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Le marché de la biotechnologie en Chine

Novembre 2001

ATS

 

Préparé par le Centre des études de marché et le Service canadien des délégués commerciaux

© Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international
(FaxLink no 42573)


Rapport préparé par le Centre des études de marché

Direction de l'appui aux marchés (TCM)
Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international
125, promenade Sussex, Ottawa K1A 0G2
Télécopieur : (613) 943-1103
Courrier électronique : mrc@dfait-maeci.gc.ca

Le Centre des études de marché produit à l'intention des exportateurs canadiens un grand nombre de rapports par région et par secteur. Ces rapports sont disponibles sur :

-- le FaxLink national (613-944-4500);
-- le site Internet InfoExport du MAECI (http://www.infoexport.gc.ca).

Le gouvernement du Canada a préparé le présent rapport à l'aide de sources d'information primaires et secondaires. Il ne saurait garantir l'exactitude des renseignements que renferme ce document et n'accorde pas forcément sa caution aux entités dont le nom y figure. Il appartient aux lecteurs de vérifier l'exactitude et la fiabilité des données présentées dans les pages qui suivent.




RÉSUMÉ

Le marché de la biotechnologie en Chine peut être divisé en deux grands segments -- celui de la biotechnologie médicale et des produits pharmaceutiques d'une part, et celui de la biotechnologie agricole d'autre part. Et comme sur presque tous les autres marchés mondiaux, le segment de la biotechnologie médicale domine largement tant du point de vue de la recherche que de la commercialisation. De fait, on évalue actuellement la valeur du marché chinois des médicaments issus de la biotechnologie à 4,5 milliards de dollars(1), et celle du marché des produits pharmaceutiques à quelque 33,5 milliards de dollars. D'ici 2005, le marché de la Chine devrait figurer parmi les dix plus importants marchés de produits pharmaceutiques au monde.

La sécurité alimentaire et l'autosuffisance sont des enjeux importants en Chine. Pour pouvoir continuer de répondre aux besoins de sa population, la Chine n'a d'autre choix que de recourir à des technologies pouvant améliorer le rendement ainsi que la qualité des aliments, d'où son rôle actif dans la recherche d'applications agricoles de la biotechnologie. En plantant du tabac transgénique en 1988, la Chine a été le premier pays dans le monde à pratiquer des cultures génétiquement modifiées. La Chine occupe actuellement le quatrième rang, derrière les États-Unis, l'Argentine et le Canada, pour la superficie de culture d'organismes génétiquement modifiés (OGM), avec quelque 800 000 acres plantés en 1999.

La Chine semble faire preuve d'une prudence accrue en ce qui concerne les OGM dans l'agriculture et les produits alimentaires, peut-être en raison de la controverse qui entoure ces produits et qui prend de plus d'ampleur à l'échelle internationale, mais peut-être aussi à cause de la nécessité de garantir l'accès de ses produits aux marchés des pays qui se sont dotés d'une réglementation concernant les OGM, tels que le Japon, la Corée et les États-Unis. L'adoption, le 6 juin 2001, d'un nouveau règlement relatif aux produits contenant des OGM témoigne de cette approche plus prudente.

La biotechnologie est l'une des six technologies industrielles clés qui alimenteront la croissance de l'économie. Des investissements majeurs dans un certain nombre de grandes villes en Chine, et notamment à Shanghai et Beijing, contribuent à l'intérêt croissant pour la formation de coentreprises avec des organisations occidentales de même qu'à la demande accrue de produits de consommation issus de la biotechnologie, de matériel de recherche et de développement ainsi que de soutien technologique.

La Chine demeure un marché complexe qui ne cesse d'évoluer. C'est pourquoi il est impératif pour la plupart des exportateurs étrangers de s'allier des partenaires chinois afin de pouvoir exercer leurs activités plus facilement dans l'environnement commercial de ce pays. Les entreprises intéressées à conquérir ce marché potentiellement lucratif ont aussi avantage à voir la Chine comme un ensemble de marchés régionaux ayant chacun ses propres pratiques commerciales, ses propres politiques d'achat et sa propre réglementation. À cette structure régionale s'ajoute un enchevêtrement de formalités, politiques et règlements nationaux à respecter, ce qui rend l'accès à ce marché difficile pour les nouveaux exportateurs. On conseille donc vivement aux entreprises canadiennes de prendre le temps de bien connaître le marché avant de se lancer dans des opérations commerciales dans la région.




TABLE DES MATIÈRES

RÉSUMÉ

APERÇU DU MARCHÉ

Facteurs déterminants pour la croissance à venir
Débouchés
Projets actuels et prévus

CONCURRENCE

Compétences locales
Concurrence internationale
Position du Canada
Avantage concurrentiel attribuable aux politiques et aux initiatives du gouvernement du Canada

CLIENTS DU SECTEUR PRIVÉ

CLIENTS DU SECTEUR PUBLIC

Règles relatives aux marchés publics

LOGISTIQUE DU MARCHÉ

Circuits de distribution
Ventes directes
Distributeurs et grossistes
Agents et représentants
Coentreprises
Facteurs à considérer pour accéder au marché 
Normes, certificats et enregistrements locaux nécessaires

ACTIVITÉS PROMOTIONNELLES

PRINCIPAUX CONTACTS ET SERVICES DE SOUTIEN

BIBLIOGRAPHIE

AUTRES DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE

Sites Internet utiles




APERÇU DU MARCHÉ

Biotechnologie médicale et produits pharmaceutiques

En Chine, comme ailleurs, nombre de sociétés pharmaceutiques traditionnelles se tournent maintenant vers les possibilités qu'offrent les procédés biopharmaceutiques et biotechnologiques pour la mise au point de nouveaux médicaments, compte tenu particulièrement de l'évolution de la science à l'origine de la biotechnologie. Pour l'instant, la distinction entre les produits pharmaceutiques et biopharmaceutiques n'est pas claire. De fait, de nombreux produits pharmaceutiques peuvent ne pas être considérés comme des produits de la biotechnologie, alors qu'ils sont le résultat de procédés biotechnologiques. Aussi, un examen de l'industrie pharmaceutique chinois s'impose pour bien comprendre les débouchés que recèle ce marché pour les entreprises canadiennes de biotechnologie.

La valeur du marché chinois des produits pharmaceutiques est présentement évaluée à 33,5 milliards de dollars et ce marché devrait figurer parmi les dix plus grands marchés de produits pharmaceutiques au monde d'ici 2005. Depuis plusieurs années, la consommation annuelle de produits pharmaceutiques par habitant est en hausse, étant passée de 8,80 $ en 1993 à 16,73 $ en 1999. Les importations progressent plus rapidement que la consommation par habitant, ce qui indique que les fournisseurs étrangers ont accru leur part du marché chinois des produits pharmaceutiques ces dernières années. Cela dit, on s'attend à ce que la protection offerte dans le cadre du système national de remboursement ait un effet négatif, à court et à moyen terme, sur la demande de produits importés. En 1998, 49 % de la demande globale sur le marché des produits pharmaceutiques était satisfaite au moyen des importations ou de coentreprises sino-étrangères.

Au cours des cinq premiers mois de 2000, les importations de produits médicinaux chinois traditionnels, de plantes médicinales et de produits médicinaux occidentaux ont augmenté de 33,2 %, 31,1 % et 12,2 % respectivement par rapport à la même période en 1999. Les importations de produits pharmaceutiques en vrac ont connu une légère hausse de 1 %. Par ailleurs, la croissance des importations de médicaments finis est tombée à 9,5 % en 1999, alors qu'elle se situait à 41,6 % l'année précédente. Le antibiotiques occupent la plus grande part du marché d'importation, et représentaient 11,6 % des importations totales en 1999. Parmi les principaux secteurs de croissance sur le marché chinois des produits pharmaceutiques, mentionnons les produits se rapportant au tube digestif et au métabolisme. La demande de produits de ce genre a bondi de 17 % en 1999. Toujours en 1999, ces produits comptaient ensemble pour 14,2 % des importations totales sur le marché des médicaments finis. La céphalosporine injectable (ceftriaxone) est le produit qui enregistre les plus grosses ventes auprès des grands hôpitaux urbains, tandis que les produits antiinfectieux constituent un autre secteur au fort potentiel commercial. En 1999, sur les 1 408 produits thérapeutiques dont la vente était approuvée en Chine, 535 étaient des infectieux. Aussi, 49,5 % des autorisations de vente accordées visaient des médicaments synthétiques occidentaux.

La culture asiatique encourage fortement l'utilisation de substances médicinales à des fins préventives. Cette région abrite donc par ailleurs un vaste marché pour les produits vendus sans ordonnance dont l'objet est de favoriser une bonne santé. Les produits en vente libre sur le marché asiatique sont principalement les vitamines et les compléments alimentaires qui contribuent pour 56,4 % des ventes dans cette catégorie. La valeur de l'ensemble du marché des produits nutritionnels dans la région de l'Asie-Pacifique devrait totaliser 71,9 milliards de dollars en 2002, en hausse de 62 % par rapport aux chiffres pour 1997. À elles seules, les ventes de nutraceutiques devraient représenter 19,2 milliards de dollars en 2002, alors qu'elles se chiffraient à 115,5 milliards de dollars en 1997. La vaste majorité de ces ventes seront conclues en Chine, au Japon et en Corée. Le segment des compléments alimentaires est considéré comme étant celui qui connaît la croissance la plus rapide sur le marché chinois des soins de santé.

Au cours des cinq dernières années, la Chine a beaucoup investi dans la recherche en biotechnologie et considère toujours ce secteur comme un secteur potentiel de croissance pour l'économie nationale. Dans le neuvième Plan quinquennal qu'il a rendu public en 1995, le gouvernement a réitéré son engagement à encourager l'innovation dans le domaine de la biotechnologie médicale, et plus particulièrement en ce qui concerne les produits biopharmaceutiques et les vaccins. La valeur du marché chinois des médicaments issus de la biotechnologie est présentement évaluée à 4,5 milliards de dollars, soit 1,8 milliard de dollars de plus qu'en 1997. En matière de recherche et développement et aussi d'importations, les principaux domaines d'intérêt englobent l'interféron, l'IL-2, le TNF, le TPA, le vaccin contre l'hépatite B et l'hormone de croissance humaine.

Les principaux centres de recherche et de développement en biotechnologie sont Shanghai, Beijing et Guangzhou. La Chine projette de faire de Hangzhou, dans la province de Zheijiang, et de Pudong, dans la région de Shanghai, des centres de la biotechnologie et de la production pharmaceutique. Le Beijing Global Biotechnology Centre(2), sous les auspices de l'Académie des sciences, a investi des sommes colossales dans le développement d'un parc de recherche internationale en biotechnologie à Hangzhou, dont on dit qu'il est le plus important du genre en Chine. À Pudong, l'érection d'un complexe pharmaceutique surnommé la « cité pharmaceutique de la Chine » a renforcé la capacité de la région en matière de recherche et développement dans le domaine pharmaceutique. Les recherches menées à Pudong portent principalement sur les médicaments utilisés dans le cas de maladies cardiaques et cérébrovasculaires, sur les antiinfectieux, et sur les médicaments permettant de lutter contre le cancer, de régulariser la fécondité, de lutter contre le vieillissement, de visualiser le tube digestif ainsi que sur les vitamines et les préparations nutritionnelles.

Le Programme de recherche et de développement en haute technologie du Centre national chinois de développement de la biotechnologie consacre 32 % de son budget total à la recherche pharmaceutique. Les sociétés étrangères n'ont accès à ces fonds et à d'autres fonds publics et incitatifs fiscaux que si elles ont formé une coentreprise avec une entité locale. La législation et la réglementation locales sur l'investissement étranger encouragent fortement les transferts de technologies, bien que d'autres formes de recherche en coopération soient également favorisées. Le vif intérêt manifesté par la Chine envers le développement de son potentiel biopharmaceutique indique l'existence de débouchés manifestes pour les sociétés canadiennes qui veulent faire profiter ce secteur en pleine expansion de leurs connaissances et de leur technologie. Les entreprises canadiennes ont également la possibilité de conclure des accords de coentreprise dans le domaine de la fabrication, de participer à des essais cliniques, de proposer des services de gestion de données et de soutien technologique ainsi que d'assurer des services de consultation sur le marché afin de faciliter la préparation de produits avant leur commercialisation.

