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LE MARCHÉ DE LA RESTAURATION AU JAPONNovembre 2000![]()
Préparé par le Centre des études de marché d'Équipe Canada et le Service des délégués commerciaux du Canada © Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international Le Centre des études de marché d'Équipe Canada produit une vaste gamme de rapports par région et par secteur à l'intention des exportateurs canadiens. Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec : Direction de l'appui aux marchés (TCM) Division de l'évaluation et de l'analyse des marchés (DEAM) Le gouvernement du Canada a préparé le présent rapport en se fondant sur des sources d'information primaires et secondaires. Aussi ce dernier ne garantit-il aucunement l'exactitude des renseignements qu'il contient pas plus qu'il n'appuie les organisations dont le nom y figure. Il appartient donc aux lecteurs de vérifier l'exactitude et la fiabilité des renseignements contenus dans le présent rapport. Ce rapport offre un aperçu du marché destiné à ceux qui sont intéressés par les potentiels du marché et ne vise pas à fournir une analyse en profondeur qui pourrait être nécessaire à l'exportateur. RÉSUMÉL'industrie de la restauration a connu de nombreux changements ces dernières années avec l'évolution du profil démographique des consommateurs, la crise économique asiatique, les nombreuses psychoses alimentaires, la demande de produits plus sains et un intérêt croissant pour la cuisine internationale. Tandis que les consommateurs deviennent plus attentifs aux prix, la croissance des supermarchés et de hypermarchés a également eu une influence importante sur le marché de la restauration. Le Japon qui compte 126 millions d'habitants dépend des importations pour plus de la moitié de ses besoins en produits agroalimentaires dont il est le plus grand importateur net au monde. L'industrie de la restauration au Japon représentait 329 milliards de dollars (1) en 1998(2), et sa croissance a été constante depuis plusieurs années. Bien qu'elle ait été légèrement freinée par la faiblesse de la monnaie nationale, la croissance a subi l'influence de plusieurs changements dont la diminution de la taille des ménages, le vieillissement de population, l'accroissement de la main-d'oeuvre féminine et une relative stabilité du revenu des ménages. Les couples qui travaillent ou les personnes seules prennent moins de repas préparés à la maison, tandis que la demande en soins hospitaliers et de santé s'accroît chez les personnes âgées. En conséquence, la demande de repas rapides, pratiques et nourrissants est en hausse. Les restaurants et la restauration rapide au Japon sont de plus en plus concurrencés par la croissance du secteur des supermarchés et des dépanneurs. Le secteur de détail offre de plus en plus de sandwichs frais, de salades, de boîtes-repas de style bento et d'autres plats rapides qui peuvent être moins chers et plus rapides que ceux offerts dans les restaurants. Certains magasins sont allés jusqu'à offrir un service de livraison à domicile pour concurrencer le sous-secteur de la pizza. Cependant, en dépit de la concurrence croissante des autres secteurs, celui de la restauration rapide continue d'être florissant. Comme dans d'autres régions du monde, le débat se poursuit au Japon sur les produits génétiquement modifiés et les exportateurs potentiels doivent étudier en profondeur cette question avant de commencer à exporter. Le Canada exporte au Japon des poissons et des fruits de mer ainsi que des légumes congelés. Cependant ces produits sont très souvent expédiés en vrac pour être ensuite transformés par les industriels japonais. La demande en poissons, fruits de mer et légumes demeurera élevée, mais des opportunités pour aliments prêts-à-réchauffer, en particulier de style occidental, existent aussi pour les fournisseurs de services de restauration. Ces produits peuvent répondre aux besoins aussi bien des restaurants désireux de réduire leur temps de préparation qu'à ceux des particuliers qui achètent des repas rapides à consommer à la maison. Pour tout renseignement complémentaire concernant ce marché, veuillez demander un exemplaire du rapport The Japan Food Service Sector, à l'Ambassade du Canada au Japon ou à Agriculture et Agroalimentaire Canada.(3) TABLE DES MATIÈRES Démographie Compétences locales Agents et représentants PRINCIPAUX CONTACTS ET SERVICES DE SOUTIEN APERÇU DU MARCHÉLe Japon est le plus grand importateur net de produits agroalimentaires, de poissons et de boissons du monde. Cependant la récente récession économique a eu pour conséquence une baisse des dépenses de consommation en alimentation et une hausse de la demande de qualité. La consommation globale alimentaire n'a pas été touchée de façon significative et les dépenses alimentaires continuent de représenter environ 20% du total des dépenses des ménages. Quoique le Japon ait développé une industrie de transformation agroalimentaire importante et très avancée, il compte sur les importations pour satisfaire plus de la moitié de ses besoins en produits agroalimentaires. C'est le plus grand importateur net de ce type de produits. La conversion de toutes ses interdictions d'importations en tarifs douaniers (à l'exception du riz), dans le cadre de l'Accord sur l'agriculture de l'Uruguay Round, ainsi que la consolidation et la réduction de tous les tarifs douaniers ont permis le développement du marché des produits alimentaires internationaux. Avec l'explosion de la demande de produits alimentaires internationaux et les limites de la production nationale, les besoins des consommateurs ne peuvent être satisfaits que par les fournisseurs internationaux. L'industrie de la restauration au Japon représentait 329 milliards de dollars en 1998, ce qui représente 78 % de la même industrie aux États-Unis (418 milliards de dollars) pour une population inférieure de moitié. L'industrie de la restauration a connu de nombreux changements ces dernières années avec l'évolution du profil démographique des consommateurs, la crise économique asiatique, les nombreuses psychoses alimentaires, la demande de produits plus sains et un intérêt croissant pour la cuisine internationale. Tandis que les consommateurs deviennent plus attentifs aux prix, la croissance des supermarchés et hypermarchés a également eu une influence importante sur le marché de la restauration. En outre, le succès de la restauration rapide a eu des conséquences sur le chiffre d'affaires (C.A) des autres restaurants. Les dépense annuelles en produits alimentaires par ménage ont atteint 11 785 $ en 1997, en deuxième position après le logement. Elles sont en régression depuis l'effondrement de «l'économie de bulle» en 1991 et l'augmentation de la taxe nationale de vente, passée de 3 à 5 % en 1996. Ces facteurs ont eu pour conséquence une attention accrue des consommateurs qui sont devenus plus regardants, une tendance à aller vers les magasins et restaurants à meilleur marché et une baisse des prix à la consommation. Compte tenu de la diminution du nombre des familles nucléaires et de l'augmentation de celui des couples actifs et des personnes seules, le nombre de repas consommés à la maison est en baisse. La fréquentation des restaurants a également baissé avec la perte de confiance des consommateurs durant la récession. Les dépenses au restaurant des consommateurs japonais ont été de 1760 $ par habitant en 1998. Plutôt que d'aller vers les restaurants traditionnels, la demande s'est orientée vers la restauration rapide à meilleur marché et les substituts de repas-maison. L'industrie de la restauration se définit comme l'industrie des repas non préparés chez-soi, y compris ceux pris dans les restaurants, emportés ou livrés à la maison, et les repas institutionnels, indépendamment du lieu où ils sont consommés et qui peuvent être des écoles, des hôpitaux, des lieux de travail et des hôtels ou encore le secteur de l'avitaillement par service de traiteur. Les substituts de repas-maison (SRM), ou tout plat cuit en magasin ou au restaurant mais consommé à la maison, ont beaucoup gagné en popularité ces dernières années. La croissance de ce secteur ne montre aucun signe de ralentissement, ce qui a conduit beaucoup d'entreprises de l'industrie de la restauration à s'adapter pour répondre à cette tendance ou pour attirer des clients. DémographieLe Japon a une population de 126 millions d'habitants et un taux de croissance démographique moyen de 0,24 % par an, qui décroît annuellement et qui devrait être négatif en 2010. Près de 70 % de la population est âgée de 15 à 64 ans, mais avec un faible taux de natalité et une espérance de vie élevée (77,2 ans pour les