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Le marché des nutraceutiques au Japon

mai 2003

Préparé par
le Centre des études de marché
et
le Service canadien des délégués commerciaux

© Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international
(FaxLink no 1100003)

Rapport préparé par le Centre des études de marché

Direction de l'appui aux marchés (TCM)
Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international
125, promenade Sussex, Ottawa K1A 0G2
Télécopieur : (613) 943-1103
Courrier électronique : mrc@dfait-maeci.gc.ca

Le Centre des études de marché produit à l'intention des exportateurs canadiens un grand nombre de rapports par région et par secteur. Ces rapports sont disponibles sur :

- le site Internet InfoExport du MAECI ( http://www.infoexport.gc.ca).

Le gouvernement du Canada a préparé le présent rapport à l'aide de sources d'information primaires et secondaires. Il ne saurait garantir l'exactitude des renseignements que renferme ce document et n'accorde pas forcément sa caution aux entités dont le nom y figure. Il appartient aux lecteurs de vérifier l'exactitude et la fiabilité des données présentées dans les pages qui suivent.



RÉSUMÉ

Le Japon est à la fois le plus gros producteur et le plus gros consommateur de nutraceutiques dans la région Asie-Pacifique. Le marché japonais des nutraceutiques entre maintenant dans une nouvelle période d'expansion, à cause du vieillissement de la population et du nombre croissant de consommateurs japonais qui font attention à leur santé. En outre, le gouvernement du Japon a lancé une campagne de sensibilisation visant à améliorer l'état de santé global de la population du pays; la prévention et l'adoption d'un mode de vie sain sont les principaux thèmes de cette campagne. Les ventes de vitamines, de minéraux et de compléments alimentaires connaissent une forte croissance depuis l'arrivée de ces produits sur le marché. La valeur de ce marché est estimée à 12,7 milliards de dollars1 et on prévoit un taux de croissance annuelle de 9 % jusqu'en 2012.

Le marché japonais des nutraceutiques (à des fins de prévention ou de traitement) prendra de l'extension dans les années à venir en raison des nombreuses préoccupations liées à la santé dans ce pays. Les compléments alimentaires, les toniques et les vitamines (ordinaires et multivitamines) sont les produits qui ont le plus fort potentiel de croissance. Parmi les créneaux en croissance notons tout particulièrement les produits qui ont pour effet d'abaisser le taux de cholestérol et la tension artérielle, ceux qui facilitent la digestion, qui préviennent l'ostéoporose ou qui améliorent la vue. Il y a aussi les produits qui permettent le contrôle du poids et les produits anti-stress.

Les entreprises japonaises offrent presque tous les produits et services qui composent ce marché. Cependant, les producteurs canadiens qui offriront une version améliorée de ces produits ou des produits-créneau offrant un bon rapport qualité-prix auront de bonnes chances de s'établir sur ce marché.

Grâce à la déréglementation du marché en vente libre, qui est survenue en 1999, un grand nombre de nutraceutiques sont maintenant offerts dans d'autres établissements commerciaux que les pharmacies. Depuis 1999, on observe une diminution des ventes de nutraceutiques dans les pharmacies, mais une hausse appréciable de ces ventes dans des établissements commerciaux tels que les supermarchés et les magasins d'aliments naturels.



APERÇU DU MARCHÉ

Le Japon est le deuxième marché pharmaceutique en importance dans le monde, après les États-Unis. Il compte parmi les pays où les dépenses en produits pharmaceutiques par habitant sont le plus élevées (estimées à 839 dollars dans le cas du Japon). Ce montant peut s'expliquer par le prix élevé des prescriptions. En effet, au Japon les médecins ne font pas que prescrire des médicaments; ils en délivrent. Par conséquent, les patients auront tendance à payer leurs médicaments relativement cher. Les autorités gouvernementales préconisent actuellement le bungyo, c'est-à-dire la séparation entre l'acte de prescrire et celui de fournir les médicaments, ce qui devrait normalement réduire le taux de prescriptions, qui est relativement élevé. En outre, on tend à consommer de plus en plus des nutraceutiques à des fins préventives ou thérapeutiques pour améliorer son état de santé.

On évalue actuellement le marché japonais des additifs nutritionnels à quelque 12,7 milliards de dollars. Le marché connaît une croissance régulière depuis une dizaine d'années : il affiche un taux de croissance annuelle moyen de 16 %, et depuis l'an 2000 la croissance dépasse 20 % annuellement. On prévoit un taux de croissance annuelle moyen de 9 % jusqu'en 2012. Cette orientation en hausse est principalement attribuable à l'adoucissement des exigences réglementaires, à l'engouement pour les produits à base d'herbes médicinales et les autres produits semblables, à l'augmentation du nombre de personnes âgées et à la prévention des maladies liées au mode de vie. En outre, la volonté des Japonais de conserver une bonne santé et de soigner les maladies courantes a fait augmenter les ventes de vitamines et de compléments additifs au Japon. Des produits comme les suppléments de calcium, le gingko biloba et l'essence de prune ont connu un succès remarquable sur le marché.

Tableau 1. Ventes (en valeur) de plantes médicinales au Japon, par groupe de produits, 2000
Groupe de produits 2000
Toniques 66%
Bonbons médicamenteux 11%
Antiacides 4%
Ail 2%
Ginseng 1%
Laxatifs 1%
Analgésiques 1%
Ginkgo biloba 1%
Autres compléments alimentaires 11%
Autres 2%
Total 100%

Source : Euromonitor, Herbal Remedies, juillet 2001.


Extraits d'herbes et autres extraits

Le marché des produits Kampo (à base d'herbes médicinales) est un sous-ensemble unique du marché des nutraceutiques au Japon. Kampo, qui signifie « médecine de Chine », repose sur les remèdes traditionnels à base de plantes médicinales chinoises et sur la science et la technologie modernes japonaises. On estime à plus de 2,2 milliards de dollars les ventes annuelles de produits Kampo.

Ces produits ont la faveur des consommateurs et des médecins japonais. Environ 80 % de la population, croit-on, utilise cette forme de traitement pour soigner diverses affections. À l'heure actuelle, plus des trois quarts des médecins prescrivent des produits Kampo et plus de 85 % de ces produits sont vendus sur prescription; c'est, pour des remèdes traditionnels, une proportion plus élevée que presque partout ailleurs dans le monde, peut-être parce que ces produits sont couverts par le régime d'assurance-santé national.

Quelque 150 produits Kampo sont offerts actuellement sur le marché pour divers traitements. Les affections pour lesquelles les médecins prescrivent le plus souvent ces produits à l'heure actuelle sont les problèmes de foie, les rhumes et les infections respiratoires, et les symptômes ménopausiques. Cette forme de traitement traditionnelle est également prescrite pour des problèmes de santé plus graves, comme les maladies cardio-vasculaires et le cancer. Néanmoins, l'utilisation de produits à base d'herbes - y compris les produits Kampo - demeure relativement modeste par rapport à la consommation des analgésiques ordinaires. Entre 1996 et 2000, les ventes de remèdes à base de plantes médicinales ne représentaient que 3 % de tout le marché, les remèdes classiques accaparant le reste (97 %). Toutefois, étant de plus en plus conscients des bienfaits des herbes, les fabricants d'aliments naturels et de médicaments commencent à inclure des suppléments à base d'herbes dans leur ligne de produits.

Tsumura est l'entreprise dominante sur le marché des produits Kampo vendus sur prescription : elle est responsable de 70 % des ventes totales. Le segment des médicaments en vente libre, évalué à 445 millions de dollars annuellement, est occupé principalement par Kanebo, qui est responsable de 30 % des ventes. Les autres acteurs importants de ce marché sont JPS Seiyaku et Kotaro.

La demande d'extraits d'herbes et d'autres extraits progressera à un bon rythme d'ici 2006; elle connaîtra un taux de croissance annuelle de 7,3 %, pour atteindre 296,9 millions de dollars dans trois ans. Les produits qui ont le plus fort potentiel de croissance sont le ginkgo biloba, la glucosamine et le chou palmiste nain.

Tableau 2. Demande d'extraits d'herbes et d'autres extraits au Japon, 2001-2011 (millions $)
Produit 2001 2006 2011
Extraits d'herbes      
Ginkgo Biloba 22,8 32,5 44,4
Millepertuis commun 14,1 16,0 18,0
Ginseng 14,3 18,5 23,3
Ail 13,0 15,0 16,9
Échinacée 11,5 14,7 17,5
Chou palmiste nain 8,7 12,1 16,4
Autres extraits 76,6 122,8 192,7
Total 161,0 231,6 329,2

Source : Freedonia, World Nutraceuticals to 2006, juin 2002.

Jusqu'à maintenant, ce sont les jeunes japonaises qui ont été les principaux consommateurs de produits à base d'herbes. Toutefois, le groupe des personnes âgées prendra la relève dans les années à venir. En effet, parallèlement au vieillissement de la population, on recourra de plus en plus aux formes de médecine douce en consommant des aliments fonctionnels à base d'herbes.