Biotechnologie agricole

La sécurité alimentaire et l'autosuffisance sont des enjeux importants en Chine. Pour pouvoir continuer de répondre aux besoins de sa population, la Chine n'a d'autre choix que de recourir à des technologies pouvant améliorer le rendement ainsi que la qualité des aliments, d'où son rôle actif dans la recherche d'applications agricoles de la biotechnologie. En plantant du tabac transgénique en 1988, la Chine a été le premier pays dans le monde à pratiquer des cultures génétiquement modifiées. La Chine occupe actuellement le quatrième rang, derrière les États-Unis, l'Argentine et le Canada, pour la superficie de culture d'organismes génétiquement modifiés (OGM), avec quelque 800 000 acres plantés en 1999.

Tableau 1. Chine - Surface des cultures intégrant des semences génétiquement modifiées, 1999-2009
Culture 1999 2004 2009
Coton 750 000 2 500 000 5 000 000
Soja - 50 000 1 500 000
Maïs - 60 000 2 500 000
Canola - 20 000 800 000
Pomme de terre - 25 000 250 000
Autre (y compris le riz et le tabac) 50 000 250 000 1 000 000
Total 800 000 2 905 000 11 050 000

Source : Freedonia Group Inc., « World Agricultural Biotechnology: GMOs to 2004 », mars 2000.

En Chine, les plus importantes cultures génétiquement modifiées sont actuellement et continueront d'être le coton, le tabac et le riz. En fait, le coton a été la première plante génétiquement modifiée à être commercialisée. Les analystes prévoient que, d'ici 2010, la majorité des cultures de riz, de blé, de maïs, de coton, de soja et de canola sera constituée de variétés génétiquement modifiées et que les ventes de semences génétiquement modifiées se chiffreront à 82 millions de dollars d'ici 2004. Ce grand optimisme à l'égard des OGM a quelque peu été tempéré récemment par l'adoption d'un nouveau règlement chinois concernant les produits génétiquement modifiés, et tout indique que le gouvernement fera preuve d'une prudence accrue à l'égard des organismes génétiquement modifiés dans l'agriculture et les produits alimentaires. Ces décisions font suite à la controverse et à l'attention suscitée à l'échelle internationale par les OGM et par l'inquiétude de se voir exclu des principaux marchés internationaux comme le Japon, la Corée et l'UE qui ont déjà mis en oeuvre des règlements relatifs aux OGM ou sont sur le point de le faire.

Les principales caractéristiques communes à l'ensemble des variétés génétiquement modifiées sont la résistance à la maladie, aux bactéries et aux insectes, de même que la résistance aux herbicides. Le ministère de l'Agriculture préside le Comité de la sécurité nationale, auquel ont été adressées jusqu'ici plus de 262 demandes d'essais concernant des cultures génétiquement modifiées. Ces essais en sont à l'une ou l'autre des quatre étapes suivantes : recherche, essai de culture isolée, essai en champ sur une superficie limitée et production commerciale. À l'heure actuelle, seulement trois variétés de coton génétiquement modifiées sont cultivées sur une base commerciale, mais on a aussi donné le feu vert à la production commerciale de certaines variétés de tomates, d'une variété de pétunia et d'une autre de poivron vert.

La plus importante culture génétiquement modifiée en Chine est celle du coton. Des variétés de coton ont été modifiées dans le but d'améliorer leur résistance aux insectes et en particulier au ver du maïs et ce sont les variétés les plus répandues au pays. Les rendements des variétés modifiées sont considérablement plus élevés et le nombre des applications d'insecticides est réduit de 12 et 15 à une seule.

Le gouvernement a mis en place des programmes de recherche et de développement dans lesquels la biotechnologie agricole occupe une large place dans le cadre du Programme national de développement de la haute technologie (connu sous le nom de programme 863) et du Programme national de développement de la recherche fondamentale (connu sous le nom de programme 973). Au début des années 1990, six instituts de recherche et universités parrainés par l'État ont travaillé en partenariat au décodage du génome du riz afin de mettre au point des variétés améliorées. La recherche portait également sur la cartographie et le clonage de molécules, le développement d'une tolérance au sel et à la sécheresse, de même que des améliorations sur le plan nutritionnel. Toutefois, malgré toutes ces recherches, l'industrie de la biotechnologie en Chine n'est pas très développée en raison de la participation limitée du secteur privé.

L'opposition de la population chinoise à l'élaboration d'aliments génétiquement modifiés a été très limitée si on la compare aux vives réactions observées en Europe et, de plus en plus, en Amérique du Nord. On parle très peu de OGM dans la presse contrôlée par l'État, quoique l'Association chinoise des consommateurs ait publié, en janvier 2000, une déclaration dans laquelle elle demandait l'étiquetage des produits alimentaires génétiquement modifiés.

Les Chinois ont aussi appliqué la recherche menée en biotechnologie agricole au domaine médical en modifiant génétiquement les pommes de terre pour protéger la population du virus de l'hépatite B. Cette recherche en est actuellement à la première phase des essais sur des humains. D'autres travaux sont en cours dans des établissements de recherche partout en Chine sur des animaux génétiquement modifiés pour des fins médicales et agricoles. Les Chinois cherchent à produire des moutons et des chèvres produisant plus de viande et à mettre au point des vaccins et des anticorps humains dans le lait des chèvres, des lapins et du bétail. En partenariat avec le Danemark, la Chine a lancé en juillet 2000 le projet de séquencer le génome du porc et encourage l'étude de la xénotransplantation. Les résultats de ces recherches ne seront pas connus avant plusieurs années, mais ces travaux ont déjà attiré l'attention de scientifiques d'autres régions du monde.

Dans ce secteur, les plus importants débouchés pour les entreprises canadiennes se situent dans le cadre de coentreprises et de partenariats de recherche avec les entreprises et les centres de recherches chinois. D'autres possibilités existent également dans le cadre d'accords de transferts de technologies et de projets de recherche menés en collaboration concernant le canola, le maïs et le blé.


Facteurs déterminants pour la croissance à venir

Le gouvernement chinois favorise la transformation en entreprises commerciales d'établissements de recherche médicale et en biotechnologie actuellement exploités par l'État. Les efforts du gouvernement en ce sens font partie d'un plan général de réorganisation d'une gamme étendue de disciplines scientifiques. Plus de 100 instituts de recherche scientifique, sous les auspices du Conseil d'État, seront transférés au secteur privé d'ici la fin de l'an 2000, pour faire suite à la conversion, en 1999, de 242 organismes de recherche d'État en entreprises commerciales. On espère que la création de ces entreprises commerciales attirera davantage de capitaux pour la recherche et augmentera le nombre de projets axés sur le marché qui sont entrepris dans ces instituts.

On a désigné la biotechnologie comme l'une des six principales technologies industrielles devant contribuer à la croissance de l'économie. D'énormes investissements effectués dans un certain nombre de grandes villes chinoises, dont Shanghai et Beijing, contribuent à accroître l'intérêt pour les coentreprises de biotechnologie avec les organismes occidentaux ainsi qu'à augmenter la demande de produits de consommation liés à la biotechnologie, d'équipement de recherche et de développement, et de technologie de soutien.

Biotechnologie médicale et produits pharmaceutiques

Même si le problème du vieillissement de la population chinoise n'est pas aussi aigu que dans de nombreux pays occidentaux, le prolongement de l'espérance de vie peut avoir un effet à plus long terme sur le marché des soins de la santé en Chine. Actuellement, seuls 6 % des Chinois ont plus de 65 ans (84,8 millions de personnes). Ce chiffre pourrait cependant grimper à 13 % en 2025. Au fur et à mesure que la population vieillit, il faut s'attendre à une augmentation de la demande des produits et des services de soins, à domicile et en clinique, qui répondront aux besoins particuliers des personnes âgées. D'autres aspects de l'évolution démographique, comme le nombre croissant de membres de la classe moyenne, contribuent aussi à l'augmentation de la demande de certains produits. La hausse des revenus de la classe moyenne devrait également concourir à l'augmentation de la demande de produits vendus sans ordonnance auxquels les consommateurs prêtent des qualités préventives en matière de santé.

Les consommateurs chinois se préoccupent beaucoup de leur santé et de leur bien-être, ce qui a pour effet d'augmenter la demande des produits pharmaceutiques vendus sans ordonnance et présentant des qualités préventives. L'importance accordée à la santé dans la culture chinoise a également favorisé la croissance de la demande de médicaments occidentaux. Depuis des siècles, les Chinois ont cru aux propriétés curatives des produits de phytothérapie, et ils accordent maintenant la même confiance à l'efficacité des préparations modernes, y compris les médicaments étrangers, pour soigner et prévenir les maladies. Les médicaments modernes n'ont pas supplanté les médicaments traditionnels; ils sont en fait souvent prescrits en même temps que des plantes médicinales ou autres traitements chinois.

Les investissements de l'État dans la recherche et le développement dans le secteur de la biotechnologie devraient améliorer sensiblement la capacité de production dans le domaine pharmaceutique, en encourageant la Chine à passer des produits pharmaceutiques en vrac aux médicaments d'ordonnance et en vente libre plus sophistiqués. Si la Chine parvient à obtenir l'aide dont elle a besoin pour commercialiser les résultats de la recherche et du développement, la priorité qu'elle accorde aux médicaments autres que de marque pourrait aussi changer. Cette situation pourrait avoir à la fois des effets favorables et négatifs sur les fournisseurs étrangers de produits pharmaceutiques et biopharmaceutiques de marque. Si les possibilités qui s'offrent aux organismes de recherche et aux producteurs pharmaceutiques étrangers sont plus nombreuses, dans le cadre par exemple de coentreprises et d'autres partenariats sino-étrangers, elles pourraient également menacer la situation des produits de marque importés, car la Chine offre une grande protection à ses fabricants nationaux. La participation étrangère au marché chinois des produits pharmaceutiques est largement tributaire de la capacité de production limitée de la Chine. En conséquence, au fur et à mesure que la production chinoise augmentera à la suite de transferts de technologie et d'investissements en recherche et en développement, la part totale du marché des fournisseurs étrangers pourra diminuer.

Biotechnologie agricole

La recherche portant sur de nouveaux produits alimentaires génétiquement modifiés se poursuit en Chine, où des centres de recherche travaillent sur le soja, le maïs, la papaye, la pomme de terre, le chou, la poire asiatique, le piment rouge et le concombre. Dans la plupart des cas, les scientifiques cherchent à accroître la résistance aux maladies et le rendement. La poursuite de ces travaux sera assurée grâce à du financement additionnel.

Cependant, selon certaines indications récentes, la réglementation chinoise pourrait être resserrée à la lumière des dernières alertes à la contamination à l'échelle internationale. En septembre 2000, le gouvernement chinois a annoncé, par l'entremise du Laboratoire national d'agrobiotechnologie de l'Université agricole de la Chine le projet d'établissement d'un centre de contrôle des effets sur l'environnement des plantes génétiquement modifiées en raison de la résistance des Japonais à importer des produits de soja génétiquement modifiés.


Débouchés

Les meilleures occasions d'affaires pour les sociétés canadiennes de biotechnologie résident dans le domaine de la biotechnologie médicale et des produits pharmaceutiques.

Biotechnologie médicale et produits pharmaceutiques

Le taux de plus en plus élevé des maladies respiratoires, cérébrovasculaires, cardiaques et des cancers a conduit à une demande accrue des produits utilisés dans la prévention ou le traitement de ces maladies. Les maladies respiratoires causent, à elles seules, 20,7 % des décès en Chine, suivies par les maladies cérébrovasculaires et le cancer qui sont à l'origine de respectivement 19,2 % et 18,4 % des décès.

Les médicaments occidentaux sont devenus populaires sur le marché chinois au cours des dernières années, principalement parce que de nombreux consommateurs chinois estiment que ces médicaments synthétiques occidentaux offrent des avantages additionnels et contiennent des ingrédients de meilleure qualité que certains des produits traditionnels qu'ils trouvent déjà sur le marché. Toutefois, il ne faut pas s'attendre à ce que les médicaments occidentaux remplacent les médicaments traditionnels chinois, qui existent depuis des siècles. Ces préparations traditionnelles sont largement utilisées et bénéficient de la confiance des consommateurs dans toute l'Asie. Elles sont souvent utilisées en même temps que les produits occidentaux. C'est pourquoi la demande est forte pour les produits pharmaceutiques qui combinent les effets curatifs et palliatifs des médicaments chinois et occidentaux, en particulier les médicaments dérivés de la biotechnologie qui allient ces deux effets.

