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Point saillants des réalisations dans le bassin des Grands Lacs

Renseignements de base

Les Grands Lacs constituent une formidable ressource naturelle et contribuent énormément à santé, à la qualité de vie, à la richesse et à la prospérité de 33 millions d'habitants du bassin, dont 9.2 millions de Canadiens et huit des 20 plus grandes villes du pays. L'écosystème contribuera la moitié de la population totale du Canada d'ici les 20 prochaines années. Le bassin des Grands Lacs joue un rôle vital dans le support de la capacité industrielle du Canada. En effet, 45% des industries canadiennes sont situées à l'intérieur du bassin, y compris 90% de la production canadienne d'automobiles, 70% de la production de l'acier, et 25% de la capacité agricole du Canada est située à l'intérieur du bassin, contribuant 180 milliards de dollars de notre commerce avec les États-Unis. Les Grands Lacs approvisionnent directement en eau potable 8.5 millions de Canadiens et influent sur la santé et le bien-être de trois autres millions de personnes vivant en aval sur les rives du fleuve Saint-Laurent. Ils fournissent les eaux pour la navigation, la production d'électricité et l'alimentation des industries, supportent une pêche commerciale qui rapporte 100 millions de dollars ainsi qu'une pêche sportive qui contribue pour plus de 350 millions de dollars annuellement à l'économie canadienne, et sont fréquentées par 1.5 millions de navigateurs plaisanciers. Le bassin couvre une superficie approximative de 774 000 kilomètres carrés, soit presque tout le sud et une partie du nord de l'Ontario, et une partie appréciable de huit états américains.

Signes de progrès

Autrefois considérablement dégradé par la surexploitation et une mauvaise gestion, le bassin laisse maintenant voir des signes manifestes d'un écosystème en bonne voie de rétablissement. Les charges de substances toxiques vont diminuant : les lacs sont aujourd'hui moins pollués qu'ils ne l'ont été depuis 50 ans. Des espèces se rétablissent : des espèces indicatrices comme le balbuzard pêcheur, le pygargue à tête blanche et le touladi vivent et prospèrent dans le bassin, ce qui indique un retour à la santé de l'écosystème. Au cours des six dernières années, des progrès importants ont été accomplis en matière de restauration des erreurs du passé, de prévention et réduction de la pollution et de préservation de la santé humaine et de l'environnement.

Ces progrès n'auraient pu être réalisés sans les partenariats. Parmi les partenaires du gouvernement fédéral, mentionnons Environnement Canada, Santé Canada, Pêches et Océans Canada, Agriculture et Agroalimentaire Canada, Transports Canada, Ressources naturelles Canada, Parcs Canada ainsi que Travaux publics et Services gouvernementaux Canada. Les ministères ontariens de l'Environnement, des Richesses naturelles ainsi que de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires rurales ont également joué un rôle important, tout comme les municipalités, les agences des États et du gouvernement fédéral américains, le secteur privé, des groupes de défense de l'intérêt public, des organisations communautaires, des particuliers, etc.

De grands pas ont été franchis, mais le chemin est encore long pour arriver au rétablissement de l'écosystème du bassin des Grands Lacs et pour prévoir et prévenir les menaces que posent la croissance démographique, le changement climatique, l'invasion d'espèces exotiques et d'autres facteurs. Vous trouverez ci-dessous les points saillants des principales réalisations dont fait état le Troisième rapport d'étape en vertu de l'Accord Canada-Ontario concernant l'écosystème du bassin des Grands Lacs et les vignettes de l'Accord Canada-Ontario 2001.

Nettoyer des problèmes du passé

Signes de progrès

  • La restauration des secteurs préoccupants se poursuit.
  • La qualité de l'eau s'améliore, les eaux de surface étant encore la meilleure source d'approvisionnement en eau au monde.
  • Le territoire supporte une pêche commerciale et sportive florissante.
  • Le ruissellement des eaux de pluie est contrôlé.
  • Les débordements des égouts combinés sont en voie d'élimination.
  • Des améliorations sont apportées aux stations de traitement des eaux usées.
  • Les habitats des espèces sauvages sont remis en état et protégés.
  • Les facilités récréatives ont été améliorées.
  • Le balbuzard, la pygargue à tête blanche et le faucon pèlerin ont fait un retour en force autour des grands lacs inférieurs.
  • Le Lac Supérieur a connu une résurgence de la de touladi se reproduisant naturellement.
  • Le cygne trompette est de retour dans les marécages du sud du Lac Huron.

