étant donné qu'elle peut être élevée rapidement, avec guère ou pas de coûts liés à son alimentation, et qu'elle vit sur les plantes et les micro-organismes dans les bassins d'élevages des établissements aquacoles. Elle atteint habituellement sa taille commerciale (environ 40 grammes) en moins d'une année. Il serait cependant possible d'accroître sa taille en augmentant la quantité de nourriture qui lui est donnée. L'industrie australienne des écrevisses Cherax albidus, qui a des établissements dans les États de Victoria, de l'Australie-Occidentale, du Queensland et de la Nouvelle-Galles du Sud, en produit seulement 500 tonnes par année. Ce chiffre devrait augmenter considérablement à mesure que la demande s'accroîtra, en particulier sur les marchés étrangers tels que la Chine. Des recherches sont en cours pour modifier génétiquement les écrevisses Cherax albidus en vue d'en améliorer les taux de croissance et la couleur. MollusquesHuîtres perlièresL'huître perlière est, à elle seule, le plus important produit d'élevage de l'industrie australienne de l'aquaculture, représentant environ 40 % de la production sectorielle totale et 25 % de la valeur de la production mondiale. Rare, l'huître des mers du Sud est cultivée en Australie et compte pour 44 % de la valeur mondiale et pour 11 % de la production mondiale en poids. Les huîtres perlières sont pour la plupart produites en Australie-Occidentale par un petit nombre de producteurs détenant de multiples baux. On s'adonne aussi à la production d'huîtres perlières dans le Territoire du Nord et le Queensland. Les principaux producteurs d'huîtres perlières sont, entre autres, Paspaley Pearling, Kailis Broome Pearls, Arrow Pearls, Cossack, Signet Bay, Clipper, Dampier et Blue Seas. HuîtresEnviron 60 % de la production australienne d'huîtres comestibles a lieu en Nouvelle-Galles du Sud, principalement au moyen de baux de production contrôlés par l'État. Les huîtres creuses du Pacifique sont produites en Tasmanie, tandis que les huîtres creuses de Sydney sont produites sur la côte, entre le Sud du Queensland et le Nord de Victoria. L'ostréiculture, à la différence du reste du secteur aquacole, est une industrie bien développée qui est aux prises avec un certain nombre de problèmes environnementaux liés à la pollution et à la concurrence que soulève l'accès aux sites de production. L'industrie se heurte également à la concurrence que lui livrent d'autres producteurs d'huîtres du Pacifique. MoulesDes moules d'élevage sont cultivées dans l'État de Victoria, dans la baie de Port Phillip et en Tasmanie. En 1998, ces régions ont collectivement produit 195 tonnes de moules et en raison de la demande croissante, la mytiliculture est sur le point de connaître une croissance exceptionnelle. OrmeauL'ormeau est cultivé en Tasmanie, à Victoria, en Australie-Méridionale et en Australie-Occidentale. L'élevage de l'ormeau devrait augmenter à mesure que s'améliorera le génie génétique. Évolution prévue de la productionBien que 40 espèces soient produites à des fins commerciales, les huîtres perlières et le thon représentent 64 % de la valeur brute de la production aquacole australienne. Le marché des huîtres perlières, du thon, du saumon, des crevettes et des huîtres ne devrait cesser de croître au cours des prochaines années. Tableau 2. Production aquacole prévue, 2009-2010
Source : Australia. Department of Agriculture, Fisheries and Forestry (ministère de l'Agriculture, de la Pêche et de la Forêt). « National Aquaculture Development Committee: Aquaculture Industry Action Agenda », juin 2001. Selon les analystes, les autres produits de l'aquaculture qui présenteraient les meilleures perspectives sont, entre autres, la moule, l'écrevisse Cherax albidus, l'ormeau et, dans une moins grande mesure, la dorade, dont l'expansion pourrait être limitée étant donné la petite taille du marché. Facteurs déterminants pour la croissance à venirLes Australiens consomment, en moyenne, 15 kilogrammes de poissons par année, en hausse par rapport au taux de 6,1% enregistré en 1994. La demande de poissons augmente du fait que les goûts changent et que les consommateurs s'ouvrent à des styles culinaires d'autres cultures et sont soucieux de leur santé et de leur alimentation. Le prix du poisson et des imitations de poisson est lui-aussi un facteur déterminant sur le marché des poissons d'élevage car ces derniers tendent à être relativement plus chers et sont, par conséquent, plus souvent consommés dans les restaurants. Cela pourrait être avantageux pour les fournisseurs canadiens de poissons puisque, dans certains cas, ils sont en mesure de vendre des produits similaires sur le marché australien, à un prix inférieur. Les importations de produits de l'aquaculture ont augmenté, passant de 6,5 % en 1999 à 8,2 % en 2000. Bien que les importations soient modestes, elles augmentent lentement. Les importations étaient pour la plupart des produits transformés de faible valeur (de 2 à 5 dollars le kilogramme), tels que des filets de poisson surgelés, de même que du poisson et des crevettes en conserve destinés aux établissements de restauration rapide et aux supermarchés. L'importation de poissons et fruits de mer vivants est rigoureusement contrôlée. Tableau 3. Importations australiennes de produits de la pêche (en millions de dollars)