La biotechnologie est un secteur en croissance rapide du marché médical en Chine, puisque les investissements y ont augmenté de 2 500 % depuis 1988. On constate un intérêt marqué en Chine, non seulement pour les produits dérivés de la biotechnologie, mais également pour les projets de coentreprises entre des sociétés étrangères de biotechnologie et des instituts de recherche qui faciliteraient le développement d'une capacité de production dans ce domaine en Chine. Les débouchés qui s'offrent aux sociétés canadiennes dans ce secteur comprennent notamment les accords de transfert de technologie, la recherche en coopération avec des instituts locaux, l'investissement direct dans des projets de recherche et de développement et l'aide à des centres et à des entreprises de biotechnologie pour la préparation de produits destinés à la commercialisation.

On enregistre également une hausse de la demande de remplacement, par des plantes médicinales, des médicaments synthétiques occidentaux utilisés dans le traitement du cancer, des maladies vasculaires et d'autres maladies. Les consommateurs chinois sont très réceptifs aux préparations pharmaceutiques faites avec des ingrédients végétaux et d'autres éléments naturels. Le marché des aliments nutraceutiques est bien développé, sous forme de médicaments traditionnels chinois, y compris des préparations à base de plantes séchées, de thé et de bonbons médicinaux ainsi que de boissons toniques. Le marché des compléments alimentaires et des remèdes naturels serait le segment du marché chinois des soins de la santé qui connaît la plus forte croissance.

Biotechnologie agricole

Il existe aussi des possibilités de transferts de technologie et de partenariats de recherche dans le domaine de la biotechnologie agricole entre des sociétés canadiennes et chinoises ou des centres de recherche. Le Canada n'a pas développé un grand nombre d'applications commerciales dans ce domaine, mais le calibre de la recherche est élevé. L'expertise canadienne dans le développement de divers produits alimentaires génétiquement modifiés, y compris le canola, offre d'intéressantes possibilités de partenariat avec des scientifiques chinois. De même, la participation mutuelle dans le récent projet de cartographie du génome humain a accru la coopération internationale dans le domaine de la biotechnologie agricole.


Projets actuels et prévus

La Chine a plusieurs projets en chantier :

  • Une zone de recherche médicale, regroupant des sociétés de technologie médicale et biomédicale de pointe est en cours de réalisation à Beijing. Cette zone, dont la production annuelle devrait se chiffrer à 7 millions de dollars en 2010, attire les multinationales en leur proposant des exonérations fiscales et une protection accrue des droits de propriété intellectuelle. Pour obtenir plus d'information, veuillez vous adresser à la Commission d'État sur la science et la technologie.
  • La construction d'un nouveau parc industriel pharmaceutique a commencé en août 2000 dans la nouvelle zone de développement industriel de haute technologie de Changchun. On s'attend à ce que cet espace comprenant une centaine d'hectares, qui a déjà attiré 26 entreprises, génère des profits bruts de plus de 71 millions de dollars et une production d'une valeur de 34 millions de dollars au cours de la première année. D'ici 2002, 15 autres entreprises devraient s'y être installées, et la production totale devrait alors atteindre 1,1 milliard de dollars.
  • Le Centre du génome humain de l'Académie chinoise des sciences et le Centre national du génome humain ont facilité l'accès de la Chine, comme sixième pays participant, au Projet international du génome humain. L'Académie des sciences et le Centre national du génome humain ont déjà terminé la cartographie de 30 millions de paires de nucléotides de base sur le chromosome no 3. Dans le cadre du projet sur le génome humain, les généticiens chinois procèdent au séquencement de 1 % du génome humain et devraient finir leur partie du projet d'ici juin 2001, soit deux ans plus tôt que prévu. L'Institut des sciences de la vie de Shanghai, qui relève de l'Académie des sciences, et le Centre national du génome humain ont aussi lancé une publication en ligne et stockent des données sur les séquences d'ADN. Pour plus de renseignements, veuillez vous adresser à l'Académie des sciences.
  • La construction du Parc biopharmaceutique de l'Université Xi'an a débuté récemment à Xi'an, capitale de la province de Shaanxi. Ce projet de 108 millions de dollars, financé par cinq universités et par la zone de développement industrielle de haute technologie de Xi'an, est destiné à fournir une base industrielle pour la production de médicaments dérivés de la biotechnologie. Le parc comprendra quatre secteurs : la recherche individuelle, le développement, les bases de formation et un centre d'information pour l'industrie biopharmaceutique.
  • Le gouvernement municipal de Guangzhou, en collaboration avec Jinya International Group Ltd. de Hong Kong et Xin Luzhou Life Technology Ltd. de Guangzhou, met sur pied un parc de recherche biotechnologique à Guangzhou. L'investissement initial dans la base de recherche, réalisée par la coentreprise Guangzhou International Biology Island Development Ltd. (créée par Jinya et Xin Luzhou), serait de 171,2 millions de dollars. L'investissement total, d'environ 1,8 milliard de dollars, servira à favoriser le développement et la commercialisation des produits de la biotechnologie.
  • En juillet 2000, des scientifiques chinois se sont attaqués, en collaboration avec des scientifiques danois, au décodage du génome du porc. Le gouvernement chinois espère que ce projet, qui fait suite au décodage complet du génome humain, permettra aux scientifiques d'élever de nouvelles espèces qui produiront plus de viande et une viande contenant davantage de protéines, tout en relevant de façon générale la productivité de l'industrie du porc. L'équipe de recherche explore également diverses options en matière de xénotransplantation.
  • L'organisme d'État responsable de l'inspection à l'entrée et à la sortie ainsi que de la quarantaine a annoncé qu'en plus d'améliorer les tests sur les cultures génétiquement modifiées, il demandera aux exportateurs étrangers d'étiqueter sur une base volontaire toutes les cultures biotechnologiques qu'ils exportent en Chine.
  • L'Académie de l'agriculture de la province de Jilin est l'organisme responsable de la construction des installations destinées au développement de la technologie transgénique et de la base de commercialisation des produits de biotechnologie végétale. La construction, qui a nécessité un investissement de quelque 54 millions de dollars, a débuté en 1999 et devrait se poursuivre jusqu'en 2003. Le projet comprend la mise sur pied d'un certain nombre d'installations de recherche, y compris des serres et des champs d'essais à l'échelle de la province.


CONCURRENCE

Compétences locales

Biotechnologie médicale et produits pharmaceutiques

La Chine est un chef de file mondial dans la production de matières premières pour les médicaments bruts. De janvier à mai 2000, elle a exporté pour 1,4 milliard de dollars de matières premières destinées à la fabrication de produits pharmaceutiques, ce qui représentait 62,1 % des exportations de produits médicaux. En 1999, les exportations de produits pharmaceutiques en vrac étaient évaluées à 3,7 milliards de dollars, soit 61,4 % des exportations totales de produits médicaux. Le secteur pharmaceutique chinois est également caractérisé par la production de médicaments finis autres que de marque.

Shanghai, l'une des villes chinoises les plus importantes du point de vue de la fabrication de produits pharmaceutiques, a annoncé en juin 2000 qu'elle allait investir environ 897 millions de dollars dans ce secteur au cours des cinq prochaines années afin d'en faire un des principaux moteurs de croissance pour la ville. En conséquence, la fabrication de produits pharmaceutiques dans la région de Shanghai devrait augmenter de 20 % par année et la valeur de cette production atteindre quelque 9 milliards de dollars en 2005. La ville envisage de mettre l'accent sur la recherche et le développement dans le domaine des produits biopharmaceutiques ainsi que dans le domaine des préparations médicinales et de la médecine traditionnelle chinoise.

Les principales sociétés chinoises de produits pharmaceutiques sont Harbin Pharma Group et 999 Enterprise Group (usine Shenzhen Nanfang Pharma). En 1999, ces deux sociétés ont déclaré des ventes de 1,2 milliard de dollars et de 832,9 millions de dollars respectivement. Au cours de la même année, les bénéfices de 999 Enterprises ont atteint 90,9 millions de dollars. Il s'agit d'une société d'État qui produit des médicaments chinois injectables, utilisés pour le traitement des maladies coronariennes, inflammatoires et infectieuses. Il y a aussi d'autres fabricants importants de la Chine et coentreprises, dont China Medicines Group, Dalian Pfizer et Shanghai Squibb. La succursale de Guangzhou du China Medicines Group a déclaré une forte croissance de ses recettes au cours des sept dernières années et a enregistré des ventes évaluées à 251,4 millions de dollars en 1999. Dalian Pfizer et Shanghai Squibb sont parmi les principaux fournisseurs de médicaments finis importés.

La Chine produit pour environ 540,5 millions de dollars de médicaments biochimiques par année, parmi lesquels on trouve une vingtaine de produits différents. Le pays puise sa force actuelle dans ses compétences en recherche biopharmaceutique de longue date concernant les médicaments organiques traditionnels. L'une des principales entreprises de biotechnologie du pays est Sinogen. Implantée à Hong Kong, cette entreprise est une filiale de la société américaine Sinogen International Co. Ltd. Elle s'occupe de recherche et de développement dans le domaine de la biotechnologie médicale.

Il existe plus de 200 sociétés de bioingénierie en Chine et 19 fabriquent localement des médicaments pharmaceutiques. La production intérieure d'interféron, à elle seule, a généré des ventes de 82 millions de dollars en 1998. Le Centre chinois de développement et de recherche en biotechnologie, implanté à Beijing, a joué un rôle majeur dans le développement de cette industrie. Des commissions individuelles ont également été créées à l'Académie chinoise des sciences, aux ministères de l'Agriculture et de la Santé, à l'Administration des médicaments de l'État et au sein des gouvernements provinciaux pour favoriser la croissance et l'innovation dans ce secteur. La biomédecine est apparue comme le sous-secteur offrant les meilleurs possibilités commerciales. Toutefois, la capacité de la Chine dans ce domaine est encore embryonnaire. En 1998, la production biomédicale de la Chine s'élevait à 888 millions de dollars, un chiffre plutôt modeste par rapport aux autres producteurs mondiaux. Il n'existait alors que quatre sociétés chinoises dont les ventes dépassaient 17,9 millions de dollars.

Les principaux produits biopharmaceutiques issus de Guangdong et de Guangzhou sont les vaccins contre l'hépatite B, l'interféron, l'interleukine, le G-CSF, le GM-CSF et l'EPO. Shanghai est également parvenue à commercialiser plusieurs produits dérivés de la biotechnologie au cours des dernières années. La ville de Shenzhen est l'une de celles où l'on fabrique le plus de produits biotechnologiques.

Biotechnologie agricole

Si les bases de la recherche en biotechnologie sont solides, la commercialisation de produits découlant de la biotechnologie agricole n'est pas aussi avancée que celle des applications biomédicales. La Chine est impatiente de mettre plus de produits sur le marché, mais le secteur en est encore à ses débuts. Des possibilités s'offrent donc aux entreprises canadiennes intéressées à former des coentreprises et à aider les centres de recherche et développement à faire progresser le développement de produits de la biotechnologie.


Concurrence internationale

Biotechnologie médicale et produits pharmaceutique

Les fournisseurs étrangers ont régulièrement augmenté leur part sur le marché chinois des produits pharmaceutiques au cours des dernières années, aussi bien grâce aux exportations qu'à la formation de coentreprises avec des sociétés locales. C'est ainsi que, de 1993 à 1998, la part des importations sur le marché est passée de 11 % à 49 %. On s'attend à ce que la présence de sociétés étrangères sur ce marché augmente avec la réduction des tarifs douaniers et l'adhésion de la Chine à l'Organisation mondiale du commerce (OMC).