hommes et 83,8 ans pour les femmes), le vieillissement se poursuivra au Japon. On prévoit qu'en 2005, 25 millions de citoyens japonais auront plus de 65 ans, soit 20 % de la population. L'évolution démographique au Japon entraîne plusieurs changements socio-économiques dont la diminution de la taille des ménages, le vieillissement de population, l'accroissement de la main-d'oeuvre féminine et une relative stabilité du revenu des ménages, malgré une légère faiblesse de la monnaie nationale. En conséquence, la demande de repas rapides, pratiques et nourrissants est en hausse. Les jeunes adultes quittant le domicile familial est en augmentation et, en début de carrière, ils attendent plus longtemps avant de se marier. De 1990 à 1995, le nombre de couples mariés sans enfants a augmenté de 21 %, tandis que celui des couples mariés avec enfants vivant au domicile familial a baissé de 0,9 %. Le taux de divorce est en hausse et le nombre de ménages d'une personne a augmenté atteignant 25 % du total. En outre, il y a maintenant plus de trois millions de ménages monoparentaux au Japon. Tous ces facteurs ont eu un effet tangible sur les habitudes et la demande alimentaires de la population. Actuellement, 40 % de la main-d'oeuvre se compose de femmes. Le nombre croissant de femmes sur le marché du travail, lesquelles ont moins de temps pour faire leurs courses ou pour la préparation des repas familiaux, fait que leurs demandes sont considérées avec plus d'attention qu'auparavant par l'industrie de la restauration. Dans l'espoir de plaire à la population féminine, les restaurants, les producteurs de plats cuisinés et les autres secteurs de l'industrie se sentent maintenant obligés de préparer des repas de plus haute qualité, rapides, pratiques et à prix raisonnable, et ils montrent un intérêt croissant envers l'alimentation diététique. L'évolution des goûts et des styles de vie des Japonais en faveur d'un plus grand nombre de plats occidentaux et préparés à l'extérieur des maisons a entraîné une augmentation de la consommation de matières grasses et donc du poids moyen de la population. Cette tendance ainsi que le souci de ne pas voir le vieillissement de la population provoquer un afflux de demandes de sécurité sociale a suscité l'intérêt des Japonais pour un régime alimentaire plus sain. Conséquence de cette prise de conscience accrue des problèmes de santé, le nombre des clubs de culture physique a augmenté et les gens sont mieux informés en matière de besoins nutritionnels et diététiques. RestaurantsLes restaurants ont connu une baisse de leur chiffre d'affaires dans chacune des quatre dernières années. Les restaurants plus anciens perdant 4,1 % en 1998 et les nouveaux gagnant 2,4 %. Le chiffre d'affaires a souffert de la crise économique asiatique et de plusieurs psychoses alimentaires.(4) Pour lutter contre les effets de la récession, les restaurants offrant tous types d'aliments et styles de restauration ont été forcés de concevoir de nouvelles stratégies de marketing pour attirer les consommateurs. Les restaurants de luxe ont été particulièrement touchés, de nombreux Japonais ne pouvant plus s'offrir de dîners coûteux. Certains restaurants ont réagi en offrant des menus à prix fixe avec choix de hors-d'oeuvre, plats principaux et desserts pour attirer les clients sensibles au prix. Cependant, de nombreux restaurants de luxe ont dû également réduire leurs coûts en important moins d'aliments et de boissons onéreuses de diverses origines. Les consommateurs japonais se sont découvert récemment un goût nouveau pour la cuisine étrangère, ce qui a conduit à l'émergence de plusieurs tendances appelées régimes à la mode. Il y a quelques années, la popularité des plats épicés coréens et mexicains rendait florissant le secteur des restaurants au Japon. Cette mode fut bientôt dépassée par l'attrait de la cuisine française. La récente vogue de la cuisine italienne qui a déferlé sur le Japon a provoqué une augmentation des ventes de tous les aliments liés à cette cuisine et a propulsé de 5 % en 1997 (2,3 millions $) le chiffre d'affaires des restaurants italiens. Commercialisés comme présentant une saine option diététique, les mets italiens ont su répondre à la demande de plats sains et abordables par les consommateurs. Leur soudaine popularité a également été un soutien à l'expansion, à une plus petite échelle, des fromages et des vins italiens. D'autres restaurants offrant des menus indiens, thaïlandais et vietnamiens gagnent également en popularité. Même les restaurants servant des sushis, le plat le plus proche des traditions culinaires nipponnes, affrontent la forte concurrence de la restauration rapide, des supermarchés et des dépanneurs dont la croissance du chiffre d'affaires à été un frein à celle des restaurants classiques. Les progrès dans la production, le stockage et le transport ont permis la vente de sushis frais par les détaillants, mais de nombreux Japonais préfèrent toujours les manger dans des restaurants, où ils sont préparés devant eux.
Source: Ambassade du Canada au Japon, Tokyo, 1999. Les restaurants de type "Tout-ce-que-vous-pouvez-manger" offrant tout genre de plats ont commencé à apparaître au Japon ces deux dernières années. Il en existait 176 dans la seule ville de Tokyo en 1998, offrant poissons, fruits de mer et autres plats principaux, desserts et alcool. Pour plaire davantage aux consommateurs en quête d'aubaines, certains de ces restaurants font payer leurs clients au temps de consommation, au tarif d'environ 40 ¢ la minute. La popularité actuelle de ces restaurants, combinée à la forte rotation de la clientèle leur a permis non seulement de résister à la récession, mais de créer une demande constante de grandes quantités de produits alimentaires. Il existe aussi une tendance vers de grands restaurants à thème unique et à menu spécialisé. Par exemple, un restaurant de style boeuf japonais offre un menu avec 30 différents plats de boeuf. En fait, en 1998, les consommateurs japonais ont consommé 20 % plus de boeuf que l'année précédente. Les restaurants fast-foodsD'après les prévisions, le chiffre d'affaires des fast-foods devrait regagner le terrain perdu au cours des deux dernières années de récession. En dollars constants de 1998, le chiffre d'affaires total s'est accru pendant la période 1995-1998 de 11,7 %. En 1998, le sous-secteur des hamburgers représentait 31,8 % du chiffre d'affaires total des fast-foods. Bien que la concurrence dans ce sous-secteur joue entre firmes internationales et nationales, tous les restaurants de ce type ont une forte image occidentale. À la fin de 1999, le nombre de restaurants servant des hamburgers au Japon devrait dépasser 50 000. Leader dans le secteur des fast-foods, McDonald's Co. (Japan) Ltd. exploitait plus de 3260 restaurants au Japon en mars 2000, et visait 10 000 restaurants en 2006. McDonald's a déclaré un chiffre d'affaires record de 5,2 milliards de dollars en 1999, en hausse de 4.4 % par rapport à l'année précédente. Bien que la société ait atteint des niveaux records, le danger de détournement du chiffre d'affaires des anciens restaurants par les nouveaux demeure une préoccupation.
* Note: en dollars de 1998. La restauration rapide japonaise traditionnelle, englobant le bento (boîte-repas comprenant légumes, sushis, riz, etc., séparés en compartiments) et les restaurants kaitenzushi, représentait près de la moitié de tous les commerces de restauration rapide en 1997, avec 10 375 points de vente dans tout le Japon. Les ventes de boîtes de bento et de sushis dans les magasins de détail ont forcé les restaurants de ce sous-secteur à maintenir une politique de bas prix pour rester concurrentiels. Ces fast-foods locaux se concentrent sur les plats japonais. Cependant, pour attirer une clientèle plus large, beaucoup d'entre eux incluent dans leurs menus des plats populaires internationaux.
Source: The Nihon Keizai Shimbun. MOS Burger, la chaîne japonaise de hamburgers, a connu le succès avec sa propre version de ce sandwich. Dans les 1500 restaurants qu'elle exploite au Japon, MOS sert des petits pains faits de riz compact au lieu de farine de blé, avec soit des boulettes de crevettes, soit du boeuf teriyaki. Cette adaptation du hamburger au goût local a positionné MOS comme l'une des chaînes de restauration rapide les plus populaires du pays. Industrie et commerceLe chiffre d'affaires de l'industrie et du commerce de la restauration demeure relativement stable sur la période quadriennale de 1995 à 1998, comme le montre le tableau 4. Ce segment représentait en 1998, environ 7,5 % du total du marché de la restauration au Japon avec un chiffre d'affaires de près de 25 millions de dollars.