Nutriants et minéraux

Siège de plusieurs grandes multinationales telles que Ajinomoto, Chugai Pharmaceutical, Sankyo Company et Tanabe Seiyaku, le Japon est le premier producteur mondial de nutriants et de minéraux. Selon les prévisions, la demande de nutriants et de minéraux en vrac atteindra 725,9 millions de dollars d'ici 2006, grâce à une croissance annuelle de 3,6 %.

Tableau 3. Demande de nutriants et de minéraux au Japon, 2001-2011 (millions $)
2001 2006 2011
Nutriants      
Protéines 183,4 216,1 250,3
Additifs directs 110,5 143,0 193,4
Fibres 125,7 152,3 181,9
Minéraux      
Électrolytes et trace foliaire 121,2 132,1 143,0
Minéraux / Minéraux essentiels 74,6 82,4 90,1
Total 615,4 725,9 848,7

Source : Freedonia, World Nutraceuticals to 2006, juin 2002.


Vitamines et compléments alimentaires

Le rythme de vie trépidant des années 2000 a entraîné la croissance de la consommation de vitamines et de compléments alimentaires. Le groupe des consommateurs de 18 à 25 ans est plus enclin que les groupes de consommateurs plus âgés à acheter leurs vitamines dans les magasins d'alimentation et les autres commerces du même genre, où elles se vendent moins cher. De leur côté, les consommateurs plus âgés achèteront plutôt les produits en vente libre que leur recommandera le pharmacien. En 2001, le marché japonais des vitamines et des compléments alimentaires était évalué à 188 dollars par personne.

Dans l'espoir de réduire les dépenses de soins de santé, en 1999 le Ministry of Health, Labour and Welfare (MHLW - ministère japonais de la Santé, de la Main-d'oeuvre et du Bien-être)2 a réduit le prix de 81 % des médicaments qui étaient couverts par le régime d'assurance public (9 096 médicaments sur 11 191). Pour le reste, le Ministère a maintenu le prix de 1 997 types de médicaments et il a haussé le prix de 98 autres. Par cette mesure, les prix des vitamines A et D ont été réduits de 12,3 % et le prix des produits à base de vitamine B (à l'exclusion de la vitamine B1), de 6,3 %.

La dernière campagne de sensibilisation parrainée par l'État - le National Health Promotion Movement in the 21st Century (Healthy Japan 21) - met l'accent sur la prévention primaire en faisant ressortir l'importance d'une saine alimentation et de l'exercice physique et la nécessité de réduire le stress, ainsi que la consommation de tabac et d'alcool. Durant la première année du programme, en 2001, la consommation de vitamines et de compléments alimentaires s'est accrue de 5,7 %.

Tableau 4. Ventes au détail des vitamines et des compléments alimentaires au Japon, par sous-secteur, 1997-2001 (millions $)
Sous-secteur 1997 1998 1999 2000 2001
Multivitamines 530,5 513,8 534,4 553,7 558,8
Vitamines ordinaires 3 854,2 3 633,9 3 710,9 3 831,9 3 958,5
Compléments alimentaires 3 351,9 3 288,8 3 387,9 3 497,3 3 698,3
Toniques et boissons nutritives en bouteille 8 550,5 8 432,1 8 567,0 8 781,9 9 087,5
Compléments alimentaires pour enfants 172,5 178,9 191,8 234,3 249,8
Total 16 459,6 16 047,5 16 372,0 16 899,1 17 552,9

Source : Euromonitor, OTC Healthcare Japan, juillet 2001.

Le marché des multivitamines a enregistré un taux de croissance de 1,2 % en 2001. Depuis plusieurs années déjà, la marque QP Gold de Kowa est la première dans sa catégorie, grâce à la fidélité des consommateurs et à la confiance qu'ils accordent à cette marque; en 2001, Kowa détenait 22,3 % du marché. Les autres grandes sociétés sont Sankyo Co. Ltd, Nu Skin Japan Co. Ltd, Shionogi & Co. Ltd et Fancl Corp.

Les consommateurs japonais préfèrent les vitamines ordinaires aux multivitamines; d'ailleurs, celles-là se vendront encore davantage à mesure que les consommateurs seront mieux informés sur les produits vitaminés et leurs bienfaits particuliers. On note aussi un engouement marqué pour les vitamines à croquer au goût agréable : elles devraient tirer les ventes dans l'avenir. Par ailleurs, la vitamine C est celle qui se vend le plus, tant sous forme de vitamine à croquer que sous forme de complément alimentaire.

Tableau 5. Demande de vitamines au Japon, 2001-2011 (millions $)
Vitamines 2001 2006 2011
Vitamine C 172,2 200,9 233,5
Vitamine E 151,6 192,1 228,6
Vitamine A 120,4 143,7 169,3
Vitamines du groupe B 62,0 70,4 77,9
Autres Vitamines 58,1 66,4 71,4
Total 564,3 673,5 780,7

Source : Freedonia, World Nutraceuticals to 2006, juin 2002.

Bien que le Japon compte parmi les principaux producteurs de vitamines dans le monde, il est aussi un gros importateur de ces produits. Les importations japonaises de vitamines ont atteint 9 893 tonnes en 2001, en hausse de 20,2 % par rapport à l'année précédente. La vitamine C, qui est en forte demande comme additif alimentaire, particulièrement dans l'industrie des boissons gazeuses, représentait 56,6 % des importations totales de vitamines en volume pour 2001. La vitamine E se classait au deuxième rang des importations de vitamines ordinaires, avec 12,5 % du total, tandis que les « autres vitamines » représentaient ensemble 13,3 % du total. À l'heure actuelle, aucun droit de douane ne s'applique aux importations de vitamines. Des prévisions de croissance optimistes concernant les aliments et les boissons enrichis et les compléments alimentaires nous permettent de croire que les ventes de vitamines en vrac augmenteront de 3,6 % annuellement jusqu'en 2006 au moins.

Boissons réhydratantes et boissons énergisantes

La déréglementation opérée en 2000 par le gouvernement japonais a eu un effet considérable sur les ventes de nutraceutiques, plus particulièrement en ce qui a trait aux boissons nutritives. La large distribution des boissons nutritives et des toniques dans les dépanneurs, les supermarchés, les distributeurs automatiques et les kiosques partout au pays a eu un effet positif sur les ventes de ces produits. Taisho Pharmaceutical, l'un des principaux fabricants, a commencé à vendre de ces produits à la caisse et non plus seulement à la bouteille, ce qui lui procure un avantage sur les concurrents.

Selon la Japan Soft Drinks Association (Association des entreprises de boissons gazeuses du Japon), les boissons énergétiques représentaient 9,5 % du marché japonais des boissons non alcoolisées en 2001, comparativement à 0,6 % l'année précédente. Bien que toutes les marques renforcent l'idée que l'on peut combattre la maladie et l'épuisement en faisant le plein de minéraux ou en réhydratant le corps, les produits qui renferment principalement du calcium, des acides aminés ou des fibres végétales sont ceux qui se vendent le plus dans cette catégorie. La consommation par habitant, estimée à 15 litres, est la plus élevée au monde.

La société japonaise Otsuka détient plus de 10 % du marché mondial des boissons énergétiques; elle se classe deuxième derrière Gatorade, propriété de PepsiCo. Pocari Sweat, qui est une marque d'Otsuka, est la première boisson énergétique en importance en Asie. On s'attend que le marché des boissons réhydratantes et celui des boissons énergisantes enregistrent une croissance dynamique. Cependant, les boissons énergisantes sont promises à une croissance plus forte, puisqu'elles intéressent tous les groupes d'âges, alors que le boissons pour sportifs sont consommées surtout par les jeunes gens actifs.

Huiles de poisson

Le marché japonais des huiles de poisson offre des perspectives intéressantes. Les ventes ont totalisé 226,9 millions de dollars en 2001, ce qui représente une hausse de 35 % par rapport à l'année précédente, et elles devaient atteindre 275 millions de dollars en 2002, selon les estimations. Cette croissance devrait se poursuivre au moins jusqu'en 2005, le temps que l'on reconnaisse davantage les qualités de l'huile de poisson dans la lutte contre l'ostéoporose.


Facteurs déterminants pour la croissance à venir

Depuis une dizaine d'années, les consommateurs japonais sont de plus en plus attentifs à leur état de santé, en raison de la hausse des coûts liés aux soins de santé au Japon et de la proportion de ces coûts que doivent désormais supporter les consommateurs. En outre, le secteur des soins de santé a perdu de sa crédibilité par suite des rapports faisant état de prescription excessive de médicaments. C'est pourquoi la demande de suppléments et d'ingrédients réputés bénéfiques pour la santé s'est accrue de façon substantielle. De leur côté, les autorités gouvernementales japonaises ont encouragé cette tendance à l'auto-gestion de la santé, car celle-ci réduit le fardeau financier qui pèse sur le régime de soins de santé.

