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Administration du rétablissment agricoles des Prairies |
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Pratiques bénéfiques pour réduire les gaz à effet de serreOn peut employer de nombreuses pratiques agricoles pour réduire les gaz à effet de serre et améliorer la santé des sols en séquestrant (absorbant) le carbone. Des pratiques telles que les brise-vent, l'agroforesterie, la reconversion des terres peu productives, la rotation incluant des cultures fourragères, la gestion des pâturages, la réduction du travail du sol, les semis directs, la gestion du fumier, la gestion des terres d'irrigation et l'utilisation efficace de l'eau, peuvent aider à réduire les rejets et à augmenter la quantité de carbone emmagasinée dans les sols dans la région des Prairies. L'adoption de ces pratiques peut, à long terme, aider à modifier le rôle de des terres agricoles, transformant ces sources de gaz à effet de serre en puits de carbone. Conservation des solsLes plantes absorbent le carbone contenu dans l'air et le transforment en matériel végétal et en racines. Lorsqu'une plante meurt, une grande quantité du carbone qu'elle contient s'intègre au sol sous forme de matières organiques. Le carbone est lentement rejeté dans l'atmosphère pendant la dégradation de la matière organique. Ce rejet peut durer des mois, des années, voire même des siècles. Les sols constituent donc un puits de carbone temporaire. Cependant, ce sont les conditions et la gestion du sol qui déterminent la quantité de carbone stocké et la durée de ce stockage. La conservation des sols peut restaurer la teneur en carbone dans les sols. De bonnes pratiques de conservation des sols, comme la diminution des jachères, la réduction du travail du sol, les semis directs et l'intégration de cultures fourragères aux rotations culturales, peuvent stabiliser ou augmenter la quantité de matière organique (composée en majeure partie de carbone) emmagasinée dans les sols. Voici quelques pratiques suggérées :
Renseignez-vous sur façons de mettre en oeuvre des pratiques de conservation des sols. Conversion des terres et amélioration de leur utilisationDans les terres peu productives, les couverts végétaux permanents peuvent également accroître le taux de séquestration du carbone. En fait, la teneur en carbone augmente depuis quelques années dans les 522 000 ha de terres peu productives converties aux cultures vivaces au titre du Programme d'établissement d'une couverture végétale permanente. Au cours des cinq prochaines années, le nouveau Programme de couverture végétale compte étendre la région couverte par les plantes fourragères vivaces. La conversion des terres labourables non productives ou des terres salines en terres humides augmente également leur teneur en carbone. Le rétablissement des terres humides aide à retenir les éléments nutritifs pour les végétaux et à améliorer la qualité de l'eau. Document connexeSéquestration du carbone – Avantages environnementaux supplémentaires découlant des fourrages du Programme d'établissement d'une couverture végétale permanente de l'ARAP, par G.M. Luciuk, M.A. Bonneau, D.M. Boyle et E. VibergPlantation d'arbres dans les terres agricoles et dans les secteurs riverainsIl a été prouvé que la plantation d'arbres séquestre ou capture le gaz carbonique atmosphérique, réduisant ainsi le niveau des gaz à effet de serre. La plantation d'arbre est reconnue comme une pratique de gestion bénéfique par le Fonds d'action pour le changement climatique (FACC). L'agroforesterie peut aider à réduire la consommation d'énergie dans les fermes et les régions rurales (en réduisant les émissions de gaz de combustibles fossiles) et augmenter le taux de séquestration de carbone. La plantation d'arbres et d'arbustes le long des ruisseaux et autour des lacs (bandes tampons) aide également à réduire la pollution provenant du ruissellement, en plus de capturer le carbone. Le Programme de mise en valeur des brise-vent (PMVBV) offrira bientôt à ses clients en milieu rural des paillis plastiques et leur permettra d'utiliser du matériel d'application de paillis pour contrôler les mauvaises herbes lors de l'aménagement de brise-vent. Ce service viendra s'ajouter à la fourniture d'arbres et d'arbustes et à l'offre de conseils techniques. Informez-vous au sujet des activités sur les changements climatiques du Centre de brise-vent. Fiches de renseignements sur les brise-ventAgriculture comme solution à la pollutionAgroforesterie – un puits pour le carbone Purifier l'air de la planète est aussi simple que de planter des arbres Économies et brise-vent de ferme Foire aux questions (FAQ) sur les changements climatiques? Les brise-vent profitent au bétail Planter des arbres pour l'avenir Les brise-vent facilitent la gestion de la neige Les brise-vent augmentent la production agricole Les brise-vent : un outil de changement climatique La plantation d'arbres profite aux espèces sauvages et à l'environnement Gestion des engraisIl est possible d'augmenter l'assimilation d'engrais par les plantes et de réduire les émissions d'oxyde nitreux en planifiant les dates d'épandage, en utilisant des inhibiteurs d'uréase et en réduisant les pertes par lessivage, ruissellement et érosion. Une application d'engrais plus efficace peut accroître la production de végétaux et ainsi contribuer à la séquestration du carbone. Pratiques d'irrigationLes pratiques hydrauliques agricoles peuvent modifier la dégradation des matières végétales et animales dans le sol, ce qui exerce une influence sur la production de gaz à effet de serre. La quantité d'eau conservée dans le sol influence le rythme, la nature et l'importance de la dégradation, de même que la manière selon laquelle les organismes interagissent dans le sol. Voici quelques-unes des pratiques hydrauliques agricoles efficaces que les agriculteurs peuvent utiliser pour combattre les émissions de gaz à effet de serre :
Gestion des parcoursIl est possible de réduire la production de gaz à effet de serre en effectuant une gestion raisonnée des pâturages. Les pratiques suivantes augmentent la teneur en matière organique du sol et aident à séquestrer les gaz à effet de serre :
Pour obtenir plus d'information, visitez notre page Web sur la Gestion des parcours Gestion du fumier et des éléments nutritifsLe fumier est une source des deux principaux gaz à effet de serre : le méthane et l'oxyde nitreux. Les émissions de gaz à effet de serre dépendent du type de fumier, de sa teneur en matières sèches, de la manière dont il est entreposé, de la façon dont il est étendu dans les champs et de la qualité des aliments donnés aux animaux. Lorsque le fumier est bien entreposé, bien géré et bien étendu, il peut également augmenter la quantité de matières organiques (et de carbone) dans le sol. Pour en savoir plus à propos de la gestion du fumier, visitez le site FumierNet, un effort conjoint de l'ARAP et de la Direction générale de la recherche. En plus d'aider à contrôler les émissions de gaz à effet de serre produites par l'agriculture, plusieurs des pratiques mentionnées ci-dessus peuvent offrir d'autres avantages pour l'environnement, comme d'améliorer la qualité des sols et de l'eau. |
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