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![]() Guide détaillé de l'exportation des fourrages au Japon![]() Janvier 2001 Agriculture et Agroalimentaire Canada Préparé avec la collaboration de Table des matières1. APERÇU DE L'INDUSTRIE FOURRAGÈRE 1.1 La production du Manitoba 2. LE SYSTÈME CANADIEN D'INSPECTION, DE CLASSEMENT ET DE CONTRÔLE DE LA QUALITÉ 2.1
Le Programme de certification du foin et de la paille - Manitoba Forage
Council Inc. 3. LA TRANSFORMATION À VALEUR AJOUTÉE 3.1 Les
produits sous forme de granulés et de cubes 5. UNE ANALYSE DE MARCHÉ ÉTRANGER - JAPON 5.1 Le profil du marché 6. LES PRODUITS POUR LE MARCHÉ JAPONAIS 6.1 Les granules
de luzerne 7. LES FOIRES ET LES MISSIONS COMMERCIALES 8. LA PRÉPARATION DU PRODUIT POUR L'EXPORTATION 8.1 Les services
financiers L'industrie fourragère au ManitobaRÉSUMÉAlors que les cultures de spécialité vendues au comptant sont soumises à la brièveté de la saison de croissance, aux conditions d'humidité, à la température et aux types de sol, la production et la mise en marché du fourrage s'insèrent bien dans l'agriculture canadienne. En effet, lorsque l'industrie connaît une baisse du prix des productions de base, le fourrage de première qualité vendu à l'exportation peut constituer une source de revenu de substitution. Dans un contexte d'intensification des besoins de diversification des cultures, le fourrage peut apporter d'excellentes perspectives de croissance au Manitoba. Le Japon, les États-Unis et la Corée du Sud comptent parmi nos principaux acheteurs. Bien que l'importance économique du Mexique soit moindre, ce pays joue lui aussi un rôle essentiel pour notre marché d'exportation. À mesure que l'accès au marché mexicain s'élargit, on peut s'attendre à un fort potentiel de croissance au Mexique. Ce n'est pas toujours facile de faire son entrée sur le marché mondial, mais la recherche et le travail acharné peuvent apporter des résultats très fructueux. Avant de mondialiser vos activités, toutefois, vous devrez vous poser plusieurs questions :
Ce livre vous donnera des renseignements pratiques qui vous guideront dans vos démarches d'exportation. 1. APERÇU DE L'INDUSTRIE FOURRAGÈREAu Canada, plus de 26 millions d'hectares par an sont réservés au broutage des ruminants et à la production fourragère. De cette superficie, environ 15 millions d'hectares sont des parcours naturels, 4 millions d'hectares sont des pâturages et près de 6 millions d'hectares sont consacrés à des cultures destinées au pâturage et à la récolte de fourrage. Comme le climat frais et humide du Canada se prête bien à la production de foin et de fourrage de qualité, on peut s'étonner que les ventes de foin hors ferme représentent moins de 15 pour cent de la production totale.
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La réputation de qualité de nos produits fourragers nous a permis de mieux nous positionner sur le marché mondial. Un effort continu favorisera la croissance de notre potentiel d'exportation. À l'échelle nationale, la farine et les granulés de luzerne sont jusqu'ici un de nos principaux produits d'exportation, les expéditions ayant représenté une valeur de 41 M$ en 1999 uniquement. Cependant, par suite de l'affaiblissement de la demande de farine et de granulés, le marché du foin a pris de l'ampleur et est devenu notre principal marché d'exportation; ainsi, les ventes ont représenté 49 M$ en 1999.
![]() Les exportations de luzerne et de foin du Manitoba ont habituellement représenté la part principale des exportations canadiennes de ces produits. De 1998 à 1999, les exportations de balles de luzerne ont chuté de 50 %, tandis que les exportations de foin (autres) ont augmenté pour passer de près de 4 000 tonnes à 6 800 tonnes.
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![]() Il est à noter que ces chiffres sont peut-être sous-estimés, à en juger d'après les statistiques publiées par les pays importateurs. Les enquêtes menées annuellement par Alberta Agriculture ont aussi révélé des volumes et des exportations supérieures à ces chiffres. Cette sous-estimation pourrait être en partie attribuable au fait que les producteurs canadiens ne sont pas tenus de déclarer les exportations d'une valeur de moins de 2 000 $. 1.1 La production du ManitobaAu Manitoba, la production de fourrage est concentrée dans le Nord et le Sud-Ouest de la province et dans la région d'Entre-les-Lacs, mais ne se limite pas à ces régions. Par le passé, la luzerne et le mil (fléole des prés), dont la qualité est remarquable, ainsi que les autres cultures fourragères, étaient utilisés par les fermes bovines et laitières de la province. En 1998, la production du Manitoba a représenté 12,6 p. 100 de la production canadienne de foin cultivé, ce qui représente un gain notable par rapport à 1997 (10,2 p. 100).