Le vieillissement de la population japonaise a un rapport étroit avec la demande de produits de santé. Si le Japon est le pays où l'espérance de vie est la plus élevée au monde, c'est aussi le pays industrialisé où la population vieillit le plus rapidement. En 2007, le Japon comptera 26 millions de personnes âgées de plus de 65 ans. Ce vieillissement collectif sera accentué par un taux de natalité relativement faible (9,5 pour 1 000) et un niveau d'immigration plutôt bas. Par conséquent, de nombreux consommateurs du troisième âge recherchent des produits qui leur permettront d'éliminer ou de réduire les risques de maladie.

Selon la Nutrition Improvement Law du Japon, cinq catégories d'aliments sont reconnus spécifiquement comme des aliments de santé. L'une de ces catégories concerne spécialement les aliments fonctionnels, à savoir les aliments à usage précis relatif à la santé (Foods for Specific Health Use - FOSHU). FOSHU est le seul régime au monde qui vise à réglementer la vente des aliments fonctionnels. La loi autorise la mise en marché et l'étiquetage de ces produits à l'échelle nationale (p. ex., allusion à la santé dans l'étiquetage et sigle FOSHU sur l'emballage).

En avril 2001, les autorités gouvernementales ont créé la sous-catégorie Aliments fonctionnels nutritionnels. Celle-ci comprend les vitamines A, D, E, B1, B2, B6 et C, la niacine, l'acide folique, le calcium, le fer et l'acide panthoténique. Les fabricants sont autorisés à faire des allégations nutritionnelles fonctionnelles, pourvu que leur produit renferme une certaine dose de vitamines et de minéraux.


Débouchés

Les perspectives les plus intéressantes pour les entrepreneurs canadiens se trouvent dans l'exportation des produits qui répondent aux besoins des personnes d'une certaine tranche d'âges, notamment les enfants et les personnes âgées, des produits qui répondent à des besoins particuliers comme la réduction du stress, des produitssanté pour sportif qui servent à combattre la fatigue, et des produits qui visent à soulager des malaises particuliers. Les compléments alimentaires qui servent à améliorer l'apparence et la condition des ongles, de la peau et des cheveux ont connu du succès en 2001 et ils devraient poursuivre sur leur lancée dans les trois à cinq prochaines années.

Tableau 6. Ventes au détail de nutraceutiques (prévisions), 2002-2005 (millions $)
Nutraceutiques 2002 2003 2004 2005 2006
Multivitamines 562,2 564,8 567,3 568,7 568,7
Vitamines ordinaires 4 041,2 4 105,5 4 151,8 4 184,0 4 205,4
Compléments alimentaires 3 801,9 3 889,3 3 945,9 3 985,8 4 020,1
Boissons nutritives en bouteille 9 260,9 9 390,8 9 484,7 9 550,4 9 590,8
Vitamines et compléments alimentaires : pour enfants 257,3 265,0 270,1 274,0 277,9
Total 17 923,5 18 215,4 18 419,8 18 562,9 18 662,9

Source : Euromonitor, OTC Healthcare Japan, juillet 2001.

De nombreux problèmes de santé au Japon favoriseront la croissance du marché des nutraceutiques destinés à la prévention ou au traitement, par exemple :

  • obésité. Bien que le taux d'obésité au Japon soit faible en comparaison des taux observés en Amérique du Nord, il a doublé au cours des vingt dernières années. À l'heure actuelle, 1,8 % des hommes et 2,6 % des femmes au Japon sont obèses et le nombre d'enfants souffrant d'embonpoint représente un problème de plus en plus préoccupant. Il existe donc une forte demande pour les produits servant au contrôle du poids;
  • stress. L'accroissement du stress chez les travailleurs japonais crée d'excellents débouchés pour les produits qui favorisent la relaxation. Les ventes d'herbes et de tisanes relaxantes ont connu une hausse substantielle ces dernières années; cela n'a rien de particulièrement étonnant dans un pays où 10 000 personnes meurent de surmenage annuellement. Les contraintes de temps et l'augmentation du nombre de femmes au travail ont contribué à accroître l'usage des produits de santé, qui ont pour effet de réduire au maximum le temps d'absence au travail ou à l'école. Les travailleurs et les élèves japonais sont constamment habités par le souci d'excellence et ils souhaitent donc perdre le moins de temps possible. Cette morale du travail engendre souvent beaucoup de stress, ce qui peut provoquer la maladie. La consommation de vitamines ou de compléments alimentaires peut contribuer à réduire les absences dues à la maladie;
  • ostéoporose. Environ 10 millions de personnes souffrent d'ostéoporose au Japon. La sensibilisation accrue du public à ce problème de santé induit une forte demande de suppléments en calcium et de produits alimentaires enrichis de calcium;
  • taux de cholestérol élevé. L'évolution des habitudes de consommation et la sensibilisation accrue à la déficience nutritionnelle ont contribué elles aussi à l'accroissement de la demande des produits de santé. Depuis une trentaine d'années, le régime alimentaire des Japonais s'est occidentalisé (plus forte consommation de viande, moins grande consommation de poisson). Par ricochet, on note une plus forte concentration de fer, tandis que le calcium, les protéines et le sel sont en recul. On note également, depuis quelques années, une forte hausse de la consommation de vitamines et de compléments alimentaires renfermant de fortes doses de substances nutritives, étant donné que les consommateurs japonais tentent d'observer un régime alimentaire sain et équilibré.

Les produits qui servent à réduire la tension artérielle, qui facilitent la digestion et qui améliorent la vue sont en nette progression. Les produits qui servent à contrôler le poids, ainsi que les produits anti-allergiques et les produits de soins dentaires sont aussi en demande.

La consommation des produits naturellement aromatisés ayant des effets bénéfiques pour la santé est en hausse et elle continuera de procurer des débouchés intéressants aux fournisseurs étrangers si les Japonais reconnaissent les propriétés médicinales des produits non traditionnels. Les composés aromatiques tels que la vanilline, le thymol et l'eugénol sont reconnus comme de bons antioxydants. Les autres substances aromatisantes naturelles à propriétés médicinales qui sont en demande comprennent l'aloès, l'angélique, la lavande, l'écorce d'orange et l'ail.

On prévoit en outre de nouvelles possibilités d'exportation des vitamines en vrac homologuées FOSHU, si les transformateurs d'aliments et les fabricants de médicaments en vente libre nationaux orientent leurs activités vers le marché en expansion des aliments fonctionnels.



CONCURRENCE

Compétences locales

Comptant plus de 2 000 sociétés du secteur sur son territoire, le Japon se classe parmi les principaux producteurs mondiaux de nutraceutiques en Asie. L'industrie japonaise des aliments fonctionnels est très fragmentée; il n'existe pas de fournisseur dominant. Les principaux fabricants nationaux sont Ajinomoto, Amano Pharmaceutical, Banyu Pharmaceutical, Chugai Pharmaceutical, Daiichi Pharmaceutical, Eisia, Fujisawa Pharmaceutical, Kaken Pharmaceutical, Kirin Brewery, Kyowa Hakko Kogyo, Mochida Pharmaceutical, Ono Pharmaceutical, Otsuka Pharmaceutical, Sankyo, Shionogi & Company, Taisho Pharmaceutical, Takeda Chemicals, Tanabe Seiyaku, Teijin, Tojo Pharmaceutical, Toyama Chemical, Yamanouchi Pharmaceutical et Mitsubishi Welpharma.


Concurrence internationale

Les principales sociétés étrangères présentes sur le marché japonais des nutraceutiques sont Aventis (France), Merck & Company (États-Unis), Novartis (Suisse), Pfizer (États-Unis), AstraZeneca (Royaume-Uni), Bristol-Myers Squibb (États-Unis), GlaxoSmithKline (Royaume-Uni), Lilly (États-Unis), Pharmacia (États-Unis) et Roche (Suisse).

En 2001, les principaux fournisseurs étrangers de vitamines au Japon étaient le Royaume-Uni (avec 26,2 % du total des importations japonaises de vitamines), l'Allemagne (avec 24,3 % du total), la Chine (22,1 %), la Suisse (9,3 %) et la France (4,8 %) (voir Tableau 7). Le Royaume-Uni et l'Allemagne étaient en outre les principaux exportateurs de vitamine C au Japon, avec 44,4 % et 28,5 % du volume total respectivement en 2001. L'Allemagne était aussi le principal fournisseur de vitamines B1 (80,5 %) et B6 (93,5 %).