Source : Australia. Australian Bureau of Agricultural and Resource Economics. « Australian Fish Facts », téléchargé de l'adresse http://www.abare.gov.au/pdf/fishfacts.pdf, le 16 novembre 2001. Au cours de l'été 2000-2001, la température de l'eau dans les salmonicultures a atteint les niveaux les plus élevés jamais enregistrés, provoquant une chute très importante des ressources en poissons commercialisables. Pendant cette période, la température de la surface de la mer a atteint les 19 degrés Celsius, rendant ainsi les saumons plus vulnérables à la maladie et engendrant des taux de mortalité élevés. Les exportateurs étrangers sont donc dans une position favorable pour tirer profit de cette situation et pour combler le vide qui existe sur le marché australien et sur les marchés avoisinants qui sont habituellement approvisionnés par l'Australie. Les exportateurs canadiens de saumon frais et surgelé ont aujourd'hui accès au marché australien pour la première fois depuis 25 ans grâce à un accord intervenu entre le Canada et l'Australie et qui est entré en vigueur le 1er juin 2000. L'Australie interdisait, depuis 1975, l'importation de salmonidés à l'état cru (saumon et espèces apparentées), en raison d'allégations de nature sanitaire. Bien que l'Australie ait levé cette interdiction, le gouvernement de la Tasmanie a continué à interdire l'importation de saumon canadien par crainte qu'il introduise des maladies dans ses populations de poissons. Jusqu'à présent, le Canada n'a pas contesté cette interdiction, quoique les analystes estiment que cela pourrait créer un dangereux précédent pour les autres États et favoriser une « interdiction unilatérale sur une variété de produits ». On suppose donc que le gouvernement du Commonwealth d'Australie annulera bientôt l'interdiction imposée par la Tasmanie. DébouchésLa recherche et les produits de biotechnologie à l'appui de l'industrie de l'aquaculture sont les domaines qui présentent quelques-unes des perspectives les plus solides pour les entreprises aquacoles canadiennes en Australie. La recherche et le développement de produits sont particulièrement importants pour :
Les entreprises canadiennes qui ont de l'expérience dans ces domaines ont la possibilité de s'associer avec d'autres établissements de recherche, de même que de vendre des vaccins et des médicaments à ceux qui expérimentent de nouvelles espèces. L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture estime que demande de vaccins doublera d'ici 2003 en raison de l'accroissement de la demande mondiale de poissons comme source alimentaire. Des débouchés s'offrent également dans la mise au point de médicaments qui renforcent le système immunitaire et de technologies alimentaires. Ce sont des domaines de recherche continue en Australie qui peuvent offrir aux entreprises canadiennes la possibilité d'effectuer des transferts technologiques ou de conclure des accords de collaboration. L'Australie est à la recherche d'enzymes alimentaires, de produits de remplacement de la farine de poisson, de technologies améliorées de transformation, d'une formule pour réduire la demande de farine de poisson qui est un produit alimentaire coûteux, et elle vise à accroître l'efficience alimentaire et à garantir l'accès à des quantités suffisantes d'aliments de qualité. Des débouchés additionnels s'offrent pour les produits canadiens de la pêche. Bien que plusieurs entreprises de détail et de service alimentaire préfèrent s'approvisionner auprès de l'Australie et des pays asiatiques pour la majeure partie de leurs besoins en poissons, quelques-unes d'entre elles cherchent aussi à se procurer certaines espèces de saumon (en conserve) et de morue (emballée sous vide) provenant du Canada. La valeur relativement élevée du dollar canadien par rapport au dollar australien fait cependant en sorte que les entreprises préfèrent s'approvisionner en poissons auprès de l'Australie et des pays asiatiques. Ce sont les entreprises canadiennes qui vendent des produits halieutiques spécialisés ou qui les offrent à un prix beaucoup moins élevé que celui pratiqué par les producteurs australiens qui devraient avoir le plus de succès sur le marché australien. Environ 60 % des filets de poisson consommés en Australie sont importés. Les spécialités de poisson en conserve ou transformé, tels que les filets et les côtelettes de saumon frais surgelés, le homard, le crabe et d'autres mollusques et crustacés qui proviennent de l'Amérique du Nord et qui ne sont pas produits en Australie, sont très recherchées. La consommation nationale de poissons et fruits de mer importés est particulièrement élevée à Noël et à Pâques. Des ententes commerciales peuvent être conclues par l'intermédiaire du Haut-commissariat du Canada en Australie, du Réseau des centres d'aquaculture pour la région Asie et Pacifique (RCAAP), de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC). Projets actuels et prévusIl y a de nombreux projets de recherche actuellement en cours en Australie où il serait possible pour les entreprises canadiennes de démontrer leur savoir-faire.
