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Le marché des nutraceutiques en Chine

décembre 2002

Préparé par
le Centre des études de marché
et le
Service canadien des délégués commerciaux

© Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international
(FaxLink no 34141)

Le Centre des études de marché produit une vaste gamme de rapports par région et par secteur à l’intention des exportateurs canadiens. Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

La Direction de l’appui aux marchés (TCM)
Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international
Courriel : mrc@dfait-maeci.gc.ca

- le FaxLink national (613-944-4500);
- le site Internet du MAECI ( http://www.dfait-maeci.gc.ca )

La Division de l’évaluation et de l’analyse des marchés (DEAM)
Agriculture et Agroalimentaire Canada
Contact : Andy Archibald
Tél. : (613) 759-7652
Téléc. : (613) 759-7665
Courriel : archibalda@agr.gc.ca
Service d’exportation agroalimentaire : ( http://sea.agr.ca)

Le gouvernement du Canada a préparé le présent rapport en se fondant sur des sources d’information primaires et secondaires. Il ne saurait garantir l’exactitude des renseignements que renferme ce document et n’accorde pas forcément sa caution aux organismes dont le nom y figure. Il appartient donc aux lecteurs de vérifier l’exactitude et la fiabilité des renseignements fournis. Ce rapport offre un bref aperçu du marché destiné à ceux qui sont intéressés par le potentiel de celui-ci et ne vise pas à fournir une analyse en profondeur qui pourrait être nécessaire à l’exportateur.



RÉSUMÉ

Depuis des siècles, les Chinois s’en remettent aux plantes médicinales traditionnelles pour soigner les maladies et conserver une bonne santé. La Chine a établi une tradition culturelle qui favorise fortement l’utilisation de la médecine préventive. Cette tradition culturelle, alliée à une hausse du niveau de vie et à une augmentation des revenus disponibles, a donné naissance en Chine à un important marché pour les nutraceutiques.

Ce marché est évalué à 7 milliards1 de dollars et est considéré comme le sous-secteur du marché des soins de santé qui croît le plus rapidement en Chine. Les produits les plus populaires achetés par les consommateurs chinois sont les toniques et les gélules destinés à améliorer les capacités mentales, à favoriser la perte de poids et à retarder le vieillissement. Les ventes des nutraceutiques, en particulier des toniques, augmentent souvent pendant les festivals où les gens les achètent pour les offrir en cadeau et pendant les périodes d’examen, lorsque les parents achètent des toniques conçus pour améliorer la concentration de leurs enfants.

Plus de 1 000 entreprises en Chine fabriquent des remèdes traditionnels chinois, dont la majorité sont de petites ou moyennes entreprises. Ces entreprises deviendront plus concurrentielles au fur et à mesure que des acteurs internationaux pénétreront le marché à la suite de l’adhésion de la Chine à l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Disposant d’investissements pour la recherche et le développement, de technologies de fabrication de pointe, ainsi que d’un emballage et d’une publicité efficaces, le marché des préparations modernes fondées sur les remèdes traditionnels devrait prendre de l’ampleur.

Les entreprises canadiennes devraient chercher à bien saisir la philosophie médicale chinoise pour comprendre de quelle façon les Chinois utilisent les nutraceutiques. Des débouchés s’offrent aux sociétés nutraceutiques du Canada sur le marché chinois, particulièrement si les sociétés sont en mesure d’allier la connaissance des herbes traditionnelles à la technologie moderne.



APERÇU DU MARCHÉ

Depuis des siècles, les Chinois s’en remettent aux plantes médicinales traditionnelles pour conserver une bonne santé et soigner les maladies courantes. Leurs traditions médicales ont porté sur plus de 5 000 différents produits naturels faits à partir d’herbes, de plantes et d’animaux et mélangés dans des proportions particulières pour traiter les maladies. La culture chinoise encourage toujours fortement le recours à la médecine préventive et le maintien d’une bonne santé. Cette tradition culturelle, alliée à une hausse du niveau de vie et à une augmentation du revenu familial disponible, a donné naissance en Chine à un marché important pour les nutraceutiques2 (aussi appelés « remèdes traditionnels chinois ») et d’autres produits vendus sans ordonnance qui sont considérés comme étant bons pour la santé.

L’ensemble du marché des produits nutritionnels dans la région de l’Asie-Pacifique devrait atteindre 71,9 milliards de dollars en 2002. On s’attend à ce que les ventes des nutraceutiques à elles seules s’élèvent à 19,2 milliards de dollars en 2002, par rapport à 15,5 milliards de dollars en 1997. La grande majorité de ces ventes seront effectuées en Chine, au Japon et en Corée.

Les remèdes chinois traditionnels représentent un cinquième du marché chinois des médicaments et sont évalués à 7 milliards de dollars par an. Grâce à des emballages attrayants et à des fonctions clairement définies ajoutant la perception de légitimité aux préparations traditionnelles, ce sous-secteur serait le segment du marché des soins de santé qui croît le plus rapidement en Chine.

Les Chinois consacrent en moyenne 22 $ par mois aux nutraceutiques. Ils ont plus tendance que les peuples des autres cultures asiatiques à continuer à acheter un nutraceutique particulier et à le prendre sur une base régulière plutôt que d’y renoncer rapidement lorsque les résultats se font attendre. Ils sont aussi généralement fidèles à des produits particuliers et n’en essaieront pas d’autres à moins d’un changement dans leur état de santé, ce qui laisse entendre que malgré le fait que les Chinois dépensent moins que les habitants d’autres régions d’Asie, y compris Singapour, Hong Kong et Taïwan, ils se montrent plus fidèles à des produits particuliers.

Parmi les produits les plus populaires achetés par les consommateurs chinois, on retrouve des compléments alimentaires tels que le calcium, le fer et le ginseng, ainsi que les antioxidants et l’huile de foie de requin. Les nutraceutiques sont offerts sous des formes variées : boissons toniques, gélules, comprimés, poudres et bonbons. Les Chinois cherchent dans les nutraceutiques un moyen d’améliorer ou de prévenir diverses conditions physiques et mentales. Les avantages perçus des nutraceutiques sont notamment :

  • • l’accroissement de la capacité sexuelle
  • • le contrôle du poids
  • • le retard du vieillissement
  • • la prévention du cancer
  • • la diminution de la pression artérielle
  • • la diminution du gras dans le sang
  • • la prévention d’une carence en iode
  • • l’amélioration de la peau
  • • la prévention de l’ostéoporose
  • • le renforcement de l’immunité
  • • la prévention de la maladie d’Alzheimer
  • • des effets antioxidants généraux
  • • la prévention de la fatigue
  • • l’amélioration de la performance sportive

Étant donné l’introduction accrue de la culture occidentale en Chine, les hommes et les femmes ont commencé à prêter davantage attention à leur image corporelle et à leur poids. Ainsi, les styles de vie plus urbains, l’avènement de la restauration rapide et d’autres facteurs ont contribué à accroître l’obésité des Chinois. Les centres de culture physique de style occidental sont apparus dans les grands centres urbains et les Chinois ont eu aussi recours aux nutraceutiques pour contrôler leur poids et celui de leurs enfants. Le marché des produits pour le contrôle et la perte de poids est évalué à environ 3,5 milliards de dollars. Selon une étude réalisée par AC Nielson Corp., les Chinois préféreraient en général prendre des remèdes pour améliorer leur santé plutôt que de passer du temps à préparer des repas nutritifs.