Xian-Janssen, société pharmaceutique implantée en Chine, appartient à des intérêts étrangers et fait le plus gros chiffre d'affaires de ce pays. Cette société a affiché des ventes de 310,8 millions de dollars et des profits de 63,2 millions de dollars en 1999. Elle compte parmi les dix plus importants fabricants de produits pharmaceutiques nationaux et étrangers implantés dans le pays. Tianjin SmithKline & French se situe au second rang des coentreprises sino-étrangères, avec des ventes de 196,2 millions de dollars en 1999 et des profits totaux de 74,5 millions de dollars. Tianjin se classe, quant à elle, en 13e place sur le marché. Shanghai Squibb, une coentreprise sino-américaine suit avec des ventes de 157,5 millions de dollars en 1999. Elle occupe la 16e position sur le marché.

Les États-Unis sont le principal fournisseur de produits biopharmaceutiques importés de la Chine, suivis par le Royaume-Uni, l'Allemagne, la Suède et la Suisse. Les principaux fabricants d'équipements et de produits de biotechnologie sur le marché chinois sont Hoefer Pharmacia Biotech (Suède), Boehringer Mannheim (Allemagne), Brand (Allemagne), Sanyo Gallenkamp (Royaume-Uni), Advanced Biotechnologies (Royaume-Uni) et Eppendorf (Allemagne). Roche (France) deviendra probablement un intervenant important après avoir contribué au projet de recherche sur le génome humain entrepris par le Centre national chinois sur le génome humain en juillet 2000. Ce projet nécessitera un investissement initial, de la part de Roche, de 438 000 $ pour le soutien technique et la formation, somme qui servira essentiellement à appuyer la recherche sur la schizophrénie et le diabète. Roche distribue actuellement dans toute la Chine des produits pharmaceutiques, des vitamines, des produits chimiques fins et d'autres produits par l'intermédiaire de six coentreprises et d'une société en propriété exclusive.

Les autres sociétés qui établissent une présence commerciale sur le marché chinois sont, entre autres, Unigene Laboratories et Xechem International Inc. Unigene Laboratories (États-Unis) a annoncé le 27 juillet 2000 qu'elle allait former une coentreprise avec le Shijiazhuang Pharmaceutical Group (SPG) en Chine afin de fabriquer et de distribuer des produits de calcitonine injectables et à absorption nasale, en Chine et dans d'autres pays d'Asie. Ces produits, utilisés pour le traitement de l'ostéoporose, viendront compléter la gamme actuelle de calcitonines injectables du SPG. Ils seront fabriqués dans une usine d'Unigene au New Jersey, puis seront entreposés dans une nouvelle installation en Chine qui les distribuera. La société Xechem International Inc. (New Jersey, États-Unis), grâce à sa coentreprise Xechem Pharmaceutical China Ltd., a créé un système de distribution national en Chine pour sa gamme de produits biopharmaceutiques. La filiale en propriété exclusive de Xechem, XetaPharm, s'apprêterait également à vendre sa gamme d'aliments nutraceutiques en Chine, en commençant par des envois de compléments alimentaires à Hong Kong.

Biotechnologie agricole

La commercialisation de la recherche universitaire est essentielle si l'on veut assurer la croissance de l'industrie de la biotechnologie agricole, ce qui sera possible seulement si le secteur privé intensifie les recherches ou en présence d'un effort plus concerté en vue de transférer aux entreprises la technologie des universités et des instituts financés par l'État. À l'heure actuelle, les seules entreprises qui effectuent des recherches et commercialisent leurs résultats sont des entreprises étrangères ou des coentreprises sino-étrangères. Par exemple, Pioneer Hybrid Seeds a collaboré avec l'Institut de culture des céréales à l'Académie chinoise des sciences agricoles pour procéder à des essais en champ de variétés de maïs génétiquement modifiées, et Advanta a travaillé aux recherches sur le canola effectuées dans le cadre d'un projet mené de concert avec l'Académie provinciale des sciences agricoles de Wuhan. Les sociétés Monsanto Co., Delta et Pine Land (MDP) ont mis au point un programme de recherche conjointe avec l'Institut de recherches sur le coton. Ainsi, la majorité des semences de coton modifiées plantées en Chine sont issues d'un partenariat entre MDP et Hebei Provincial Seed Company. Les sociétés DeKalb et Cargill figurent parmi les autres sociétés participant aux recherches sur le marché chinois.


Position du Canada

Depuis plusieurs années, l'industrie canadienne de la biotechnologie est en plein essor. Avec près de 500 entreprises, des recettes globales de plus de 13 milliards de dollars et des dépenses de recherche supérieures à 1,3 milliard de dollars, le Canada est en voie de devenir un chef de file mondial dans la recherche et la commercialisation de produits de la biotechnologie.

Biotechnologie médicale et produits pharmaceutiques

En 1999, la Chine a importé pour 7,4 millions de dollars de produits pharmaceutiques du Canada, ce qui représente une augmentation énorme de 668 % par rapport à 1997. Les produits canadiens détiennent toutefois encore moins de 1 % du marché de l'importation. En 1999, ces importations se composaient pour la très large majorité de vitamines, de médicaments destinés à la vente au détail (à l'exclusion des hormones et des antibiotiques) et d'herbes médicinales chinoises.


Avantage concurrentiel attribuable aux politiques et aux initiatives du gouvernement du Canada

La croissance du secteur canadien de la biotechnologie passe par des investissements continus en R-D, par le soutien financier d'organismes publics et privés, un bon cadre réglementaire, de solides ressources humaines et l'acceptation générale par la population des produits dérivés de la biotechnologie. En 1999, le gouvernement fédéral a annoncé une hausse, sur trois ans, du financement de la recherche dans le domaine de la santé de l'ordre de 550 millions de dollars, et a réitéré l'importance du secteur de la biotechnologie pour l'avenir. L'annonce de ces fonds additionnels englobait la création des Instituts de recherche sur la santé, 200 millions de dollars supplémentaires pour la Fondation canadienne pour l'innovation, et 150 millions de dollars supplémentaires pour Partenariat technologique Canada. Cet engagement à l'égard de la biotechnologie a été consolidé dans le budget de février 2000 avec l'annonce d'une somme de 160 millions de dollars devant servir au financement de cinq centres de science génomique au Canada, de 900 millions de dollars pour l'infrastructure de recherche des universités et des hôpitaux, et de 900 millions de dollars pour des chaires de recherche additionnelles dans les universités canadiennes. Le gouvernement a aussi alloué 90 millions de dollars pour renforcer la capacité réglementaire du Canada dans le domaine de la biotechnologie.

Les bonnes relations qu'entretient le Canada avec les plus grandes économies du monde, de même que sa réputation d'excellence sur le plan scientifique à l'échelle du monde procurent un avantage aux entreprises canadiennes qui désirent étendre leurs activités sur les marchés étrangers. Le Canada est bien placé pour conclure des partenariats et offrir son expertise en matière de commercialisation ainsi qu'une vaste gamme de produits issus de la recherche et du développement réalisés au Canada.



CLIENTS DU SECTEUR PRIVÉ

Biotechnologie médicale et produits pharmaceutiques

Il existe actuellement très peu d'hôpitaux privés en Chine. Des hôpitaux comme le Beijing United Family Hospital, de la firme Chindex, et la Clinique internationale (AEA) de Beijing, présentent des coûts comparables à ceux des établissements nord-américains et s'adressent surtout aux expatriés. Le ministère de la Santé a annoncé en août 2000 qu'il songeait à autoriser les hôpitaux privés installés en Chine à fixer leurs prix. Cette façon de faire aura pour effet de favoriser le développement d'un système de soins de santé à deux vitesses dans le pays. Le premier niveau comprendra les hôpitaux et les cliniques sans but lucratif, qui représentent actuellement la vaste majorité des établissements du pays, alors que le second niveau sera composé de cliniques privées commerciales et de coentreprises sino-étrangères.

Il existe aussi peu de pharmacies dans le secteur privé en Chine, car ce sont les hôpitaux, les cliniques et les établissements de santé du pays qui distribuent les médicaments. Dans de nombreuses régions rurales éloignées, les « médecins-paysans » font office de pharmaciens, en remettant les médicaments directement aux patients. Toutefois, à court et à moyen terme, le marché offrira aux fournisseurs de produits pharmaceutiques de nouvelles possibilités de distribution, comme des pharmacies et des commerces de détail. En août 2000, China 999 Enterprises, le plus important fabricant de produits pharmaceutiques du pays, a annoncé son intention d'ouvrir une chaîne comprenant entre 5 000 et 10 000 pharmacies dans tout le pays qui relèvera d'une gestion unique de distribution et de contrôle des prix.

Pour vendre des produits pharmaceutiques et biopharmaceutiques aux hôpitaux, cliniques et pharmacies privés, il faut disposer d'un représentant local, qui est en général un agent ou un distributeur.

Biotechnologie agricole

Les clients du secteur privé comprennent un nombre limité d'entreprises et de centres de recherche oeuvrant dans un domaine dominé par les sociétés et organismes d'État. Pour des renseignements détaillés au sujet de la vente de produits agricoles sur le marché chinois, veuillez consulter l'étude de marché intitulée « Le marché des produits et services agricoles primaires en Chine », disponible à l'adresse suivante : http://www.infoexport.gc.ca.



CLIENTS DU SECTEUR PUBLIC

Biotechnologie médicale et produits pharmaceutiques

En 1999, on comptait 314 097 établissements de soins de santé en Chine, dont la vaste majorité étaient des établissements publics. Les hôpitaux public chinois se répartissent en cinq catégories : les hôpitaux rattachés au ministère de la Santé, les hôpitaux militaires, les hôpitaux militaires industriels, les hôpitaux d'État et les hôpitaux gouvernementaux. Parmi les 16 678 hôpitaux du pays, environ 23 % sont gérés au niveau du comté ou à un niveau supérieur. Ces derniers sont, en général, plus en mesure que les autres de procéder à des achats d'équipements importants. En effet, la plupart des hôpitaux gérés à un niveau inférieur sont des établissements de petite taille qui manquent de personnel et de financement.

L'Armée populaire de libération gère plus de 300 hôpitaux dans toute la Chine. Celle-ci utilise une grande quantité de produits et services médicaux de haute technologie et produit de l'équipement médical. L'Hôpital 301, à Beijing, est le plus grand des hôpitaux militaires.

Tous les hôpitaux et les cliniques de Chine possèdent aussi leurs propres pharmacies. Cependant, le gouvernement envisage d'adopter une réglementation instaurant une distinction entre les activités pharmaceutiques et la prestation directe des soins de santé. On ne saurait dire si cette réglementation verra le jour prochainement. D'ici là, les hôpitaux et les cliniques resteront les principaux acheteurs de produits pharmaceutiques dans le secteur public.

Biotechnologie agricole

Le volet recherche est important dans l'industrie de la biotechnologie agricole en Chine, offrant des débouchés pour les entreprises canadiennes intéressées par des accords de partenariat en recherche ou par des accords de transferts de technologie. L'Académie chinoise des sciences agricoles (CAAS), en particulier, dispose de toute une gamme d'instituts de recherche spécialisés qui se consacrent à la biotechnologie, et la recherche porte notamment sur les cultures génétiquement modifiées, l'élevage et le clonage, et sur la génétique pure.


Règles relatives aux marchés publics

L'économie chinoise repose encore, dans une large mesure, sur les sociétés d'État. Par conséquent, le gouvernement central reste le principal consommateur de produits et de services étrangers. Toutefois, les législations et les réglementations locales qui régissent les marchés publics en Chine sont souvent complexes et incohérentes, ce qui a pour effet de rendre difficile pour les sociétés étrangères la participation à des appels d'offres publics. Cependant, la Chine continue de protéger ses fournisseurs nationaux en leur accordant souvent un traitement préférentiel dans les appels d'offres ouverts. Aussi, il n'est pas rare que le gouvernement chinois exige des fournisseurs étrangers qui soumissionnent des contrats nationaux qu'ils y intègrent un élément national à leur demande, par l'entremise d'investissements, de transferts de technologie ou de concessions de contrepartie par exemple. En général, les contrats d'une valeur supérieure à 148 000 $ font l'objet d'appels d'offres publics. En principe, les fournisseurs étrangers ne sont pas autorisés à soumissionner les contrats d'achat intérieurs.