N/D = non disponible. ÉcolesLe marché des repas scolaires s'est réduit ces dernières années, en dépit de l'existence d'un plus grand nombre de réfectoires. Le chiffre d'affaires est passé de 5,76 millions de dollars en 1995 à 5,57 millions en 1998, alors que le nombre de points de restauration augmentait de 1800 atteignant 43 482 en 1997. La baisse du chiffre d'affaires peut être partiellement expliquée par deux facteurs : 1) la récession économique a entraîné une baisse des dépenses de consommation comme dans le reste du marché de la restauration ; et 2) l'augmentation du nombre de points de restauration rapide à bon marché dans les écoles et les universités a nui aux points de restauration traditionnels sur les campus.
N/D = non disponible. Le gouvernement japonais contrôle le programme des repas scolaires, et toute décision à ce sujet a un effet de propagation sur le chiffre d'affaires de l'ensemble de l'industrie de l'alimentation. Pour cette raison précise, les exportateurs canadiens sur le marché de la restauration auraient tout intérêt à surveiller les dépêches d'agences concernant l'industrie ou à contacter les délégués commerciaux canadiens(5), pour toute décision gouvernementale concernant les repas scolaires, comme par exemple sur la question des aliments génétiquement modifiés. Hôpitaux et services de soins de santéLe marché de l'alimentation du secteur des soins de santé était évalué à 18,1 milliards de dollars. Quoique l'impartition sur ce marché soit de 2,4 milliards de dollars ou seulement 22 % en termes de lits, on estime qu'elle pourrait atteindre 12,5 milliards de dollars si tous les services fournis par les traiteurs et les installations internes de soins de santé faisaient l'objet d'externalisation. Les hôpitaux et les fournisseurs de soins de santé doivent probablement faire face aux pressions grandissantes de rationalisation en raison des compressions budgétaires. On peut s'attendre à ce que ces contraintes, exacerbées par l'accroissement de la demande de services d'une population vieillissante, conduiront à une augmentation de la proportion d'hôpitaux et de services de soins de santé qui auront recours à l'impartition de leurs contrats de restauration.
Note: Les chiffres étant arrondis, les totaux peuvent ne pas correspondre
aux sommes des chiffres de chaque colonne. Comme l'indique le tableau 6, l'impartition de la restauration médicale a constamment augmenté au cours des cinq dernières années, et la croissance devrait se poursuivre. De 1994 à 1998 chacun des quatre fournisseurs de soins de santé indiqués dans le tableau ci-dessus a augmenté son impartition de restauration, non seulement en termes absolus mais en pourcentage du total de lits. L'externalisation de la restauration des hôpitaux a représenté 21,5 % de tous les lits en 1998, en hausse par rapport à 14,2 % en 1994, tandis que celle des établissements de soins de santé pour personnes âgées augmentait la sienne qui passait de 20,3 % en 1994 à 38,6 % en 1998. Dans les établissements de chirurgie, 9,1 % des lits faisaient l'objet d'impartition pour la restauration, tandis que ce chiffre atteignait 17,9 % dans les résidences de soins spéciaux en 1998. La moyenne pour les quatre fournisseurs de soins de santé étant de 21 %.
* Note: en dollars de 1998. HôtelsLe secteur de la restauration hôtelière a été durement touché par les effets de la crise économique asiatique, avec la réduction des dépenses des consommateurs en repas à l'hôtel et celle des budgets de notes de frais des sociétés. Traditionnellement, les consommateurs japonais vont manger dans les restaurants d'hôtel lors de grandes occasions au cours desquelles ils sont prêts à dépenser de grosses sommes pour une cuisine, un service et un environnement de haute qualité. Cela a cependant changé pendant la récession, et les hôtels ont été forcés d'offrir des forfaits spéciaux à prix réduit aux groupes et aux familles pour retrouver leurs clients. Pour attirer la clientèle, ces restaurants ajoutent de plus en plus à leurs menus une authentique cuisine étrangère préparée par des chefs étrangers. Certains hôtels ont également commencé à offrir des buffets à prix modique. Les restaurants d'hôtel représentent en valeur environ 22 % du marché de la restauration, mais c'est surtout en raison de leurs prix élevés. En volume, ils ne représentent qu'un peu plus de 7 % du marché. Substituts de repas-maisonLe marché des substituts de repas-maison (SRM) a enregistré en 1997 un chiffre d'affaires de 72,5 milliards de dollars soit 7 % de plus que l'année précédente. La demande des consommateurs pour des produits de plus haute qualité, de meilleur goût et de meilleur apport nutritionnel, ainsi que pour des normes de sécurité dans le secteur des SRM a conduit à des bouleversements dans le type d'aliments produits et dans les emballages. Pour réussir sur ce marché, les producteurs alimentaires doivent transmettre une image de fraîcheur d'aliments, de la «ferme à la table». Avec le développement d'aliments de haute qualité exigeant peu ou pas de préparation (par exemple, des aliments prêts-à-réchauffer) et conformes aux normes des consommateurs, le marché des SRM a connu un développement impressionnant. La soudaine popularité de la cuisine italienne a fait inscrire des plats italiens sur les menus et a conduit au développement d'un important secteur de livraison de pizzas. Le nombre d'établissements de livraison de pizzas a augmenté de 24 % entre 1995 et 1999, atteignant le chiffre de 2250. Bien que ne représentant que 2,5 % du marché de la livraison de plats à domicile au Japon, la livraison de pizzas est en croissance et devrait atteindre 9 % du chiffre d'affaires de ce sous-secteur en 1999.
* Note: en dollars de 1998. DépanneursLes chaînes de dépanneurs sont devenues des débouchés importants pour les SRM et des concurrents sérieux pour les restaurants et les fast-foods. Les trois plus grandes chaînes de dépanneurs, 7-Eleven, Family Mart et Lawson sont devenues de gros fournisseurs de SRM dont les ventes dans l'ensemble des dépanneurs a atteint 1,1 milliard de dollars en 1997. La même année, le chiffre d'affaires total en restauration rapide des 7314 dépanneurs de 7-Eleven atteignait 6,55 milliards de dollars, dépassant celui de McDonald's de plus de 2 milliards de dollars. Offrant des sandwichs frais, des salades, des boîtes-repas de style bento, des gâteaux de riz, des dumplings japonais, des salades de nouilles, des sushis et des plats prêts-à-réchauffer, les dépanneurs sont des concurrents sérieux sur le marché de la restauration. Certains magasins, pour concurrencer le sous-secteur de la pizza, sont allés jusqu'à offrir un service de livraison à domicile. Parce que le marché s'est révélé lucratif pour les propriétaires et qu'il plaît aux consommateurs, on s'attend à ce que les dépanneurs passent à l'étape des «repas complets» de haute qualité car la demande en SRM continue de croître.