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![]() 1.2 Les variétés de semences fourragères au ManitobaDe nombreuses variétés de plantes fourragères peuvent être cultivées au Manitoba. Le mil et les mélanges de luzerne et de brome figurent parmi les cultures de foin et de fourrage les plus courantes. En consultant le guide des variétés publié par le Manitoba Cooperator, la Manitoba Seed Growers Association et Agriculture et Alimentation Manitoba (Seed Manitoba - Variety Recommendations and Growers Directory), il est possible de choisir les variétés les mieux adaptées à une région donnée. 1.3 Les avantages du fourrageLes cultures fourragères comme la luzerne peuvent procurer de nombreux avantages, tant sur le plan agronomique qu'environnemental. Les cultures légumineuses comme la luzerne fournissent d'importantes quantités d'azote; cet azote se décompose graduellement et devient disponible avec le temps. On a également observé que la luzerne pouvait extraire de l'azote jusqu'à 2,60 m de profondeur. Soixante et onze pour cent des producteurs du Manitoba et de la Saskatchewan ont rapporté une augmentation de rendement dans leurs cultures classiques lorsque leur rotation comprenait des fourrages, ce qui témoigne des avantages de la fixation et de la décomposition de l'azote dans le sol. Des études ont révélé que la densité des mauvaises herbes peut fortement diminuer après deux ou trois années de culture de fourrages dans une rotation. La présence en moindre nombre de mauvaises herbes se traduit par une réduction des applications d'herbicides. De plus, les plantes fourragères peuvent extraire de l'eau à une plus grande profondeur que la plupart des cultures conventionnelles, en raison de leur système radiculaire profond. Pour en savoir plus sur les avantages des cultures fourragères, veuillez consulter le site Web indiqué à l'adresse suivante : http://www.umanitoba.ca/faculties/afs/plant_science/ EXTNBLTN/agrif95.html 1.4 Le rôle de l'industrie porcineComme la province compte non loin de 5 millions de porcs, la manutention et l'élimination du fumier constituent désormais une problématique de taille. Le public se préoccupe notamment des dangers liés à la bactérie E. coli et des risques d'infection de l'eau. À cet égard, les fourrages peuvent jouer un très grand rôle. Si le fumier est appliqué correctement, il peut constituer une excellente source d'engrais pour les cultures. Les besoins en azote varient grandement selon le type de culture. Ainsi, les cultures fourragères comme la luzerne peuvent assimiler une quantité d'azote beaucoup plus élevée que la plupart des autres cultures, particulièrement les céréales. Comme la luzerne déploie ses racines en profondeur, elle peut extraire des éléments nutritifs qui autrement seraient perdus par lessivage dans la nappe d'eau. De plus, des essais préliminaires menés en Saskatchewan ont mis en évidence qu'un épandage de fumier de porc peut constituer dans le sol une réserve d'éléments nutritifs pouvant durer jusqu'à trois ans. La fraction d'ammonium comprise dans le fumier, laquelle est directement utilisable par la plante, est assimilée immédiatement, tandis que la fraction organique se décompose au cours de la saison de croissance et des saisons suivantes. Généralement, entre 30 et 50 p. 100 de l'azote est minéralisé au cours de la première saison de croissance, tandis que le reste est minéralisé les années suivantes. 2. LE SYSTÈME CANADIEN D'INSPECTION, DE CLASSEMENT ET DE CONTRÔLE DE LA QUALITÉLe Canada est réputé depuis longtemps pour la haute qualité de ses produits fourragers. Cependant, par le passé, peu de normes ont été établies afin d'assurer l'uniformité de la qualité. Comme le marché d'exportation exige à la fois qualité et uniformité, quelques programmes ont été mis en oeuvre pour aider les producteurs à répondre aux attentes de leurs clients. 2.1 Le Programme de certification du foin et de la paille - Manitoba Forage Council Inc.Par le biais de ce programme facultatif, les producteurs peuvent faire certifier leur foin par un inspecteur qualifié et indépendant. L'inspecteur prélève au hasard des balles et les évalue visuellement afin de déterminer la ou les espèces présentes ainsi que la couleur et l'odeur du foin, la présence de matières étrangères, etc. Un échantillon est également prélevé dans chaque lot, à des fins d'analyse de la composition chimique. Le lot se définit par du foin provenant de la même espèce et du même champ, et qui a été récolté au même stade de maturité, dans un délai maximal de 48 heures. Il peut s'avérer nécessaire de former de plus petits lots dans un même champ, si une partie du foin a été endommagée ou s'il existe des disparités liées au type de sol, à la présence de mauvaises herbes ou à l'existence d'espèces fourragères distinctes à l'intérieur du champ. L'inspection du foin permet d'établir une description tenant compte de plusieurs caractéristiques, dont les suivantes :
Grâce au programme de certification du foin, les acheteurs peuvent déterminer précisément la qualité du foin offert sans avoir besoin de l'examiner au préalable. L'enregistrement exact de la qualité du foin facilite également l'établissement du prix du produit. Une fois que le foin est certifié, il est possible de l'afficher à la liste de foin certifié du Manitoba Forage Council, laquelle peut être consultée sur Internet. Pour obtenir de plus amples renseignements sur le programme de certification du foin, veuillez vous adresser au : Manitoba Forage Council Inc. 2.2 Le programme Green Gold du Manitoba - Agriculture ManitobaLe programme Green Gold aide les producteurs à déterminer la date de récolte la plus propice pour obtenir des fourrages de haute qualité. Agriculture et Alimentation Manitoba, les producteurs locaux et plusieurs commanditaires travaillent de concert depuis plusieurs années pour élaborer ce programme. Deux fois par semaine pendant tout le mois de juin, on prélève des échantillons de luzerne dans chacune des régions agricoles de la province. Ces échantillons sont analysés aux laboratoires de Norwest Labs. Les résultats sont ensuite télécopiés dans un délai de 24 heures à Agriculture et Alimentation Manitoba ainsi qu'au producteur. Grâce à ce programme, il a été possible de déterminer que, dans la plupart des champs de luzerne, la valeur alimentaire relative (VAR) de la récolte atteint son niveau optimal, soit 150, au stade de début à mi-bourgeonnement. On a également constaté que la VAR régresse de 5 points par jour en moyenne. Chaque année depuis la mise en oeuvre du programme, on enregistre la date optimale de récolte requise pour obtenir une VAR de 150. Comme cette date varie de région en région, vous avez intérêt à communiquer avec le spécialiste des fourrages de votre région. Afin d'obtenir une VAR de 150, les producteurs doivent couper leur foin lorsque celui-ci a atteint une VAR de 165, car il faut s'attendre à perdre environ 15 points pendant la récolte à cause des pertes de feuilles et du maintien de la respiration des plantes. La VAR est déterminée au moyen d'une analyse en laboratoire, laquelle consiste à comparer l'indice de fibre au détergent acide (FDA), lequel reflète la digestibilité du fourrage, à l'indice de fibre au détergent neutre (FDN), qui fournit une indication de la quantité de matière sèche ingérée quotidiennement sous forme de fourrage. L'industrie a adopté la VAR comme unité de mesure standardisée, le niveau optimal se situant à 150. Pour obtenir de plus amples renseignements sur le programme Green Gold du Manitoba, rendez vous au site Web indiqué ci-après : http://www.gov.mb.ca/agriculture/news/greengold/ggintro.html ou communiquez avec le spécialiste des fourrages de votre région :