Le Department of Industry and Technology (Département de l'Industrie
et de la Technologie) de l'Australie-Occidentale fournit une liste à jour
des occasions d'affaires dans le domaine de l'aquaculture sur son site
Web : http://www.commerce.indtech.wa.gov.au/bigwa/ En Australie, les universités, les instituts de recherche et les entreprises privées du domaine de la recherche en aquaculture travaillent en étroite collaboration. CONCURRENCECompétences localesEn 2000, on dénombrait 3 245 établissements aquacoles en Australie. Tableau 4. Lieu d'implantation des établissements aquacoles, par État, 2001
Sources : IBIS. « Aquaculture in Australia », août 2001. Australia. Department of Agriculture, Fisheries and Forestry. « National Aquaculture Development Committee: Aquaculture Industry Action Agenda », juin 2001 L'Australie a exporté au total pour 56 millions de dollars de poissons et fruits de mer d'élevage en 2000, et la plupart de ces exportations étaient destinées au Japon, à Taïwan, à Hong Kong et aux États-Unis. Les exportations australiennes de poissons devraient sensiblement augmenter au cours des prochaines années, à supposer que les produits soient abordables. Le prix est un des principaux facteurs d'achat sur le marché asiatique. Le poisson est parfois vendu à des prix plus bas que celui de la volaille et du porc, car ces deux produits le remplacent facilement dans les plats. Les produits halieutiques à valeur ajoutée, dont le saumon fumé, ont fait augmenter la demande de produits australiens sur les marchés étrangers. Environ 98 % des produits halieutiques exportés sont transformés. Les quelques exceptions sont la crevette et l'ormeau, lesquels sont souvent exportés vivants. Les exportations de poissons non transformés a augmenté, passant de 3 % en 1995 à 7 % en 2000. Les principales entreprises de l'industrie australienne de l'aquaculture sont :
Concurrence internationaleEn matière de biotechnologie marine, la Norvège et les États-Unis comptent parmi les plus solides concurrents étrangers sur le marché australien de l'aquaculture. La Norvège est réputée à l'échelon mondial pour sa compétence et sa technologie dans le domaine de la salmoniculture. Il y a un solide potentiel de recherche en biotechnologie marine, celle-ci étant financée à la fois par le secteur public et le secteur privé. La biotechnologie a été appliquée aux vaccins, aux aliments pour poissons et aux médicaments, mais pas encore à l'élevage commercial de poissons. Les entreprises norvégiennes Stolt Sea Farms Holding et Nutreco Holding NV sont présentes dans l'industrie australienne de l'aquaculture. En octobre 2000, Stolt Sea Farms a fait l'acquisition de la société Australian Bluefin PTY. Ltd., le plus important producteur mondial de thon rouge. En février 2001, Nutreco a acheté des actions de Pivot Aquaculture, une société australienne d'aliments piscicoles. La mise au point de nouveaux vaccins et les recherches sur les méthodes de transformation de diverses espèces occupent, cependant, une place importante dans l'industrie nord-américaine de la biotechnologie marine. En février 2000, le gouvernement de l'Australie-Méridionale a conclu un accord avec le Chili qui autorise l'industrie aquacole de cet État australien à utiliser la technologie chilienne pour satisfaire la demande potentielle. Cette mesure prouve également aux investisseurs que leur aide financière serait attribuée à une industrie des plus modernes. Le gouvernement du Commonwealth d'Australie a aussi signé des ententes avec des chercheurs de la Thaïlande et de la Chine en vue du partage de connaissances. Les principaux concurrents du Canada dans le domaine des exportations de poissons vers l'Australie sont, entre autres, la Nouvelle-Zélande, l'Afrique du Sud et le Danemark. Les exportations de poissons vivants à destination de l'Australie sont dominées par Singapour et la Malaisie. La Thaïlande et l'Inde sont les premiers exportateurs de crustacés et la Nouvelle-Zélande, le Japon et la Thaïlande sont au nombre des principaux exportateurs de mollusques à destination du marché australien. Position du CanadaL'industrie canadienne de l'aquaculture exerce, par tradition, des activités dans chacune des provinces et dans chacun des territoires. Le Canada est l'un des principaux fournisseurs mondiaux de saumon d'élevage, lequel est produit presque exclusivement en Colombie-Britannique et au Nouveau-Brunswick. Le saumon de l'Atlantique prédomine, le saumon quinnat et le saumon coho y étant également produits. La truite, la truite arc-en-ciel et l'omble chevalier sont cultivés en plus petites quantités. En 1999, la pisciculture avait une valeur totale de 518,6 millions de dollars; elle représentait en fait 93 % de la valeur totale de la production aquacole. La conchyliculture est un secteur d'activité qui ne cesse de contribuer à l'expansion de l'industrie aquacole canadienne. Cultivées sur cordes, les moules de l'Île-du-Prince-Édouard sont bien connues dans le monde entier au même titre que la technologie qui a permis de les produire. L'élevage d'huîtres (de