Principales réalisations

  • Le SP de Collingwood a été entièrement remis à neuf, devenant le seul des 42 SP canadiens et américains du bassin des Grands Lacs à être retiré de la liste.
  • Le tiers environ des utilisations bénéfiques a été rétabli dans les SP.
  • Toutes les mesures correctrices recommandées ont été mises en #&156;uvre dans le port de Spanish qui est maintenant reconnu comme une zone en voie de rétablissement.
  • Les technologies nouvelles et novatrices mises au point pour améliorer la qualité des effluents des stations d'épuration municipales pourraient faire économiser à Windsor près de 33 millions comparativement aux technologies conventionnelles.
  • Dans le SP de la rivière Niagara, l'assainissement à grande échelle des sédiments a été mené à bien chez Atlas Steels.
  • Les améliorations apportées au traitement des débordements des égouts combinés ont permis de maintenir les plages ouvertes plus longtemps à Toronto, Hamilton et plusieurs autres communautés riveraines.
  • Plus de 60% des interventions nécessaires à la restauration des SP ont été complétées conformément au Plan d'action des Grands Lacs 2001-2006.
  • La qualité locale de l'eau dans le port de Thunder Bay s'améliore grâce à la mise en #&156;uvre d'un projet d'assainissement des sédiments de 10 millions de dollars.
  • On a réussi à augmenter considérablement l'étendue de l'habitat du poisson dans le SP du port de Hamilton. L'abondance et la diversité des espèces de poissons s'améliorent.
  • Des plans de rétablissement ont été menés à bien pour cinq espèces menacées. Treize autres sont à l'étape de la mise en #&156;uvre. En Ontario, l'objectif de 10 couples de faucons pèlerins est déjà atteint, produisant au moins 15 oisillons par année. Le COSEPAC a donc retiré le faucon pèlerin de la liste des espèces en voie de disparition pour l'inscrire dans celle des espèces menacées.
  • Plus de 9 500 hectares de milieux humides ont été protégés, dont environ 4 400 grâce à des acquisitions de terrains et 5 150 au moyen d'autres méthodes, telles que les servitudes. Plus de 12 750 hectares de milieux humides ont été remis en état et 1 400 hectares additionnels sont en bonne voie de l'être.

Prévention et réduction de la pollution

Signes de progrès

  • Les Grands Lacs sont moins pollués aujourd'hui qu'ils ne l'ont été depuis 50 ans.
  • Les secteurs municipal, industriel et agricole réduisent leurs rejets de substances toxiques dans les Grands Lacs.
  • La recherche scientifique et la surveillance effectuées dans le bassin des Grands Lacs contribuent à la négociation d'accords internationaux visant à empêcher le transport atmosphérique sur de longue distance des substances toxiques.
  • Préservation de la santé humaine et de l'environnement