2.3 Le certificat phytosanitaire canadienLe certificat phytosanitaire est un document officiel délivré par l'organisme de protection des végétaux du pays exportateur à l'organisme équivalent du pays importateur. Il atteste que les végétaux et produits végétaux qui y sont visés sont exempts de parasites justiciables de quarantaine, pratiquement exempts d'autres parasites nuisibles et conformes aux exigences phytosanitaires fixées par le pays importateur relativement aux importations. La responsabilité du document final, c'est-à-dire signé et muni du cachet d'approbation, incombe à Agriculture et Agroalimentaire Canada et en particulier à l'inspecteur qui l'a délivré. Selon le pays importateur, le certificat phytosanitaire requis peut varier. Il est conseillé de se renseigner auprès de l'Agence canadienne d'inspection des aliments, à l'adresse suivante : 59, promenade Camelot ou auprès de Taras Happychuk, région Centre-Ouest Lorsqu'on présente une demande de certificat phytosanitaire, il faut joindre au formulaire de demande une copie du rapport d'inspection du foin visé par le certificat (Demande d'inspection et de certification phytosanitaire des exportations). 2.4 Les laboratoires d'analyse des fourragesEn fournissant à vos acheteurs les résultats d'analyse de vos fourrages ou de votre foin, vous leur permettez de connaître plus précisément le type et la composition de votre produit. L'analyse du fourrage permet d'établir le taux d'humidité, la valeur alimentaire relative (VAR), la teneur en matière azotée totale et en phosphore, les unités nutritives totales, entre autres. La revue Hay and Forage Grower, qui est envoyée aux membres du Manitoba Forage Council, fournit également une liste des laboratoires agréés au Canada et aux É.-U. Pour ce qui est des laboratoires américains, vous pouvez consulter le site Web appelé A2LA, l'adresse www.a2la.org/. Il s'agit du site de l'association pour la certification des laboratoires aux É.-U. (American Association for Lab Accreditation). On peut également joindre cet organisme par téléphone au 1 (301) 670-1377 ou par télécopieur au 1 (301) 869-1495. Pour obtenir une liste complète des laboratoires canadiens, veuillez consulter le site de l'Agence canadienne d'inspection des aliments (www.cfia-acia.agr.ca) ou joindre cet organisme par téléphone au (613) 225-2342 ou par télécopieur au (613) 228-6621. Les laboratoires agréés dans la région par l'Agence canadienne d'inspection des aliments sont les suivants : Norwest Labs Enviro-Test Laboratories Central Testing Laboratory Ltd. (non approuvé par le SCS) Plusieurs facteurs entrent en compte dans l'évaluation de la qualité du foin. Or, la qualité est un aspect essentiel du marché d'exportation. Ainsi, si les exportateurs ne peuvent compter sur un approvisionnement continu de foin de haute qualité, ils risquent de se détourner de notre produit. 2.5 La valeur alimentaire relativeLe niveau optimal de la valeur alimentaire relative (VAR) peut varier selon le type de débouché. À titre d'exemple, dans le secteur laitier, la VAR optimale se situe à 150, alors que dans le cas des vaches et des veaux de boucherie, une VAR de 120 peut suffire. On a donc fortement intérêt à connaître son marché. Les exportateurs potentiels devraient aussi savoir que la valeur du foin de mil est souvent déterminée principalement d'après son apparence visuelle, ce qui n'est pas le cas pour le foin de luzerne. Plusieurs guides vous permettront de déterminer la VAR optimale, comme celui publié dans le cadre du programme Green Gold et celui publié par Agriculture et Alimentation Manitoba. Vous devriez aussi obtenir le livret intitulé Marketing Your Cash Hay, publié grâce au soutien financier du Conseil de gestion des exploitations agricoles du Manitoba et distribué par le Manitoba Forage Council et par Agriculture et Alimentation Manitoba. Les baguettes « PEAQ » fournies par ces deux organismes peuvent également être utiles pour déterminer la VAR de votre fourrage. 2.6 Le taux d'humiditéLa teneur en eau est un important facteur de qualité du foin. Dans la plupart des marchés d'exportation, le taux d'humidité ne doit pas dépasser 12 p. 100, alors que sur le marché intérieur, on accepte un taux d'humidité situé entre 14 et 18 p. 100 percent, selon la grosseur et la densité des balles. La plupart des transformateurs exigent une teneur de 12 p. 100, quoique nombre d'entre eux aient éliminé cette difficulté en utilisant des séchoirs. Lorsqu'on commercialise du foin, il est très important de mesurer le taux d'humidité à l'aide d'un doseur Koster ou d'un four à micro-ondes. Les sondes donnent de bons résultats, mais pas toujours suffisamment exacts. Agriculture et Alimentation Manitoba recommande d'utiliser la méthode suivante pour calculer la teneur en matière sèche du fourrage : 1. Pesez une assiette en papier vide. Pour obtenir une idée du taux d'humidité du foin au champ, vous pouvez utiliser les indices suivants :
(Information publiée dans la revue Hoard's Dairyman, 1987) 3. LA TRANSFORMATION À VALEUR AJOUTÉELe foin peut être transformé en une variété de produits, notamment les granulés de luzerne déshydratée, les granulés de luzerne séchée naturellement, les cubes de luzerne et les balles comprimées. Les normes techniques normalement utilisées au Canada sont les suivantes : 3.1 Les produits sous forme de granulés et de cubesLes normes techniques des principaux produits à base de luzerne sont les suivantes :
Ces normes techniques sont typiques des produits de luzerne canadiens (ramenées à 100 % de matière sèche). 3.2 Les produits sous forme de ballesLe foin est habituellement pressé en balles de 14 po x 18 po x 18 po pesant 80 lb environ et attachées à l'aide de trois ou quatre ficelles en fibre de polyester. Ces balles de haute densité sont chargées dans des conteneurs de 40 pi pour expédition à une cour d'entreposage de transfert, puis sont acheminées par rail jusqu'aux ports. Comme la dimension des balles peut varier d'un transformateur à l'autre, il est préférable de connaître les besoins à l'échelon de la région. Les petites balles rectangulaires sont les plus couramment utilisées, mais il est également possible de presser davantage les balles rondes ou les grosses balles rectangulaires. 3.3 La farine et les granulés de luzerneEn 1996, la plus grosse part du marché d'exportation du Manitoba était attribuable à la farine et aux granulés de luzerne. Plus récemment, ce marché a marqué un repli, et ce sont la luzerne et le foin en balles qui ont pris le relais. En 1999, au Manitoba, les exportations de farine et de granulés de luzerne ont représenté près de 31 000 $, tandis que le Canada dans son ensemble en a exporté pour près de 42 M$. Par ailleurs, la production de granulés de luzerne séchée naturellement a marqué la plus forte baisse. Quant aux granulés déshydratés, leur production n'a que faiblement chuté et devrait marquer une reprise. En 1998-1999, les exportations canadiennes de granulés de luzerne séchée naturellement et de granulés de luzerne déshydratée ont représenté 32 400 tonnes et 315 000 tonnes, respectivement. Les granulés de luzerne séchée naturellement et les granulés de luzerne déshydratée sont les deux types les plus courants. Ces granulés sont fabriqués à partir de luzerne hachée finement et séchée. Du fait de la transformation, la luzerne déshydratée présente une teneur en matières azotées totales plus élevée et une teneur en fibre brute moins élevée que la luzerne séchée naturellement. La principale différence, au plan de la transformation, est que la luzerne séchée naturellement est flétrie avant d'être transformée, tandis que la luzerne déshydratée est récoltée verte en andain puis séchée. Les granulés doivent avoir un taux d'humidité de 8 p. 100 pour se garder à l'entreposage et pendant l'acheminement.
![]() Le Japon est le plus grand importateur de farine et de granulés de luzerne du Canada. En fait, le Canada est le principal fournisseur du secteur de fourrages en granulés de ce pays. Toutefois, les chiffres accusent une décroissance graduelle. Ainsi, en 1994, le Canada a exporté 275 246 tonnes de ces produits au Japon, contre 133 737 tonnes seulement en 1998. Les autres grands importateurs sont les États-Unis, la Corée du Sud et Taïwan. Toutefois, les importations en provenance du Canada ont pratiquement diminué de moitié au cours de la même période.