l'Atlantique, du Pacifique et de l'Europe), de palourdes japonaises et de pétoncles est une industrie en progression, notamment en Colombie-Britannique. En 1999, les mollusques et crustacés d'élevage représentaient 24 % de la production aquacole totale évaluée à 39 millions de dollars ou 7 % de la valeur totale de la production aquacole. Le succès obtenu par le Canada dans l'application de la biotechnologie à l'aquaculture pourrait intéresser les producteurs et les chercheurs australiens. Grâce aux bons rapports que le Canada entretient avec les pays les plus influents dans le domaine de l'aquaculture, de même qu'à la réputation dont il jouit à l'échelon mondial pour l'excellence de ses milieux scientifiques, les entreprises canadiennes sont mieux placées pour accroître leurs activités sur les marchés étrangers. Les Canadiens sont donc dans une position favorable pour établir des partenariats sous forme de coentreprises, conclure des accords de transferts techonologiques et fournir des vaccins, des médicaments et des technologies alimentaires à l'industrie australienne de l'aquaculture. Avantage concurrentiel attribuable aux politiques et aux initiatives du gouvernement du CanadaCorporation commerciale canadienneLa Corporation commerciale canadienne (CCC) offre aux entreprises canadiennes des services de financement et des modalités de paiement plus avantageuses dans le cadre du Programme de paiements progressifs (PPP). Ce programme a été instauré par la CCC de concert avec les principales institutions financières canadiennes. Il permet à la banque d'un exportateur d'établir une ligne de crédit à l'intention de ce dernier, pourvu que la CCC ait approuvé le projet et que la performance de l'exportateur soit satisfaisante. La CCC agira aussi à titre d'entrepreneur principal dans l'intérêt des petites et moyennes entreprises canadiennes, assurant à ces dernières une crédibilité accrue et un avantage concurrentiel. Exportation et développement CanadaExportation et développement Canada (EDC) offre des services de financement et d'assurance aux exportateurs canadiens. De plus, elle peut offrir de l'assurance pour les opérations plus importantes régies par les modalités établies par l'acheteur. EDC privilégie la formule des lettres de crédit ou celle des crédits ou garanties bancaires. L'approbation du financement est étudiée en fonction de chaque cas. Programme de développement des marchés étrangersLe Programme de développement des marchés d'exportation (PDME) aide les sociétés canadiennes à pénétrer de nouveaux marchés par le partage des coûts des activités que les entreprises ne pourraient ou ne voudraient pas engager seules, ce qui permet de réduire les risques liés à la pénétration d'un marché étranger. Les activités admissibles, dont les coûts sont partagés à parts égales, sont les visites au marché visé, la participation à des foires commerciales, l'accueil d'acheteurs étrangers, la mise à l'essai de produits en vue de l'attribution de certificats, les frais juridiques liés aux accords de commercialisation à l'étranger, les frais de transport de stagiaires étrangers à des fins de formation au Canada, les frais de démonstration de produits et de production de matériel publicitaire et d'autres coûts associés à l'exécution d'une stratégie de développement du marché. La contribution remboursable du PDME varie entre 5 000 et 50 000 dollars. La préférence est accordée aux entreprises dont le chiffre d'affaires annuel est supérieur à 250 000 dollars et inférieur à 10 millions de dollars ou qui ont moins de 100 employés, dans le secteur de la fabrication, ou moins de 50 employés, dans le secteur des services. Les autres éléments du programme ont trait à la préparation de soumissions dans le cadre d'appels d'offres pour des projets d'immobilisation internationaux et aux activités de commercialisation à l'étranger organisées par des associations commerciales pour leurs membres. Pour plus de renseignements, on peut visiter le site http://www.infoexport.gc.ca/pemd/menu-e.asp ou composer le 1-888-811-1119. WIN ExportsLes exportateurs sont encouragés à s'enregistrer dans WIN Exports, banque de données sur les exportateurs canadiens et leurs capacités qui est utilisée par les délégués commerciaux du monde entier et par les partenaires commerciaux d'Équipe Canada pour jumeler des fournisseurs canadiens à des occasions d'affaires internationales et partager des renseignements au sujet de manifestations commerciales. Pour vous inscrire ou pour obtenir d'autres renseignements, visitez le site Web http://www.infoexport.gc.ca/winexports/home_e.html ou téléphonez au 1-888- 811-1119. CLIENTS DU SECTEUR PRIVÉIl y a un certain nombre de petites et moyennes entreprises canadiennes qui peuvent viser la vente de technologies et d'aliments pour poissons. Pour obtenir la liste des entreprises de biotechnologie et d'aquaculture présentes dans le secteur, que les médias ont récemment fait connaître et qui pourraient offrir des possibilités, il faut communiquer avec le Haut-commissariat du Canada en Australie. CLIENTS DU SECTEUR PUBLICDans le secteur public, les clients et les partenaires habituels sont, entre autres, les suivants :