Principales réalisations

  • Dans l'ensemble, on a opéré une réduction de 71 % de l'utilisation, de la production et du rejet de sept substances toxiques d'intérêt prioritaire. Le but visé concernant la réduction pour le plomb alkylé a été atteint.
  • On a réduit les charges d'octachlorostyrène (86 %), de PCDD-dioxines (77 %), de PCDF?furanes (77 %), de mercure (74 %), d'hexachlorobenzène (61 %) et de benzo(a)pyrène (20 %).
  • Des initiatives volontaires de prévention de la pollution ont permis de réduire l'utilisation, la production et le rejet d'autres substances toxiques d'intérêt prioritaire, notamment le pentachlorophénol (50 %), le tributylétain (d'environ 50 %), le 1,4-dichlorobenzène (40 %), le cadmium (25 %) et des HAP (20 %).
  • L'application des règlements fédéraux et provinciaux sur les pâtes et papiers ont engendré une réduction de 82 % des rejets de substances toxiques chlorées ainsi que la quasi élimination des rejets de dioxines et de furanes dans les lacs.
  • Les charges de source ponctuelle des 18 substances toxiques d'intérêt prioritaire mentionnées dans le Plan de gestion des toxiques de la rivière Niagara ont été réduites de 99 %. Les concentrations de ces produits chimiques à la sortie de l'émissaire satisfont maintenant aux objectifs de qualité en eaux libres et remplissent essentiellement les obligations du Canada en vertu de cette initiative binationale.
  • Les protocoles d'entente signés avec cinq secteurs industriels ont débouché sur une réduction de 390 000 tonnes par année des déchets toxiques et dangereux.
  • Ces cinq secteurs sont la fabrication automobile, l'apprêtage des métaux, les pièces automobiles, l'imprimerie et les arts graphiques, et le nettoyage à sec.
  • Il a été confirmé que cinq pesticides interdits n'étaient plus utilisés ou disponibles dans les secteurs commerciaux dans la partie canadienne des Grand Lacs.
  • Plus de 50 % des produits à haute concentration de byphényles polychlorés (BPC) entreposés ont été détruits. Cela dépasse le but fixé pour l'an 2000.
  • La source externe de substances chimiques toxiques transportées par voie atmosphérique dans Les Grands Lacs a été documentée.
  • La Stratégie binationale relative aux toxiques des Grands Lacs a été établie officiellement en avril 1997 parle Canada et les États-Unis, qui se sont engagés à atteindre des buts intermédiaires et à respecter des calendriers de réduction afin d'en arriver à l'élimination des substances toxiques bioaccumulables et rémanentes ainsi qu'à l'évaluation des dépôts atmosphériques de ces substances dans le bassin des Grands Lacs.

Préservation de la santé humaine et de l'environnement

Signes de progrès

  • Les améliorations apportées dans les SP et les réductions des charges de substances toxiques se sont traduites par des améliorations mesurables de la qualité de l'eau et de la santé globale de l'écosystème du bassin des Grands Lacs.
  • On a observé une diminution soutenue des charges de nombreux polluants clés, qui a entraîné une baisse de leurs niveaux dans les tissus humains, y compris des contaminants organochlorés dans le lait maternel.
  • Les niveaux de certaines substances toxiques rémanentes mesurés dans les tissus d'espèces fauniques continuent de diminuer. Comme les niveaux actuels sont peu élevés, il est difficile de dégager les tendances sur cinq ans. Des données révèlent des augmentations récentes des concentrations de certains contaminants chez certaines communautés de poisson.
  • On relève la présence d'un plus grand nombre d'espèces indicatrices telles que le faucon pèlerin, le balbuzard, le touladi et le pygargue à tête blanche dans le bassin des Grands Lacs

Principales réalisations

  • Les populations du touladi ont été rétablies dans le lac Supérieur.
  • Un traitement contre les amnocètes (larves de lamproie) dans la rivière St. Marys devrait réduire la population de cette espèce exotique de 75 % et ainsi permettre le rétablissement du touladi dans le lac Huron.
  • Plus de 500 volontaires participent au Programme binational de surveillance des marais.
  • Les scientifiques comprennent maintenant mieux les relations entre les contaminants de l'environnement et la santé humaine. Des chercheurs ont donc réussi à mettre en lumière un lien étroit entre les hospitalisations pour des problèmes cardio-respiratoires et la pollution atmosphérique dans le bassin des Grands Lac.
  • Le cygne trompette a été réétabli dans les marais du sud du lac Huron
  • On a mis au point des indicateurs des effets sur la santé pour la population du bassin des Grands Lacs.
  • L'élaboration de plans d'aménagement panlacustre est en bonne voie pour les lacs Ontario, Supérieur et Érié.
  • Le bilan de l'agriculture durable s'améliore en Ontario : plus de 16 000 agriculteurs ont participé à l'élaboration et à la mise en #&156;uvre de 8 300 plans d'action agro environnementaux.


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