Les ventes de nutraceutiques, notamment les toniques, augmentent souvent pendant les festivals où les gens les achètent pour les offrir en cadeau. On assiste aussi à une hausse des ventes pendant les périodes d’examen, quand les parents achètent les toniques conçus pour améliorer la concentration et la capacité mentale de leurs enfants. Parmi les principaux consommateurs de nutraceutiques, on compte principalement les femmes, les personnes d’âge moyen et les personnes âgées ainsi que les parents de jeunes enfants.

En dehors des effets mesurables des nutraceutiques sur la santé, on remarque des effets psychologiques sur les utilisateurs. Le fait de prendre régulièrement des nutraceutiques libère souvent de la peur de tomber malade et de vieillir. De même, l’utilisation régulière des remèdes traditionnels chinois est en harmonie avec la philosophie médicale chinoise. La médecine chinoise tend à prendre en compte l’ensemble de la personne et suggère qu’une maladie est le signe d’un déséquilibre du corps. L’équilibre ne peut pas se rétablir du jour au lendemain, comme avec les médicaments occidentaux, mais prend du temps et doit être conservé pour qu’on puisse retrouver la santé. Les Chinois estiment que les nutraceutiques ont moins d’effets secondaires (et par conséquent plus sûrs) et sont davantage un remède naturel pour le corps. En fait, les médicaments occidentaux sont surtout utilisés pour le traitement de maladies aiguës ou graves, alors que les remèdes traditionnels chinois sont utilisés pour soulager maladies bénignes ou courantes.

Les toniques constituent le segment le plus important du marché des nutraceutiques et représentent 51 % des ventes. La plupart d’entre eux sont classés comme des aliments et sont offerts, par conséquent, dans les épiceries, les grands magasins et les pharmacies.

Malgré le recours très répandu aux remèdes traditionnels chinois, ils n’ont pas encore été soumis à des essais rigoureux et à des procédures d’approbation et aucun système de contrôle de la qualité n’a été mis en place pour contrôler la posologie et veiller à la sécurité des patients. En septembre 2001, afin de rivaliser sur les marchés pharmaceutiques internationaux, le gouvernement chinois et des entreprises privées ont annoncé un plan de dépenses d’environ 200 millions de dollars en vue de moderniser l’industrie des remèdes traditionnels chinois. Les principaux secteurs d’investissement porteront sur des améliorations de la fabrication et la recherche fondamentale, il y aura aussi du capital de risque pour encourager le développement des entreprises. La Chine compte plus de 1 000 sociétés fabriquant des remèdes traditionnels chinois, dont la plupart sont des petites et moyennes entreprises.


Facteurs déterminants pour la croissance à venir

Bien que le vieillissement de la population ne pose pas en Chine un problème de même ampleur que dans un grand nombre de pays occidentaux, l’allongement de l’espérance de vie aura un effet à long terme sur le marché chinois des soins de santé. Actuellement, seuls 6 % de la population (soit 84,8 millions de Chinois) ont plus de 65 ans; toutefois, ce pourcentage devrait passer à 13 % d’ici 2025. Au fur et à mesure du vieillissement de la population, on s’attend à une hausse de la demande des produits et des services cliniques qui répondent aux besoins particuliers des personnes âgées.

D’autres changements démographiques, comme l’expansion de la classe moyenne et l’augmentation des revenus, contribuent aussi à accroître la demande de certains produits, notamment les nutraceutiques et les remèdes traditionnels chinois considérés comme ayant des qualités prophylactiques. La grande importance accordée à la bonne santé dans la culture chinoise a également stimulé la croissance de la demande des médicaments occidentaux. Les Chinois, qui se fient depuis des siècles aux propriétés curatives des plantes médicinales, accordent maintenant la même confiance aux préparations modernes, notamment aux médicaments étrangers, pour guérir et prévenir les maladies. Les médicaments modernes n’ont pas cependant remplacé les remèdes traditionnels; ils sont plutôt prescrits souvent parallèlement aux traitements chinois ou à base de plantes médicinales.

En vertu de l’ancien système de santé chinois, les services médicaux et les médicaments étaient offerts gratuitement aux consommateurs. Toutefois, à mesure que la Chine se modernise et s’oriente vers une économie plus axée sur le marché, le nouveau système de santé a besoin que les gens contribuent aux coûts des soins de santé et, en particulier, des médicaments. Par conséquent, les gens se tournent de plus en plus vers l’automédication et les produits en vente libre plutôt que de payer pour aller consulter un médecin.

En janvier 2002, le gouvernement chinois a annoncé qu’il redoublerait d’efforts pour promouvoir l’utilisation des remèdes traditionnels chinois dans les régions rurales comme moyen d’améliorer l’état de santé général. De même, l’Administration d’État des remèdes traditionnels chinois3 cherche des moyens de moderniser le champ de la médecine traditionnelle chinoise, y compris en établissant des centres de recherche et des établissements d’enseignement pour former les guérisseurs traditionnels.

Les gouvernements provinciaux désirent aussi renforcer les capacités dans le domaine des nutraceutiques. En mars 2001, le gouvernement du Yunnan a annoncé un investissement de 500 millions de dollars en vue de bâtir une installation de recherche et de production moderne pour des remèdes traditionnels chinois. Le projet comprendra des jardins pilotes de plantes médicinales, des établissements de recherche et de développement et des installations modernes de fabrication.

Adhésion de la Chine à l’Organisation mondiale du commerce

La Chine a pris, auprès des membres de l’OMC, un certain nombre d’engagements commerciaux qui sont entrés en vigueur après son adhésion à l’Organisation à la fin de 2001. Il s’agit notamment de concessions tarifaires et d’engagements à appliquer les règles de l’OMC relatives aux subventions, aux normes, à la propriété intellectuelle, aux licences d’importation, aux mesures d’investissement relatives au commerce et aux mesures sanitaires et phytosanitaires. La Chine sera également tenue de respecter les principes fondamentaux de l’OMC selon lesquels elle devra renforcer ses procédures juridiques et accroître la transparence.

À partir du 1er janvier 2003, la Chine autorisera les investissements étrangers dans la vente de gros et de détail des médicaments. Une période d’essai est actuellement en cours avec des coentreprises pharmaceutiques à capitaux étrangers, sous la supervision de la Commission d’État sur l’économie et le commerce et du ministère du Commerce extérieur et de la Coopération économique.

Les engagements de la Chine dans le cadre de l’OMC devraient réduire les risques que les entreprises étrangères courent lorsqu’elles font des affaires dans ce pays et stimuler les flux d’échanges et d’investissement. Toutefois, ces engagements ne seront mis en œuvre que progressivement. Dans le cas de la diminution des droits de douane, la plupart des nouveaux tarifs consolidés entreront en vigueur par étape, à raison de cinq tranches annuelles d’importance égale.


Débouchés

Il existe une demande grandissante de produits contenant des plantes médicinales, pour remplacer les médicaments occidentaux d’origine synthétique utilisés pour le traitement du cancer, les affections vasculaires et autres maladies. Les consommateurs chinois se montrent très réceptifs aux préparations pharmaceutiques à base de plantes et d’autres composés naturels.

Il existe des possibilités d’associer la connaissance des plantes médicinales traditionnelles à la technologie moderne. Les remèdes traditionnels chinois sont fabriqués à partir de plusieurs plantes, et rarement à partir d’une seule. Les produits renferment généralement au moins trois éléments alors que les toniques comptant jusqu’à 25 ingrédients différents ne sont pas rares.