Tableau 7. Principaux exportateurs de vitamines au Japon, par type de vitamines, 2001
    Chef de file Deuxième
Type Quantité totale (tonnes) Pays Part Pays Part
Vitamine A 90 Suisse 72,4% Allemagne 14,0%
Vitamine B1 1,51e+11 Allemagne 80,5% Chine 17,1%
Vitamine B2   Allemagne 40,2% Chine 32,5%
Vitamine B3/B5   R,-U, 60,5% Chine 34,1%
Vitamine B6   Allemagne 93,5% Chine 5,8%
Vitamine B12   France 86,8% Chine 27,6%
Vitamine C 5 602 R,-U, 44,4% Allemagne 28,5%
Vitamine E 1 234 Chine 31,5% Suisse 28,0%

Autres Vitamines

1 316 Suisse 38,0% Chine 17,9%
Vitamines en comprimé (vrac) 6 Taiwan 79,5% États-Unis 20,4%
Vitamines en comprimé (emballage de consommation) 1 083 Allemagne 42,7% Espagne 14,7%

Source : JETRO, JETRO Marketing Guidebook for Major Imported Products, « Vitamins », 2002. Téléchargé de l'adresse http://www.jetro.go.jp/ec/e/market/mgb/6-07.pdf, le 27 novembre 2002.

Malgré l'absence de données, les spécialistes de l'industrie s'accordent pour dire que le Japon dépend presque entièrement des importations pour ce qui a trait aux herbes séchées, aux produits à base d'herbes médicinales, aux huiles essentielles et aux extraits. La France, l'Allemagne et les États-Unis sont les principaux fournisseurs de produits à base d'herbes médicinales sur le marché japonais, tandis que la Pologne, la Turquie, la Bulgarie, le Maroc, l'Égypte et le Pakistan sont les principaux fournisseurs d'herbes à l'état naturel. Selon l'Organisation du commerce extérieur du Japon (JETRO), on ne compte que 55 exploitations d'herboriculture au Japon.


Position du Canada

La présence du Canada sur le marché japonais des vitamines et des additifs nutritionnels est plutôt modeste comparativement à celle de nombreux compétiteurs étrangers. Le Canada a exporté pour 2,6 millions de dollars de vitamines au Japon entre janvier et août 2002 (code SH 3004.5), ce qui représente une hausse de 53 % par rapport aux données de la même période l'année précédente. Le Canada occupe le 19e rang parmi les pays exportateurs de vitamines au Japon, les États-Unis, le Royaume-Uni, la Chine et l'Allemagne occupant les premiers rangs.


Avantage concurrentiel attribuable aux politiques et aux initiatives du gouvernement du Canada

Centre des occasions d'affaires internationales (COAI)

Le Centre des occasions d'affaires internationales est un partenariat entre le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international (MAECI) et Industrie Canada (IC). Le Centre offre des services de jumelage entre les entreprises canadiennes, en particulier les petites et moyennes entreprise (PME), et les débouchés en matière d'exportation repérés par les agents commerciaux dans le monde entier. Chaque occasion d'affaires est traitée individuellement et rejoint tous les secteurs et tous les marchés. Le Centre utilise des outils de recherche comme les bases de données électroniques tels que WIN Exports et Stategis afin d'identifié les fournisseurs canadiens de produits et services. Il fait également appel à un vaste réseau de contacts au gouvernement provincial et fédéral ainsi qu'à des associations d'industries.

Le Centre aux entreprises Canadiennes la possibilité de recevoir des occasions d'affaires internationales grâce au service E-Leads. Ce service est offert gratuitement aux entreprises canadiennes et permet aux abonnés de recevoir les occasions d'affaires internationales pertinentes correspondant à leurs intérêts individuels en exportation. De plus, les occasions d'affaires sont acheminées efficacement et rapidement à l'adresse électronique de l'entreprise. Nous vous invitons à vous inscrire au service E-Leads en visitant le site Web à l'adresse suivante ( http://www.iboc.gc.ca).

Délégué commercial virtuel

Le Délégué commercial virtuel (DCV) est un nouveau service en ligne qu'offre le Service des délégués commerciaux du Canada du ministère des Affaires étrangères et du Commerce international. Grâce à une page Web personnalisée et protégée par mot de passe, les exportateurs canadiens inscrits au DCV recevront des renseignements actuels et pertinents sur les contacts et les débouchés dans les marchés étrangers ciblés. Le DCV offre aux utilisateurs inscrits un accès direct en ligne à de l'information sur les marchés, notamment des études de marché, des nouvelles et des activités commerciales, ainsi que des débouchés liés aux secteurs de l'industrie des entreprises et aux marchés qui les intéressent. Les utilisateurs peuvent demander des services en ligne auprès d'un délégué commercial responsable de leur secteur d'activité dans leurs marchés cibles. De plus, ils recevront automatiquement de l'information nouvelle dès qu'elle sera disponible. Les exportateurs canadiens peuvent s'inscrire au DCV à l'adresse suivante : http://www.infoexport.gc.ca.

Exportation et développement Canada

Exportation et développement Canada (EDC) offre des services de financement et d'assurance aux exportateurs canadiens. De plus, l'institution peut offrir de l'assurance pour les opérations importantes dont les modalités sont établies par l'acheteur. EDC privilégie les lettres de crédit, les crédits bancaires et les garanties bancaires. Le financement est accordé au cas par cas, après étude du dossier du demandeur.

Programme de développement des marchés d'exportation

Le programme de développement des marchés d'exportation (PDME) aide les entreprises canadiennes à entrer sur de nouveaux marchés en participant au coût des activités qu'elles ne pourraient normalement pas ou ne voudraient pas entreprendre et en réduisant ainsi les risques que représente la pénétration d'un marché étranger. Les frais et les activités admissibles comprennent les visites sur les marchés, la participation à des foires commerciales à l'étranger, les visites d'acheteurs étrangers, les tests de produits pour fins de certification commerciale, les frais juridiques liés aux accords de commercialisation internationaux, les frais de transport par avion des stagiaires d'entreprises étrangères, les frais de démonstration du produit et autres coûts liés à l'élaboration d'un plan de développement des marchés. Le coût des activités est partagé, sous réserve de pré-approbation, à parts égales.

La contribution remboursable du PDME va de 5 000 $ jusqu'à concurrence de 50 000 $. La préférence est accordée aux compagnies qui comptent moins de 100 employés pour le secteur manufacturier, et moins de 50 employés pour le secteur des services, ou aux compagnies dont le chiffre d'affaires annuel se situe entre 250 000 $ et un million de dollars. Les autres composantes du programme comprennent la préparation des soumissions internationales (projets d'immobilisations) et, pour ce qui concerne les associations commerciales, la mise sur pied d'activités de commercialisation internationales pour les membres. Pour plus de renseignements, prière de visiter le site http://www.dfait-maeci.gc.ca/pemd ou d'appeler au 1-888-811-1119.



CLIENTS DU SECTEUR PRIVÉ

Une enquête de la Japan Health Food & Nutrition Food Association (JHNFA - Association japonaise de l'industrie des aliments naturels et des nutraceutiques) a révélé que les consommateurs japonais connaissaient déjà les bienfaits des vitamines et des fibres alimentaires. En effet, 85,6 % de la population sondée en 2002 (soit 5 502 consommateurs) avaient acheté des compléments alimentaires au moins une fois. (Voir Annexe A pour le sommaire des résultats de l'enquête).

En ce qui concerne les nutraceutiques, les préférences des consommateurs japonais sont largement fonction de l'âge. Les adolescents et les personnes dans la vingtaine recherchent plus les produits qui sont censés améliorer l'apparence, c'est-à-dire les produits qui sont considérés comme des aides diététiques ou les produits de beauté. Par exemple, la vitamine C et les aliments enrichis de collagène sont réputés bons pour la peau et ils sont donc prisés par les consommateurs de 13 à 30 ans. À l'inverse, les consommateurs de plus de 30 ans préfèrent plutôt les vitamines et les compléments alimentaires qui favorisent le bien-être physique.

Les campagnes de marketing - que ce soit par la télévision, sur Internet, par les médias écrits ou encore en magasin - auront une influence encore plus grande sur les consommateurs dans l'avenir. La publicité - bonne ou mauvaise - peut influer sur les ventes de nutraceutiques. Des articles de presse favorables à propos d'un nutraceutique pourront avoir un effet positif sur les ventes de ce produit; par contre, des informations alarmistes comme celles reliant certaines maladies à la consommation de vitamines ou de minéraux particuliers pourront avoir un effet négatif sur le marché, et de fait elles ont provoqué dans le passé des baisses spectaculaires des ventes.



LOGISTIQUE DU MARCHÉ

Circuits de distribution

Le Japon compte environ 70 000 pharmacies, dont la plupart sont des établissements commerciaux indépendants. Matsumotokiyoshi, qui compte pour 2 % du total des ventes de produits pharmaceutiques au pays, est la principale chaîne de pharmacies, avec plus de 150 établissements. Elle est suivie de Hac Kimisawa, de Hankyu Kyoei Bussen et de Sundrug.