Règles relatives aux marchés publicsOn considère que le système d'approvisionnement du gouvernement australien est équitable et impose peu de restrictions aux soumissionnaires étrangers. Il n'empêche que l'Australie n'a pas signé l'Accord de l'OMC sur les marchés publics et n'est pas, par conséquent, liée aux conditions d'appels d'offres qui interdisent d'exiger que les produits soient fabriqués localement. Les acheteurs du secteur public sont, en fait, obligés de tenir compte du contenu local quand ils procèdent à un achat. Le gouvernement fédéral et les États australiens sont en conflit avec plusieurs partenaires commerciaux, et notamment les États-Unis, parce qu'ils continuent à privilégier les fournisseurs locaux. Le gouvernement australien a récemment annoncé qu'il examinera de nouveau les normes de l'OMC en matière de marchés publics pour déterminer s'il y a lieu de revoir les pratiques commerciales. Il reste que la préférence pour les fabricants locaux est forte. Il y a en effet peu de chances que les gouvernements de certains États, tels que le Queensland, cessent de privilégier les fabricants locaux, car ils agissent dans l'intérêt purement local. Les entreprises canadiennes pourraient surmonter cet obstacle en ouvrant un bureau dans cet État. LOGISTIQUE DU MARCHÉCircuits de distributionVentes directesBien que les ventes directes permettent aux détaillants de maintenir les coûts au plus bas et, par conséquent, de réduire le prix des produits importés pour les consommateurs, bon nombre d'exportateurs canadiens préfèrent travailler avec des distributeurs ou des grossistes parce qu'ils connaissent les réglementations et les procédures australiennes en matière d'importation. Étant donné que les règlements australiens en matière d'importation sont souples et que les détaillants ont l'habitude d'effectuer des achats directement auprès des exportateurs canadiens, le nombre de ventes directes ne devrait pas cesser d'augmenter. Pour pénétrer le marché par le biais de la vente directe, les exportateurs doivent d'abord trouver un moyen d'offrir à leurs clients un service après-vente qui soit à la fois sûr et permanent. Les exportateurs qui ont recours à la vente directe ont aussi pour responsabilité de veiller à ce que leurs produits soient conformes aux prescriptions locales et de désigner un « commanditaire » australien pour les produits conformes à la réglementation en vigueur au pays. Distributeurs et grossistesLa méthode la plus courante et la plus efficace à laquelle devraient avoir recours les nouvelles entreprises qui souhaitent vendre leurs produits et services aquacoles en Australia consiste à retenir les services d'un distributeur, bien que plusieurs grandes entreprises aient réussi à pénétrer le marché en créant leurs propres réseaux de distribution. Les entreprises de distribution locales sont habituellement petites; cela dit, le nombre de grossistes de grande taille augmente. Il est souhaitable pour une entreprise de se faire représenter, à la fois pour la distribution et le service après-vente, dans chacun des États australiens. Elle s'assure ainsi que ses produits et services sont offerts dans l'ensemble du pays. Les entreprises représentées uniquement à Sydney (Nouvelle-Galles du Sud) et à Melbourne (Victoria) risquent de se voir privées d'importants contrats dans les États plus petits. Il est de pratique courante, particulièrement pour les produits transportés en masse, de retenir les services d'au moins un distributeur national et de plusieurs distributeurs se spécialisant dans un créneau du marché. Les ententes de distribution exclusive sont la norme. CoentreprisesUne entreprise étrangère peut envisager de s'associer en coentreprise avec une entreprise australienne qui exerce des activités dans l'industrie de l'aquaculture. Grâce à cette alliance, l'entreprise étrangère n'a pas à constituer sa filiale australienne en société ou à s'inscrire comme société étrangère. Elle peut par ailleurs bénéficier des réseaux d'affaires établis de son partenaire australien et des connaissances de ce dernier sur le marché. Les deux partenaires peuvent nettement accroître la gamme de produits et de services qu'ils offrent. Les entreprises australiennes sont extrêmement ouvertes à la formation de coentreprises, notamment dans les cas où les coûts sont élevés et où la technologie et les services sont spécialisés. La formation d'une coentreprise avec un partenaire australien peut aussi être un bon moyen d'accéder aux marchés plus importants de l'Asie-Pacifique. L'Australie n'a pas de loi qui régit expressément les ententes de coentreprise au pays; les coentreprises sont, par conséquent, uniquement régies par les modalités de l'accord conclu entre les parties. Facteurs à considérer pour accéder au marchéPratiques commerciales suggéréesLes Canadiens et les Australiens partagent une culture, un régime politique et un système de droit semblables, quoiqu'il ne faudrait pas accorder trop d'importance