Source: Nihon Keizai Shimbun Tandis que le marché des SRM dans les dépanneurs poursuit sa croissance, le secteur des dépanneurs lui-même est proche de la saturation. Une augmentation rapide du nombre de magasins, causant une concurrence excessive dans une période de stagnation des dépenses de consommation a rétréci les marges de profit et, dans certains cas, réduit le chiffre d'affaires. Selon le ministère du Commerce international et de l'Industrie, il y avait 36 586 dépanneurs au Japon en 1997. Chacune des trois grandes chaînes, consciente du niveau proche de la saturation du marché, a réduit le nombre d'ouvertures annuelles de nouveaux magasins et a entrepris de fermer ceux qui n'étaient pas rentables. Facteurs déterminants pour la croissance à venirLa demande de repas rapides, et pratiques - dans des fast-foods, à emporter ou avec un minimum de préparation à la maison - a augmenté significativement ces dernières années. Le secteur des restaurants a connu une expansion à la fin des années 1980 et au début des années 1990. Cependant la baisse de la demande due à la crise économique au Japon en 1997 et 1998 a contraint le secteur à de nombreux changements pour rebâtir sa base de clientèle. Jusqu'à récemment la plupart des consommateurs faisaient leurs courses en transport en commun ou à bicyclette, ce qui les limitait à faire des achats en petites quantités dans des lieux relativement proches de chez eux. Avec la déréglementation, la demande de produits et services à bas prix par les consommateurs, et la construction de nouveaux magasins et centres commerciaux avec parkings, plus spacieux et plus efficaces, les habitudes de magasinage sont en train de changer. Aujourd'hui les consommateurs peuvent faire leurs courses les week-ends en voiture et acheter de plus grandes quantités de produits à bas prix. Les supermarchés et hypermarchés, sorte de «mégasupermarchés à prix réduit» avec une décoration et un personnel réduits à leur plus simple expression pour minimiser les coûts d'exploitation, devraient probablement accroître leurs parts du marché des services d'alimentation de détail en offrant une plus large gamme de plats cuisinés. Selon le ministère japonais de l'Agriculture, des Forêts et des Pêches (MAFF), les repas cuisinés et consommés à la maison devaient perdre en popularité, tandis que les dépenses de restaurant ou de repas à emporter devraient revenir à une croissance à deux chiffres. Parmi les facteurs pris en considération, il y a le produit intérieur brut, les dépenses alimentaires totales des ménages, l'évolution démographique, le coût de la vie, etc. De fait, le MAFF note la relation inversement proportionnelle entre la croissance du produit intérieur brut (PIB) et la consommation des repas cuisinés à la maison : plus le PIB augmente, plus les dépenses des repas pris dehors sont censées augmenter. En avril 1998, la décision d'assouplir la loi sur les magasins de détail à grande surface (LMDG) va changer la situation du secteur du détail au Japon. La LMDG, conçue en partie pour protéger les petits commerçants de la concurrence des grands magasins, avait limité l'établissement, l'expansion et l'exploitation des grands magasins au Japon. L'adoption intervenue en l'an en 2000 d'une nouvelle loi limitera l'établissement ou l'expansion de grands magasins sur la seule base de l'impact environnemental plutôt que sur la protection de la petite entreprise. Le développement de plus grands magasins de détail est donc attendu et les services de restauration se tourneront de plus en plus vers les fournisseurs d'alimentation étrangère pour obtenir la gamme de produits plus large que les consommateurs japonais demandent. Les menaces à la sécurité alimentaire et sanitaire intervenues ces dernières années ont également provoqué une augmentation de la demande des consommateurs pour des produits de plus haute qualité, avec un meilleur emballage, un meilleur choix des fournisseurs et des normes de sécurité plus élevées. L'une de ces menaces a eu lieu en été 1996, lorsque la survenue de la bactérie O-157 dans les produits crus et frais a ébranlé la confiance des consommateurs dans ces produits. La bactérie a également contaminé de 20 à 30 % du poisson cru de Kansai. Les restaurants de sushis ont particulièrement souffert de la chute de confiance des consommateurs qui s'ensuivit et n'ont pas encore récupéré pleinement le chiffre d'affaires perdu. Le respect des normes d'hygiène alimentaire dans les magasins de bento et de sushis a, en conséquence, augmenté notablement. L'étiquetage des aliments biologiques de même que les produits génétiquement modifiés (organismes génétiquement modifiés ou OGM) font l'objet au Japon d'une plus grande attention et suspicion. Il y a production d'OGM lorsque de nouveaux gènes, quelquefois de nouvelles espèces, sont introduits dans une plante ou un animal pour produire des caractéristiques plus «souhaitables», telles que la résistance au froid, aux insectes, à la pourriture ou à une forme particulière d'herbicide. Alors que les États-Unis font pression pour l'acceptation des aliments génétiquement modifiés selon les normes internationales, le ministère de la Santé japonais n'en est pas encore à la création d'une législation. Le gouvernement japonais fait une promotion active de la biotechnologie comme technologie d'importance vitale pour le 21e siècle. Cependant, il envisage l'étiquetage des aliments transgéniques pour donner aux consommateurs l'information dont ils ont besoin pour prendre leur propre décision. En août 1999, le Japon a annoncé qu'il soumettrait 30 produits alimentaires, y compris les graines de soja, le maïs, les pommes de terre et les produits transformés à base de ces aliments à l'étiquetage obligatoire du contenu en OGM. Le Japon, dont on pense qu'il est le plus grand importateur d'aliments génétiquement modifiés du monde, dépend beaucoup des importations en provenance de pays comme le Canada pour satisfaire ses besoins alimentaires. Dans un pays où il est de tradition de consommer des aliments crus ou le plus près possible de leur état naturel, les aliments génétiquement modifiés sont peu appétissants et perçus avec de plus en plus de méfiance. En 1998, 28 des 180 coopératives de l'industrie alimentaire japonaise ont commencé à faire la promotion d'aliments sans modification biologique et ont tenté de dépister ou d'étiqueter les aliments génétiquement modifiés. La ville de Fujisawa, près de Tokyo, a interdit tous les aliments génétiquement modifiés dans les cantines scolaires. Les conséquences des exigences d'étiquetage pourraient être dramatiques. L'étiquetage d'aliments avec des petites quantités d'OGM ou l'exigence de tests coûteux de dépistage pourraient augmenter jusqu'à 30 % le prix des produits alimentaires sans OGM. Dans le même temps, le débat sur l'abondance d'aliments «organiques» disponibles au Japon a conduit la Japan Foodservice Association, une organisation nationale d'entreprises de restaurants, à créer ses propres normes de certification de produits organiques afin de s'efforcer de contrôler le nombre d'étalages alimentaires se proclamant organiques. Ces normes ne sont pas liées à celles du ministère de l'Agriculture, des Forêts et des Pêches conçues en conformité aux normes internationales. Environ 99 % de la production de légumes au Japon n'est pas encore organique, mais cette mesure devrait limiter le marketing de produits organiques et crédibiliser le label. DébouchésL'industrie japonaise de la restauration devrait augmenter sa dépendance à l'égard des produits d'importation à court terme en raison d'un certain nombre de facteurs. La production agricole du Japon devrait chuter du fait du vieillissement des exploitants et de la baisse continue de la population agricole. De 1980 à 1995, le pourcentage de Japonais employés dans l'agriculture et les pêches a chuté de moitié, s'établissant à 5,9 % de la population. Les producteurs nationaux peuvent satisfaire correctement un marché à créneaux, mais les grandes chaînes de restaurants et le grandissant marché de détail doivent se tourner de plus en plus vers les fournisseurs internationaux pour les grandes quantités de produits dont ils ont besoin. La reprise de l'économie japonaise rouvrira des débouchés pour la croissance du secteur de la restauration, en particulier pour les sous-secteurs de la grande cuisine et de la cuisine internationale. La popularité grandissante des plats occidentaux augmentera la demande de produits tels que le boeuf, le porc, le poulet, les garnitures de pizzas, les légumes, le vin, les poissons et les fruits de mer. On prévoit aussi le développement de produits SRM de haute qualité pour répondre aux besoins des consommateurs japonais qui pourront se permettre d'assumer les dépenses liées à la production d'une meilleure alimentation. Le mouvement grandissant pour une production alimentaire responsable par l'utilisation d'aliments non génétiquement modifiés et un étiquetage exact d'aliments organiques devrait également ouvrir des débouchés aux producteurs d'aliments