LOGISTIQUE DU MARCHÉ

Circuits de distribution

L'activité commerciale est concentrée le long du littoral oriental de la Chine, et plus particulièrement à Shenyang, à Beijing, à Tianjin, à Shanghai et à Guangzhou. Bien que l'on retrouve plusieurs grands centres urbains à l'intérieur des terres, notamment ceux de Chongquing et de Wuhan, l'infrastructure est généralement moins développée vers l'Ouest. C'est pourquoi les exportateurs ont plus de chance de trouver dans l'Est des distributeurs et des agents desservant de plus grandes régions.

Les exportateurs étrangers retiennent en général les services d'un agent ou d'un distributeur local afin de faciliter leur entrée sur le marché. Toutefois, d'autres possibilités s'offrent à eux, comme la formation de coentreprises avec des sociétés nationales, le recours à des sociétés de commerce et l'établissement de bureaux de vente locaux. Les entreprises canadiennes devraient noter que la publicité relative aux technologies et des produits médicaux en Chine est strictement contrôlée par l'État. C'est pourquoi les fabricants dans le domaine médical sont plus susceptibles de tirer parti des salons professionnels locaux en participant à deux ou trois de ces événements par année pour faire connaître leurs produits et leurs services. Les foires commerciales représentent un autre bon moyen pour les entreprises de biotechnologie agricole de montrer leurs produits et services, de nouer des relations avec des gens d'affaires chinois et d'évaluer des partenaires potentiels.

On recommande aux entreprises canadiennes de communiquer avec l'ambassade du Canada à Beijing, le consulat général à Shanghai ou les consulats de Chongquing, de Guangzhou et de Shanghai, pour obtenir une liste des distributeurs et des agents fiables et agréés qui dispensent des technologies et des produits médicaux dans leur région respective.

Les entreprises canadiennes qui veulent s'implanter sur le marché chinois devraient aussi consulter les rapports d'accès aux marchés du site Internet Strategis d'Industrie Canada, à http://strategis.gc.ca, rapports qui décrivent plus en détail tous les circuits de distribution possibles en Chine.


Ventes directes

Les entreprises étrangères ne sont pas autorisées à faire du marketing direct en Chine. C'est pourquoi les fournisseurs étrangers qui veulent accéder au marché chinois doivent le faire par l'entremise d'un agent ou d'un distributeur ou dans le cadre d'un accord de coentreprise avec des partenaires chinois, ou encore au moyen de filiales en propriété exclusive établies au niveau local.


Distributeurs et grossistes

Biotechnologie médicale et produits pharmaceutiques

Les fournisseurs étrangers de produits dérivés de la biotechnologie médicale et de produits pharmaceutiques retiennent souvent les services d'un distributeur afin d'accéder au vaste et complexe marché de la Chine. Étant donné l'immensité du pays et le caractère décentralisé du marché chinois, les réseaux de distribution procèdent généralement à un niveau régional ou provincial. Plusieurs distributeurs s'avèrent essentiels afin de bien desservir une région. Celles de Guangzhou, de Shanghai et de Beijing sont considérées comme les centres de distribution les plus développés du pays, et les exportateurs qui désirent accéder au marché chinois les utilisent souvent comme point d'entrée. Les sociétés de distribution de Guangdong ont souvent une meilleure connaissance des pratiques commerciales étrangères et des besoins du marché local, et disposent en général de circuits de distribution mieux implantés que les sociétés d'autres régions du pays.

Les exportateurs seront tenus d'assurer la formation du personnel commercial relevant du distributeur ou encore de recruter et de former des vendeurs qui seront ensuite embauchés par le distributeur. Certaines entreprises choisissent aussi de conclure des accords de coentreprise avec leurs distributeurs. Aussi, les exportateurs devront s'assurer que les distributeurs qu'ils choisissent ont bien été autorisés par l'État à vendre des technologies et des produits médicaux.

Actuellement, la Chine n'a pas de système de distribution fiable pour approvisionner en produits pharmaceutiques les pharmacies et les hôpitaux de l'ensemble du pays. En juillet 2000, le gouvernement a annoncé qu'il avait l'intention d'appuyer la création d'un mécanisme moderne de distribution et de commercialisation des produits pharmaceutiques dans le pays. La dépendance du pays à l'égard des grossistes contrôlés par l'État ferait donc place à un système s'inspirant du secteur privé. En août 2000, le gouvernement a annoncé son intention d'autoriser la création de sociétés sino-étrangères de distribution et de vente au détail de produits pharmaceutiques. Ces coentreprises seront soumises aux directives promulguées conjointement par la Commission de l'économie et du commerce et par le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération économique (MOFTEC). Ces coentreprises seront créées sous la direction de l'Administration des médicaments. Les participants étrangers aux accords de distribution de coentreprise doivent détenir des intérêts minoritaires (au plus 49 %) et faire état de ventes au niveau mondial de plus de 3,7 milliards de dollars au cours de chacune des trois années précédant la demande de participation à une coentreprise. Les détaillants étrangers de produits pharmaceutiques doivent faire état de ventes de plus de 3 milliards de dollars au cours de chacune des trois années précédant la demande de vente au détail en Chine et disposer d'un actif supérieur à 298 millions de dollars.

Biotechnologie agricole

Le secteur chinois de la biotechnologie agricole n'est pas encore parvenu à se doter de méthodes de distribution efficaces. Les monopoles de l'État sur les semences contrôlent encore la distribution, et il ne semble pas y avoir de stratégies efficaces en vue de faire face à l'augmentation de la concurrence qui surviendra quand le marché s'ouvrira aux sociétés étrangères.

En décembre 2000 entrait en vigueur une nouvelle loi sur l'ensemencement adoptée par le Congrès de la République populaire de Chine. Cette loi devrait mettre un peu d'ordre dans le secteur chinois des semences. Le texte final de cette loi constitue une amélioration par rapport aux ébauches antérieures, mais certains se demandent encore dans quelle mesure il sera mis en application. La loi comporte des exigences particulières en ce qui concerne les semences génétiquement modifiées : celles-ci doivent faire l'objet d'évaluations et de mesures de contrôle rigoureuses en matière de sécurité, définies par le Conseil d'État (article 14); la méthode de gestion pour l'utilisation de semences étrangères génétiquement modifiées est réglementée par le Conseil d'État (article 50); les semences commerciales génétiquement modifiées doivent être clairement étiquetées comme OGM (article 35). Essentiellement, cela signifie que les semences de sociétés étrangères devront subir une quantité excessive de formalités administratives et d'examens des variétés avant d'être autorisées à pénétrer le marché commercial. Le gouvernement appuie l'élaboration de semences génétiquement modifiées, mais veut garantir la sécurité du public et de l'environnement, et assurer la protection financière des sociétés de semences et des agriculteurs chinois.


Agents et représentants

Les agents jouent un rôle de plus en plus grand sur le marché chinois des industries de la santé. Tout comme les distributeurs, les agents n'exercent pas leurs activités au niveau national. Pour cela, les exportateurs devront embaucher plusieurs agents pour desservir différentes régions géographiques. Il existe au moins cinq grandes régions en Chine pour ce qui est des réseaux de représentation et de distribution : Guangzhou, dans le Sud, Shanghai, dans l'Est, la région Beijing-Tianjin, la Chine centrale et la Chine du Nord-Est. Les agents n'ont pas tous l'autorisation d'importer et d'exporter. Ceux qui n'y sont pas autorisés représentent souvent des sociétés de commerce et d'autres entreprises ayant cette autorisation afin de faciliter les activités commerciales de sociétés étrangères. Les agents sont soumis aux lois du ministère du Commerce intérieur.


Coentreprises

La plupart des gros investissements étrangers dans le secteur de la santé en Chine sont faits par des coentreprises. Celles-ci ouvrent l'accès au guanxi, c'est-à-dire aux relations d'affaires avec un partenaire chinois. Elles peuvent aider l'exportateur à comprendre les réglementations locales et à s'y retrouver et peuvent améliorer aussi l'image de marque auprès du public grâce à l'association avec un nom chinois que celui-ci connaît déjà. Certaines sociétés étrangères ont trouvé plus facile de distribuer en Chine des produits qu'elles fabriquent ou font fabriquer localement, en mettant en place des coentreprises, au lieu de les exporter vers la Chine, car les produits d'origine locale sont soumis à une réglementation et à des modalités d'enregistrement moins rigoureuses. Les entreprises canadiennes devraient cependant savoir que les accords de coentreprise requièrent souvent des négociations constantes pour faire en sorte que les plans d'affaires demeurent acceptables pour les deux parties.

En juin 2000, le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération économique a publié de nouvelles lignes directrices pour les centres de recherche et de développement ayant reçu des investissements étrangers en Chine, y compris ceux qui s'occupent de recherche et de développement dans le domaine de la biotechnologie et des produits pharmaceutiques. Les nouvelles stipulations tendent à favoriser la participation étrangère et le transfert de technologie dans la recherche scientifique chinoise, tout en définissant clairement le cadre approuvé pour de telles ententes. Aux termes de ces nouvelles directives, les investissements dans les programmes de recherche et de développement doivent être d'un montant minimum de trois millions de dollars. De plus, les entreprises de recherche et de développement sino-étrangères doivent être évaluées et approuvées par le ministère provincial concerné avant leur création. Les coentreprises qui existent déjà et qui veulent ajouter un élément de recherche et de développement à leurs activités doivent également demander l'enregistrement auprès des autorités provinciales concernées. Les sociétés canadiennes désireuses d'obtenir plus d'information sur la réglementation concernant les projets de recherche et de développement sino-étrangers devraient s'adresser au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération économique.


Facteurs à considérer pour accéder au marché

Bien que l'essor de l'économie chinoise offre des occasions prometteuses aux fournisseurs étrangers dans une diversité de secteurs, les exportateurs canadiens doivent savoir que plusieurs difficultés d'accès subsistent en ce qui concerne le marché chinois. Le climat des affaires en Chine est à juste titre qualifié de complexe et d'imprévisible. Les plaintes les plus courantes des acteurs étrangers sur le marché sont les suivantes : les changements fréquents d'orientation, la forte protection de l'industrie nationale, le mépris des lois sur la propriété intellectuelle, les faibles marges bénéficiaires, les mauvais circuits de distribution. La restructuration actuellement réalisée dans la plupart des secteurs par le gouvernement contribue à la complexité du système commercial chinois.

Dans le secteur de la biotechnologie, le niveau élevé de segmentation régionale et la nouveauté des technologies médicales de pointe posent des difficultés supplémentaires pour la mise en marché et la distribution des produits et des services. Les préférences des consommateurs et leur capacité d'achat, peuvent varier considérablement d'une région à une autre, et surtout entre les régions rurales et les régions urbaines. Les entreprises qui réussissent sur le marché chinois reconnaissent la nécessité d'adapter leurs produits et services, ainsi que leurs stratégies de mise en marché, en fonction de ces différences.

Les sociétés qui connaissent une certaine réussite consacrent aussi le temps et l'effort nécessaire pour faire une étude approfondie du marché et pour établir des relations commerciales à long terme. Une bonne connaissance de divers aspects de la culture d'entreprise chinoise, combinée au soutien fiable de partenariats locaux, peuvent également faciliter l'entrée sur ce marché potentiellement lucratif.

Accession de la Chine à l'Organisation mondiale du commerce

La Chine a pris un certain nombre d'engagements relatifs au commerce auprès des membres de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), engagements qui devraient entrer en vigueur quand elle accédera à cette dernière. Ces engagements comprennent des concessions tarifaires ainsi que l'application des règles de l'OMC en ce qui concerne les subventions, les normes, la propriété intellectuelle, les permis d'importation, les mesures d'investissement liées au commerce et les mesures sanitaires et phytosanitaires. La Chine sera également tenue de respecter les principes fondamentaux de cette organisation, qui lui imposeront de renforcer ses procédures juridiques commerciales et d'accroître sa transparence.

Les engagements pris par la Chine envers l'OMC devraient contribuer à réduire les risques qu'il y a à faire des affaires dans ce pays et contribuer à augmenter les flux du commerce et de l'investissement. Toutefois, la plupart de ces engagements n'entreront en vigueur que progressivement. Dans le cas des tarifs douaniers les plus bas, la plupart des taux consolidés seront appliqués progressivement en cinq tranches annuelles égales à compter de la date d'accession.

La Chine a négocié un certain nombre de concessions tarifaires dans ses accords bilatéraux avec des pays membres de l'OMC. Les concessions les plus favorables pour tout produit s'appliqueront à l'ensemble des pays membres quand la Chine aura accédé à l'OMC.