à ces similitudes. Dans ses objectifs économiques d'ensemble, l'Australie souhaite favoriser les débouchés extérieurs parce que la taille de son marché intérieur est limitée. Elle concentrera son attention notamment sur les industries de haute technologie et les marchés asiatiques. Cela étant, les entreprises canadiennes devraient adapter leurs produits et services en fonction de l'atteinte de ces objectifs, de concert avec des entreprises australiennes. Les entreprises canadiennes doivent bien connaître la structure de l'industrie australienne, y compris celle des grandes sociétés de biotechnologie, des groupes de recherche et des départements gouvernementaux, pour comprendre leurs interlocuteurs commerciaux et les possibilités offertes sur place. Qu'une entreprise canadienne brasse des affaires avec le secteur public ou le secteur privé public, il est dans son intérêt de se tailler une réputation en se servant de ses connaissances et de sa compétence. Pour ce faire, elle peut favoriser et appuyer les échanges sectoriels, de même que participer à des conférences et à des séances d'information qui débouchent inévitablement sur l'établissement de solides contacts avec les milieux d'affaires. Il y a lieu d'établir des liens personnels et de nouer des rapports pour accéder au marché. Il importe de faire appel à un représentant local et, comme la biotechnologie marine exige des connnaissances spécialisées, les exportateurs doivent s'assurer que les représentants locaux possèdent une longue expérience et maintiennent de bons contacts personnels dans l'industrie tout entière. Règlements en matière d'importationLes produits importés par l'Australie doivent être conformes à tous les articles pertinents du Food Standards Code (Code de normes alimentaires) de l'Australie; notamment à la norme 1.4.1 sur les contaminants et les substances toxiques naturelles et à la norme 2.2.3 sur les poissons et les produits de la pêche. Se reporter au Food Standards Code sur le site Web suivant : http://www.anzfa.gov.au. De plus, avant d'exporter un produit vers l'Australie, un exportateur doit s'assurer que celui-ci respecte les règles australiennes pertinentes en matière de quarantaine. Il est par ailleurs souhaitable de communiquer avec l'Australian Quarantine Inspection Service (Service de l'inspection et de la quarantaine de l'Australie) et de se familiariser avec les conditions en matière d'importation en consultant le site Web du AQIS (http://www.aqis.gov.au/icon/asp/ex_querycontent.asp). Les entreprises canadiennes doivent également satisfaire aux prescriptions relatives aux exportations de produits de la pêche et de produits biotechnologiques établies par l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA). Pour plus d'information, se reporter au site Web de l'ACIA (http://www.inspection.gc.ca/english/toce.shtml). DocumentationIl incombe habituellement à l'importateur australien de fournir les documents nécessaires à l'importation et au dédouanement des produits, quoiqu'il appartient au fournisseur de présenter le document d'expédition et la facture. Les documents standard sont les suivants :
L'importateur australien doit aussi se procurer une licence d'importation auprès de l'AQIS. Il sera autorisé à importer sur la base des conditions énoncées sur la licence. L'importateur devra observer différentes conditions selon qu'il importe un produit destiné à la vente au détail, à la vente directe ou au traitement commercial. On juge qu'un produit est destiné à la vente au détail ou à la vente directe quand les pièces sont emballées individuellement dans un manchon et disposées dans des boîtes de carton de dimensions diverses ou quand de nombreuses pièces sont emballées dans un sac de plastique, lui-même dans une boîte de carton de 60 livres/27,3 kilogrammes ou moins. Il n'y a pas de limite au nombre de boîtes de carton. On considère que le produit est destiné au traitement commercial quand il est expédié en vrac (p. ex., il n'est pas expédié dans un manchon individuel) dans des contenants d'au moins 27,3 kilogrammes. Il y a une nouvelle case à cocher sur le certificat, qui permet aux importateurs et aux autorités de déterminer la catégorie (vente directe au détail, vente au détail ou traitement commercial) à laquelle le produit appartient. De plus, une licence d'importation est exigée pour tous les produits biologiques. L'importateur peut l'obtenir en présentant une demande par écrit à l'AQIS. Protection de la propriété intellectuelleL'Australie a une loi qui régit les brevets, les marques de commerce, les droits d'auteur (y compris les logiciels informatiques), la création de produits, les renseignements confidentiels, les variétés végétales, les raisons sociales et les styles d'échanges. Son système de droit est un mélange de common law et de lois écrites, semblable au système de droit canadien. L'Australie est membre de la plupart des principales conventions internationales sur la propriété intellectuelle, dont l'Union internationale pour la protection de la propriété industrielle, la Convention de