organiques. Avec la poursuite du vieillissement de la population japonaise, la demande d'aliments conçus pour répondre aux besoins diététiques spécifiques et aux restrictions budgétaires des consommateurs âgés connaîtra également une augmentation. Le marché de la restauration rapide devrait connaître la croissance en volume et en valeur la plus dynamique de l'industrie de la restauration, car il est celui des secteurs qui est le plus loin de la maturité et a donc une place considérable pour la croissance. Alors que ce secteur continue de croître, la demande des consommateurs se porte sur des exigences de santé auxquelles le marché de la restauration doit s'adapter tout comme le reste de l'industrie de la restauration. Avec la saturation des centres-villes en fast-foods, ces sociétés doivent de plus en plus se localiser en banlieue, soit dans des centres commerciaux, soit en coentreprise avec des stations-service. Le rôle du Japon comme hôte conjoint de la Coupe du monde de football (soccer) en juin et juillet aura non seulement pour effet de revitaliser l'économie, mais produira une forte demande en produits destinés à satisfaire les besoins du consommateur, sur tous les secteurs de l'industrie de la restauration, depuis les fournisseurs officiels de services de restauration jusqu'aux restaurants d'hôtel et aux magasins de bentos. Projets actuels et prévusAu début de 1999, le Nihon Menshoku Gijutsu Center (Centre japonais de technologie de la nouille) de Tokyo annonçait la production de spaghettis ne demandant que 50 secondes de temps de cuisson. Avec la fascination qu'exerce toujours la cuisine italienne sur le Japon, il y a eu augmentation de la demande de spaghettis pour le marché de la restauration, mais les exigences de niveau de fermeté désirée pour les pâtes n'avaient pu permettre de satisfaire la demande. Avec le développement de ce nouveau produit, les produits congelés pourraient maintenant être introduits dans les débouchés spécialisés de cuisine italienne. Le produit pourrait même mener au développement de petits «restaurants-spaghettis» où on mangerait debout ou de cantines de rue comme celles qui existent pour la nouille japonaise. CONCURRENCECompétences localesLes fabricants locaux de produits alimentaires ont plusieurs avantages sur la concurrence internationale en raison de leur vaste réseau de distribution et de la connaissance de leurs marques par le public. Ils sont conscients de l'importance de la qualité de l'emballage pour commercialiser leurs produits et ils ont une connaissance culturelle profonde des besoins des consommateurs. La volonté et la capacité de répondre en temps opportun aux tendances de consommation peuvent également donner aux fabricants locaux de produits alimentaires un avantage concurrentiel significatif. Le plus grand fournisseur du sous-secteur de la pizza est JC Foods, avec une part de marché de 55 % du segment réfrigéré et de presque 70 % du segment congelé. La société a six usines au Japon qui produisent des pizzas et des produits de poisson précuits. Depuis 1988, JC Foods est, par l'intermédiaire d'une filiale, fournisseur de Domino's Pizza Japon pour son marché de livraison à domicile. Concurrence internationaleLes importations fournissent les viandes, poissons, fruits de mer et la majorité des légumes utilisés dans le secteur. Toutefois, les produits sont la plupart du temps importés en vrac, puis réemballés, ce qui nuit à la connaissance de l'origine des produits par les consommateurs et rend donc difficile la traçabilité. Position du CanadaEncouragés par l'abaissement des tarifs douaniers en 1995 sur la pizza, McCain's a commencé à exporter des pizzas congelées, sous le nom de Kantan Pizza, par l'intermédiaire de sa filiale japonaise. Les importations annuelles du Japon s'élèvent actuellement à environ 20 tonnes, mais l'exportateur qui a confiance dans la popularité de ses pizzas est persuadé que celle-ci continuera de grandir au Japon. Ses produits ont un prix de vente conçu pour être inférieur d'environ 20 % au prix de détail des produits japonais équivalents. De nombreux produits importés du Canada et utilisés dans le secteur de la restauration, tels que les poissons, fruits de mer et légumes, souffrent du même manque d'identification que les autres produits alimentaires importés d'autres parties du monde. Cependant, les consommateurs ont un niveau moyen de connaissance de la marque des viandes et des frites congelées. Avantage concurrentiel attribuable aux politiques et aux initiatives du gouvernement du CanadaProgramme international du Canada pour l'agriculture et l'alimentation (PICAA)Le Programme international du Canada pour l'agriculture et l'alimentation (PICAA) est un élément clé de la stratégie internationale du Canada. Il vise à soutenir le secteur canadien de l'agriculture et de l'agroalimentaire en l'aidant à mettre sur pied des stratégies internationales à long terme qui lui permettront de bien se positionner pour réussir dans les principaux marchés, pour répondre aux exigences croissantes des consommateurs et pour faire face à l'augmentation de la concurrence mondiale. Le PICAA verse des fonds de contrepartie équivalant aux fonds investis par l'industrie pour soutenir différentes activités. Ces activités doivent rehausser et promouvoir la réputation du Canada en tant que chef de file mondial offrant des services et des produits sûrs et de grande qualité, qui répondent aux exigences changeantes des marchés mondiaux, dans les secteurs de l'agriculture, de l'agroalimentaire, des boissons et des produits de la mer. Ainsi, l'industrie agricole et alimentaire canadienne profitera d'un
meilleur accès aux marchés mondiaux et renforcera sa capacité
d'accroître ses ventes à l'échelle internationale. Société pour l'expansion des exportationsLa Société pour l'expansion des exportations (SEE) offre des services de financement et d'assurance aux exportateurs canadiens. De plus, elle peut offrir de l'assurance pour les opérations plus importantes régies par les modalités établies par l'acheteur. La SEE privilégie la formule des lettres de crédit ou celle des crédits ou garanties bancaires. L'approbation du financement est étudiée en fonction de chaque cas. Corporation commerciale canadienneLa Corporation commerciale canadienne (CCC) offre aux entreprises canadiennes des services de financement et des modalités de paiement plus avantageuses dans le cadre du Programme de paiements progressifs (PPP). Ce programme a été instauré par la CCC de concert avec les principales institutions financières canadiennes. Il permet à la banque d'un exportateur d'établir une ligne de crédit à l'intention de ce dernier, pourvu que la CCC ait approuvé le projet et que la performance de l'exportateur soit satisfaisante. La CCC agira aussi à titre d'entrepreneur principal dans l'intérêt des petites et moyennes entreprises canadiennes, assurant à ces dernières une crédibilité accrue et un avantage concurrentiel. Programme de développement des marchés étrangersLe Programme de développement des marchés d'exportation (PDME) aide les sociétés canadiennes à pénétrer de nouveaux marchés par le partage des coûts des activités que les entreprises ne pourraient ou ne voudraient pas engager seules, ce qui permet de réduire les risques liés à la pénétration d'un marché étranger. Les activités admissibles, dont les coûts sont partagés à parts égales, sont les visites au marché visé, la participation à des foires commerciales, l'accueil d'acheteurs étrangers, la mise à l'essai de produits en vue de l'attribution de certificats, les frais juridiques liés aux accords de commercialisation à l'étranger, les frais de transport de stagiaires étrangers à des fins de formation au Canada, les frais de démonstration de produits et de production de matériel publicitaire et d'autres coûts associés à l'exécution d'une stratégie de développement du marché. La contribution remboursable du PDME varie entre 5 000 et 50 000 dollars. La préférence est accordée aux entreprises dont le chiffre d'affaires annuel est supérieur à 250 000 dollars et inférieur à 10 millions de dollars ou qui ont moins de 100 employés, dans le secteur de la fabrication, ou moins de 50 employés, dans le secteur des services. Les autres éléments du programme ont trait à la préparation de soumissions dans le cadre d'appels d'offres pour des projets d'immobilisation internationaux et aux activités de commercialisation à l'étranger organisées par des associations commerciales pour leurs membres. Pour plus de renseignements, on peut visiter le site http://www.infoexport.gc.ca/pemd-e.asp ou composer le 1-888-811-1119. WIN ExportsLes exportateurs sont encouragés à s'enregistrer dans WIN Exports, banque de données sur les exportateurs canadiens et leurs capacités qui est utilisée par les délégués commerciaux du monde entier et par les partenaires commerciaux d'Équipe Canada pour jumeler des fournisseurs canadiens à des occasions d'affaires internationales et partager des renseignements au sujet de manifestations commerciales. Pour vous inscrire ou pour obtenir d'autres renseignements, visitez le site Web http://www.infoexport.gc.ca/winexports/menu-e.asp ou téléphonez au 1-888-811-1119. LOGISTIQUE DU MARCHÉAgents et représentantsLe recrutement d'un agent est considéré comme une étape essentielle dans la réussite du marketing et de la distribution pour les exportateurs canadiens qui ne sont pas engagés dans une coentreprise avec une société japonaise. Les sociétés canadiennes, cependant, doivent faire preuve de discernement dans le choix d'un partenaire d'affaires japonais. Bien que nécessaire, le processus de sélection est souvent ardu et comprend aussi bien une enquête de crédit qu'une étude en profondeur de la position dans l'industrie du partenaire japonais et de ses liens avec la concurrence dans le pays. Le désir et la capacité de l'agent à respecter les conditions du contrat sont d'une importance vitale. Une difficulté majeure dans le choix d'un agent japonais est de s'assurer que ce dernier consacrera toute son attention à étendre la part de marché du produit canadien. Les sociétés canadiennes doivent donc rechercher des agents qui :