![]() 3.4 Les cubes de luzerne![]() Les cubes de luzerne sont composés de luzerne grossièrement hachée, soit séchée au champ, soit séchée à haute température. Les deux grosseurs les plus courantes sont 7/8 po et 1 po. Le Canada dessert environ un quart du marché d'importation du Japon, tandis que les États-Unis desservent environ les trois quarts de ce marché. Les exportations du Manitoba, bien que minimes, ont marqué une augmentation au cours des cinq dernières années. Le Japon demeure depuis plusieurs années le premier importateur de cubes de luzerne du Canada. Deux transformateurs de luzerne sont établis au Manitoba, comme suit :
C.P. 90, Fort Whyte
C.P. 337, chemin Keays Industrial 3.5 Les balles comprimées de foin de luzerne et de milLe foin comprimé a un poids spécifique d'environ 20 livres ou plus par pied cube. On obtient du foin comprimé en pressant mécaniquement ou hydrauliquement des balles de faible densité, hachées, rondes ou rectangulaires, récoltées au champ. On a observé une augmentation constante dans les exportations canadiennes de foin de mil vers le Japon. Les États-Unis constituent le deuxième débouché en importance pour ce type de foin, suivis de la Corée du Sud. Le secteur du foin de luzerne a maintenu ses niveaux de production, tandis que les exportations de mil ont augmenté considérablement.
![]() Le Manitoba compte plusieurs transformateurs de foin, comme suit : Sunridge Forage Ltd. Canadian Greenfield Forages Inc. Chapman Bros. Farms Ltd. Lake Winnipeg Hay Company Pour obtenir plus d'information sur l'industrie canadienne de transformation de fourrages, veuillez communiquer avec le Service de l'économie et de l'analyse de marché du ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et du Développement rural de l'Alberta (adresse Internet : www.agric.gov.ab.ca) et demandez un exemplaire du rapport intitulé Canadian Processed Forage Industry Report. 4. LA PRODUCTION DE FOURRAGESLa production de fourrages destinée au marché d'exportation est très différente de la production fourragère typique. En effet, les marchés étrangers cherchent un produit de qualité supérieure. La notion de qualité supérieure peut répondre à différentes définitions selon le type de marché d'utilisation. Vous avez particulièrement intérêt à vous montrer sélectif concernant vos marchés et à bien comprendre leurs besoins avant de passer à l'étape de la production. Plusieurs guides ont été publiés pour aider les producteurs à passer en revue le processus point par point depuis le choix des variétés jusqu'à la récolte en passant par la lutte contre les mauvaises herbes. Agriculture et Alimentation Manitoba offre un grand nombre de fiches et de livrets d'information Vous pouvez vous procurer ces publications directement en vous rendant au bureau du ministère de l'Agriculture de votre région ou en consultant le site Web suivant : http://www.gov.mb.ca/agriculture/crops/forages/index.html De plus, vous pouvez suivre l'actualité de l'industrie aux adresses suivantes
: http://www.gov.mb.ca/agriculture/news/agmarks/agmarks.html Autres adresses utiles :
5. UNE ANALYSE DE MARCHÉ ÉTRANGER - JAPON5.1 Le profil du marchéAu Japon, l'élevage du bétail est pratiqué principalement dans deux régions. En termes de nombre total de têtes de bétail, les régions de Hokkaido et de Kyushu sont comparables : Hokkaido - 1 280 400 têtes et Kyushu - 1 135 000 têtes. Ces deux régions s'accaparent 53 % de l'élevage du bétail du pays. Le 1er février 1999, le cheptel bovin comptait 4,6 millions de têtes. L'élevage de bovins à viande représente environ 62 % de la production totale et l'élevage de bovins laitiers, environ 38 %.
![]() 5.2 La production laitièreLes trois régions du Nord-Est produisent 75 % de tous les bovins laitiers. Il s'agit des régions de Hokkaido (866 900 têtes), de Tohoku (164 400 têtes) et de Kanto (290 900 têtes). Kyushu est l'autre grande région de production laitière (157 700 têtes).
![]() 5.3 L'élevage du bétailKyushu, à l'extrémité opposée de l'île, s'accapare 35 % de l'élevage du boeuf, comptant 977 300 têtes au 1er février 1999. Ensemble, les trois régions au nord produisent 44 % des bovins à viande. Hokkaido a 413 500 têtes, Tohoku, 441 300 têtes et Kanto, 370 600 têtes.
![]() 5.4 La production fourragèreEn 1999, le ministère japonais de l'Agriculture, des Forêts et des Pêches (MAFP) a rapporté 1 040 120 hectares de fourrages plantés et de cultures dérobées. De ce total, 80 % de la production était constituée d'un type de graminée (836 390 ha). Le maïs-fourrage représentait 10 %, le sorgho, 4 % et l'astragale de Chine, 4 % de la production.
![]() Hokkaido est la principale région de production herbagère avec une superficie ensemencée de 584 800 ha. Viennent ensuite les régions de Tohoku et de Kyushu avec 122 500 ha et 64 900 ha respectivement. La région de Hokkaido se situe également au premier rang pour ce qui est de la production de maïs-fourrage (38 500 ha), suivi de la région de Kyushu (22 100 ha) et de Kanto-Tosan (17 800 ha). Le sorgho et l'astragale de Chine sont aussi utilisés comme fourrages. Le sorgho semble surtout être cultivé dans la région de Kyushu, dont les 21 000 ha représentent 47 % de la production totale. L'astragale de Chine est cultivé dans les régions de Kyushu, d'Okinawa et de Tokai (superficies de 8 000 à 9 000 ha dans chaque région).