Depuis 1998, le Japon a assoupli les règles du commerce de détail, de sorte que de nombreux produits vendus sans ordonnance, y compris les vitamines et les complément alimentaires, sont offerts maintenant ailleurs que dans les pharmacies. Grâce à cette déréglementation, quelque 17 000 produits vendus sans ordonnance sont désormais offerts dans des points de vente au détail tels que les magasins d'alimentation, les dépanneurs, les boutiques de gare et les magasins de produits naturels. Depuis l'entrée en vigueur de la déréglementation, on observe une diminution des ventes de nutraceutiques dans les pharmacies.

Tableau 8. Ventes de nutraceutiques au Japon, par circuit de distribution, 1996-2000
Circuit de distribution 1996 2000
Pharmacies spécialisées 59% 53%
Pharmacies commerc./parapharm 9% 10%
Épiceries/magasins d'alimentation 19% 23%
Magasins de produits naturels 6% 6%
Autres 7% 8%
Total 100% 100%

Source : Euromonitor, Herbal Remedies, juillet 2001.

Les principales chaînes de supermarchés ou d'hypermarchés japonaises sont Daiei Inc., Justco Co. Ltd, Ito-Yokado Co. Ltd, Seiyu Ltd, Uny Co. Ltd et MYCAL Corporation.

Ventes directes

Étant donné le caractère de plus en plus concurrentiel du marché japonais, un nombre croissant de détaillants passent des contrats de vente directe avec les fabricants. Non seulement ce mode de distribution réduit les coûts pour le détaillant, qui répercute les économies ainsi réalisées au consommateur, mais aussi il est plus efficace que la formule qui consiste à faire affaire avec les distributeurs ou les grossistes. Bien que certains détaillants japonais aient opposé une certaine résistance à ce changement, préférant entretenir leurs relations de longue date avec les grossistes/distributeurs, l'arrivée des détaillants étrangers sur le marché japonais (lesquels préfèrent pour la plupart les contrats de vente directe) a incité les entreprises japonaises à étudier à tout le moins la possibilité de s'approvisionner directement auprès des fabricants.

Les entreprises de vente par correspondance étatsuniennes (Herbalife, Amway et Nu Skin) ont dominé le marché des ventes directes aux consommateurs de 1997 à 2001. Cependant, les ventes sur Internet ont connu une croissance régulière depuis cinq ans et elles supplantent même les ventes par correspondance en ce qui concerne le mode de vente directe au consommateur. Fancl, Suntory, Kirin et Kobayashi comptent parmi les principales sociétés japonaises de distribution de nutraceutiques qui connaissent du succès avec cette formule. La société étatsunienne Nu Skin a développé une vaste clientèle grâce à ses ventes sur Internet. En outre, les supermarchés et les pharmacies au Japon ont commencé à offrir la possibilité de magasiner sur leur site Web.

Distributeurs et grossistes

Le système de distribution japonais est caractérisé par de multiples paliers de distribution et de vente de gros; bon nombre des distributeurs et des grossistes sont spécialisés dans la vente de produits particuliers et ont établi des rapports étroits avec les fabricants, les détaillants, les importateurs et d'autres grossistes. Les distributeurs qui se spécialisent dans certains produits offrent aussi généralement les gammes concurrentes et se chargent de toutes les activités promotionnelles ou de certaines d'entre elles. Selon l'entente, les distributeurs et les grossistes supervisent aussi parfois le service à la clientèle.

Le choix d'un grossiste ou d'un distributeur approprié est une étape essentielle pour accéder au marché japonais. Une étroite collaboration avec un partenaire japonais permet de s'assurer que le produit est conforme aux règlements, aux normes et aux exigences en matière de qualité, autant d'éléments essentiels pour obtenir de bons résultats sur le marché nippon. Les producteurs doivent communiquer fréquemment avec leur distributeur ou leur grossiste, ce qui inclut d'ordinaire un ou plusieurs voyages annuels au Japon. Des contacts trop sporadiques sont généralement interprétés comme un manque d'engagement. De bonnes communications vont souvent déterminer les efforts déployés par un distributeur et un grossiste pour assurer la promotion des produits d'un fabricant.

Quand ils recherchent les services d'un distributeur ou d'un grossiste, les exportateurs doivent tenir compte de la relation qu'ont ces personnes avec les gouvernements locaux, les acheteurs et les banques, et de l'état de leurs installations. Les exportateurs doivent aussi s'assurer que le distributeur ou le grossiste est prêt à gérer des stocks et qu'il est en mesure de le faire. On conseille aux producteurs canadiens d'examiner les dispositions de la loi japonaise avec un avocat compétent avant de s'engager avec un partenaire éventuel.

Agents et représentants

Les agents constituent un excellent moyen de lancer de nouveaux produits sur le marché japonais. Les agents recherchent des occasions commerciales et signent des ententes au nom de l'exportateur qu'ils représentent, mais ils ne prennent pas en charge les produits qu'ils vendent.

L'exportateur doit évaluer un certain nombre de facteurs quand il choisit un agent, notamment :

  • région(s) desservie(s) par l'agent;
  • réputation;
  • connaissance du produit;
  • expérience de la manutention du produit exporté;
  • commission à payer;
  • capacité de l'agent à offrir un service après-vente, si nécessaire;
  • suivi;
  • taille et qualité de l'effectif de l'agent.

Une visite au Japon est le meilleur moyen d'évaluer tous ces aspects. Les fabricants doivent aussi s'assurer que les responsabilités sont clairement définies avant d'établir une relation à long terme.


Facteurs à considérer pour accéder au marché

Pratiques commerciales proposées

Les entreprises japonaises sont extrêmement efficaces et s'attendent à ce que leurs associés commerciaux étrangers le soient aussi. Ainsi, arriver en retard à une réunion est inacceptable et peut ternir une relation autrement positive.

Les exportateurs canadiens doivent aussi se rappeler que la plupart des initiatives commerciales japonaises commencent au bas de l'échelle et progressent ensuite. Les entreprises étrangères court-circuitent souvent les niveaux inférieurs d'administration afin d'arriver directement aux dirigeants. En adoptant cette approche, on ne réussit le plus souvent qu'à se mettre à dos les principaux décideurs.

Pour nombre d'entreprises japonaises, une présence permanente sur le marché est nécessaire pour faire affaire avec des sociétés étrangères. Quelle que soit la qualité du produit, un fournisseur qui n'assure pas une présence locale pour régler (en japonais) les problèmes ou pour répondre aux demandes de renseignements aura de la difficulté à établir des relations commerciales avec les entreprises nippones. Même s'il est possible de combler ce besoin en nommant un agent ou un distributeur compétent, les producteurs doivent quand même se rendre relativement souvent au Japon. On attend d'ailleurs des exportateurs qu'ils y aillent au moins une fois ou deux par an pour assister à des réunions.

On recommande fortement aux exportateurs de faire appel à des interprètes pendant les réunions d'affaires. Les interprètes permettent aux associés commerciaux japonais - même à ceux qui parlent anglais - de se sentir plus à l'aise et, peut-être, de donner plus de détails qu'ils ne le pourraient s'ils s'exprimaient en anglais. Avant la réunion, les interprètes doivent être informés sur les entreprises concernées, les produits spécifiques et les objectifs de la réunion. Après la réunion, les interprètes devront informer les participants étrangers (canadiens) sur le sens du timbre de voix de leurs homologues japonais et sur leurs échanges non verbaux.

La participation à quelques-uns des nombreux salons professionnels et foires commerciales spécialisés qui se tiennent au Japon est un excellent moyen, pour les exportateurs éventuels, d'évaluer le marché et d'établir des contacts. Compte tenu des nombreux préparatifs nécessaires pour participer à ces activités et de la nécessité de communiquer en japonais, le choix d'un agent ou d'un distributeur est généralement une condition préalable pour que la participation à ces salons soit efficace.

Règlements en matière d'importation

Les règlements relatifs à l'importation des vitamines varient selon l'usage auquel sont destinées les vitamines et selon la forme de ces vitamines. Si les vitamines sont importées en vue de servir d'additif alimentaire, elles sont assujetties aux dispositions de la Food Sanitation Law3 (Loi sur l'assainissement des aliments); si elles sont importées comme médicament ou comme ingrédient de médicament, elles sont assujetties aux dispositions de la Pharmaceutical Affairs Law (Loi sur les affaires pharmaceutiques) ( http://www.jetro.go.jp/ec/e/market/mgb/6-07.pdf).

Les informations alarmistes qui ont circulé au Japon durant l'été 2002 après que des gens aient consommé des aides diététiques importées de Chine ont incité le ministère japonais de la Santé, de la Main-d'oeuvre et du Bien-être à adopter des mesures préventives strictes concernant les importations, y compris l'échantillonnage aléatoire d'ingrédients. Désormais, les fonctionnaires examinent les ingrédients à partir d'échantillons aléatoires d'achats en ligne de produits diététiques.