Les maladies et les affections courantes associés à la pauvreté ne sont plus aussi fréquentes dans les grands centres urbains. Toutefois, l’augmentation des revenus, les nouveaux régimes, l’exercice physique réduit et un niveau de stress accru ont causé de nouveaux troubles, dont le diabète, l’obésité, les maladies cardiovasculaires et autres affections liées au stress. Des débouchés existent pour les entreprises canadiennes d’élaborer et de commercialiser des produits naturels en vue d’aider les Chinois à tenir compte de ces changements dans leur style de vie.

Des débouchés existent aussi pour orienter les produits nutraceutiques vers les régions rurales où les revenus et le niveau de scolarité sont à la hausse. Peu de médicaments occidentaux ont atteint ces régions, par contre la tradition des remèdes chinois pour améliorer la santé et favoriser un bon état physique général demeure forte.



CONCURRENCE

Compétences locales

Maintenant que la Chine fait partie de l’OMC, on prévoit une concurrence plus vive sur le marché pharmaceutique chinois. Afin que les entreprises chinoises puissent rivaliser, elles doivent trouver de nouveaux produits et de nouvelles préparations. En général, la plupart des produits pharmaceutiques fabriqués en Chine sont des copies des médicaments occidentaux et ne seront désormais plus autorisés alors que des protections plus strictes de la propriété intellectuelle seront mises en place. Afin de trouver un créneau sur le marché, tant à l’échelle nationale qu’internationale, les entreprises chinoises ont commencé à explorer les possibilités des remèdes traditionnels chinois. Compte tenu de l’investissement en matière de recherche et de développement, des technologies de fabrication de pointe, ainsi que de l’emballage et de l’étiquetage efficaces, on prévoit que le marché international pour les préparations modernes à partir de remèdes traditionnels sera important.

Les exportations de la Chine au chapitre des remèdes traditionnels chinois représentent environ 3 % du marché international. Selon des spécialistes nationaux, la Chine n’a pas réussi à exporter davantage de remèdes traditionnels en partie à cause des différences qui existent entre les philosophies médicales occidentales et orientales. La médecine chinoise tient compte de l’ensemble de la personne et administre des mélanges particuliers de plantes médicinales à faible dose, sur une longue période de temps. Les médicaments occidentaux reposent sur une science beaucoup plus exacte où une dose précise est applicable à une population particulière et les posologies sont généralement plus grandes, sur une période plus courte. Toutefois, afin d’accroître la compétitivité à l’échelle internationale, le gouvernement chinois et les fabricants de remèdes traditionnels s’efforcent de satisfaire les exigences du marché international.

Environ 1 000 entreprises fabriquent des remèdes traditionnels chinois (dont environ 50 % sont des sociétés d’État); ce sont pour la plupart de petites et moyennes entreprises. Quelques grandes entreprises, dont Harbin Shiyitang Pharmaceutical Factory, Lanzhou Foci Pharmaceutical Factory et Sanzhu Group Co. Ltd, dominent le marché. Actuellement, on compte 500 000 travailleurs dans le secteur des remèdes traditionnels chinois en Chine, et 2 500 hôpitaux spécialisés. Quatre-vingt-quinze pour cent de tous les hôpitaux en Chine ont un service consacré aux remèdes traditionnels chinois et la plupart des médecins des villages ont une certaine expérience des traitements traditionnels. On compte 28 collèges de remèdes traditionnels chinois et 57 instituts de recherche dans tout le pays.


Concurrence internationale

Le marché mondial des nutraceutiques représente environ 45 milliards de dollars et devrait augmenter de 15 % par an. Le Japon, l’Asie du Sud-Est et l’Europe sont les principaux fournisseurs des remèdes traditionnels chinois en Chine. Semblables aux préparations chinoises, les remèdes chinois fabriqués à l’étranger sont disponibles sous forme de pilule, de gélule, de tonique et d’onguent. Toutefois, ils reposent souvent sur une technologie de recherche et de fabrication avancée, sont de haute qualité et sont offerts dans des posologies normalisées. Étant donné les campagnes publicitaires bien ciblées, les emballages attrayants et les modes d’emploi précis, ils visent les consommateurs dont le revenu est élevé. Les produits sont généralement plus coûteux que les préparations nationales, mais les utilisateurs considèrent souvent qu’ils sont plus fiables et que leur prix supérieur est justifié.

Actuellement, le nombre d’acteurs internationaux est limité sur le marché des nutraceutiques en Chine. Les importations sont estimées à 1,5 milliard de dollars par an.


Position du Canada

L’industrie des nutraceutiques au Canada est en constante croissance et repose sur la capacité agricole actuelle dans tout le pays. En particulier, les provinces des prairies de l’Alberta, de la Saskatchewan et du Manitoba utilisent leurs secteurs agricoles actuels à valeur ajoutée pour produire des nutraceutiques et des aliments fonctionnels. Ce sont généralement de petites et moyennes entreprises qui souvent sont établies à la suite des stratégies de diversification agricole et pour accroître leurs revenus agricoles. Selon les estimations, 150 entreprises canadiennes sont actives sur le marché national.

Les principales plantes cultivées au Canada pour la production de nutraceutiques sont l’échinacée, le ginseng, l’ail, l’artichaut sauvage, le chrysanthème-matricaire, l’hydraste du Canada, le millepertuis commun, la valériane, l’astragale et la cayenne. Parmi les produits secondaires, on trouve l’anis, la racine de polygala de Virginie, la camomille, l’achillée millefeuille et l’épilobe à feuilles étroites. Les entreprises canadiennes ont aussi acquis de l’expérience dans l’élaboration des suppléments d’acides gras essentiels à base d’onagre, de bourrache, de graines de lin et du chanvre, ainsi que des oeufs enrichis à l’oméga-3, des produits laitiers sans lactose et des différents thés verts et noirs.

Les ventes des produits de santé naturels canadiens (y compris des nutraceutiques et des aliments fonctionnels) sont estimées à 1,2 milliard de dollars. Actuellement, les produits nutraceutiques canadiens sont surtout exportés aux États-Unis, bien que d’autres marchés en Europe et en Asie prennent de plus en plus d’importance.

Le ginseng constitue le nutraceutique canadien le plus exporté vers la Chine, les exportations de celui-ci ont atteint 14 millions de dollars en 2001, une hausse marquée par rapport aux ventes de 3 millions de dollars en 1999. Des taux de droit inférieurs à la suite de l’adhésion de la Chine à l’OMC ne feront qu’augmenter le potentiel des produits canadiens sur le marché chinois. Les capsules d’huile de phoque sont un autre exemple de produit nutraceutique canadien qui a trouvé un marché en Chine.


Avantage concurrentiel attribuable aux politiques et aux initiatives du gouvernement du Canada

Corporation commerciale canadienne

La Corporation commerciale canadienne (CCC) donne aux entreprises canadiennes l’accès à un financement et à de meilleures conditions de remboursement dans le cadre du Programme de paiements progressifs (PPP). Le PPP est un programme de partenariat entre les grandes institutions financières canadiennes et la CCC. Il permet à la banque de l’exportateur d’ouvrir en faveur de l’exportateur une ligne de crédit pour un projet en particulier, après que la CCC a approuvé ce projet et a déterminé que l’exportateur est en mesure de l’exécuter. La CCC agira aussi comme entrepreneur principal pour le compte de petites et moyennes entreprises canadiennes, conférant ainsi à ces dernières plus de crédibilité et un avantage concurrentiel.