Berne, l'Arrangement de la Haye, la Convention universelle sur le droit d'auteur et l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle. Les brevets et les autres formes de protection et d'enregistrement de la propriété intellectuelle doivent être enregistrés auprès de la Australian Intellectual Property Organization (Organisme de la propriété intellectuelle de l'Australie). Normes, certificats ou enregistrements locauxLa réglementation de l'industrie australienne de l'aquaculture relève de tous les ordres de gouvernement. Les gouvernements des États et du Territoire du Nord sont responsables du développement aquacole en Australie et appuient l'industrie par le biais de nombreux programmes nationaux axés sur la recherche et l'expansion commerciale. Il ont, entre autres, pour responsabilités :
La législation gouvernementale régit aussi les questions environnementales, telles que l'approvisionnement en eau et les eaux usées, de même que le développement non réglementé, pour lutter contre les maladies et limiter les effets néfastes sur l'environnement. L'Australian Seafood Industry Council (ASIC - Conseil de l'industrie des poissons et fruits de mer de l'Australie), qui est financé par les conseils de l'industrie de la pêche des différents États, est le principal représentant des industries de la pêche commerciale, de l'aquaculture et de la transformation des poissons et des fruits de mer au niveau des États. Les administrations municipales ont la responsabilité de veiller à ce que les règlements de zonage qui sont de leur compétence et qu'elles appliquent pour déterminer les sites d'implantation des installations n'aient pas d'effets défavorables sur l'environnement. Selon le National Aquaculture Council (Conseil national de l'aquaculture), le rôle du gouvernement de l'Australie dans l'industrie consiste à :
Les questions relatives à la protection de l'environnement sont aussi régies par l'Environmental Protection and Biodiversity Conservation Act 1999 (EPBC - Loi de 1999 sur la protection de l'environnement et la conservation de la biodiversité), qui est entrée en vigueur en 2000. Cette loi, qui a remplacé cinq lois du Commonwealth, protège les espèces marines ainsi que l'environnement en général des procédés ou des activités qui constituent une menace. Pour plus d'information, se reporter au site Web sur la EPBC (http://www.ea.gov.au/epbc). L'Australia New Zealand Food Authority (Administration de l'alimentation de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande) est un organisme qui élabore les normes alimentaires Food Standards Code et qui en assure l'application. Tous les produits alimentaires vendus en Australie doivent respecter les règles de sécurité énoncées dans le Code. L'Australie est un membre actif de l'OMC, de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC) et de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OECD). Risques associés au crédit à l'exportation, restrictions sur les lettres de crédit et contrôle des devisesEn Australie, aucune restriction ne frappe actuellement les lettres de crédit et le contrôle des devises. C'est habituellement au moyen d'une lettre de crédit irrévocable que sont effectués les paiements, en particulier pour les livraisons importantes ou celles dont la valeur est élevée. Un paiement anticipé peut être exigé pour de plus petits montants. Le règlement doit avoir lieu dans un délai fixe se situant habituellement entre 30 et 60 jours. Les comptes ouverts et les lettres de change (versement à une certaine date et versement à vue) sont aussi acceptés. ACTIVITÉS PROMOTIONNELLESÉvénement: Organisateur: Événement: Organisateur: Événement: Conférence et exposition internationales sur l'aquaculture. Organisateur: PRINCIPAUX CONTACTS ET SERVICES DE SOUTIENContacts au gouvernement du CanadaHaut-commissariat du Canada en Australie Consulat général du Canada à Sydney Corporation commerciale canadienne (CCC) Agence canadienne d'inspection des Ministère des Affaires étrangères et du Section de l'authentification et de la signification Direction de la Corée et de l'Océanie (PKE) Direction de l'appui aux marchés (TCM) Exportation et Développement Canada (EDC) Pêches et Océans Canada Bureau du Commissaire au développement de l'aquaculture Agriculture et Agroalimentaire Canada-Contacts sectoriels régionauxAl McIsaac Rollin Andrew Fay Abizadeh Margaret Bancroft Janet Steele Sandra Gagné Jim Atcheson Bernard Mallet Wayne Parlee Lorrie McFadden Centres du commerce international Pour obtenir des conseils ou des documents en matière d'exportation, les exportateurs canadiens doivent communiquer avec le Centre du commerce international de leur région au 1-888-811-1119. Contacts au gouvernement de l'AustralieAustralian Consulate and Trade Commission Australia New Zealand Food Authority Adresse de voirie : Australian Bureau of Agricultural and Resource Economics Australian Customs Service Australian Department of Foreign Affairs and Trade Australian Fisheries Management Authority Australian Institute of Marine Science Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation (CSIRO) CSIRO Food Science Australia Adresse de voirie : Department of Agriculture, Fisheries and Forestry Australia (AFFA) Australian Quarantine and Inspection Service National Aquaculture Development Committee Department of Primary Industry and Fisheries Darwin Aquaculture Centre Standards Australia Fisheries Department of Western Australia Fisheries Research and Development Corporation Adresse de voirie : Royal Agricultural Society of Victoria Limited Fisheries and Aquaculture Development of the Department of Primary Industries