![]() 6. LES PRODUITS POUR LE MARCHÉ JAPONAIS6.1 Les granules de luzerneActuellement, 90 % des exportations canadiennes de fourrages sont destinées au marché japonais. Le Canada domine l'industrie des granules de luzerne; environ 94 % des importations de granules de luzerne du Japon proviennent du Canada. En 1998, les exportations de granules de luzerne ont totalisé 207 337 tonnes. Les granules sont principalement utilisés par l'industrie laitière et sont considérés un complément alimentaire utile, car, au Japon, les terres fourragères s'amenuisent. Les granules de pulpe de betterave concurrencent la luzerne, surtout depuis 1998, lorsque la Chine a tenté de se débarrasser de ses stocks excédentaires en réduisant ses prix. Même si les stocks et les prix se sont stabilisés, le Canada n'a pas encore enregistré de hausse de ses exportations de granules de luzerne. Toujours en 1998, la France et l'Allemagne ont aussi accaparé une partie de notre marché des granules de luzerne. Les régions de Hokkaido et de Tohoku semblent être les plus ferventes utilisatrices de granules de luzerne, mais le marché est demeuré relativement stable, n'enregistrant aucune croissance et subissant parfois une légère baisse. Les produits de luzerne déshydratée sont surtout utilisés en raison de leur teneur en fibres, bien qu'il semble que les balles envahissent ce marché, car les importateurs sont à la recherche de fibres longues. Les balles permettent aussi aux acheteurs d'inspecter visuellement leurs produits et de savoir ce qu'ils achètent, plutôt que d'accepter les yeux fermés les produits utilisés pour fabriquer les granules. 6.2 Les cubes de luzerneLe deuxième marché de luzerne en importance du Canada est le secteur des cubes. Les débouchés sont dans les mêmes régions que pour les granules de luzerne. Par conséquent, les mêmes restrictions de marché s'appliquent aux cubes et aux granules. En générale, les cubes et les granules sont utilisés de la même manière, subissent les mêmes pressions de marché et semblent être remplacés progressivement par les balles pour leurs fibres plus longues. En 1998, Le Canada détenait 25 % du marché japonais des cubes de luzerne et les États-Unis, environ 73 %. Pour cette même année, le Japon a importé 588 000 tonnes de cubes de luzerne. 6.3 Les importations de foin en ballesLe principal exportateur de balles est les États-Unis, qui détient 88 % du marché japonais, ce qui représentait 1 371 318 tonnes en 1998. Comme il est mentionné précédemment, c'est ce marché qui offre le plus de potentiel, car les Japonais sont à la recherche de fibres longues comme complément alimentaire. La part de ce marché détenu par le Canada s'élève à seulement de 6 à 8 %. La fléole représente seulement 7 % des importations de foin en balles du Japon. 6.4 La composition des rations alimentaires des bovins laitiers et les succédanésL'alimentation représente environ 43,1 % des dépenses des exploitations laitières, les rations concentrées étant les plus coûteuses. L'auto-approvisionnement intérieur représente environ un tiers des coûts d'alimentation et seulement 13 % des coûts globaux de production du lait cru. Près de 70 % de l'auto-approvisionnement est composé de produits d'ensilage, surtout l'ensilage de maïs. Cependant, de 1987 jusqu'à récemment, il y a eu une baisse importante de la production de maïs en raison de sa forte intensité de main-d'oeuvre. Actuellement, on travaille à la mise au point d'une presse enrouleuse pour l'ensilage de maïs. Les tendances récentes montrent que le pourcentage de foin acheté, qui est surtout importé (même si des graminées indigènes sont aussi utilisées), approche le pourcentage d'ensilage utilisé à la ferme. Le pourcentage d'auto-approvisionnement de foin et de graminées non préparées a diminué, tout comme celui de la lie de tofu, en raison du coût relativement bas du fourrage importé et du cours haussier du yen japonais. Au Japon, on estime que les déchets de tofu s'élèvent à environ 677 000 mt par année (1989) et qu'environ 70 % de ces déchets servent à l'alimentation du bétail et des porcs. La lie conserve un niveau élevé d'éléments nutritifs, a une teneur en eau de plus de 80 % et a une forte teneur en protéines, même si elle est difficile à manipuler. Toutefois, son coût est relativement bas. Les fabricants donnent 49 % des déchets, sans quoi ils devraient payer des frais d'élimination. Souvent ces déchets sont mélangés à de la pulpe de betterave ou à de la paille de riz et stockés dans des fûts cylindriques. La pulpe de betterave et la paille de riz ont également occupé une place importante sur le marché japonais, bien que la paille de riz diminue depuis que la « désinfection du foin et de la paille de riz » a été incluse aux « mesures de prévention de la fièvre aphteuse en Taïwan » mises en oeuvre en 1997. Dans la région de Kyushu, on utilisait beaucoup cette source de fourrage dans l'alimentation des bovins. D'autres raisons ont contribué à la baisse de l'utilisation de la paille de riz au Japon, notamment l'intensité de main-d'oeuvre nécessaire pour la récolte et le séchage, la distance entre les régions productrices de riz et les régions d'élevage des bovins et la légèreté de la paille (on ne peut augmenter facilement la densité de la matière sèche). Le Canada pourrait étudier la possibilité de remplacer ce produit par de la paille d'avoine. Généralement, la paille de riz est utilisée pour la production de viande Kobe afin de marbrer la viande et de réduire la teneur en graisses saturées. Environ la moitié des cultures fourragères produites au Japon sont traitées comme produits d'ensilage sous forme de balles rondes emballées. Les pluies fréquentes permettent aux producteurs japonais de passer rapidement du traitement du foin au traitement des produits d'ensilage. Fait à souligner, les différentes régions du Japon produisent différentes cultures fourragères en raison des variations de sol et de climat. Ainsi, bien que la préfecture de Fukushima produise beaucoup de ray-grass d'Italie, celle de Hokkaido n'en cultive pas à cause du temps froid en hiver. D'un autre côté, la préfecture d'Okinawa produit beaucoup de graminées et de légumineuses tropicales et subtropicales. Comme de nombreuses exploitations augmentent la taille de leurs troupeaux de bovins lorsqu'elles adoptent des stabulations libres en logettes, elles dépendront davantage du foin importé pour pallier le manque de fourrage grossier. La fléole est cultivée intensivement comme fourrage dans la région de Hokkaido (environ 400 000 tonnes de fléole par année). 7. LES FOIRES ET LES MISSIONS COMMERCIALESLes foires commerciales constituent un excellent moyen de lancer votre produit sur le marché étranger et d'établir des contacts importants au sein de l'industrie. Vous trouverez ci-dessous quelques-unes des meilleures foires de produits laitiers au Japon. Actuellement, il n'y a aucune foire commerciale consacrée au fourrage ou au foin. Avant d'exposer à l'une de ces foires, il serait bon de vérifier si celle-ci est adaptée à vos besoins. All Japan Holstein Show (AJHS) - tous les cinq ans (du 2 au 5 nov. 2000) Annual Hokkaido Holstein Show (HHS) Communiquez avec la Japan Feed Trade Association De plus, les associations suivantes peuvent vous aider : National Grasslands Research Institute Japan Dairy Council 8. LA PRÉPARATION DU PRODUIT POUR L'EXPORTATIONLa planification des ressourcesSelon l'ampleur de vos exportations, vos besoins en matière de ressources pourront varier. En particulier, vous devez déterminer votre capacité de production (en tant que particulier ou transformateur), vos besoins en matière d'équipement, de matériaux ou d'ingrédients, de main-d'oeuvre, de services d'administration, de marketing, de traduction, d'entreposage, de représentants à l'étranger et de finances, votre capacité d'emballage et d'expédition, ainsi que les impératifs de calendrier et de coûts. Les services de traductionSi vous prévoyez vous rendre à l'étranger ou même établir des liens avec les régions rurales du Japon, il serait bon de recourir aux services d'un traducteur. Les logiciels de traduction instantanée ont facilité la communication par Internet, mais les visites en personne exigeront des communications plus poussées. Au Canada : On peut trouver des traducteurs en consultant les pages jaunes de l'annuaire. Au Japon : Cherchez dans Internet, consultez l'annexe ou communiquez avec l'ambassade. 8.1 Les services financiersIl s'agit d'un des aspects les plus importants de votre projet d'exportation. C'est une bonne idée d'examiner plusieurs sources et options avant de commencer. Les spécialistes en financement du gouvernement et des institutions financières peuvent vous aider. Vous devez vous poser plusieurs questions, notamment :