Délégué commercial virtuel

Le Délégué commercial virtuel (DCV) est un nouveau service en ligne qu’offre le Service des délégués commerciaux du Canada du ministère des Affaires étrangères et du Commerce international. Grâce à une page Web personnalisée et protégée par mot de passe, les exportateurs canadiens inscrits au DCV recevront des renseignements actuels et pertinents sur les contacts et les débouchés dans les marchés étrangers ciblés. Le DCV offre aux utilisateurs inscrits un accès direct en ligne à de l’information sur les marchés, notamment des études de marché, des nouvelles et des activités commerciales, ainsi que des débouchés liés aux secteurs de l’industrie des entreprises et aux marchés qui les intéressent. Les utilisateurs peuvent demander des services en ligne auprès d’un délégué commercial responsable de leur secteur d’activité dans leurs marchés cibles. De plus, ils recevront automatiquement de l’information nouvelle dès qu’elle sera disponible. Les exportateurs canadiens peuvent s’inscrire au DCV à l’adresse suivante : http://www.infoexport.gc.ca.

Exportation et développement Canada

Exportation et développement Canada (EDC) offre aux exportateurs canadiens un financement et une assurance à l’exportation. En outre, une assurance peut être fournie pour les transactions importantes assujetties aux conditions établies par l’acheteur. EDC privilégie les lettres de crédit ou les crédits ou garanties bancaires. L’aide financière est accordée au cas par cas.

Programme de développement des marchés d’exportation

Le Programme de développement des marchés d’exportation (PDME) aide les entreprises canadiennes à accéder à de nouveaux marchés en prenant en charge une partie des coûts des activités que les entreprises ne pourraient ou ne voudraient pas entreprendre seules, réduisant ainsi les risques liés à l’implantation sur un marché étranger. Les coûts et les activités admissibles comprennent les visites sur place, les foires commerciales, l’accueil d’acheteurs étrangers, les tests des produits pour homologation sur un marché, les honoraires d’avocats pour la conclusion d’ententes de commercialisation à l’étranger, les frais de transport de stagiaires à l’étranger, les coûts de démonstration des produits, les matériels promotionnels et d’autres dépenses nécessaires pour mettre en œuvre le plan de développement du marché. Les coûts des activités sont approuvés au préalable et assumés à parts égales.

Le crédit remboursable alloué par le PDME est compris entre 5 000 $ et 50 000 $. La préférence va aux entreprises dont le chiffre d’affaires annuel se situe entre 250 000 $ et 10 millions de dollars, ou qui emploient moins de 100 personnes dans le secteur de la fabrication et de 50 personnes dans celui des services. D’autres éléments du programme portent sur la préparation d’appels d’offres internationaux (pour les projets d’immobilisations) et, pour les associations professionnelles, l’organisation d’activités de commercialisation internationale pour leurs membres. Pour plus de renseignements, veuillez consulter le site Web suivant : http://www.infoexport.gc.ca/pemd/menu-f.asp ou appelez le 1-888-811-1119.



LOGISTIQUE DU MARCHÉ

Circuits de distribution

Le réseau de distribution en Chine peut présenter des difficultés pour les nouveaux exportateurs. Bon nombre de produits transitent encore par Hong Kong, quoique quelques grands exportateurs d’expérience ont commencé à traiter directement avec des agents chinois. De plus, la Chine ne possède pas encore de réseau de distribution efficace et fiable. En conséquence, les villes côtières, qui ont tendance à être plus prospères que les villes de l’intérieur, constituent un endroit idéal pour lancer un produit en Chine.

La diversité régionale est assez prononcée en Chine et il existe des obstacles au commerce formels et informels entre les différentes régions. En général, les producteurs, les agents et les distributeurs nationaux ont tendance à concentrer leurs efforts pour vendre un produit dans une région, voire même dans une seule ville, et rarement pour le distribuer à l’échelle du pays. Par conséquent, les exportateurs canadiens peuvent envisager de distribuer leurs produits dans l’une des riches villes portuaires, telles que Shanghaï ou Guangzhou, avant d’élargir leur champ d’activité.

L’un des plus grands obstacles pour les exportateurs éventuels demeurera le système de transport et les installations d’entreposage. Bien qu’actuellement la Chine investisse en vue d’améliorer son infrastructure, son système de transport demeure peu développé et difficile d’accès. Des progrès notables ne pourront être réalisés dans ce domaine avant de nombreuses années. En attendant, les exportateurs devront tirer le meilleur parti possible du système actuel. Lorsqu’ils ont recours au système de distribution chinois, les exportateurs doivent s’attendre à des articles perdus ou volés et à des coûts d’entrée non prévus. La perte de produits, tout particulièrement les produits périssables, est considérée comme faisant partie du cours normal des affaires et nombre d’agents demandent des frais importants, en plus de leur rémunération habituelle, pour couvrir les frais divers non prévus.

Ventes directes

Jusqu’à une date récente, il n’était pas permis aux entreprises étrangères de commercer directement avec la Chine, à moins de commercialiser directement les produits qui étaient fabriqués sur place. L’une des rares exceptions à cette règle concernait les magasins financés en partie par des entreprises étrangères, qui pouvaient importer directement les produits. Néanmoins, la récente accession de la Chine à l’OMC a permis de réduire certaines restrictions à l’importation. Même si les entreprises sont maintenant en mesure d’exporter directement leurs produits en Chine, on pense qu’un bon nombre d’exportateurs étrangers continueront de faire transiter leurs marchandises par Hong Kong, car les agents locaux possèdent l’expérience et les relations nécessaires pour que le processus d’exportation se fasse le plus harmonieusement possible.

Distributeurs et grossistes

De nombreux distributeurs et sociétés commerciales ont conclu des accords d’exclusivité avec leurs fournisseurs, empêchant ainsi le distributeur de représenter un concurrent. Toutefois, en prenant contact avec les distributeurs qui s’occupent d’importations complémentaires, il est possible de signer des contrats de distribution qui permettront de vendre des produits en empruntant les mêmes circuits.

La distribution au sein de réseaux existants s’avère plus économique que la création de nouveaux réseaux. La majeure partie du réseau de distribution en Chine est formée par des entreprises d’État décentralisées qui sont devenues des entreprises régionales privées. Elles possèdent d’excellents contacts au sein du gouvernement qui facilitent le dédouanement et allègent la bureaucratie, mais qui sont souvent limités à la région géographique qu’elles desservent. De plus, bien que leurs prix soient souvent concurrentiels et que leurs services s’améliorent, une piètre manutention endommage parfois les produits.

Les grossistes étrangers offrent un service plus étendu à l’échelle nationale et régionale, ainsi qu’une gamme de services de distribution plus moderne. Les réseaux de distribution des grossistes étrangers sont souvent fort étendus, et les frais de sortie moins importants pour les fabricants qui doivent se retirer du marché. Toutefois, leurs frais de services plus coûteux ont pour effet d’augmenter le prix de détail pour les consommateurs. De plus, les grossistes locaux connaissent souvent mieux les marchés régionaux.

Les entreprises privées représentent actuellement 20 % des points de vente au détail chinois. Cependant, on prévoit qu’elles se multiplieront au détriment des entreprises d’État et détenues en collectivité. Ce secteur comprend les supermarchés et les hypermarchés en pleine expansion, qui comportent souvent des pharmacies et sont axés vers une clientèle chinoise plus à l’aise financièrement.

Agents et représentants

Les exportateurs qui font affaire avec la Chine doivent utiliser les services d’un agent local. En plus de présenter physiquement l’exportateur sur les marchés locaux, les agents et les représentants servent d’intermédiaires cruciaux entre les distributeurs, les grossistes et les points de vente au détail. L’emploi d’un agent fiable signifie souvent qu’il faut s’associer à d’autres partenaires tels que des camionneurs, des agents de douane et autres.