Le 26 novembre 1999, le Canada et la Chine ont conclu un accord bilatéral garantissant un meilleur accès au marché pour toute une gamme de produits et de services.

Pratiques commerciales suggérées

Comme la plupart des affaires en Chine se font grâce à des contacts personnels, l'un des aspects les plus importants des activités commerciales y est le guanxi, ce qui signifie plus ou moins les « relations d'affaires ». Le bon guanxi peut ouvrir les portes de vastes réseaux de clients potentiels et peut faciliter la compréhension (et parfois le contournement) des multiples réglementations et restrictions chinoises. Même si un agent ou un partenaire local peut s'occuper du guanxi au nom du partenaire étranger, il est bon que l'exportateur fasse de fréquentes visites sur le marché, où qu'il y ouvre un bureau local, s'il veut nouer en Chine des relations commerciales durables et fructueuses.

On veillera à montrer de la considération aux clients potentiels ou aux partenaires commerciaux en s'adressant à eux par leur titre (monsieur, docteur, etc.) Et en étant ponctuel à tous les rendez-vous. Lorsque des cartes d'affaires sont échangées, il convient d'accorder toute l'attention voulue à la carte qui vous est offerte.

Protection des droits de propriété intellectuelle

À la suite de la signature d'un Protocole d'entente sur la protection de la propriété intellectuelle entre la Chine et l'Union européenne, le Japon, la Suisse, la Suède et les États-Unis en 1992, protocole qui a été revu en 1995, les produits peuvent bénéficier de la protection conférée par un brevet pendant vingt ans en Chine. La Chine a aussi adopté des règlements pour protéger les produits en attente de l'approbation et de l'enregistrement officiels. Les demandes de brevet présentées par les sociétés étrangères doivent être soumises à l'Agence des brevets du Conseil chinois pour la promotion du commerce international, à l'Office des brevets de Shanghai ou à un agent de brevet chinois de Hong Kong. Les demandes de brevets et les résultats sont publiés dans la gazette des brevets 18 mois après leur dépôt.

Les marques de commerce sont protégées pendant dix ans à compter de la date d'approbation et peuvent être renouvelées sur demande. Les sociétés étrangères doivent présenter leur demande à l'Administration de l'industrie et du commerce de l'État pour obtenir une marque de commerce.

Même si la Chine s'est fermement engagée à améliorer la protection de la propriété intellectuelle, les sociétés canadiennes doivent savoir que les infractions concernant les marques de commerce et le vol de technologie brevetée sont encore courants dans ce pays. C'est pourquoi les exportateurs canadiens peuvent avoir avantage à recourir aux services d'un avocat compétent qui a une bonne connaissance du milieu de la propriété intellectuelle en Chine.


Règlements en matière d'importation

Biotechnologie médicale et produits pharmaceutiques

Les produits pharmaceutiques, y compris les médicaments dérivés de la biotechnologie, font l'objet de droits d'importation allant de 6 et 14 %. Les produits canadiens importés bénéficient des tarifs les moins élevés. Une taxe à la valeur ajoutée de 17 % est également appliquée à tous les produits médicaux importés en Chine. Il n'existe pas de contingent ni de licence d'importation pour les produits médicaux, l'équipement, les instruments et les produits de la biotechnologie.

Bien que la Chine ait fait de grands progrès dans la réduction des droits d'importation et dans l'assouplissement des restrictions imposées auparavant au commerce international, les barrières non tarifaires aux importations continuent de poser des difficultés aux exportateurs étrangers. Seules les entreprises agréées par l'État peuvent signer des contrats commerciaux, et seuls les agents demeurant dans le pays sont autorisés à organiser l'importation d'un produit en Chine. Les procédures de dédouanement et d'approbation des importations seront facilitées si l'on a établi de bonnes relations de travail avec les bureaux de douane ou d'importation compétents. La participation à une coentreprise ou à un partenariat de ce genre avec une entreprise nationale permettra à l'exportateur de se conformer plus facilement aux règlements sur les importations.

Des étiquettes en chinois doivent être apposées sur le produit et indiquer :

  • le nom du produit;
  • le nom et l'adresse du fabricant;
  • les ingrédients de base, les catégories et les spécifications (produits pharmaceutiques);
  • la date de péremption pour la vente ou l'efficacité du produit (le cas échéant);
  • les avertissements sur les risques éventuels et leur prévention;
  • les directives pour le transport et l'entreposage appropriés des produits qui pourraient être dangereux (le cas échéant).

Aux termes de la loi chinoise provisoire sur la distribution des médicaments délivrés sur ordonnance et en vente libre adoptée en juillet 2000, des exigences supplémentaires ont été définies en ce qui concerne les produits pharmaceutiques. Les fabricants de médicaments d'ordonnance et en vente libre doivent détenir une licence de production de médicaments, et doivent classer leurs produits comme étant soit un médicament d'ordonnance, soit un médicament en vente libre. L'emballage des médicaments d'ordonnance vendus en Chine doit porter la mention suivante : « Ne peut être vendu, acheté et utilisé que sur ordonnance d'un médecin. » De la même façon, l'emballage d'un médicament en vente libre de risque élevé et intermédiaire doit porter la mention suivante : « Ne peut être acheté et utilisé qu'en respectant les instructions du pharmacien ». Conformément à la loi provisoire, il est également interdit aux fabricants de vendre des médicaments directement aux consommateurs ou d'en faire la promotion directement auprès d'eux .

Biotechnologie agricole

La Chine, qui a ratifié le Protocole de Carthagène sur la biosécurité lors de la Convention sur la diversité biologique qui s'est tenue en août 2000, prendra vraisemblablement des mesures propres à renforcer les procédures d'inspection et de gestion des OGM importés. Les importations de produits agricoles génétiquement modifiés ne font l'objet d'aucune restriction pour l'instant, et il n'existe aucune exigence en matière d'étiquetage concernant les aliments transformés importés pouvant contenir des OGM.


Normes, certificats et enregistrements locaux nécessaires

Biotechnologie médicale et produits pharmaceutiques

En théorie, la Chine ne limite pas officiellement les importations de produits pharmaceutiques et biomédicaux. Toutefois, dans la pratique, le marché n'est ouvert qu'aux fournisseurs de médicaments considérés comme très prioritaires et de haute technologie. Tous les produits pharmaceutiques importés en Chine doivent être enregistrés auprès de l'Administration des médicaments de l'État. Celle-ci est chargée de superviser la vente des médicaments fabriqués localement et importés. Certains produits pharmaceutiques doivent également être inscrits auprès du ministère de la Santé. La Direction des produits pharmaceutiques de ce ministère assume la responsabilité finale des essais de produits pharmaceutiques et biopharmaceutiques. Toutefois, les produits pharmaceutiques doivent, normalement, subir des essais à divers niveaux, soit municipal, provincial ou national, et sont soumis à des critères d'essais comparables à ceux en vigueur à la Food and Drug Administration des États-Unis.

Les produits pharmaceutiques doivent également être assortis de certificats de qualité pour répondre à des normes de qualité et de sécurité obligatoires à l'échelle nationale. On peut obtenir ces certificats directement auprès de l'Office d'inspection des produits importés et exportés de l'État (SACI). Un importateur chinois peut s'en occuper. Comme ce processus peut être assez long, il est conseillé aux fournisseurs canadiens de faire leur demande auprès du SACI bien avant d'exporter leurs produits en Chine.

Le 9 juin 2000, l'Administration des médicaments de l'État et le ministère de la Santé ont publié conjointement la « loi administrative provisoire sur les risques thérapeutiques (ADR) ». En vertu de cette loi, toute entreprise ou tout organisme participant à la production, à la distribution ou à la diffusion de médicaments doit mettre en place un mécanisme pour surveiller les effets indésirables de ces produits. Des rapports sur la sécurité et l'efficacité d'un médicament doivent être remis aux centres provinciaux de l'ADR, tous les trimestres, pendant cinq ans après le début de la commercialisation d'un nouveau médicament. Si des effets rares ou graves sont détectés pour un médicament donné, il faut soumettre des rapports à un centre de l'ADR dans les 15 jours ouvrables après leur découverte.

Une nouvelle loi portant sur la publicité des additifs nutritionnels interdit aux fabricants et aux distributeurs d'exagérer l'efficacité d'un produit donné et de fournir des exemples de sa qualité dans leurs activités de promotion. Le ministère de la Santé devrait adopter d'autres règlements concernant la promotion des produits de cette catégorie et entamer des poursuites contre les fabricants qui ne s'y conforment pas. Ces règlements ont été établis face à la croissance rapide de cette industrie et à l'augmentation parallèle du nombre de fournisseurs qui ont recours à des pratiques contestables pour commercialiser des produits parapharmaceutiques en Chine afin de profiter de la demande croissante. Actuellement, les compléments alimentaires entrent dans la même catégorie que les aliments diététiques et sont soumis à la même réglementation.

Le 17 août 2000, le Comité permanent du Congrès national du peuple a tenu une audience sur un projet de modification de la loi sur l'administration des produits pharmaceutiques. Cette loi est initialement entrée en vigueur le 1er juillet 1995 et a pour objet de limiter la production et la commercialisation de médicaments qui font l'objet de contrefaçons et qui ne sont pas en conformité avec les normes. La version modifiée de la loi, qui n'a pas encore adoptée, précise les conditions qui régissent l'établissement des installations de fabrication de produits pharmaceutiques et élargit la portée de la réglementation sur le contrôle de la qualité pour qu'elle englobe les matières premières et les médicaments chinois.

Risques associés au crédit à l'exportation, restrictions sur les lettres de crédit et contrôle des devises

Les agents et distributeurs chinois ont, en général, une bonne connaissance de l'utilisation des lettres de crédit et des autres mécanismes courants de financement des exportations. Les lettres de crédit sont couramment utilisées en Chine dans le cadre des transactions d'affaires internationales.

Toutes les activités commerciales qui impliquent un paiement en devises en Chine doivent être approuvées par l'Administration publique du contrôle des devises. Toutefois, depuis 1995, les sociétés commerciales étrangères peuvent acheter des devises étrangères aux taux officiels dans les banques, en présentant des contrats d'importation à l'appui. En conséquence, les utilisateurs ultimes ne sont plus tenus de demander des devises étrangères et d'en constituer des réserves pour mener des transactions de commerce international avec un importateur.



ACTIVITÉS PROMOTIONNELLES

2001 China Biotech and Pharm Exhibition
Mai 2002
Shanghai Mart
Shanghai, Chine

Organisateur:
Modern Biotechnology and Pharmaceutical Industry Office
Shanghai International Modern Exhibition Co. Ltd
Tél. : (86-21) 6361-8702
Téléc. : (86-21) 6329-5774
Internet : http://www.bio-engine.com

Pharmpak China
Du 9 au 12 juillet 2002 (annuel)
Intex Exhibition Centre
Shanghai, Chine
Industrie et domine : produits médicaux et pharmaceutiques

Organisateur:
Hong Kong Exhibition Services
9th Floor, Shiu Lam Building
23 Luard Rd.
Wanchai, Hong Kong
Tél. : (85-2) 2804-1500
Téléc. : (85-2) 2528-3103
Courriel : exhibit@hkesmontnet.com.hk
Internet : http://www.hkesmontnet.com.hk

BIO 2002
Du 9 au 12 juin 2002
Palais des congrès du Toronto métropolitain
Toronto, Ontario

Organisateur:
Biotechnology Industry Organization
1625 K St. NW, Suite 1100
Washington, DC 20006
Tél. : (202) 857-0237
Téléc. : (202) 857-0244
Internet : http://www.bio.org/events.html

Bio China 2001
Du 22 au 25 août 2001
Guantong Building
Beijing, Chine

Organisateur:
Bio China 2001
Rm 207 Guantong Building
no. 44 Huayuanbeilu, Haidian District
Beijing 100083 Chine
Tél. : (86-10) 8208-1644
Courriel : bjwrc@public.fhnet.cn.net
Internet : http://china-expo.com/

China Hi-Tech Fair / Biotech 2001
Du 11 au 17 octobre 2001
Shenzhen, Chine

Organisateur:
Coastal International Exhibition Co., Ltd.
Room 3808, China Resources Building, 26
Harbour Road, Wanchai
Hong Kong, Chine
Tél. : (85-2) 2827-6766
Téléc. : (85-2) 2827-6870
Courriel : general@coastal.com.hk
Internet : http://www.coastal.com.hk