Les exportateurs canadiens (particulièrement ceux qui exportent des produits à base d'herbes) doivent examiner attentivement les lois japonaises afin de voir la classification de leurs produits. Certains produits sont classés comme pharmaceutiques, d'autres comme alimentaires. Les produits à base d'herbes sont classés en fonction de l'historique du produit et des informations relatives à la sécurité et à l'efficacité. Ainsi, des produits classifiés comme herbes ou médicaments au Canada peuvent être considérés comme des aliments au Japon et vice versa.

Depuis le 1er avril 2001, les fabricants sont tenus d'indiquer sur l'étiquette de leurs produits si des ingrédients renferment des organismes génétiquement modifiés (OGM). Comme beaucoup de consommateurs craignent que les produits génétiquement modifiés présentent des risques inconnus pour la santé, les fabricants cherchent à remplacer les ingrédients et les additifs actuels par des matières saines. Afin d'accroître ou de conserver leur part du marché, de nombreux fabricants japonais ont annoncé officiellement qu'ils n'utiliseront plus de produits génétiquement modifiés.

Normes, certificats et enregistrements locaux nécessaires

Une série de documents d'expédition doivent être joints à tous les produits exportés au Japon. On recommande aux exportateurs canadiens d'utiliser les services d'un courtier en douane, d'un importateur, d'un agent ou d'un distributeur japonais de façon à garantir que les documents requis sont préparés correctement et arrivent avec le chargement. Tous les documents doivent être rédigés en anglais et en japonais afin d'éviter des retards inutiles. Font partie de ces documents :

  • la facture commerciale, qui est un document émis par l'exportateur à l'acheteur et doit accompagner chaque chargement expédié au Japon. Les factures doivent être signées par l'exportateur. Elles doivent être vérifiées avec soin puisque des erreurs ou des omissions peuvent occasionner des retards, des amendes ou même une confiscation. Les renseignements suivants doivent figurer sur le document : le lieu et la date de délivrance, les noms et adresses de l'importateur et de l'exportateur, une description détaillée de la marchandise (y compris les marques d'identification, les quantités, les nombres et les variétés), la méthode d'expédition, la signature de l'agent responsable, avec ses nom et titre, tous les frais d'assurance et de transport, ainsi que le numéro de facture de l'expéditeur et le numéro de commande du client. L'exportateur vérifiera auprès de son agent en douane le nombre d'exemplaires de la facture commerciale qu'il doit joindre à chaque expédition, ce nombre variant selon le produit expédié. Tout renseignement promotionnel doit aussi être inclus avec la facture commerciale;
  • la déclaration des exportateurs (formulaire B-13), qui doit être remplie par l'exportateur dont l'expédition a une valeur de 2 000 dollars ou plus. Même si, en principe, les exportateurs sont responsables, ce sont habituellement les agents, les courtiers ou les transporteurs qui remplissent le formulaire et le soumettent à leur place;
  • le bordereau d'expédition, qui est nécessaire lorsque l'envoi comprend plusieurs paquets, sauf si la facture commerciale donne l'information requise. Le bordereau indique le nombre de paquets dans une caisse; les poids net, brut et légal de chaque caisse et du chargement total; le volume des paquets individuels et du chargement total. De quatre à sept exemplaires du bordereau d'expédition doivent accompagner chaque chargement, selon la nature du produit expédié;
  • le connaissement, qui est un document remis à l'expéditeur attestant la réception du chargement. Chaque expédition peut contenir une série de connaissements, dont une copie est versée au dossier et deux autres sont envoyées à l'importateur et à l'agent en douane. Le connaissement devrait inclure une description du ou des produits, les poids et les dimensions des paquets ainsi que leurs types, les points d'origine et de destination, les noms et adresses de l'expéditeur, de l'importateur et de l'agent en douane, tous les frais de transport ou autres engagés, le nombre de connaissements joints au chargement, et l'accusé de réception « à bord » des marchandises par le transporteur;
  • le certificat d'origine, qui confirme que les marchandises proviennent du Canada et sont ainsi sujettes à tous les droits et taxes applicables aux produits canadiens.

Emballage et étiquetage

Les nutraceutiques doivent respecter la réglementation mise en place par le MHLW en matière d'étiquetage. Ainsi, les renseignements suivants doivent figurer en japonais sur l'étiquette et la notice :

  • nom du produit;
  • nom et adresse du fabricant/distributeur;
  • numéro de production;
  • poids et volume (unités métriques);
  • nom et quantité des ingrédients actifs;
  • méthode d'ingestion et posologie;
  • date de péremption (valeurs numériques).

En outre, on doit pouvoir trouver l'information suivante sur l'enveloppe ou le contenant4 :

  • contre-indications;
  • endroits du corps où le produit ne peut être appliqué;
  • avertissements divers concernant les conséquences de l'utilisation du produit;
  • avertissement concernant la nécessité de lire la notice;
  • identification en tant que produit médical.

Les nouvelles lignes directrices adoptées en mars 2002 stipulent que l'information figurant sur la notice doit être disposée dans l'ordre suivant :

  • date de révision;
  • remarques concernant la nécessité de lire et de conserver la notice;
  • marque et groupe thérapeutique;
  • caractéristiques du produit;
  • précautions à prendre lors de l'utilisation;
  • indication des effets;
  • posologie et administration;
  • ingrédients et quantités;
  • entreposage et manutention;
  • adresses utiles pour les consommateurs;
  • noms et adresses du fabricant ou de l'importateur et du distributeur.

Certification de documents

Les documents qui doivent être authentifiés, comme les certificats de vente et les lettres autorisant l'agent local ou l'importateur à agir pour le compte de l'exportateur, doivent d'abord être notariés au Canada. Les exportateurs peuvent faire authentifier les documents notariés, sans frais, en les envoyant au service d'authentification et de signification des documents (JLAC) du ministère des Affaires étrangères et du Commerce international.

Risques associés au crédit à l'exportation, restrictions sur les lettres de crédit et contrôle des devises

Le Japon n'impose actuellement aucune restriction à l'égard des lettres de crédit ou du contrôle des devises.

En général, la méthode de paiement est négociée entre chaque fournisseur et l'importateur. Le paiement est habituellement effectué par lettre de crédit valide pour une durée de 30 à 60 jours. Dans le cas où un contrat de distribution serait conclu, on recommande à l'exportateur de préparer un contrat décrivant les principales modalités de l'entente, y compris les droits et les responsabilités des signataires.



ACTIVITÉS PROMOTIONNELLES

Événement:
Natural Products Expo Asia 2003
18 au 20 juin 2003 (annuel)
Hong Kong Convention and Exhibition Centre
RAS de Hong Kong, Chine

  • Organisateur:
    Penton Media Inc.
    20/F, Yu Fung Commercial Centre
    289 Hennessy Road, Wanchai, Hong Kong
    Tél. : (303) 331-8929
    Téléc. : (303) 320-0207
    Courriel : npexpo@qwest.net
    Internet : http://www.expoeast.com

Événement:
Health Ingredients Japan 2003
7 au 9 octobre 2003 (annuel)
Tokyo Big Sight Exhibition Centre
Tokyo, Japon
Salon professionnel consacré aux ingrédients des aliments de santé, des aliments fonctionnels et des aliments biologiques.

  • Organisateur:
    CMP Japan Co Ltd
    Asahi Building 4F
    7-17 Nihonbashi-Kodenmacho Chuo-ku
    Tokyo 103-0001 Japan
    Tél. : (81-3) 3669-5811
    Téléc. : (81-3) 3669-5830
    Courriel : sales@cmpjapan.com
    Internet : http://www.hijapan.info

Événement:
Asian Nutraceuticals Conference 2004
Janvier 2004 (annuel)
Oriental Hotel
Singapour

  • Organisateur:
    Japanscan Ltd
    Anville, Upper Quinton
    Stratford-on-Avon, U.K. CV37 8SX
    Tél. : (44-17) 8972-0395
    Téléc. : (44-17) 8972-1808
    Courriel : japanscan@aol.com

PRINCIPAUX CONTACTS ET SERVICES DE SOUTIEN

Contacts au gouvernement du Canada

Ambassade du Canada au Japon
7-3-38 Akasaka, Minato-ku
Tokyo, Japan
Contact : Mme Deborah Lyons, conseillère
(Affaires commerciales), déléguée commerciale, Industries de la santé
Tél. : (81-3) 5412-6200
Téléc. : (81-3) 5412-6247
Courriel : tokyo-td@dfait-maeci.gc.ca
Internet : http://www.dfait-maeci.gc.ca/ni-ka
Contact : M. Greg Giokas, délégué commercial, Agriculture
Tél. : (81-3) 5412-6200
Téléc. : (81-3) 5412-6247
Courriel : tokyo-td@dfait-maeci.gc.ca