Au moment de choisir un agent, l’exportateur doit tenir compte d’un certain nombre de facteurs, tels que les régions desservies par l’agent, la réputation de la personne, sa connaissance du produit, son expérience dans l’exportation du produit, la commission à lui verser, le service après-vente prévu (le cas échéant) ainsi que la taille et la qualité de son personnel. La meilleure façon d’analyser ces facteurs est de se rendre en Chine, et de s’assurer que les responsabilités sont clairement établies avant de conclure une entente. La dépendance envers l’agent diminue à mesure que l’exportateur s’habitue au marché.

Les agents de vente vendront des nutraceutiques aux pharmacies des hôpitaux, aux pharmacies du gouvernement, aux pharmacies traditionnelles et aux pharmacies à succursales multiples établies récemment. En 2000, on comptait environ 200 pharmacies à succursales multiples ayant 5 000 points de vente dans tout le pays. Les pharmacies au détail représentaient 47 % des ventes des nutraceutiques en 2000, alors que les pharmacies traditionnelles chinoises conservaient 31 % du marché.


Facteurs à considérer pour accéder au marché

Depuis 1988, la Chine a créé un certain nombre de zones franches d’importation et d’exportation et cinq zones économiques spéciales, soit Shenzhen, Shantou et Zhuhai dans le sud de la province de Guangdong, Xiamen dans le sud de Fujian et une zone dans l’île de Hainan. Ces zones facilitent l’investissement et le commerce étrangers en offrant des taux d’imposition des entreprises et des coûts d’exploitation moins élevés, un climat plus propice à l’investissement, une meilleure infrastructure, de même que des impôts locaux et des loyers plus bas. Dans leur recherche d’un endroit où s’implanter, certaines entreprises étrangères ont trouvé avantageuse la volonté des autorités chinoises de répondre à leurs besoins particuliers. Une main-d’œuvre bon marché, des dégrèvements fiscaux supplémentaires, des règlements moins sévères en ce qui a trait à la construction ainsi que le faible coût des biens immobiliers attirent les investissements, alors que des avantages particuliers supplémentaires sont fournis pour favoriser le droit de propriété et la gestion. Même si les zones spéciales accordent des incitatifs, les investisseurs devraient garder à l’esprit la distance du marché cible, ainsi que la disponibilité des fournitures et de la main-d’oeuvre.

Pratiques commerciales proposées

Créer des liens personnels avec des associés chinois est une étape importante pour qui désire percer sur le marché chinois. Dans bien des cas, l’établissement d’un climat de confiance entre les partenaires commerciaux est aussi important, sinon plus, que les accords contractuels. Communiquer des renseignements sur les intérêts personnels et manifester de l’intérêt pour vos partenaires peuvent rapidement renforcer les liens d’affaires. Une fois établis, on conservera ces liens en multipliant les rencontres personnelles avec les partenaires chinois et en s’engageant à long terme dans le marché. Mettre vos associés chinois éventuels à l’aise permet aussi de renforcer les relations d’affaires. Par exemple, le fait de fournir de la documentation ou des cartes professionnelles en chinois et en anglais, et d’apprendre quelques mots de chinois sera apprécié par les entreprises chinoises. En outre, les efforts faits pour obtenir la traduction de documents seront perçus comme une preuve de volonté de faire des affaires avec l’entreprise chinoise.

Il est fortement recommandé de recourir à des interprètes lors des réunions d’affaires. Les interprètes permettent aux associés chinois et même à ceux qui parlent l’anglais, de se sentir plus à l’aise, et peut-être aussi à l’exportateur canadien de fournir plus de détails que si la réunion se déroulait en anglais. Avant la réunion, on devrait fournir à l’interprète les détails essentiels concernant les deux entreprises, une description du produit, ainsi que les objectifs de la réunion. Après celle-ci, l’interprète devrait informer l’exportateur du ton adopté lors de la réunion ainsi que de tous les échanges verbaux ou non qui ont eu lieu entre les associés chinois.

À l’instar de beaucoup d’autres pays asiatiques, la structure hiérarchique des entreprises chinoises diffère de celle des entreprises nord-américaines. Bon nombre d’initiatives commerciales débutent au bas de l’échelle et « montent vers les échelons supérieurs ». Les entreprises étrangères tentent souvent de négliger les échelons inférieurs de l’administration pour s’adresser au personnel de direction. Plus souvent qu’autrement, cette méthode ne donne pas de bons résultats et l’exportateur s’aliène les décideurs.

Une autre excellente méthode pour les exportateurs éventuels d’évaluer le marché et d’établir des relations consiste à participer à quelques-uns des nombreux salons professionnels et expositions spécialisées de la Chine. Comme ces activités exigent une longue préparation et certaines notions de chinois, il est recommandé aux exportateurs canadiens de se prévaloir des services d’un agent ou d’un distributeur avant de participer à un salon. Il s’agit habituellement d’une condition préalable pour une participation fructueuse qui permet à l’agent ou au distributeur de présenter avec efficacité le produit de l’exportateur. Que l’on engage ou non un agent ou un distributeur, les exportateurs qui participent à ces salons peuvent bénéficier de renseignements sur la structure des prix locaux et sur les produits concurrents, de la possibilité de déterminer le degré d’acceptation du produit par le client, de l’exposition du produit sur le marché chinois, ainsi que de l’occasion de trouver un importateur ou un distributeur.

Règlements en matière d’importation

Dans le but d’accélérer les procédures de dédouanement, le gouvernement chinois a récemment fusionné un certain nombre de ses organismes d’inspection en un seul bureau. Le Bureau de la quarantaine animale et végétale, l’Administration nationale de l’inspection des marchandises (SACI) et le Bureau d’inspection sanitaire ont tous fusionné pour former la nouvelle Administration nationale du service de la quarantaine et de l’inspection des entrées et des sorties (CIQ-SA). Cette dernière est chargée d’inspecter tous les aliments et boissons importés quant à l’hygiène, à la qualité, à la quantité, au poids et à l’étiquetage. Les importateurs ou les distributeurs doivent communiquer avec la CIQ-SA afin de faire approuver leurs étiquettes, avant l’arrivée des produits en Chine. On évite ainsi des retards inutiles à la douane.

En 1998, le gouvernement chinois a commencé à lutter contre l’introduction de produits en contrebande dans le pays. Les fonctionnaires des douanes vérifient maintenant soigneusement que les marchandises importées sont bien accompagnées de toute la documentation pertinente, pour faire en sorte qu’elles soient toutes réclamées et qu’elles n’entrent pas à un taux sous-évalué. Même si ces mesures n’ont pas mis fin aux importations illégales, le nombre de produits importés de cette manière a beaucoup diminué et continuera de baisser dans l’avenir. Les fonctionnaires des douanes aussi bien que les analystes de l’industrie espèrent que ces mesures conduiront, dans un avenir pas trop lointain, à un système assez transparent.

Protection des droits de propriété intellectuelle

À la suite d’un Protocole d’entente sur la protection de la propriété intellectuelle signé par la Chine en 1992 et revu en 1995, les produits peuvent bénéficier de la protection conférée par un brevet pendant vingt ans dans ce pays. La Chine a aussi adopté des règlements pour protéger les produits en attente de l’approbation et de l’enregistrement officiels. Les demandes de brevet présentées par les sociétés étrangères doivent être soumises à l’Agence des brevets du Conseil chinois pour la promotion du commerce international, à l’Office des brevets de Shanghaï où à un agent de brevet chinois de Hong Kong. Les demandes de brevets et les résultats sont publiés dans la gazette des brevets 18 mois après leur dépôt initial.