PRINCIPAUX CONTACTS ET SERVICES DE SOUTIEN

Contacts au gouvernement du Canada

Ambassade du Canada
19 Dongzhimenwai Dajie
Chaoyang District
Beijing 100600 Chine
Contact : M. Philippe Rheault
Tél. : (86-10) 6532-3536
Téléc. : (86-10) 6532-4072
Courriel : bejing-td@dfait-maeci.gc.ca
Internet : http://www.canada.org.cn

Consulat du Canada à Chongqing
Suite 1705, Metropolitan Tower
Wu Yi Lu, Yu Zhong District
Chongqing 400010 Chine
Tél. : (86-23) 6373-8007
Téléc. : (86-23) 6373-8026
Courriel : cdncon@public.cta.cq.cn
Internet : http://www.canada.org.cn

Consulat général du Canada à Guangzhou
Suite 801, China Hotel Office Tower
Liu Hua Lu
Guangzhou 510015 Chine
Contact : M. Minster Il
Tél. : (86-20) 8666-0569
Téléc. : (86-20) 8667-2401
Courriel : ganzu@dfait-maeci.gc.ca
Internet : http://www.canada.org.cn

Consulat général du Canada à Shanghai
Tower 4, Suite 604
Shanghai Centre
1376 Nanjing Xi Lu
Shanghai 200040 Chine
Contact : M. Henry Deng
Tél. : (86-21) 6279-8400
Téléc. : (86-21) 6279-8401
Courriel : shngi@dfait-maeci.gc.ca
Internet : http://www.canada.org.cn

Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international (MAECI)
125, promenade Sussex
Ottawa (Ontario) K1A 0G2
Internet : http://www.dfait-maeci.gc.ca

Direction de la Chine et de la Mongolie (PCM)
Contact : Mme Cynthia Bernier, déléguée commerciale
Tél. : (613) 996-6987
Téléc. : (613) 943-1068
Courriel : cynthia.bernier@dfait-maeci.gc.ca

Direction de l'appui aux marchés (TCM)
Contact : Mme Patricia Filteau, déléguée commerciale
Tél. : (613) 995-1431
Téléc. : (613) 943-1103
Courriel : patricia.filteau@dfait-maeci.gc.ca

Consulat général du Canada à Hong Kong
13th Floor, Tower 1
Exchange Square
8 Connaught Place
Central, Hong Kong
Contact : M. Houston Wong
Tél. : (852) 2847-7414
Téléc. : (852) 2847-7441
Courriel : canadatrade.hkong@dfait-maeci.gc.ca
Internet : http://www.canada.org.cn

Agriculture et Agroalimentaire Canada
Bureau des marchés internationaux
930, avenue Carling, 10e étage
Ottawa (Ontario) K1A 0C5
Contact : Mme Jane Morisset
Tél. : (613) 759-7637
Téléc. : (613) 759-7506
Courriel : morissetj@agr.gc.ca

Corporation commerciale canadienne (CCC)
Metropolitan Centre
50, rue O'Connor, 11e étage
Ottawa (Ontario) K1A 0S6
Tél. : 1-800-748-8191 or (613) 996-0034
Téléc. : (613) 995-2121
Courriel : info@ccc.ca
Internet : http://www.ccc.ca

Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA)
59 Camelot Dr.
Nepean (Ontario) K1A 0Y9
Tél. : (613) 225-2342
Téléc. : (613) 228-6653
Courriel : cfiamaster@agr.gc.ca

Société pour l'expansion des exportations (SEE)
151, rue O'Connor
Ottawa (Ontario) K1A 1K3
Tél. : 1-888-332-4593 ou (613) 598-2500
Téléc. : (613) 598-6697
Courriel : export@edc4.edc.ca
Internet : http://www.edc-see.ca


Contacts au gouvernement de la Chine

Beijing City Health Bureau
[Bureau municipal de la santé de Beijing]
Huaibaishujie No.2
Xuanwu District
Beijing, China
Tél. : (86-10) 6303-0435
Internet : http://www.bjhb.gov.cn

China Council for the Promotion of International Trade (CCPIT)/China Chamber of International Commerce (CCOIC)
[Conseil chinois pour la promotion du commerce international (CCPIT) / Chambre de commerce international de la Chine (CCOIC)]
No.1 Fuxingmenwai St.
Beijing 100860 China
Contact : MM. Shen Xuejing ou Yang Mei
Tél. : (86-10) 6801-3344 ou 6803-4830
Téléc. : (86-10) 6803-0747 ou 6801-1370
Courriel : ccpitweb@public.bta.net.cn
Internet : http://www.ccpit.org

China National Centre for Biotechnology Development
[Centre national chinois de développement de la biotechnologie]
7B, Zao Jun Miao, Haidian Qu
P.O. Box 8118
Beijing 10081 China
Tél. : (86-10) 6225-1955
Téléc. : (86-10) 6225-4106

China National Chemical Import and Export Corporation
[Société nationale chinoise d'importation et d'exportation de produits chimiques]
Sinochem Tower, A2 Fuxingmenwai Dajie
Beijing 100045 China
Tél. : (86-10) 6856-8888
Téléc. : (86-10) 6856-8890
Internet : http://www.sinochem.com

Ambassade de la République populaire de Chine
515, rue Saint-Patrick
Ottawa (Ontario) K1N 5H3
Tél. : (613) 789-9608
Téléc. : (613) 789-1414

Miinistry of Health (MOH)
[Ministère de la Santé]
1 Xizhimenwai South Road, Xicheng District
Beijing 100044 China
Internet : http://www.moh.gov.cn

China National Institute for the Control of Pharmaceutical and Biological Products
[Institut national chinois pour le contrôle des produits pharmaceutiques et biologiques]
Tél. : (86-10) 6710-7755
Téléc. : (86-10) 6701-3755

Department of International Co-operation
[Service de la coopération international]
Tél. : (86-10) 6879-2292
Téléc. : (86-10) 6879-2295

Department of Laws and Regulations
[Service des lois et règlements]
Tél. : (86-10) 6879-2389
Téléc. : (86-10) 6879-2387

Division of Medical Instrumentation
[Direction des instruments médicaux]
Department of Planning and Finance
Service de la planification et des finances
Tél. : (86-10) 6879-2176
Téléc. : (86-10) 6879-2175

Ministry of Information Industry
[Ministère de l'industrie de l'information]
13 West Chang'an Ave.
Beijing 100804 China
Tél. : (86-10) 6602-0540
Téléc. : (86-10) 6601-1370
Internet : http://www.mii.gov.cn

State Drug Administration (SDA)
[Administration des médicaments de l'État]
38A Beilishi Rd
Beijing 100810 China
Internet : http://www.sda.gov.cn

Department for International Co-operation
[Service de la coopération internationale]
Tél. : (86-10) 6831-3344, ext. 0502
Téléc. : (86-10) 6831-5648

Foreign Product Registration Division
[Direction de l'enregistrement des produits étrangers]
Tél. : (86-10) 6831-3344, poste 0609
Téléc. : (86-10) 6831-5649

Medical Device Administration
[Administration des appareils médicaux]
Tél. : (86-10) 6831-3344, poste 0616
Téléc. : (86-10) 6831-5649

China National Instruments Import and Export Corporation
[Société nationale chinoise d'importation et d'exportation d'instruments]
B19, Beisanhuanzhonglu
Beijing 10029 China
Tél. : (86-10) 6204-4190
Téléc. : (86-10) 6204-3987

China National Pharmaceutical Supply and Marketing Corporation
Chinese Academy of Medical Sciences
9 Dong Dan San Tia
Beijing 100730 China
Tél. : (86-10) 6513-5844

Consulates General of the People's Republic of China
[Consulats généraux de la République populaire de China]

Calgary
1011-6 Ave. SW, Suite 100
Calgary (Alberta) T2P 0W1
Tél. : (403) 264-3322
Téléc. : (403) 264-6656

Toronto
240 Saint George St.
Toronto (Ontario) M5R 2P4
Tél. : (416) 964-7260
Téléc. : (416) 324-6468

Vancouver
3380 Granville St.
Vancouver (Colombie-Britannique) V6H 3K3
Tél. : (604) 734-7492
Téléc. : (604) 737-0154

Department of Health, People's Liberation Army
[Ministère de la Santé, Armée populaire de libération]
Bureau of Drugs and Medical 
22 Fuxing Rd.
Beijing 100842 China
Tél. : (86-10) 6821-6117
Téléc. : (86-10) 6381-2602

Ministry of Agriculture
[Ministère de l'agriculture]
11 Nongzhanguannanli, Beijing 100026
Tél. : (86-10) 6419-3022
Téléc. : (86-10)6419-3082

Ministry of Foreign Trade and Economic Co-operation (MOFTEC)
[Ministère du Commerce international et de la
Coopération économique]
No.2 Dong Chang'an Ave.
Beijing 100731 China
Tél. : (86-10) 6708-1526/7
Téléc. : (86-10) 6708-1513
E-mail: webmaster@moftec.gov.cn
Internet : http://www.moftec.gov.cn

State Council Economic and Trade Office
[Bureau économique et commercial du Conseil d'État]
26 Xuanwu Men Xi St.
Beijing 100056 China
Tél. : (86-10) 6319-3569
Téléc. : (86-10) 6319-3625

State Customs Administration
[Administration chinoise des douanes]
6 Jiannei Ave.
Beijing 100730 China
Tél. : (86-10) 6519-5244 or -4114
Téléc. : (86-10) 6519-4004 or -6020

Ministry of Science and Technology
[Ministère des Sciences et de la technologie]
C15, Fuxinglu
Beijing 100862 China
Tél. : (86-10) 6851-5544
Téléc. : (86-10) 6851-2594

Ministry of Science and Technology
[Ministère des sciences et de la technologie]
C15, Fuxinglu
Beijing 100862, China
Tél. : (86-10) 6851-5544
Téléc. : (86-10) 6851-2594

National Pharmaceutical Foreign Trade Corporation
[Société nationale du commerce extérieur des produits pharmaceutiques]
38A, Beilishi Lu, Xizhimenwai
Beijing 100810 China
Tél. : (86-10) 6831-6572
Téléc. : (86-10) 6831-6571

State Administration of Commerce and Industry
8 Sanlihe Donglu, Xicheng Qu
Beijing 100820 China
Tél. : (86-10) 6803-2233
Téléc. : (86-10) 6801-0463

State Science and Technology Commission
[Commission des sciences et de la technologie de l'État]
54 Sanlihe Rd.
Beijing 100862 China
Tél./Téléc. : (86-10) 801-2594

China Innovation Centre for Life Science/Administration Office of Research and Development of New Drugs
Tel./Téléc. : (86-10) 6258-8131


Associations industrielles chinoises

China Association of Application and Maintenance Technology of Medical Apparatus and Instruments
[Association chinoise des technologies d'application et d'entretien des appareils et des instruments médicaux]
No. 27, 4th Floor
Taipingqiao Xiaoqu
Fengtai District
Beijing 100073 China
Tél. : (86-10) 6201-6364
Téléc. : (86-10) 6201-6364

China Association of Medical Biotechnology
[Association chinoise de biotechnologie médicale]
422 Datunli, Asian Games Village
Beijing 100101 China
Tél. : (86-10) 6494-1117 poste 3220

China Association for Medical Equipment Industry
[Association chinoise de l'industrie de l'équipement médical]
14th Floor, 38A Beilishi Rd.
Beijing 100810 China
Contact : M. Xu Hong, vice-président
Tél. : (86-10) 6831-3344, poste 1610
Téléc. : (86-10) 6831-5675

China Chamber of Commerce of Medicines and Health Products Importers and Exporters
[Chambre de commerce chinoise des importateurs et exportateurs de médicaments et de produits de santé]
8th Floor, 12 Panjiayuan Nanli, Chaoyang Qu
Beijing 100021 China
Tél. : (86-10) 6773-6869
Téléc. : (86-10) 6773-4768

