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Version pr t imprimer en format PDF. BÂTIR UN SYSTÈME DE GESTION DES RISQUES POUR L'AGRICULTURE DU XXIe SIÈCLECadre stratégique pour l'agricultureUne initiative fédérale-provinciale-territorialeUn document de consultation sur les modifications proposées aux programmes de gestion des risques d'entreprise au titre du Cadre stratégique pour l'agriculture. Table des matièresIntroductionLa prochaine étape dans l'évolution de la gestion des risques d'entreprise Le nouveau CSRN Assurance-production Lien entre l'assurance-production et le CSRN Autres programmes de gestion des risques Recherche de partenariats avec le secteur privé Passage aux nouveaux programmes Conclusion Tous les paramètres du programme dans ce document le sont à titre indicatif seulement et sont appelés à changer selon l'issue des consultations avec l'industrie et des négociations fédérales-provinciales-territoriales. INTRODUCTIONIl y a toujours eu des risques inhérents à l'exploitation agricole. L'agriculture est une industrie tributaire des forces imprévisibles de la nature. Les intempéries, les insectes ou la maladie peuvent soudainement endommager ou détruire une récolte qui s'annonçait exceptionnelle ou décimer un troupeau prometteur. Les producteurs travaillent continuellement à mettre au point de nouveaux outils de gestion des risques allant de l'utilisation de variétés végétales et de races animales plus rustiques et plus productives à l'adoption de stratégies de commercialisation innovatrices, en passant par l'application de nouvelles technologies à la ferme. La politique agricole canadienne a également évolué et préconise maintenant des programmes de gestion des risques qui aident les producteurs à composer avec les fluctuations à court terme de leur revenu en raison de circonstances indépendantes de leur volonté. Mais les risques en agriculture sont de nos jours plus nombreux et plus complexes qu'ils ne l'ont jamais été. La concurrence internationale est féroce. Les améliorations technologiques permettent un accroissement de la production mondiale, laquelle fait fléchir les prix réels des denrées. Le public exige des normes plus élevées sur le plan de la salubrité des aliments, et de meilleures pratiques environnementales sous-tendent de nouveaux investissements dans le système alimentaire. Les percées scientifiques et technologiques suscitent des questions morales et éthiques concernant la façon dont les aliments devraient être produits. Au même moment, l'agriculture canadienne elle-même n'a jamais été aussi diversifiée, allant de cultures spécialisées sur petites parcelles aux grandes fermes céréalières s'étendant sur des milliers d'hectares. Entre les deux, on trouve des exploitations d'élevage de toutes les tailles, des serres, des fermes biologiques et un nombre croissant d'entreprises agricoles répondant aux demandes particulières des consommateurs. C'est là un contexte qui exige de nouvelles approches sur le plan de la gestion de l'entreprise agricole et, du même coup, sur celui de la politique agricole des gouvernements. Dans certains pays, cette approche a consisté à accroître les subventions à l'agriculture. Le Canada adopte une voie différente. Tout en travaillant à réduire les subventions internationales injustes qui faussent les échanges, le Canada va de l'avant avec une stratégie qui met l'accent sur la capacité du secteur d'accroître sa rentabilité. Le gouvernement du Canada, de concert avec les gouvernements provinciaux et territoriaux, travaille avec le secteur agricole et alimentaire ainsi qu'avec les Canadiens et Canadiennes à un plan national, le Cadre stratégique pour l'agriculture (CSA), qui vise à faire du Canada le chef de file mondial en matière de salubrité des aliments, d'innovation et de protection de l'environnement. Un élément clé de ce plan consiste à fournir aux producteurs canadiens les outils nécessaires pour gérer et atténuer les risques qui menacent la rentabilité de leur entreprise, moyennant un partage des coûts des programmes entre les gouvernements et les producteurs. C'est ainsi que le gouvernement du Canada s'est engagé à affecter jusqu'à concurrence de 1,1 milliard de dollars par année à la gestion des risques au cours des cinq prochaines années. Compte tenu du ratio traditionnel de partage des coûts (le gouvernement fédéral paie 60 p. 100, et les provinces et territoires fournissent les autres 40 p. 100), les fonds totaux consacrés à la gestion des risques pourraient dépasser 1,8 milliard de dollars par année au cours des cinq prochaines années. En plus de s'engager à offrir un financement stable, les gouvernements se sont appliqués à améliorer la gamme des programmes de gestion des risques pour faire en sorte que les objectifs soient atteints. Les propositions mises de l'avant dans ce document de consultation prennent en compte les résultats de l'examen et de l'analyse des programmes existants de gestion des risques, ainsi que les questions soulevées lors des consultations sur le CSA ces dernières années et au cours des derniers mois. Les avantages de meilleurs programmes de gestion des risques s'étendent
au-delà de la ferme. Les exploitations agricoles représentent
l'assise du secteur agricole et agroalimentaire, qui apporte une importante
contribution aux collectivités rurales et à l'économie
canadienne. En offrant aux producteurs des outils qui leur permettent de gérer
plus efficacement leurs risques, les gouvernements visent à renforcer
la contribution du secteur agricole à la qualité de vie de tous
les Canadiens et Canadiennes.
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