Les marques de commerce sont protégées pendant dix ans à compter de la date d’approbation et peuvent être renouvelées sur demande. Les sociétés étrangères doivent présenter une demande à l’Administration nationale de l’industrie et du commerce pour obtenir une marque de commerce.

Même si la Chine s’est fermement engagée à améliorer la protection des droits de propriété intellectuelle, les sociétés doivent savoir que les infractions concernant les marques de commerce et le vol de technologie brevetée sont encore courants dans ce pays. C’est pourquoi les exportateurs canadiens peuvent souhaiter recourir aux services d’un avocat compétent qui a une bonne connaissance du milieu des droits de propriété intellectuelle en Chine.

Normes, certificats ou enregistrements locaux

Tous les produits exportés en Chine doivent être accompagnés de documents d’expédition. Il faut les vérifier soigneusement afin de s’assurer qu’ils sont bien préparés et qu’ils sont joints à l’envoi. Ils doivent tous être remplis en anglais et en chinois si on veut éviter des retards inutiles.

Aux termes d’une nouvelle loi régissant la publicité des additifs nutritionnels et des préparations en vente libre, il est interdit aux fabricants et aux distributeurs d’exagérer l’efficacité d’un produit donné et de fournir des exemples de sa qualité dans leurs activités de promotion. Le ministère de la Santé devrait adopter d’autres règlements concernant la promotion des produits de cette catégorie et entamer des poursuites contre les fabricants qui ne s’y conforment pas. Ces règlements ont été établis en réponse à la croissance rapide de cette industrie et à l’augmentation du nombre de fournisseurs qui ont recours à des pratiques contestables pour commercialiser des produits médicaux, pharmaceutiques et nutraceutiques en Chine afin de profiter de la demande croissante.

Il existe des règlements distincts pour les aliments de santé et les produits pharmaceutiques en vente libre en Chine. Chaque produit nutraceutique doit être approuvé avant d’être mis en vente, toutefois, sa nature déterminera quelle série de règlements s’appliquera. Les pilules, les gélules, les onguents et les poudres seront très probablement placés dans la catégorie des médicaments en vente libre, alors que les toniques et d’autres produits comestibles qui ressemblent à des aliments seront probablement placés dans la catégorie des aliments de santé. La réglementation semble simple, mais ce n’est pas toujours le cas. Il est recommandé aux entreprises canadiennes qui désirent faire approuver un produit sur le marché chinois de communiquer avec l’ambassade du Canada pour obtenir des conseils supplémentaires.

Tous les produits pharmaceutiques importés en Chine doivent être enregistrés auprès de l’Administration des médicaments de l’État qui est chargée de superviser la vente des médicaments fabriqués localement et importés. La Direction des produits pharmaceutiques du ministère de la Santé assume la responsabilité finale des essais des produits pharmaceutiques. Toutefois, ceux-ci doivent normalement subir des essais à divers niveaux (municipal, provincial et national), et sont soumis à des critères d’essais comparables à ceux en vigueur à la Food and Drug Administration des États-Unis.

Aux termes de la loi chinoise provisoire sur la distribution des médicaments délivrés sur ordonnance et en vente libre, adoptée en juillet 2000, des exigences supplémentaires ont été définies en ce qui concerne les produits pharmaceutiques. Les fabricants de médicaments d’ordonnance et en vente libre doivent détenir une licence de production de médicaments et doivent classer leurs produits comme étant soit un médicament délivré sur ordonnance, soit un médicament en vente libre. Ils devront peut-être aussi apposer sur l’emballage des médicaments en vente libre comportant des risques moyens et élevés pour la santé, la mention suivante : « Ne peut être acheté et utilisé qu’en respectant les instructions du pharmacien ». Conformément à la loi provisoire, il est également interdit aux fabricants de vendre des médicaments délivrés sur ordonnance directement aux consommateurs ou d’en faire la promotion directement auprès d’eux.

Des étiquettes en chinois doivent être apposées sur les produits et indiquer :

  • • leur nom,
  • • le nom et l’adresse du fabricant,
  • • les ingrédients de base, les catégories et les spécifications (pour les produits pharmaceutiques),
  • • la date de péremption pour leur vente ou leur efficacité (le cas échéant),
  • • les avertissements sur les risques éventuels et leur prévention,
  • • les directives pour le transport et l’entreposage appropriés de ceux qui pourraient être dangereux.

Les aliments de santé doivent aussi être enregistrés auprès du ministère de la Santé. Une fois la demande déposée, le Comité d’examen de ce ministère examinera les documents et fera parvenir la demande au Service d’administration des aliments du ministère de la Santé. Ce service décidera s’il faut effectuer des essais fonctionnels en Chine et désignera un institut pour les réaliser. Le Comité d’examen évaluera alors officiellement la demande et tous les résultats des essais et fera parvenir une recommandation au Service d’administration des aliments, qui assume la responsabilité finale d’accorder les approbations et de délivrer les licences d’importation. Un élément essentiel du processus de demande est de fournir la preuve du rôle joué par l’aliment; il s’avère de plus en plus nécessaire de soumettre une preuve scientifique de son efficacité.

Risques associés au crédit à l’exportation, restrictions sur les lettres de crédit et contrôle des devises

Les modalités de paiement doivent être clairement énoncées et acceptées par l’exportateur canadien et son associé chinois avant l’expédition des produits.

Voici les trois méthodes de paiement généralement utilisées par les exportateurs en Chine :

  • • le paiement sur réception de l’envoi;
  • • le paiement différé (le paiement est effectué après un certain nombre de jours fixés, p. ex. 30 ou 60 jours),
  • • la vente en consignation.

La méthode de vente par consignation est très utilisée par les entreprises qui exportent pour la première fois en Chine. Selon cette méthode, les détaillants chinois essayent de vendre un nouveau produit aux consommateurs sans qu’il y ait eu une entente finale avec le fournisseur étranger. L’exportateur canadien et le représentant chinois peuvent ainsi déterminer si un produit est bien accepté par les consommateurs, après une période de temps convenue, après quoi les détails de la transaction peuvent être établis.

Le paiement des produits que l’on doit écouler assez rapidement après leur arrivée pour empêcher leur détérioration s’effectue en général avant l’expédition. Les formes de paiement les plus courantes pour ces produits sont les paiements en espèces, les virements télégraphiques et les lettres de crédit. Les virements télégraphiques, qu’on utilise que pour les activités de faible valeur et volume, ne coûtent pas cher et peuvent être organisés facilement par l’intermédiaire de la Banque de Chine. Les lettres de crédit sont plus coûteuses et prennent plus de temps. On recommande toutefois cette forme de paiement, car elle garantit que les exportateurs canadiens seront payés dans un délai fixé. Les lettres de crédit représentent près de 80 % de tout le financement des exportations et des transactions de paiement avec la Chine.

Il est recommandé aux exportateurs canadiens de communiquer avec Exportation et développement Canada, qui offre des programmes d’assurance en vue de les protéger contre le non-paiement de leurs produits par les acheteurs chinois.