Pour de l'assurance crédit à l'exportation, qui vous protège en cas d'insolvabilité ou de non paiement de l'acheteur étranger, il est bon de communiquer avec la Société pour l'expansion des exportationshttp://www.edc-see.ca/index_e.htm ou de téléphoner au 1 800 850-9626 Autres sources d'expertise en matière de finances : Banque de développement du Canada Bureau de Brandon Vous pouvez aussi communiquer avec les banques de votre localité qui ont une présence à l'étranger. Vous pourriez devoir communiquer avec les administrations centrales au Canada, mais celles-ci devraient être en mesure de vous aiguiller. Il y a aussi des listes disponibles sur Internet à l'adresse : http://www.globalsources.com/TNTLIST/TRADE/BANSKS/JAPAN.HTM, Vous trouverez en annexe une liste des banques canadiennes à l'étranger. Lorsque vous choisissez une banque, assurez-vous qu'elle est digne de foi. Si vous ne faites pas affaires avec une banque canadienne, soyez prudent, plusieurs banques asiatiques ont éprouvé des difficultés financières au cours des dernières années. Les banques peuvent aussi vous fournir des renseignements sur la solvabilité des acheteurs étrangers, sur les services de devises étrangères et sur les prêts et les marges de crédit. Méthodes de financementIl existe plusieurs méthodes pour régler un paiement au Japon, notamment le paiement anticipé en espèces, les lettres de crédit accompagnées de traites documentaires, le billet à ordre, le recouvrement d'effets ou la traite documentaire, le compte ouvert ou la vente en consignation. Lettres de créditLes lettres de crédit offrent la meilleure garantie à la fois pour l'exportateur et pour l'importateur. Ce mode de paiement est le plus facile dans un nouveau marché. Les lettres de crédit ou crédits documentaires sont émis par l'importateur et sa banque. Lorsque la banque accepte la demande, une lettre de crédit est rédigée et envoyée à la banque correspondante dans le pays de l'exportateur (p. ex. le Canada). Lorsque l'exportateur a expédié les marchandises et a satisfait à toutes les conditions énoncées dans la lettre de crédit, il présente les documents nécessaires comme preuve de conformité à sa banque et il recouvre le paiement. Ces documents sont ensuite envoyés à la banque émettrice qui les remet à l'importateur. L'importateur aura besoin de ses documents pour réclamer les marchandises. Avec les lettres de crédit, l'importateur n'a pas besoin de régler un paiement tant qu'il n'a pas reçu les marchandises, et l'exportateur demeure propriétaire des marchandises jusqu'au recouvrement du paiement. Il existe différents types de lettres de crédit, le plus sûr étant la lettre de crédit irrévocable, car elle garantit que la banque émettrice couvrira les frais même si l'importateur fait défaut et que l'entente ne peut être révoquée lorsqu'elle a été finalisée. Pour en savoir plus sur les lettres de crédit, veuillez communiquer avec la banque la plus proche. Plusieurs autres services professionnels peuvent aussi vous aider, y compris des courtiers en foin, des maisons de commerce et des transitaires. Chacun a son rôle particulier. Il vous incombe de déterminer quels services internes vous pouvez fournir et de quelles ressources externes vous aurez besoin. 8.2 L'adaptation du produit aux exigences d'exportation :A. Foin de luzerne destiné au Japon1. Absence des hôtes de la mouche de Hesse
2. Couleur
3. Teneur en eau
4. Teneur en protéines brutes
5. Teneur en fibres
6. Détérioration
Note : Il existe des lignes directrices pour la production optimale de la luzerne à des fins d'exportation. B. La fléole destinée au Japon1. Absence des hôtes de la mouche de Hesse
2. Couleur
3. Teneur en eau
4. Teneur en protéines brutes
5. Teneur en fibres
On peut faire certains compromis sur la qualité si l'apparence est bonne. Note : En 1997, des 27 400 chevaux du Japon, environ 15 000 se trouvaient à Hokkaido, et la plupart étaient des pur-sang de course (environ 80 %). Toutefois, on considère que cette industrie comporte des risques élevés. 8.3 Le choix d'un circuit de distributionA. Les courtiers en foinConsultez l'annuaire des producteurs de foin du Manitoba, car les producteurs acceptent souvent de servir de courtier pour leurs homologues. De même, les spécialistes régionaux de la vulgarisation en productions fourragères peuvent aussi aider. Le Conseil des plantes fourragères du Manitoba peut vous fournir un annuaire des producteurs de foin. Conseil des plantes fourragères du Manitoba Courtiers au Manitoba
Négociants internationaux de produits de luzerne déshydratée du Canada
B. Maisons de commerceLes maisons de commerce aident à la circulation de votre produit à l'étranger. Elles peuvent effectuer des analyses de marché et des recherches, prendre des dispositions de transport, nommer des distributeurs ou des agents, exposer à des foires commerciales et préparer de la publicité et de la documentation. Elles peuvent soit acheter le produit directement des fournisseurs canadiens, soit agir à titre d'agents et vendre le produit à commission. Au Japon :UNICOOPJAPAN - maison de commerce japonaise créée en 1961. Fait le commerce
des grains et des aliments du bétail, des produits de l'élevage et de
nombreux autres produits agricoles. ZEN-NOH UNICO AMERICA CORP.- maison japonaise de commerce international spécialisée dans les grains et les ingrédients, le matériel de fertilisation et les autres activités connexes. Effectue la collecte, la distribution et la commercialisation pour les producteurs par l'entreprise de ces circuits internationaux. Internet : http://www.zennoh.or.jp/index.htm Au Canada : XCAN Grain Pool Limited James Richardson & Sons Ltd. Alfred C. Toepfer (Canada) Ltd. Cargill Limited C. TransitairesLes transitaires peuvent jouer un rôle très important pour l'exportateur débutant. Avant de retenir les services d'un transitaire, vous devez déterminer son niveau de participation. Certains transitaires offrent un ensemble complet de services, s'occupant de toutes les exigences logistiques et de la paperasserie, tandis que d'autres négocient simplement un taux avec une société de transport. Il y a des transitaires aériens et maritimes, certains se spécialisant dans des produits ou dans des pays particuliers, tandis que d'autres sont polyvalents. Certains transitaires aideront même à préciser les conditions de la lettre de crédit. C'est une bonne idée de choisir un transitaire qui possède au moins cinq ans d'expérience en documentation. Le transitaire devrait avoir l'expérience du fret aérien, du fret maritime, des documents standard, des documents bancaires et des documents consulaires. Comme vous le voyez, choisir le bon transitaire est très important. Mieux vous êtes renseigné, mieux vous êtes en mesure de trouver le transitaire approprié. Notez bien que certains transitaires font plus d'efforts que d'autres pour vérifier les prix. Où puis-je trouver un transitaire?