Consulat général du Canada à Osaka
Chuo-ku 2-2-3 Nishi-Shinsaibashi
Osaka Minami, Japan
Contact : M. Kiyoji Hanasaki, agent commercial, Industries de la santé
Tél. : (81-6) 6212-4910
Téléc. : (81-6) 6212-4914
Courriel : osaka-td@dfait-maeci.gc.ca
Contact : M. Toshihisa Seki, agent commercial, Agriculture
Tél. : (81-6) 6212-4910
Téléc. : (81-6) 6212-4914
Courriel : osaka-td@dfait-maeci.gc.ca

Consulat du Canada à Fukuoka
FT Bldg., 9F, 4-8-28 Watanabe-Dori, Chuo-ku
Fukuoka-ken
Chuo-ku, Fukuoka, Japan
Tél. : (81-92) 752-6055
Téléc. : (81-92) 752-6077
Courriel : fkoka@dfait-maeci.gc.ca

Consulat du Canada à Nagoya
3-17-6 Marunouchi, Naka-Ku Nakato Marunouchi
Building, 6F
Nagoya, Japan
Contact : M. Naoki Makino, agent commercial
Tél. : (81-52) 972-0450
Téléc. : (81-52) 972-0453
Courriel : naoki.makino@dfait-maeci.gc.ca

Bureau du consul honoraire à Hiroshima - Section commerciale
# 709, 5-44 Motomachi, Naka-ku
Hiroshima City, Japan
Tél. : (81-82) 211-0505
Téléc. : (81-82) 211-0505
Courriel : ctohiroshima@gol.com

Bureau du consul honoraire à Sapporo - Section commerciale
20, Kita-7, Nishi-2 Tokyo Tatemono Sapporo
Bldg. 2F
Kita-ku, Sapporo, Japan
Tél. : (011-81-11) 708-8702
Téléc. : (011-81-11) 708-8702
Courriel : ctosapporo@gol.com

Agence canadienne d'inspection des aliments
Bureau de la biotechnologie
59, promenade Camelot
Nepean (Ontario) K1A 0Y9
Tél. : (613) 225-2342
Téléc. : (613) 228-6653
Courriel : cfiamaster@agr.gc.ca
Internet : http://www.inspection.gc.ca

Agriculture et Agroalimentaire Canada
Direction générale des services à l'industrie et aux marchés
Immeuble Sir John Carling
930, ave. Carling
Ottawa (Ontario) K1A 0C5
Tél. : (613) 759-7744
Téléc. : (613) 759-7499
Internet : http://www.agr.gc.ca

Exportation et développement Canada (EDC)
151, rue O'Connor
Ottawa (Ontario) K1A 1K3
Tél. : 1-888-332-3320 ou (613) 598-2500
Téléc. : (613) 237-2690
Courriel : export@edc-see.ca
Internet : http://www.edc-see.ca

Industrie Canada
Direction générale des sciences de la vie
C.P. 940, Station M
1505 Barrington St.
Halifax (Nouvelle-Écosse) B3J 2V9
Contact : M. Mark Craig, agent de secteur
Tél. : (902) 426-9958
Téléc. : (902) 426-2624
Courriel : craig.mark@ic.gc.ca
Internet : http://strategis.ic.gc.ca

Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international (MAECI)
125, promenade Sussex
Ottawa (Ontario) K1A 0G2
Internet : http://www.dfait-maeci.gc.ca

Section de l'authentification et de la signification de documents (JLAC)
Tél. : (613) 992-6602
Téléc. : (613) 992-2467
Direction du Japon (PJP)
Contact : M. Jean-Pierre Petit, délégué commercial
Tél. : (613) 996-2467
Téléc. : (613) 943-8286
Courriel : jeanpierre.petit@dfait-maeci.gc.ca

Centre des études de marché (TCM)
Contact : Mme Michelle Morris, analyste de marchés internationaux
Tél. : (613) 996-2462
Téléc. : (613) 943-1103
Courriel : michelle.morris@dfait-maeci.gc.ca
Internet : http://www.infoexport.gc.ca

Direction de l'appui aux marchés (TCM)
Contact : M. Christopher Duggan, délégué commercial
Tél. : (613) 996-1431
Téléc. : (613) 944-0050
Courriel : christopher.duggan@dfait-maeci.gc.ca
Internet : http://www.infoexport.gc.ca

Santé Canada
Direction des affaires internationales
Immeuble Brooke Claxton, pièce 814A
Repère postal 0908A
Parc Tunney
Ottawa (Ontario) K1A 0K9
Tél. : (613) 941-3136
Téléc. : (613) 952-7417
Internet : http://www.hc-sc.gc.ca


Associations sectorielles canadiennes

Association canadienne des aliments de santé
550 Alden Rd., Suite 205
Markham (Ontario) L3R 6A8
Tél. : (905) 479-6939
Téléc. : (905) 479-1516
Courriel : mdawood@chfa.ca
Internet : http://www.chfa.ca

Association canadienne des exportateurs à l'alimentation
885 Don Mills Rd., Suite 301
Don Mills (Ontario) M3C 1V9
Tél. : 1-888-227-8848 ou (416) 445-3747
Téléc. : (416) 510-8044
Courriel : info@cfea.com
Internet : http://www.cfea.com

Association canadienne des importateurs et exportateurs
438 University Ave., Suite 1618
Toronto (Ontario) M5G 2K8
Tél. : (416) 595-5333
Téléc. : (416) 595-8226
Courriel : info@caie.ca
Internet : http://www.importers.ca

BC Herb Growers Association (BCHGA)
4607 23rd St.
Vernon (Colombie-Britannique) V1T 4K7
Courriel : membership@bcherbgrowers.com
Internet : http://www.bcherbgrowers.com

British Columbia Functional Food and Nutraceutical Network (BCFN)
c/o Faculty of Agricultural Sciences
University of British Columbia
Room 218 - Food, Nutrition, and Health Bldg
2205 East Mall
Vancouver (Colombie-Britannique) V6T 1Z4
Tél. : (604) 822-6920
Téléc. : (604) 822-5143
Courriel : info@bcfn2.com
Internet : http://www.bcfn2.com

Club export agro-alimentaire du Québec
668, Montée Montarville
C.P. 10
Saint-Bruno (Québec) J3V 6B1
Tél. : (450) 461-6266
Téléc. : (450) 461-6255
Courriel : clubexport@clubexport.ca
Internet : http://www.clubexport.ca/public/index.htm

Les compagnies de recherche pharmaceutique du Canada
302-1111, promenade Prince de Galles
Ottawa (Ontario) K2C 3T2
Tél. : (613) 727-1380
Téléc. : (613) 727-1407
Internet : http://www.canadapharma.org

Institut des aliments du Canada
1600 rue Scott, pièce 415
Ottawa (Ontario) K1Y 4N7
Tél. : (613) 722-1000
Téléc. : (613) 722-1404

Saskatchewan Nutraceutical Network
105 North Rd.
Saskatoon (Saskatchewan) S7N 4L5
Tél. : (306) 652-2783
Téléc. : (306) 933-7208
Courriel : info@nutranet.org
Internet : http://www.nutranet.org


Contacts au gouvernement du Japon

Japan Extermal Trade Organization (JETRO)
(Organisation du commerce extérieur du Japon)
2-5, Toranomon 2-chome
Minato-ku, Tokyo 105-8466, Japan
Tél. : (81-03) 3582-5511
Téléc. : (81-03) 3587-0219
Internet : http://www.jetro.go.jp/top/index.html

Japan Standards Association
(Association japonaise de normalisation)
4-1-24 Akasaka, Minato-ku
Tokyo 107, Japan
Tél. : (81-3) 3583-8003
Téléc. : (81-3) 3586-2029

Ministry of Agriculture, Forestry and Fisheries of Japan
(Ministère de l'Agriculture, des Forêts et des Pêches du Japon)
1-2-1 Kasumigaseki, Chiyoda-ku
Tokyo 100-8950, Japan
Tél. : (81-3) 3591-2874
Téléc. : (81-3) 3597-8722
Courriel : koho_kaigai@nm.maff.go.jp
Internet : http://www.maff.go.jp/eindex.html

Ministry of Economy, Trade and Industry (MITI)
(Ministère de l'Économie, du Commerce et de l'Industrie)
1-3-1, Kasumigaseki, Chiyoda-ku
Tokyo 100-8901 Japan
Tél. : (81-3)3501-1511
Téléc. : (81-3)3501-6942
Courriel : webmail@meti.go.jp
Internet : http://www.meti.go.jp/english

Ministry of Health, Labour and Welfare
(Ministère de la Santé, de la Main-d'oeuvre et du Bien-être)
Health Service Bureau-Food Sanitation Law
(Bureau des services de santé - Loi sur l'assainissement des aliments)
1-2-2 Kasumigaseki
Chiyoda-ku, Tokyo 100-8045, Japan
Tél. : (81-03) 5253-8111
Internet : http://www.mhlw.go.jp/english/index.html