Pour attirer le partenaire d'affaires japonais approprié, les exportateurs canadiens doivent transmettre une image de fiabilité, de qualité supérieure, de compétitivité, et d'engagement envers le marché japonais et être prêts à bâtir et à entretenir des relations personnelles à long terme. Les sociétés canadiennes doivent démontrer qu'elles sont concurrentielles dans leur industrie locale et disposées à répondre aux exigences culturelles telles que la fourniture de brochures en japonais sur la société et ses produits. Une communication suivie avec l'agent japonais ainsi que des visites régulières au Japon sont considérées comme impératives. Monter une coentreprise est une autre voie que les exportateurs canadiens peuvent envisager de suivre. Elle a pour avantage de faciliter l'embauche de personnel local et de donner immédiatement un accès au système de distribution et à la clientèle japonaise. Cependant pénétrer le marché de cette façon exige un partage des bénéfices et du contrôle avec le partenaire japonais. De même que pour le choix des agents et des distributeurs, la confiance, la communication et l'intérêt mutuel sont des éléments décisifs. Les sociétés canadiennes peuvent lancer une coentreprise de différentes manières. Elles peuvent :
Le ministère des Finances (par l'intermédiaire de la Banque du Japon) doit être notifié. Si la coentreprise doit avoir une existence supérieure à un an, le contrat d'établissement doit être soumis à l'étude de la Japanese Fair Trade Commission dans les 30 jours de sa conclusion. Distributeurs et grossistesLe grand commerce de détail (y compris les chaînes de grands supermarchés nationaux et régionaux et de dépanneurs) a ses propres centres de distribution nationaux et régionaux où les fabricants et les grossistes viennent livrer leurs marchandises et d'où partent une grande variété de produits approvisionnant chaque magasin. À maints égards la nature de la distribution au Japon des produits alimentaires transformés à l'étranger est en train de changer. Du fait de la rationalisation du système de distribution, le grand commerce de détail recherche des relations plus directes avec les fabricants ce qui entraîne des fusions, des liquidations volontaires ou des faillites de nombreux grossistes, et conséquemment, une réduction constante de leur nombre. Auparavant, les fabricants étrangers de produits prêts à la consommation avaient des difficultés à se bâtir un réseau solide de grossistes apte à concurrencer ceux des fabricants japonais. Maintenant que les supermarchés assument la responsabilité des invendus, les fournisseurs étrangers développent activement leurs propres produits outre-mer avant de les expédier au Japon. Il y a eu, en conséquence, augmentation importante des importations en produits alimentaires. Comme les supermarchés et les mini-marges, les grossistes s'approvisionnent aussi directement de l'étranger. Quoique leur nombre diminue, ils rendent encore un service vital au processus de distribution, entre autres dans le recouvrement de créances, la livraison et le contrôle des stocks, au nom des fabricants et détaillants. Le choix du distributeur est fonction d'un certain nombre de facteurs que l'exportateur canadien doit garder présents à l'esprit. Les sociétés canadiennes, dont on attend souvent un engagement exclusif auprès d'un distributeur japonais, ne doivent pas céder à la pression de céder à celui-ci le contrôle de tout le marché, si elles ne sont pas certaines de ses capacités ou de sa volonté de développer les ventes du produit. Il est alors conseillé de restreindre un contrat exclusif par une exclusivité régionale, une représentation à durée déterminée, un chiffre d'affaires minimum ou des indicateurs qualitatifs d'efforts de vente. Facteurs à considérer pour accéder au marchéL'accès au marché japonais des produits agricoles, du poisson et des boissons peut être soumis à des droits d'importation élevés et à des mesures non tarifaires rigoureuses. Bien que de nombreux règlements techniques japonais en matière de produits alimentaires puissent être frustrants pour les exportateurs canadiens, des progrès continuent d'être faits chaque année pour réduire leur incidence. Alors que les droits applicables aux denrées agricoles sont généralement faibles ou non existants, la moyenne des droits à l'importation des produits de consommation reste très élevée et augmente considérablement une fois que des produits crus ou frais sont transformés. La Canada cherche à obtenir des réductions significatives de ces droits lors des négociations agricoles de l'OMC qui ont débuté en mars 2000. En règle générale, l'accès au marché japonais exige aussi beaucoup de patience et de détermination et, souvent, des dépenses considérables. Les entreprises japonaises fonctionnent assez différemment de leurs homologues nord-américaines et accordent souvent une grande importance aux points suivants :
Outre les facteurs mentionnés ci-dessus, les entreprises japonaises souhaitent souvent connaître les antécédents, la personnalité et les aspirations commerciales de leurs contacts commerciaux éventuels, ainsi que le fonctionnement de leur société. Ces relations personnelles entre les entreprises et les personnes peuvent être déterminantes pour la conclusion, ou l'échec, d'une entente. Mais quand elles sont établies, ces relations d'affaires sont généralement solides et durables. Adaptation du produitL'adaptation des produits agroalimentaires et des produits de la pêche canadiens aux goûts japonais et l'intégration de divers ingrédients canadiens dans la cuisine japonaise constituent des éléments importants d'une stratégie canadienne à l'égard du marché alimentaire nippon. Il existe de nombreux exemples de collaboration étroite entre des experts techniques japonais et des fournisseurs canadiens visant à faire en sorte que les produits canadiens satisfassent aux exigences rigoureuses du marché. La capacité de tirer pleinement parti des débouchés commerciaux au Japon dans un environnement japonais hautement concurrentiel fait appel à une collaboration de ce genre, axée sur le service. Les exportateurs peuvent obtenir les conseils et l'aide des institutions des gouvernements fédéral et provinciaux pour ce qui est de l'adaptation des produits ou de l'élaboration de nouveaux produits. Les programmes et les séminaires de préparation à l'exportation, constituent une composante essentielle du plan d'action du Canada pour le Japon.(6) Pratiques commerciales proposéesOn n'insistera jamais assez sur l'importance des conventions et des formalités dans la culture japonaise. De fait, l'accent mis sur l'étiquette demeure si fort que la manière de faire les choses peut être plus importante que les choses elles-mêmes. Les gens d'affaires étrangers qui ont peu ou pas du tout de connaissance du comportement japonais doivent absolument se familiariser avec la langue et la culture japonaises avant de se rendre au Japon pour y faire des affaires. Les réunions d'affaires, en particulier avec les grandes sociétés doivent être programmées des semaines à l'avance. Avant la première réunion, il est également important d'essayer de faire connaissances avec les cadres qui ont un pouvoir de décision au niveau approprié. De nombreuses visites aux associés potentiels sont incontournables pour établir des relations d'affaires de confiance avant de pouvoir obtenir des résultats tangibles. Les Japonais accordent une très haute importance aux relations personnelles dans leurs entreprises et ne font d'ailleurs quasiment pas de distinction entre les associations personnelles et d'affaires. Les Étrangers échouent souvent dans leurs tentatives d'établir des liens durables au Japon, parce qu'ils n'investissent pas suffisamment d'efforts et de temps pour comprendre les nuances de la culture japonaise ou gagner le respect de leurs homologues. De fait, les exportateurs doivent être patients, éviter de brûler les étapes et