en communiquant avec: L'association peut vous fournir une liste des transitaires à l'échelle nationale ou provinciale. 8.4 L'établissement des prix pour le marché japonaisPlusieurs coopératives agricoles et journaux japonais peuvent vous fournir les prix courants du marché. Le site Internet Hay Exchange à l'adresse www.hayexchange.com est une source de renseignements sur Internet. En communiquant avec JA-ZENCHU ou Central Union of Agricultural Co-operatives of Japan, vous pouvez obtenir une liste des coopératives agricoles, des journaux agricoles, des amis à l'étranger et des associations connexes au Japon. De plus, JA-ZENCHU, par l'entremise de ses membres (ZEN-NOH), peut vous fournir une liste des grandes sociétés affiliées (p. ex. les entreprises d'aliments pour le bétail, etc.). JA-ZENCHU ou Central Union of Agricultural Co-operatives of Japan Coopératives et associations agricoles du Japon Japan Feed Trade Association Coopératives :
8.5 Le transportL'économie canadienne est directement liée à sa capacité de commercer dans une économie mondiale en constante évolution. Par conséquent, la navigation commerciale demeure le soutien principal de nos échanges à l'échelle internationale. Le Canada exporte jusqu'à 80 % de sa production agricole. La majeure partie de ces produits sont transportés par navires en Chine, au Japon, en Corée, aux États-Unis, au Brésil, au Mexique et vers d'autres grands pays importateurs. Le Japon est l'un des principaux importateurs de foin au monde. On transporte de plus en plus de produits agroalimentaires dans des conteneurs. De 1993 à 1997, les exportations de produits agroalimentaires depuis les principaux terminaux portuaires à conteneurs du Canada ont presque doublé, pour atteindre 1,2 million de tonnes (Mt). Des quantités considérables de produits agroalimentaires comme les lentilles, le blé biologique, le canola, le soja, les pois, la farine, le foin et le malt sont exportés par le réseau portuaire du Canada. La plupart des exportations de produits agroalimentaires à destination du Japon passent par le port de Vancouver. Le port de Vancouver est le plus grand port céréalier du Canada. Il compte 20 terminaux de marchandises principaux et d'autres terminaux connexes et, en 1997, il a manutentionné le volume record de 73,5 Mt de marchandises. Au Canada, deux types de conteneurs sont généralement utilisés. Le premier type est le conteneur maritime standard qui mesure de 20 à 40 pieds de longueurs. Ces conteneurs standardisés sont utilisés sur les navires transocéaniques et peuvent être transférés à un wagon ou à un camion pour le transport terrestre. Le deuxième type de conteneurs d'usage courant à l'intérieur du réseau ferroviaire et routier du Canada est le conteneur intermodal. Ces conteneurs sont conçus pour optimiser la charge utile pour le transport au pays. Ces conteneurs sont plus longs que les conteneurs maritimes, mesurant de 45 à 53 pieds de long, et ne sont pas conçus pour le transport par navires transocéaniques Le Canadien National et CP Rail ont centralisé leurs installations de transport intermodal dans les centres urbains - Winnipeg, Regina, Saskatoon, Calgary et Edmonton. Lorsqu'un conteneur maritime est disponible pour le chargement à la source dans les Prairies, les coûts de livraison du conteneur à une ferme éloignée, à une installation de nettoyage des semences, à une installation de transformation intérieure ou à une installation de transformation de la luzerne et les coûts de retour et de chargement au terminal intermodal le plus proche augmentent proportionnellement à la distance du terminal. Malgré des fluctuations périodiques, les coûts de déplacement des conteneurs de Vancouver aux marchés étrangers ont diminué considérablement au cours des dernières années. Le tableau qui suit montre le taux de fret pour un conteneur maritime de 20 et de 40 pieds jusqu'à Osaka et Nagoya qui est exigé par deux transitaires internationaux.
On considère que le circuit de distribution japonais est l'un des plus complexes au monde. Le circuit japonais comprend de nombreux niveaux d'agents, de distributeurs et de grossistes offrant des services comme la livraison, l'emballage, le financement, l'entreposage et la promotion des ventes. Toutefois, la tourmente économique récente au Japon a obligé bon nombre de consommateurs à se préoccuper des prix. Par ricochet, cela a encouragé les détaillants à réduire les coûts et à livrer des produits à des prix aussi bas que possible. Même si, peu à peu, le circuit de distribution devient plus économique, moins complexe et plus efficace, dans l'immédiat, les exportateurs devront simplement accepter le circuit existant. 8.6 Les règlements d'importation au JaponPlusieurs bons sites Web fournissent aux exportateurs des renseignements sur les formalités douanières aux exportateurs. Les étapes pour l'importation des marchandises sont clairement expliquées. Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez consulter le site : http://www.mof.go.jp/english/tariff/tariff.htm (il s'agit du bureau des droits de douane et des tarifs) ou communiquer avec les conseillers en douane et les agents d'information suivants :
Une personne qui souhaite importer des marchandises doit aviser le directeur général des douanes et obtenir un permis d'importation après l'examen obligatoire des marchandises visées. Voici les étapes de déclaration des importations : Remplir les déclarations d'importations - inscrire la quantité et la valeur des marchandises et toute autre information pertinente. Déclarant - Les déclarations d'importation doivent être faites par la personne qui importe les marchandises. En général, le courtier d'un bureau de douane remplit la déclaration à titre de représentant de l'importateur. Documents à présenter - une déclaration de droits de douane acquittés (formulaire de douane C 5020) dûment remplie en trois exemplaires doit être présentée au service des douanes accompagnée des documents suivants : a) Documents d'expédition, tels qu'une facture commerciale et un bordereau d'expédition Exigences relatives aux factures commerciales :
(Il faudra fournir plus d'un exemplaire...vérifiez avec le courtier en douane) Bordereau d'expédition (nécessaire lorsque des colis multiples sont expédiés, à moins que la facture commerciale ne contienne toute l'information nécessaire)
(Il vous faudra de 4 à 7 exemplaires du bordereau d'expédition.) b) Connaissement ou lettre de transport aérien