ACTIVITÉS PROMOTIONNELLES

Nutritionals 2003
Du 21 au 23 janvier 2003 (exposition annuelle)
Hôtel Disneyland
Anaheim, California
Internet : http://www.devicelink.com/expo/nu02/index.html

  • Organisateur
    Canon Communications LLC
    11444 W. Olympic Blvd.
    Los Angeles, CA 90064-1549
    Tél. : (310) 445-4200
    Téléc. : (310) 996-9499
    Internet : http://www.canontradeshows.com

Expo Québec 2003
Du 20 au 23 mars 2003
Palais des Congrès
Montréal (Québec)
Internet : http://www.chfa.ca/events/expoquebec.htm

  • Organisateur
    Association canadienne des aliments de santé
    550 Alden Rd., Suite 205
    Markham (Ontario) L3R 6A8
    Tél. : (905) 479-6939
    Téléc. : (905) 479-1516
    Internet : http://www.chfa.ca

Expo West 2003
Du 24 au 27 avril 2003
Vancouver Convention and Exhibition Centre
Vancouver (Colombie-Britannique)
Internet : http://www.chfa.ca/events/expowest.htm

  • Organisateur
    Association canadienne des aliments de santé
    550 Alden Rd., Suite 205
    Markham (Ontario) L3R 6A8
    Tél. : (905) 479-6939
    Téléc. : (905) 479-1516
    Internet : http://www.chfa.ca

Natural Products Expo Asia
Du 18 au 20 juin 2003
Hong Kong Convention and Exhibition Centre
Hong Kong, China

SIAL China 2002
Du 22 au 24 mai 2002 (exposition annuelle)
Shanghai Everbright Convention and Exhibition
Centre
Shanghaï, China
Présentation d’une vaste gamme d’aliments, marchandises et produits à valeur ajoutée.

  • Organisateur
    Exposium
    1, rue du Parc
    F-92593, Levallois-Perret Cedex, France
    Tél. : (33-1) 49-68-51-00
    Téléc. : (33-1) 47-37-74-38
    Internet : http://www.exposium.fr
    Courriel : sial@sial.fr

ExpoEast 2003
Du 16 au 19 octobre 2002
Metro Toronto Convention Centre
Toronto (Ontario)
Internet : http://www.chfa.ca/events/expoeast.htm

  • Organisateur
    Association canadienne des aliments de santé
    550 Alden Rd., Suite 205
    Markham (Ontario) L3R 6A8
    Tél. : (905) 479-6939
    Téléc. : (905) 479-1516
    Internet : http://www.chfa.ca


PRINCIPAUX CONTACTS ET SERVICES DE SOUTIEN

Contacts au gouvernement du Canada

Ambassade du Canada en Chine
19 Dongzhimenwai Dajie
Chaoyang District
Beijing, 100600 China
Tél. : (86-10) 6532-3536
Téléc. : (86-10) 6532-4072
Contact : M. Gordon Parsons, conseiller commercial
Courriel : bejing-td@dfait-maeci.gc.ca
Internet : http://www.canada.org.cn

Consulat du Canada à Chongqing
Suite 1705, Metropolitan Tower
Wu Yi Lu, Yu Zhong District
Chongqing, 400010 China
Tél. : (86-23) 6373-8007
Téléc. : (86-23) 6373-8026
Contact : Mme Dorothy Hu, adjointe commerciale
Courriel : chonq@dfait-maeci.gc.ca
Internet : http://www.canada.org.cn

Consulat général du Canada à Guangzhou
Suite 801, China Hotel Office Tower
Liu Hua Lu
Guangzhou, 510015 China
Tél. : (86-20) 8666-0569
Téléc. : (86-20) 8667-2401
Contact : M. Minster Li, délégué commercial
Courriel : ganzu@dfait-maeci.gc.ca
Internet : http://www.canada.org.cn

Consulat général du Canada à Shanghaï
Tower 4, Suite 604
Shanghai Centre
1376 Nanjing Xi Lu
Shanghai, 200040 China
Tél. : (86-21) 6279-8400
Téléc. : (86-21) 6279-8401
Contact : M. Henry Deng, délégué commercial principal
Courriel : shngi@dfait-maeci.gc.ca
Internet : http://www.canada.org.cn

Consulat général du Canada à Hong Kong
13th Floor, Tower 1, Exchange Square
8 Connaught Place
Central, Hong Kong
Tél. : (852) 2847-7414
Téléc. : (852) 2847-7441
Contact : Mme Monica Heron, déléguée commerciale
Courriel : canadatrade.hkong@dfait-maeci.gc.ca
Internet : http://www.hongkong.gc.ca

Agriculture et agroalimentaire Canada
Service d’exportation agroalimentaire
930, avenue Carling, 10e étage
Ottawa (Ontario) K1A 0C5
Tél. : (613) 759-7637
Téléc. : (613) 759-7506
Contact : Mme Jane Morisset
Courriel : morissetj@agr.gc.ca
Internet : http://ats.agr.ca

Corporation commerciale canadienne (CCC)
50, rue O'Connor, 11e étage
Ottawa (Ontario) K1A 0S6
Tél. : 1-800-748-8191 ou (613) 996-0034
Téléc. : (613) 995-2121
Courriel : info@ccc.ca
Internet : http://www.ccc.ca

Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA)
59, chemin Camelot
Nepean (Ontario) K1A 0Y9
Tél. : (613) 225-2342
Téléc. : (613) 228-6653
Courriel : cfiamaster@agr.gc.ca
Internet : http://www.inspection.gc.ca

Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international (MAECI)
125, promenade Sussex
Ottawa (Ontario) K1A 0G2
Internet : http://www.dfait-maeci.gc.ca
Direction de la Chine et de la Mongolie (PCM)
Contact : M. Jeremy Wallace, délégué commercial
Courriel : jeremy wallace@dfait-maeci.gc.ca
Tél. : (613) 996-7177
Téléc. : (613) 943-1068
Internet : http://www.infoexport.gc.ca
Direction de l’appui aux marchés (TCM)
Contact : Chris Duggan, déléguée commerciale
Tél. : (613) 996-1431
Téléc. : (613) 944-0050
Courriel : christopher.duggan@dfait-maeci.gc.ca

Exportation et développement Canada (EDC)
151, rue O’Connor
Ottawa (Ontario) K1A 1K3
Tél. : 1-888-332-4593 ou (613) 598-2500
Téléc. : (613) 598-6697
Courriel : export@edc4.edc.ca
Internet : http://www.edc.ca


Contacts au gouvernement chinois

Ambassade de la Chine au Canada
515, rue St. Patrick
Ottawa (Ontario) K1N 5H3
Tél. : (613) 789-3434
Téléc. : (613) 789-1911
Internet : http://www.chinaembassycanada.org

Administration générale des douanes
Avenue Jian-Guo-Men Nei, 6
Beijing, China
Tél. : (86-10) 6519-4114
Téléc. : (86-10) 6519-4004
Internet : http://www.customs.gov.cn (en chinois)

Ministère de l’Agriculture
No.11 Nongzhanguan Nanli
Beijing, 100026 China
Tél. : (86-10) 6419-1114
Téléc. : (86-10) 6419-2468
Internet : http://www.agri.gov.cn/english/index.htm

Ministère de la Santé
1 Xizhimenwai South Road, Xicheng District
Beijing, 100044 China
Internet : http://www.moh.gov.cn (en chinois)
Institut national chinois pour le contrôle des produits pharmaceutiques et biologiques
Tél. : (86-10) 6710-7755
Téléc. : (86-10) 6701-3755
Internet : http://www.nicpbp.org.cn (en chinois)
Ministère de la Coopération internationale
Tél. : (86-10) 6879-2292
Téléc. : (86-10) 6879-2295
Ministère des Lois et des règlements
Tél. : (86-10) 6879-2389
Téléc. : (86-10) 6879-2387