consacrer tout le temps nécessaire à cultiver des relations personnelles et à bâtir la confiance. Autrement, leur comportement serait probablement interprété comme un manque d'engagement envers leurs partenaires d'affaires japonais. Pour mieux connaître la culture d'affaires japonaise, il est recommandé aux exportateurs de consulter les ouvrages suivants : Japan Business : The Portable Encyclopaedia for Doing Business with Japan, et Passport Japan (voir Bibliographie). Règlements en matière d'importationLes produits alimentaires importés doivent obtenir un certificat émis par le ministère japonais de la Santé et du Bien-être (MHW) avant de pouvoir être vendus sur le marché japonais. Ces certificats sont valables pendant six mois et sont très spécifiques. En d'autres termes, différentes variétés d'un même produit doivent être certifiées individuellement. Les exportateurs canadiens peuvent faire certifier leurs produits par un laboratoire approuvé par le MHW au Canada, avant l'expédition. La liste des ingrédients ainsi qu'une brève description du processus de fabrication doivent être joints aux produits quand ils sont envoyés au laboratoire. L'obtention de ces certificats au Canada évitera des retards superflus ou des frais supplémentaires lorsque les produits arriveront au Japon. Le ministère japonais de l'Agriculture, des Forêts et des Pêches (MAFF) exige certains certificats concernant l'inspection liée à la mise en quarantaine des produits frais, comme la viande et les légumes (y compris les produits congelés). Les exportateurs doivent consulter le MAFF ou l'Organisation du commerce extérieur du Japon (JETRO) afin de s'assurer que tous les certificats nécessaires accompagnent toutes les expéditions de produits. La marque des normes agricoles japonaises (normes JAS) est une marque volontaire et largement utilisée pour informer les consommateurs que le produit est conforme aux normes gouvernementales en matière d'étiquetage et de qualité. Ce système est accessible aux producteurs étrangers et tend à rendre les produits importés plus attrayants pour les consommateurs. Les exportateurs canadiens peuvent obtenir contre paiement un Carnet qui permet l'importation temporaire d'échantillons commerciaux sans avoir à payer de droits de douanes, ni de caution. Toutefois, les produits qui figurent sur le Carnet doivent être réexportés. On peut obtenir plus de renseignements à ce sujet auprès de la Chambre de commerce du Canada, qui émet les Carnets. Les exportateurs canadiens pourront aussi communiquer avec le Service d'information sur les normes de l'Organisation japonaise du commerce extérieur (JETRO), qui a été désigné comme le centre national d'information sur le Code de la normalisation du GATT au Japon. Normes, certificats et enregistrements locauxUne série de documents d'expédition doivent être joints à tous les produits qui sont exportés au Japon. On recommande aux exportateurs canadiens d'utiliser les services d'un courtier en douane, importateur, agent ou distributeur japonais de façon à garantir que les documents requis sont préparés correctement et arrivent avec le chargement. Tous les documents doivent être rédigés en anglais et en japonais afin d'éviter des retards inutiles. Facture commercialeLa facture commerciale sert de facture à l'acheteur. C'est un document émis et signé par l'exportateur à l'acheteur qui doit accompagner chaque chargement expédié au Japon. Les factures doivent être vérifiées avec soin puisque des erreurs ou des omissions peuvent occasionner des retards, des amendes ou même une confiscation. Les renseignements suivants doivent figurer sur le document :
L'exportateur vérifiera auprès de son agent en douane le nombre d'exemplaires de la facture commerciale qu'il doit joindre à chaque expédition, ce nombre variant selon le produit expédié. Tout matériel promotionnel doit aussi être inclus avec la facture commerciale. Déclaration des exportateurs (formulaire B-13)L'exportateur dont l'expédition a une valeur de 2 000 $ ou plus doit remplir un formulaire de déclaration des exportateurs. Même si, en principe, les exportateurs sont responsables, ce sont habituellement les agents, courtiers ou transporteurs qui remplissent le formulaire et le soumettent à leur place. Bordereau d'expéditionUn bordereau d'expédition est nécessaire lorsque l'envoi comprend plusieurs paquets, sauf si la facture commerciale donne l'information requise. Le bordereau indique :
De quatre à sept exemplaires du bordereau d'expédition doivent accompagner chaque chargement, selon la nature du produit expédié. ConnaissementLe connaissement est un document remis à l'expéditeur attestant la réception du chargement. Chaque expédition peut contenir une série de connaissements, dont une copie est versée au dossier et deux autres sont envoyées à l'importateur (distributeur) et à l'agent en douane. Le connaissement devrait inclure :
Certificat d'origineUn certificat d'origine confirme que les marchandises proviennent du Canada et sont ainsi sujettes à tous les droits et taxes applicables aux produits canadiens. Emballage et étiquetageLes exigences japonaises en matière d'emballage sont différentes de celles établies pour des produits similaires en Amérique du Nord. Au Japon, les paquets sont généralement de taille plus petite puisque les espaces d'entreposage, en tablette et chez le consommateur sont limités. Tous les aliments au détail emballés doivent porter les renseignements suivants, écrits lisiblement en japonais directement sur le paquet ou encore sur un timbre ou une étiquette adhésive apposée sur le paquet :
Beaucoup d'exportateurs utilisent des timbres ou étiquettes adhésives pour les produits qui ne sont pas expressément destinés au marché japonais. Ces étiquettes peuvent être apposées sur le produit au Canada ou au Japon avant la vente au détail. Authentification des documentsLes documents qui doivent être authentifiés, comme les certificats de vente et les lettres autorisant le distributeur ou l'agent local à agir pour le compte de l'exportateur, doivent d'abord être légalisés au Canada. Les exportateurs peuvent faire authentifier les documents légalisés, sans frais, en les envoyant au Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international, Authentification et signification de documents (JLAC). Risques associés au crédit à l'exportation, restrictions sur les lettres de crédit et contrôle des devisesLe Japon n'impose actuellement aucune restriction à l'égard des lettres de crédit ou du contrôle des devises. En général, la méthode de paiement est négociée entre le fournisseur individuel et le distributeur. Le paiement est habituellement effectué par lettre de crédit valide pour une durée de 30 à 60 jours. Dans le cas où un contrat de distribution est conclu, on recommande à l'exportateur de préparer un contrat détaillant les principales modalités de l'entente, les droits, les responsabilités, etc., en particulier lorsqu'il est question de propriété intellectuelle, de brevets et de modèles. La récession au Japon a provoqué une chute de la demande des entreprises et des particuliers. Les difficultés que connaît le secteur financier risquent de ralentir l'activité économique. Des maisons de commerce et des distributeurs montrent des signes d'essoufflement en raison du resserrement du crédit et de leur exposition à d'autres pays d'Asie qui traversent, eux aussi, une période tumultueuse. Selon la SEE, même si le secteur agro-alimentaire demeure prometteur, les faillites (en général) sont en hausse, de sorte que les transactions habituelles en compte ouvert sont plus risquées. Le Japon est néanmoins une puissance économique. Ses problèmes sont ceux d'une économie développée et ne devraient pas être envisagés sous le même angle que ceux des États en développement du continent et d'ailleurs. Le Japon est la deuxième puissance économique du monde, avec un produit intérieur brut (PIB) de 5,5 billions de dollars (plus de la moitié du PIB de l'Asie, et près du cinquième du PIB mondial), un commerce bilatéral de plus de 1,1 billion de dollars, un excédent de 110 milliards de dollars l'année dernière, un compte de réserve de devises de près de 350 milliards de dollars (le plus important au monde), et des économies privées atteignant environ 13 billions de dollars (le tiers du total mondial). Les réserves économiques dont le Japon peut se servir pour relever ses défis économiques actuels sont distinctement plus importantes que celles que possède n'importe lequel de ses voisins. ACTIVITÉS PROMOTIONNELLES Food Design Show Organisateur: Health Ingredients Japan 2001 Organisateur: Japan Food Organisateur: International Food Fair 2002 in Kitakyushu Organisateur: Food Services Industry Fair Organisateur: Caterex Japan Organisateur: Food Service Industry Fair Organisateur: Foodex Japan Organisateur: Hoteres & Foodex Kansai Organisateur: Eating-Out Industry Grand Fair Organisateur: Fooma Japan Organisateur: Brewtex Tokyo 2001 Organisateur: West Japan Food Machinery/Kitchen & Cooking Equipment/Food Materials