Il vous faudra au moins trois exemplaires (un pour vos dossiers, un pour l'importateur et un pour le courtier en douane) c) Certificat d'origine - disponible auprès de la Chambre de commerce de votre localité ou du Centre du commerce international d) Comptes de transport, certificats d'assurance, etc. (le cas échéant) e) Certificat phytosanitaire - Voir l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) Les expéditions de foin ne doivent contenir aucune mauvaise herbe et aucun parasite. ACIA Manitoba f) Déclaration d'exportation B13A (du gouvernement canadien) pour chaque expédition. Présentée à l'agent de douane de Revenu Canada au point de sortie du Canada ou dans un sommaire mensuel des expéditions envoyé à Statistique Canada (présenter une demande à Revenu Canada). Les registres d'exportation doivent être conservés pendant six ans. Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez consulter la brochure L'exportation de marchandises du Canada, disponible auprès de Revenu Canada au bureau suivant : 269, rue Main Vous devez produire une déclaration d'exportation lorsque vous exportez des marchandises qui ne sont pas contrôlées, interdites ou réglementées dans les cas suivants :
g) Déclaration détaillée de la réduction ou de l'exemption des droits de douane et de la taxe d'accise (lorsqu'une telle réduction ou exemption s'applique aux marchandises). Au Japon, il n'y a pas de droit de douane sur la luzerne, le foin et les produits connexes au titre des tarifs de l'OMC. h) Authentification des documents - les certificats de vente et les lettres autorisant les agents locaux ou les importateurs à agir au nom de l'exportateur doivent être légalisés au préalable au Canada. L'exportateur peut faire légaliser gratuitement les documents en les envoyant au bureau suivant : Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international Bonnes ressources : International Trade Logistics - Reference Manual Contact : Profil du secteur agroalimentaire - Japon Le marché agroalimentaire au Japon 8.7 Les zones de libre-échangeLe Japon n'a pas de zones de libre-échange, mais on y trouve cinq différents types de zones sous douane. 1. Zones sous douane désignées - situées près des points d'entrée, cet espace public, autorisé par le ministère des Finances, peut être utilisé pour décharger, transporter et entreposer des cargaisons étrangères pendant une période maximale d'un mois. Ces zones sont utilisées pour la déclaration douanière et la manutention et sont à la disposition de tous contre rétribution. 2. Hangar de douane - semblable à une zone sous douane, mais est autorisé par le directeur général des bureaux de douane. 3. Entrepôt de douane - les cargaisons étrangères peuvent y être entreposées pendant une période maximale de deux ans (parfois plus longtemps). Tant que les cargaisons sont entreposées, aucun droit de douane n'est imposé. 4. Manufacture-entrepôt 5. Lieu d'exposition sous douane 8.8 Les droits d'importation et la taxe à la consommationLes clients japonais doivent parfois payer une taxe à la consommation et des droits d'importation. Les droits d'importation sont spécifiques au produit, tandis que la taxe à la consommation est imposée sur tous les produits au taux de 3 %. Les droits d'importation sont calculés en fonction des coûts des marchandises, d'assurance et d'expédition. La taxe à la consommation est calculée sur la somme des coûts des marchandises, d'assurance et d'expédition et des droits d'importation. Lors de la vente de gros produits au Japon, la compagnie de transport avisera habituellement le client de l'arrivée des produits et de leur dédouanement. Si votre client fait appel à un agent en douane professionnel ou à un centre d'assistance pour le dédouanement d'effets personnels, il devra probablement payer des frais supplémentaires. Si vous, en tant qu'exportateur, faites appel à une société de transport japonaise effectuant la livraison partout au pays, vous conserverez probablement votre client et, en bout de ligne, vous réaliserez des économies considérables. 8.9 Courtiers en douaneLe courtier en douane est une ressource importante pour régler les problèmes liés aux documents de douane, au transport et même au paiement par l'importateur. Les courtiers en douane se tiennent au courant des règlements et des nouveaux développements au sein de l'industrie. Si l'expédition est complexe, c'est une bonne idée de recourir à un courtier en douane. Encore une fois, communiquez avec plusieurs courtiers en douane, renseignez-vous sur les services qu'ils fournissent car, souvent ils agissent aussi à titre de transitaires, et, enfin, n'oubliez pas que certains exigent des droits plus élevés que d'autres. Effectuez des recherches et faites le tour des courtiers. Une fois encore, vous pouvez consulter les pages jaunes de l'annuaire téléphonique ou communiquer avec : Société canadienne des courtiers en douane 8.10 Les tarifs au JaponLa plupart des produits de luzerne ou de foin peuvent entrer au Japon en franchise de droit. Toutefois, des droits de 8,5 % sont imposés pour l'avoine fourragère.
8.11 Les médias et la publicité1) JA-ZENCHU News 2) Sowing the Seeds of the Future - Journal rural des coopératives agricoles du Japon Contact : JA-ZENCHU ou Central Union of Agricultural Co-operatives of
Japan 3) National Press & Information Federation of Agricultural Co-operatives (JA-SHINBUNREN) ANNEXE![]() Contacts Ambassade canadienne Consulat canadien - Fukuoka Consulat canadien - Nagoya Consulat général du Canada - Osaka Ministère des Affaires étrangères et Agriculture et Agroalimentaire Canada MAECI Corporation commerciale canadienne MAECI Société pour l'expansion des exportations Canada-Japan Trade Council Japanese External Trade Organization Contacts du gouvernement japonais Ministry of Agriculture, Forestry and Fisheries (MAFF) JETRO JETRO - Business Support Centre Foreign Investment Promotion Development Japanese Standards Association Ministry of Foreign Affairs (MOFA) JETRO - Standards Information Service National Agriculture Research
Centre Associations professionnelles japonaises The Canadian Chamber of Commerce in Japan (CCCJ) Japan Foreign Trade Council, Inc. Contacts relatifs aux règlements phytosanitaires du Japon Ministry of Agriculture, Forestry and Fisheries (MAFF) Nagoya Plant Protection Station Yokohama Plant Protection Station Kobe Plant Protection Station Moji Plant Protection Station Naha Plant Protection Station Japan Plant Quarantine Association Services de traduction à l'étranger (Japon) Access Japan Inc. Berlitz Translation Service Dynaword, K.K. Forte Inc. I.S.S. Service Centre Inc. Inter Group Co. Ltd. Japan Onvention Service Inc. Linguabank Inc. Linx Inc. Sansei International Inc. Simul International Inc. Banques canadiennes au Japon Banque de Nouvelle-Écosse Banque Canadienne Impériale de Commerce Banque Toronto-Dominion Banque Royale du Canada, Banque de Montréal Banque nationale du Canada Foires commerciales au Japon All Japan Holstein Show (AJHS) Annual Hokkaido Holstein Show (HHS) Communiquez avec la Japan Feed Trade Association Ou Japan Feed Trade Association
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