Pharmaceutical and Medical Safety Bureau-Pharmaceutical Affairs Law
(Bureau de la sécurité médicale et pharmaceutique - Loi sur les affaires pharmaceutiques)
1-2-2 Kasumigaseki
Chiyoda-ku, Tokyo 100-8045, Japan
Tél. : (81-03) 5253-8111
Internet : http://www.mhlw.go.jp/english/index.html


Associations sectorielles au Japon

Federation of Pharmaceutical Manufacturers Association of Japan (FPMAJ)
(Fédération des associations japonaises de l'industrie du médicament)
2-1-5 Nihonbashi-Honcho
Chuo-ku, Tokyo 103, Japan
Tél. : (03) 3270-0581
Téléc. : (03) 3241-2090
Internet : http://www.fpmaj.gr.jp (en japonais)

Japan Chemical Importers Association
(Association des importateurs japonais de produits chimiques)
Head Office
c/o Souma-Nishi-Shinbashi Building
6-14 Nishi-Shinbashi 1-chome, Minato-Ku
Tokyo, Japan
Tél. : (81-3) 3504-1801
Téléc. :(81-3) 3595-3344
Internet : https://www.cheminfo.jp/jcta

Japan Health Food and Nutrition Food Association
(Association japonaise de l'industrie des aliments naturels et des nutraceutiques)
2-7-27 Ichigaya Sadohara-cho
Shinjuku-ku, Tokyo 162-0842, Japan
Tél. : (03) 3268-3131
Téléc. : (03) 3268-3135
Courriel : jhnfa@mx1.alpha-web.ne.jp
Internet : http://www.health-station.com/jhnfa (en japonais)

Japan Herb Association
(Association japonaise d'herboriculture)
Uchida Bldg
1-24-16 Takadanobaba
Shinjuku-ku, Tokyo 169-0075, Japan
Tél. : (03) 3200-8207
Téléc. : (03) 3200-7605

Japan Pharmaceutical Manufacturers Association (JPMA)
(Association des compagnies de recherche
pharmaceutique du Japon)
3-4-1 Nihonbashi-honcho
Chuo-ku, Tokyo 103, Japan
Tél. : (03) 3241-0326
Téléc. : (03) 3242-1767
Internet : http://www.jpma.or.jp

Proprietary Association of Japan (PAJ)
(Association japonaise des fabricants de médicaments sans ordonnance)
Kyodo Bldg.
13-4 Nihombashi-kodenmmacho Chuo-ku
Tokyo 103-0001, Japan
Tél. : (81-03) 3667-9481
Téléc. : (81-03) 3667-9483
Courriel : info@otc.gr.jp
Internet : http://www.otc.gr.jp/english/index.html



ANNEXE

Résultats sommaires de l'enquête de consommation menée par l'Association japonaise de l'industrie des aliments naturels et des nutraceutiques sur Internet, août 2001

Nombre total de consommateurs sondés : 5 502

Femmes : 60 %

Hommes : 39 %

Âge :

  • 20-29 : 21 %
  • 30-39 : 37 %
  • 40-49 : 24 %
  • 50+ : 11 %

À quelle fréquence consommez-vous des suppléments alimentaires (ou compléments alimentaires)?

Souvent/parfois : 4 835 (88 %)

Jamais : 495 (9 %)

Vous intéressez-vous aux nutraceutiques?

Beaucoup : 4 268 (78 %)

Aucunement : 1 234 (22 %)

Pourcentage des répondants ayant acheté des suppléments alimentaires particuliers (en date de août 2001)
Supplément Percentage of Consumers Who Have Purchased Specific Supplement
Vitamines 85.6
Fibres alimentaires Gelée 52.1
royale 38.3
Minéraux 35.8
Ail 32.6
Chlorelle 30.3
Extrait de bleuet 29.7
Collagène 29.7
Protéine 24.9
Propolis 24.8
Curcuma 24.3
Chitosane 23.7
Levure de bière 23.6
Gymnem 21.8
Extrait de garcinia 20.9
DHA/EPA 20.2
Ginseng de Koguryo 19.6
Essence d'aloès 19.3
Capsicum (piment sec) 17.0
Essence de prune 16.2


BIBLIOGRAPHIE

Documents imprimés

Espicom. World Pharmaceutical Market : Japan, mars 2002.

Euromonitor. Herbal Remedies, juillet 2001.

---. OTC Healthcare Japan, juillet 2002.

Freedonia Group. World Nutraceuticals to 2006, juin 2002.

Japan Chemical Week. « Health Oil Market Grows 35% in Fiscal 2001 to v19 Bn », 28 mars 2002.

Marketletter. « Japan to Cut NHI Drug Prices 6.3% on Average, Boost Generic Rxing/.Dispensing », 11 mars 2002.

Nikkei Net Interactive. « Japan to Cut Health Insurance Drug Prices 6.3% for FY02 », 12 mars 2002.


Documents électroniques

Agriculture et Agroalimentaire Canada. Le marché des ingrédients et additifs au Japon, janvier 2001, téléchargé de l'adresse http://ats.agr.ca/info/asia/f3210.htm, le 27 novembre 2001.

Agriculture et Alimentation Manitoba. Herb and Spice Industry Overview, juin 2001, téléchargé de l'adresse http://www.gov.mb.ca/agriculture/financial/agribus/ccg02s05.html, le 26 novembre 2002.

FoodProductionDaily.com. Sports and Energy Drinks: Tapping in on Asia, 5 décembre 2002, téléchargé de l'adresse http://www.foodproductiondaily.com/news/printnews.asp?id=1817 , le 5 décembre 2002.

Japan External Trade Organization. JETRO Japanese Market Report: Herbal Products, mars 2001, téléchargé de l'adresse http://www.jetro.go.jp/ec/e/market/jmr/051/051.pdf, le 27 novembre 2002.

---. JETRO Marketing Guidebook for Major Imported Products: Vitamins, 2002, téléchargé de l'adresse http://www.jetro.go.jp/ec/e/market/mgb/6-07.pdf, le 27 novembre 2002.

Just Food.com. Functional Food: Meeting the Marketing Challenge, 15 janvier 2001, téléchargé de l'adresse http://just-food.com/features_detail.asp?art=347, le 27 novembre 2002.

Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international. Le marché japonais des aliments diététiques, 21 novembre 2002, téléchargé de l'adresse http://www.infoexport.gc.ca/ie-fr/DisplayDocument.jsp?did=6865&_requestid=469832, le 26 novembre 2002.

Nutraceuticals World. Look What's Coming to Our Shores, janvier 2002, téléchargé de l'adresse http://www.nutraceuticalsworld.com/janfeb002.htm, le 26 novembre 2002.

NutraIngredients.com. Japan Cracks Down on Import of Chinese Supplements, 29 août 2002, téléchargé de l'adresse http://www.nutraingredients.com/news/news.asp?id=5242#, le 26 novembre 2002.

---. Japan's Growing Taste for Amino Acid Sports Drinks, 10 septembre 2002, téléchargé de l'adresse http://www.nutraingredients.com/news/news.asp?id=5363, le 26 novembre 2002.

---. Japan's Functional Food Market Upbeat for Future, 24 octobre 2002, téléchargé de l'adresse http://www.nutraingredients.com/news/news.asp?id=5743, le 26 novembre 2002.

---. High Value, Low Volume: Sports and Energy Drinks, 4 décembre 2002, téléchargé de l'adresse http://www.nutraingredients.com/news/news.asp?id=6007, le 4 décembre 2002.



AUTRES DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE

Sites Internet utiles

Agriculture et Agroalimentaire Canada. Aliments fonctionnels et nutraceutiques : http://www.agr.gc.ca/aliments/nff/fnutrace.html

ExportSource : http://exportsource.gc.ca

InfoExport : http://www.infoexport.gc.ca

Japan External Trade Organization (JETRO) : http://www.jetro.go.jp

Japan Food Additives Association : http://www.jafa.gr.jp (en japonais)

Japanese Ministry of Economy, Trade and Industry (METI) : http://www.meti.go.jp/english

Japanscan : http://www.japanscan.com

Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international : http://www.dfait-maeci.gc.ca


1 Sauf indication contraire, tous les montants sont exprimés en dollars canadiens. Le taux de change est tiré de la base de données Tradeline d'IDD Information Services, décembre 2002.

2 Pour les coordonnées des contacts dans les organisations clés mentionnées dans ce rapport, voir Principaux contacts et services de soutien.

3 Les entreprises dont les produits relèvent des dispositions de la Food Sanitation Law doivent fournir une liste des ingrédients aux autorités douanières. Elles doivent aussi être prêtes à fournir des détails sur les proportions des ingrédients. Pour plus d'information à ce sujet, visiter le site Web de JETRO (http://www.jetro.go.jp).

4 Source : Euromonitor, OTC Healthcare Japan, juillet 2002.


Mise à jour : 2004-11-29 Avis importants