Software & Technology Exhibition Organisateur: International Food Ingredients & Additives Exhibition and Conference Organisateur: PRINCIPAUX CONTACTS ET SERVICES DE SOUTIENContacts canadiens Ambassade du Canada Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international Consulat du Canada - Fukuoka Manufacturiers et exporteurs du Canada Consulat du Canada - Nagoya Banque de développement du Canada Consulat général du Canada - Osaka Conseil commercial Canada-Japon Agriculture et Agro-alimentaire Canada Corporation commerciale canadienne Chambre de Commerce du Canada Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) Agence canadienne de développement international (ACDI) Chambre de Commerce du Canada Société pour l'expansion des exportations Agriculture et Agroalimentaire CanadaContacts commerciaux régionaux: M. Al McIsaac M.Chris Pharo Mme Fay Abizadeh M.Shun Ishiguro Mme Shelley Manning M. Marc Chénier M. Roy Gordon M. Bernard Mallet Mme Sharon Burke M. Rodney Dlugos Centres du commerce internationalPour des conseils ou des publications sur les exportations à l'intention des exportateurs canadiens, veuillez communiquer avec votre Centre du commerce international local, en téléphonant au 1-888-811-1119. Contacts du gouvernement du Japon Ambassade du Japon au Canada Organisation du commerce extérieur du Japon (JETRO) - au Canada Foreign Investment Promotion Development Corporation (FIND) JETRO - au Japon JETRO - Business Support Centre Japan Health Food et Nutrition Food Association National Agriculture Research Centre Japan Standards Association JETRO - Standards Information Service National Food Research Institute Ministry of Agriculture, Forestry and Fisheries National Institute of Agrobiological Resources Ministry for Health and Welfare National Research Institute of Agricultural Engineering Ministry of Foreign Affairs (MOFA) - Standards Information Service Ministry of International Trade and Industry (MITI)(Ministère du Commerce
international et de Contacts avec les autorités phytosanitaires du Japon Ministry of Agriculture, Forestry and Fisheries Nagoya Plant Protection Station Japan Plant Quarantine Association Moji Plant Protection Station Yokohama Plant Protection Station Kobe Plant Protection Station Naha Plant Protection Station Associations commerciales et chambres de commerce au Japon American Chamber of Commerce in Japan (AACJ) - Kansai Chapter Japan Chamber of Commerce and Industry Canadian Chamber of Commerce in Japan (Chambre de commerce du Canada
au Japon) (CCCJ) Japan Food Service Association Japan Foreign Trade Council, Inc. Nagoya Chamber of Commerce and Industry Japan Frozen Food Association Osaka Chamber of Commerce and Industry Tokyo Chamber of Commerce and Industry Banques canadiennes au Japon La Banque de Nouvelle-Écosse Banque nationale du Canada Banque de Montréal Banque Royale du Canada Banque Canadienne Impériale de Commerce Banque Toronto-Dominion Banques commerciales au Japon Asahi Bank Industrial Bank of Japan Bank of Tokyo-Mitsubishi Japan Development Bank Daiichi Kangyo Bank Sakura Bank Daiwa Bank Sanwa Bank Sumitomo Bank The Export-Import Bank of Japan Fuji Bank Bureaux de traduction au Japon Access Japan Inc. Japan Convention Service Inc. Linguabank Inc. Berlitz Translation Service Linx Inc. Dynaword, K.K. Simul International Inc. Forte Inc. Sansei International Inc. I.S.S. Service Centre Inc. Inter Group Co. Ltd. BIBLIOGRAPHIEDocuments imprimésAsia Pulse. « Japan's Convenience Stores Scale Back New Outlet Plans », 23 octobre 1998. ------. « Japanese Restaurant Group to Set Own Organic Standards », 15 avril 1998. ------. « McDonald's Japan Posts 13% Rise in FY98 Pretax Profit »,8 mars 1999. Brent, Elizabeth. "Japan's deep recession spells big change for branches of US brands," Nation's Restaurant News, vol. 33, no. 7, 15 février 1999, pp. 31-34. Comline Pacific Research Consulting. "Current Topics: 50-Second Spaghetti Developed," 11 janvier 1999. Euromonitor. Consumer catering au Japon, novembre 1998. Focus Japan (JETRO), "Freshly prepared foods are hot items in many retail stores," vol. 25 no. 8, septembre 1998. Japan Business : The PorTableau Encyclopaedia for Doing Business with Japan. Japan Food Service News, vol. 10, no. 2, juin/juillet 1999. Los Angeles Times, « Japanese Choke on American Biofood », 14 mars, 1999. Mainichi Daily News, « Impending demise of the home-cooked meal, » 3 février, 1998. National Institute of Population and Social Security Research. « Selected Demographic Indicators for Japan, » downloaded 8 July 1999 from http://www.ipss.go.jp/English/S_D_I/Indip.html. Nation's Restaurant News, « Japan's deep récession spells big change for branches of US brands, » 15 février 1999. Ono, Yumiko. "At Tokyo's Minute-Metered Buffets, Some Diners Just Skip the Seconds," Asian Wall Street Journal, 24 décembre 1998. Passport Japan, Dean Engel et Ken Murakami. World Trade Press, San Rafael, CA, 1996. United States Department of Agriculture. Japan : Food Processing Secteur - Overview, 7 juin 1999. ------. Overview of the Japanese Market for Consumer-Ready Agricultural Products, 1998, 7 août 1998. Documents électroniquesGlobal Corporate Information Systems : http://www.gcis.com/japan/profile/le_04022.htm. AUTRES DOCUMENTS DE RÉFÉRENCEDocuments imprimésLe marché de l'agroalimentaire au Japon (FaxLink no 34036),Centre des études de marché d'Équipe Canada, juin 1999. Le marché de la biotechnologie alimentaire au Japon (FaxLink no 42551),Centre des études de marché d'Équipe Canada, juin 1999. Le marché des produits céréaliers au Japon (FaxLink no 34967),Centre des études de marché d'Équipe Canada, juin 1999. Focus Japan (JETRO), "Wine boom sweeps Japan as lifestyles change," vol. 25 no. 9 octobre 1998. The Japanese Food Service Sector (projet), Ambassade du Canada au Japon, Nakodo Consulting Inc., juin 2000. Sites Internet utilesAsia-Pacific Foundation of Canada : http://www.apfnet.org/apfc/index.html Asia Pacific media links : http://www.neog.com/asianow/links1.html Centres de services aux entreprises du Canada (1-888-811-1119) : http://www.cbsc.org Canada-Japan Internet Project : http://www.multinova.com Conseil commercial Canada-Japon : http://infoweb.magi.com/~cjtc Ambassade du Canada au Japon : http://www.dfait-maeci.gc.ca/ni-ka Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international : http://www.dfait-maeci.gc.ca Société pour l'expansion des exportations : http://www.edc.ca Economic Planning Agency of Japan : http://www.epa.go.jp ExpoGuide : http://www.expoguide.com Export Source : http://exportsource.gc.ca Global Window (A guide to business success au Japon): http://www.anderson.ucla.edu/research/japan/mainfrm.htm Governments on the World Wide Web : Japan: http://www.gksoft.com/govt/en/jp.html InfoExport : www.infoexport.gc.ca Japan Customs : http://www.mof.go.jp/~customs/conte-e.htm Japan External Trade Organization (JETRO) : http://www.jetro.go.jp Japan Information Network (JIN) : http://jin.jcic.or.jp Japanese Ministry of Finance : http://www.mof.go.jp/english/files.htm Japanese Web sites : http://www.magnet.state.ma.us/export/govinfo.htm#japan Links to statistical agencies : http://www.stat.go.jp/148.htm Ministry of Agriculture, Forestry and Fisheries of Japan : http://www.maff.go.jp/eindex.html Ministry of Finance : http://www.mof.go.jp/english/index.htm Ministry of Foreign Affairs of Japan : http://www.mofa.go.jp Ministry of International Trade and Industry : http://www.miti.go.jp/index-e.html Montgomery Network (International trade show organization) : http://www.montnet.com National Agriculture Research Centre : http://ss.narc.affrc.go.jp/index-e.html National Food Research institute : http://www.nfri.affrc.go.jp/english/gaiyoE.html Ni-ka En direct (Japan-Canada relations) : http://www.dfait-maeci.gc.ca/ni-ka Regional industrial profiles for Asia Pacific : http://aspac.kpmg.com/asiashphere Strategis : http://strategis.ic.gc.ca Tradeport : http://www.tradeport.org
Source : IDD Information Services, Tradeline, mars 2000. 1. Tous les montants en dollars sont exprimés en monnaie canadienne, sauf indication contraire. Les taux de change du dollar canadien proviennent des données de IDD Information Services, Tradeline, mars 2000. 2. Dans de nombreux cas, les statistiques les plus récentes sont celles de 1997 et 1998. 3. Pour des renseignements sur les contacts concernant les organismes importants cités dans ce rapport, voir la section Principaux contacts. 4. Les raisons de ces psychoses alimentaires sont exposées au chapitre «Facteurs déterminants pour la croissance à venir» 5. Les délégués commerciaux de l'Ambassade du Canada au Japon et du ministère des Affaires étrangères et du Commerce international (Ottawa) peuvent répondre aux questions concernant les derniers développements du secteur de la restauration. 6. Le plan d'action du Canada pour le Japon est disponible sur le site Web Ni-Ka en direct du ministère des Affaires étrangères et du Commerce international, http://www.dfait-maeci.gc.ca/ni-ka
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