China Council for Promotion of International Trade (CCPIT)
[Conseil chinois de promotion du commerce international]
1 Fuxingmenwai St.
Beijing 100860 China
Tél. : (86-10) 6801-3344 or 6803-4830
Téléc. : (86-10) 6803-0747 or 6801-1370
Courriel : ccpitwb@public.bta.net.cn
Internet : http://www.ccpit.org

Chinese Medical Association
[Association chinoise de médecine]
Department of Foreign Relations
[Service des relations extérieures]
42 Dongsi Xidajie
Beijing 100710 China
Contact : M. Gu Dezhang, directeur
Tél. : (86-10) 6525-0394 ou 6513-4885
Téléc. : (86-10) 6512-3754

China Pharmaceutical Association
[Association pharmaceutique chinoise]
A-38 Beilishi Rd.
Beijing 100810 China
Tél. : (86-10) 6831-3601

Commission of Science, Technology and Industry for National Defence
[Commission des sciences, de la technologie et de l'industrie pour la défense nationale]
Health Department
[Service de la santé]
4 Bei San Huan Zhonglu
Beijing 100101 China
Contact : M. Li Chunhui, directeur général
Tél. : (86-10) 6675-0456

Red Cross Society of China
[Société chinoise de la Croix-Rouge]
53 Ganmian Hutong, Eastern District
Beijing 100010 China
Tél. : (86-10) 6512-4447


Principaux centres de recherche

Beijing Medical University
[Faculté de médecine de Beijing]
38 Xue Yuan Rd.
Haidian
Beijing 100083 China
Tél. : (86-10) 6209-1333 ou -1627
Téléc. : (86-10) 6201-5681
Internet : http://www.bjmu.edu.cn

Chinese Academy of Medical Sciences
[Académie chinoise des sciences médicales]
9 Dongdan Santiao
Beijing 100730 China
Tél. : (86-10) 6513-5844
Téléc. : (86-10) 6512-4876

Chinese Academy of Sciences
[Académie chinoise des sciences]
52 Sanlihe Rd.
Beijing 100864 China
Tél. : (86-10) 6859-7289
Téléc. : (86-10) 6851-2458
Internet : http://www.cas.ac.cn/cas.html

Chinese National Institute for the Control of Pharmaceutical and Biological Products
[Institut national chinois pour le contrôle des produits pharmaceutiques et biologiques]
2 Tiantan Xili
Beijing 100050 China
Tél. : (86-10) 6701-7755 ou -8094
Téléc. : (86-10) 6701-3755

Guangdong Provincial Biotechnology Research Institute
[Institut de recherche en biotechnologie de la province de Guangdong]
48 Miaoqian Zhi St., Dongshan
Guangzhou
Guangdong 520080 China
Tél. : (86-20) 8775-2955
Téléc. : (86-20) 8775-2955

Jinan University Biotechnology Research Institute
[Institut de recherche en biotechnologie de l'Université de Jinan]
Shipai, Guangzhou
Guangdong 510632 China
Tél. : (86-20) 8522-1983

Zhongshan University Biotechnology Research Centre
[Centre de recherche en biotechnologie de l'Université de Zhongshan]
Guangzhou
Guangdong 510275 China
Tél. : (86-20) 8418-0296
Téléc. : (86-20) 8418-5551


Centres chinois de recherche en biotechnologie agricole

Chinese Academy of Agricultural Sciences (CAAS) [Académie chinoise des sciences agricoles]
International Co-operation and Industrious Development
[Coopération internationale et développement industriel]
30 Baishiqiao Rd., HaiDian District
Beijing 100081 China
Tél. : (86-10) 6218-5181
Téléc. : (86-10) 6217-4060
Courriel : icd@sun.ihep.ac.cn
Internet : http://www.caas.net.cn (résumé en anglais disponible à : http://www.caas.net.cn/english.htm)

Biotechnology Research Centre
[Centre de recherche en biotechnologie]
Tél. : (86-10) 6217-4052
Téléc. : (86-10) 6217-4142

China National Rice Research Institute
[Institut national chinois de recherche sur le riz]
Tiyuchang Rd., Hangzhou
Zhejiang Province 310006 China
Tél. : (86-571) 337-1712
Téléc. : (86-571) 337-1745

Institute of Agricultural Economics
[Institut d'économie agricole]
Tél. : (86-10) 6217-4433
Téléc. : (86-10) 6217-4142

Institute of Biological Control
[Institut de contrôle biologique]
Tél. : (86-10) 6217-0582
Téléc. : (86-10) 6217-4142

Institute of Cotton [Institut du coton]
Baibi, Anyang City
Henan Province 455112 China
Tél. : (86-372) 292-3711
Téléc. : (86-372) 292-4952

Institute of Crop Breeding and Cultivation
[Institut d'amélioration génétique des cultures et de la culture]
Tél. : (86-10) 6217-6667
Téléc. : (86-10) 6217-4142

Institute of Crop Germplasm Resources
[Institut des ressources de matériel génétique]
Tél. : (86-10) 6218-6658
Téléc. : (86-10) 6217-4142

Institute of Feed Research
[Institut de recherche sur les aliments pour animaux]
Tél. : (86-10) 6217-3458
Téléc. : (86-10) 6217-4142

Institute of Vegetable Crops and Flowers
[Institut de culture de légumes et de fleurs]
Tél. : (86-10) 6217-3589
Téléc. : (86-10) 6217-4142

Institute of Oil Crops
[Institut des cultures d'oléagineux]
Baojian, Wuchang District , Wuhan City
Hubei Province 430062 China
Tél. : (86-27) 681-1431
Téléc. : (86-27) 681-6451

Fujian Agricultural University
[Université agricole de Fujian]
Fuzhou City
Fujian Province 350002 China
Tél. : (86-591) 378-9140
Téléc. : (86-591) 374-1251

China Agricultural University
[Université agricole de Chine]
No. 2 West Yuan Ming Yuan Rd.
Beijing 100094 China
Tél. : (86-10) 6289-3144
Téléc. : (86-10) 6289-2713
Internet : http://www.cau.edu.cn/en/hpen.htm


Contacts au sein des associations canadiennes du secteur de la biotechnologie

Ag-West Biotech
101 - 111 Research Dr.
Saskatoon (Saskatchewan) S7N 3R2
Tél. : (306) 975-1939
Téléc. : (306) 975-1966
Courriel : agwest@agwest.sk.ca
Internet : http://www.agwest.sk.ca/index1.html

Alberta Biotechnology Association
1150, 10180 - 101 St.
Edmonton (Alberta) T5J 3S7
Tél. : (780) 425-3815
Téléc. : (780) 423-3893
Contact : Mme Myka Osinchuk
Courriel : myka@bioalberta.com
Internet : http://www.bioalberta.com

BioAtlantech
C.P. 636, succursale A
Fredericton (Nouveau-Brunswick) E3B 5A6
Tél. : (506) 444-2444
Téléc. : (506) 444-5662
Contact : M. John Argall, directeur exécutif
Courriel : jargall@fundy.net
Internet : http://www.bioatlantech.nb.ca

BioEast
c/o Seabright Corporation Ltd.
Memorial University of Newfoundland
Spencer Hall
220 Prince Philip Dr.
St. John's (Terre-Neuve) A1C 5S7
Tél. : (709) 737-4527
Téléc. : (709) 737-4029
Contact : M. David King, président
Internet : http://www.mun.ca/seabright/bioeast

BIONova
c/o Innovacorp
101 Research Dr.
PO Box 790
Dartmouth (Nouvelle-Écosse) B2Y 3Z7
Tél. : (902) 424-8670
Téléc. : (902) 424-4679
Contact : M. Bill Mills, directeur exécutif
Courriel : bmills@innovacorp.ns.ca

Non-Prescription Drug Manufacturers Association of Canada
1111, promenade Prince of Wales, bureau 406
Ottawa (Ontario) K2C 3T2
Tél. : (613) 723-0777
Téléc. : (613) 723-0779
Courriel : ndmac@ndmac.ca
Internet : http://www.ndmac.org

Association québecoise des bio-industries
801, route 344
C.P. 3158
L'Assomption (Québec) J5W 4M9
Tél. : (450) 589-4628
Téléc. : (450) 589-4866
Courriel : info@aqb.qc.ca
Internet : http://www.aqb.qc.ca

BIOTECanada
130, rue Albert, bureau 420
Ottawa (Ontario) K1P 5G2
Tél. : (613) 563-8849
Téléc. : (613) 563-8850
Courriel : info@biotech.ca
Internet : http://www.biotech.ca

British Columbia Biotechnology Alliance
3250 East Mall, Suite 220
Vancouver, BC V6T 1W5
Tél. : (604) 221-3026
Téléc. : (604) 221-3027
Contact : Mme Theresa McCurry, dir. ex.
Internet : http://www.biotech.bc.ca

Les compagnies de recherche pharmaceutique du Canada
302-1111, promenade Prince of Wales
Ottawa (Ontario) K2C 3T2
Tél. : (613) 727-1380
Téléc. : (613) 727-1407
Internet : http://www.canadapharma.org

Association canadienne des fabricants de produits pharmaceutiques
4120 Young St., Suite 606
North York (Ontario) M2P 2B8
Tél. : (416) 223-2333
Téléc. : (416) 223-2425
Internet : http://www.cdma-acfpp.org

Association médicale canadienne
1867, promenade Alta Vista
Ottawa (Ontario) K1G 3Y6
Tél. : (613) 731-9331
Internet : http://www.cma.ca

Association des grossistes en médicaments du Canada (CDWA)
5255 Yonge St., Suite 505
Toronto (Ontario) M2N 6P4
Tél. : (416) 222-3922
Téléc. : (416) 222-8960
Internet : http://www.cwda.com

Initiative torontoise de biotechnologie
64 Old Burnhamthorpe Rd.
Etobicoke (Ontario) M9C 3J5
Contact : M. David Harper
Tél. : (416) 626-1835
Téléc. : (416) 626-1423
Courriel : davidh@yorkmedical.on.ca



BIBLIOGRAPHIE

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AUTRES DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE

Sites Internet utiles

Asiagateway.com : http://events.asiagateway.com/China

Centres de services aux entreprises du Canada : http://www.cbsc.org

Bureau du gouvernement du Canada en Chine : http://www.canada.org.cn

Corporation commerciale canadienne : http://www.ccc.ca

Agence canadienne d'inspection des aliments : http://www.cfia-acia.agr.ca

China - Villes et provinces : http://www.tdctrade.com/mktprof/china.htm

China Council for the Promotion of International Trade (CCPIT) : http://www.ccpit.org

China Daily : http://www.chinadaily.com

China Ministry of Foreign Trade & Economic Co-operation : http://www.moftec.gov.cn

China Stats : http://www.stats.gov.cn/yearbook/indexE.htm

China Online : http://www.chinaonline.com

Nota : Site présentant des nouvelles quotidiennes et contenant des liens vers l'industrie.

ChinaPages, Source d'information sur les entreprises de Chine : http://www.chinapages.com

ChinaSite : http://chinasite.com

China Today : http://www.chinatoday.com

China Trading : http://www.chinatrading.com

China-Window : http://china-window.com/window.html

eHealthcareAsia (Hong Kong) : http://www.ehealthcareasia.com

Nota : Site contenant de l'information générale sur la santé et sur le secteur de la santé. En chinois et en anglais.

Electronic Journal of Biotechnology : http://www.ejb.org

Ambassade de la République populaire de Chine au Canada : http://www.chinaembassycanada.org

ExportSource : http://exportsource.gc.ca

Santé Canada : http://www.hc-sc.gc.ca

InfoExport : http://www.infoexport.gc.ca

South China Morning Post: : http://www.scmp.com/news

Strategis - Passerelle de la biotechnologie : http://strategis.ic.gc.ca/SSGF/bo01376f.html

Strategis - Industries de la santé : http://strategis.ic.gc.ca/sc_indps/sectors/engdoc/hind_hpg.html

Tradeport : http://www.tradeport.org

Trade Show Central : http://www.tscentral.com

Trade Show News Network : http://www.tsnn.com


1. Tous les montants sont en dollars canadiens, à moins d'indication contraire. Le taux de conversion en dollars canadiens est calculé d'après les données figurant dans Tradeline, d'IDD Information Services, pour février 2001.

2. Les coordonnées des organisations clés mentionnées dans le présent rapport figurent à la section Principaux contacts et services de soutien.


Mise à jour : 2001 11 26 Avis importants