(DPI) Adresse de voirie : Associations sectoriellesAlliance de l'industrie canadienne de l'aquiculture Aquaculture Association of Queensland Inc. Aquaculture Council of Western Australia Australian Aquaculture Centre Australian Federation of Shellfish Farmers Australian Freshwater Crayfish Farmers Association (National) Australian Prawn Farmers Association Australian Seafood Industry Council Australian Trout & Salmon Farmers Association Barramundi Farmers' Association of Australia Commercial Marron Farmers Association of Western Australia NSW Cultured Mussel Growers Association NSW Silver Perch Growers Association Ornamental Fish Producers Association Oyster Farmers Association of NSW, Australia Tasmania Aquaculture and Fisheries Institute Tasmanian Abalone Council Tasmanian Salmonid Growers Association Warmwater Aquaculture Association Yabby Producers Association of WA BIBLIOGRAPHIEDocuments imprimésAsia Pulse. « South Australian Aquaculture Industry to Access Chilean Technology », 22 février 2000. - . « Salinity Could Allow Saltwater Fish Farms in Australia's Interior », 28 mai 2001. Australia. Department of Agriculture, Fisheries and Forestry. « National Aquaculture Development Committee: Aquaculture Industry Action Agenda », juin 2001. Australian Financial Review. « Australia: Aquaculture Growth Promising », 24 juin 2000. - . « Big Fish Takes Bite of Tassal », 20 février 2001. - . « Research Centre Shells Out for Perfect Lobster », 11 avril 2001. - . « Into the Breach », 27 avril 2001. - . « Reaping a Barra Harvest », 5 septembre 2001. Canberra Times. « Scientist Called in to Catch Fish Bug », 10 mai 2001. - . « Plan to Reinvigorate South-East Region », 10 août 2001. - . « Farm-Fresh Fish on Menu », 19 septembre 2001. Dow Jones. « Dutch Nutreco Takes Stakes in Australia's Pivot, Tassal », 9 février 2001. - . « Asia Set to Lap Up Booming Australian Fish Exports », 1er mars 2001. - . « Time of Trial for Giants Among Shrimps », 16 mars 2001. - . « Ocean Fish Given Desert Home », 29 mai 2001. - . « New Kit to Combat Prawn Disease », 15 juin 2001. - . « Beijing Develops a Taste for Yabbies », 7 juillet 2001. - . « Scientists Chew the Fat Over Salmon Farming », 22 juillet 2001. - . « Selective Breeding Builds Better Aquaculture », 27 septembre 2001. Dun & Bradstreet Inc. Exporter's Encyclopaedia: Australia, 2001. IBIS. « Aquaculture in Australia », août 2001. Profound. « Huge Cash Boost to State Fish Research », 19 janvier 2001. - . « Profile of Australia's Fishing Industry », 1er mai 2001. - . « Failed Fish Farm on Market Offered Up on a Plate », 5 juin 2001. - . « Fish Farming May Move Inland », 20 juin 2001. - . « War Declared on Urchin Pest », 21 juillet 2001. - . « Perfecting the Prawn », 26 septembre 2001. - . « CSIRO: Selective Breeding Builds Better Aquaculture », 27 septembre 2001. - . « Stolt-Neilsen Unit to Buy Australian Bluefin PTY », 13 octobre 2001. Seafood International. « Eels May be Australia's Next Aquaculture Venture », 1er septembre 2000. Weekend Australian. « Fish Farms Industry Scales Up », 30 juin 2001. Documents électroniquesAustralie. Agriculture, Fisheries and Forestry Australia. « New Developments in Aquaculture «, 8 novembre 2001, téléchargé de l'adresse
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in Aquaculture : http://www.commerce.indtech.wa.gov.au/bigwa/reginv/ ExportSource : http://exportsource.ca Fisheries Statistics and Economics : http://www.st.nmfs.gov Fisheries Western Australia : http://www.wa.gov.au/westfish Globefish : http://www.globefish.org InfoExport : http://www.infoexport.gc.ca InfoFish : http://www.jaring.my/infofish Inland Production of Marine Fish : http://www.rirdc.gov.au/pub/handbook/inland.html Intrafish : http://www.intrafish.com/aquaculture Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international : http://www.dfait-maeci.gc.ca Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture : http://www.fao.org Poisson et fruits de mer en direct : http://atn-riae.agr.ca/seafood Seafood International : http://www.sif.is Seafood.com : http://www.seafood.com Service d'exportation agroalimentaire : http://atn-riae.agr.ca 1 Sauf indication contraire, tous les montants sont exprimés en dollars canadiens. Le taux de change est tiré de la base de données Tradeline d'IDD Information Services, novembre 2001. 2 Pour les coordonnées des contacts dans les organisations clés mentionnées dans ce rapport, voir Principaux contacts et services de soutien.
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