Ministère du Commerce extérieur et de la Coopération internationale
No.2 Dong Chang'an Avenue
Beijing, 100731 China
Tél. : (86-10) 6519-8114
Téléc. : (86-10) 6519-8039
Courriel : moftec@moftec.gov.cn
Internet : http://www.moftec.gov.cn/moftec_en/index.html

Administration des médicaments de l’État (SDA)
38A Beilishi Rd
Beijing, 100810 China
Internet : http://www.sda.gov.cn (Chinese)
Ministère de la Coopération internationale
Tél. : (86-10) 6831-3344, poste 0502
Téléc. : (86-10) 6831-5648
Direction de l’enregistrement des produits étrangers
Tél. : (86-10) 6831-3344, poste 0609
Téléc. : (86-10) 6831-5649
Administration des appareils médicaux
Tél. : (86-10) 6831-3344, poste 0616
Téléc. : (86-10) 6831-5649

Administration nationale des remèdes traditionnels chinois
Internet: http://www.satcm.gov.cn

Administration nationale des produits pharmaceutiques
38A Beilishilu
Beijing, 100810 China
Tél. : (86-10) 831-3344
Téléc. : (86-10) 831-5648


Associations sectorielles canadiennes

Association des manufacturiers et des exportateurs du Canada (MEC)
Bureau national
1, rue Nicholas, bureau 1500
Ottawa (Ontario) K1N 7B7
Tél. : (613) 238-8888
Téléc. : (613) 563-9218
Internet : http://www.cme-mec.ca

British Columbia Functional Food and Nutraceutical Network (BCFN)
Rm 218 - Food, Nutrition, and Health Bldg.
Faculty of Agricultural Sciences
University of British Columbia
2205 East Mall
Vancouver (Colombie-Britannique) V6T 1Z4
Tél. : (604) 822-6920
Téléc. : (604) 822-5143
Courriel : info@bcfn2.com
Internet : http://www.bcfn2.com

Association canadienne des importateurs et des exportateurs
438 University Ave., Suite 1618
Toronto (Ontario) M5G 2K8
Tél. : (416) 595-5333
Téléc. : (416) 595-8226
Courriel : info@caie.ca
Internet : http://www.importers.ca

Canadian Food Exporters Association
885 Don Mills Rd., Suite 301
Don Mills (Ontario) M3C 1V9
Tél.: 1-888-227-8848 ou (416) 445-3747
Téléc. : (416) 510-8044
Courriel : info@cfea.com
Internet : http://www.cfea.com

Canadian Health Food Association
550 Alden Rd., Suite 205
Markham (Ontario) L3R 6A8
Tél. : (905) 479-6939
Téléc. : (905) 479-1516
Internet : http://www.chfa.ca

Institut des aliments du Canada
1600, rue Scott, bureau 415
Ottawa (Ontario) K1Y 4N7
Tél. : (613) 722-1000
Téléc. : (613) 722-1404
Internet : http://foodnet.fic.ca

Club Export Agro-Alimentaire du Québec
668, montée Montarville
Saint-Bruno (Québec) J3V 6B1
Tél. : (450) 461-6266
Téléc. : (450) 461-6255
Courriel : clubexport@clubexport.ca
Internet : http://www.clubexport.ca/publique/index.htm

Saskatchewan Nutraceutical Network
105 North Rd.
Saskatoon (Saskatchewan) S7N 4L5
Tél. : (306) 652-2783
Téléc. : (306) 933-7208
Courriel : info@nutranet.org
Internet : http://www.nutranet.org


Associations sectorielles chinoises

Chambre de commerce de la Chine des importateurs et des exportateurs de remèdes et de produits de santé
8th Floor, 12 Panjiayuan Nanli, Chaoyang Qu
Beijing 100021 China
Tél. : (86-10) 6773-6869
Téléc. : (86-10) 6773-4768

Conseil chinois de la promotion du commerce international
1 Fu Xing Men Wai Street
Beijing, 100860 China
Tél. : (86-10) 6801-3344
Téléc. : (86-10) 6801-1370
Courriel : ccpitweb@public.bta.net.cn
Internet : http://www.ccpit.org

Association médicale de la Chine
Département des relations étrangères
42 Dongsi Xidajie
Beijing, 100710 China
Tél. : (86-10) 6525-0394 ou 6513-4885
Téléc. : (86-10) 6512-3754
Internet : http://www.chinamed.org.cn

Association chinoise de produits pharmaceutiques
A-38 Beilishi Rd.
Beijing, 100810 China
Tél. : (86-10) 6831-3601



BIBLIOGRAPHIE

Documents imprimés

Asia Pulse. « Chinese Medicine Gets Booster in China », septembre 2001.

China Business Information Network. « WTO Right Rx for Traditional Chinese Medicine», janvier 2002.

Espicom Business Intelligence. World Pharmaceutical Markets, « China », juillet 2001.

États-Unis. Ministère de l’Agriculture des États-Unis. « People’s Republic of China: Food and

Agricultural Import Regulations and Standards, Health Food Standard », 2001.

États-Unis. Ministère du Commerce des États-Unis. « China–Dietary Supplements », août 1999.

Euromonitor Market Reports. « Herbal Remedies », 2000.

Freedonia Group Inc. « World Nutraceuticals to 2004 », 2000.

Lu, Zhang. « Traditional Medicine Maker to go Overseas » China Daily, décembre 2001.

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Xinhua News Agency, «Intellectual Property Rights Protection of Traditional Chinese Medicine Urged », novembre 2001.


Documents électroniques

Canada. Agriculture et Agroalimentaire Canada. « Aliments fonctionnels et nutraceutiques : Marché, industrie et distribution », 2000. Document téléchargé de l’adresse : http://www.agr.gc.ca/aliments/nff/documentf.html, le 15 février 2002.

Chen, Junshi. « The Regulatory Situation–China », Nuta Ingredients, 2001. Document téléchargé de l’adresse : http://www.nutraingredients.com/ingredients/paper.asp?id=2, le 18 février 2002.

China Concept Consulting. « The OTC Market–Ready for Take Off », 2002. Document téléchargé de l’adresse : http://www.chinaconcept.com/content/resources/
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China Products.Com. « China Imports More Traditional Chinese Medicine Than It Exports », 2001. Document téléchargé de l’adresse : http://www.chinaproducts.com/eng2/content/contf77.phtml, le 18 février 2002.

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Medical Food News. « China Sets Rules on Health Foods ». Document téléchargé de l’adresse : http://www.medicalfoodnews.com/vol02/issue6/china.htm, le 14 février 2002.

Nutra Ingredients. « Western Health Supplements Trendy in Asia », août 2001. Document téléchargé de l’adresse : http://www.nutraingredients.com/news/news.asp?id=2267, le 18 février 2002.



AUTRES DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE

Sites Internet utiles

Ambassade de la Chine au Canada : http://www.chinaembassycanada.org

Aperçu des villes et des provinces de la Chine : http://www.tdctrade.com/mktprof/china.htm (site en anglais)

Bureau du Conseiller économique et commercial de la Chine : http://www.chinacommercial.org

Bureaux canadiens en Chine : http://www.canada.org.cn

Canadian Food Trade Alliance : http://www.cfta.ca

Centres de services aux entreprises du Canada : http://www.cbsc.org

China Online : http://www.chinaonline.com (Nota : site de nouvelles quotidiennes avec des liens avec l’industrie)

ExportSource : http://exportsource.gc.ca

InfoExport : http://www.infoexport.gc.ca

Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international : http://www.dfait.maeci.gc.ca

Ministère du Commerce extérieur et de la Coopération économique de la Chine : http://www.moftec.gov.cn

Service d’exportation agroalimentaire d’Agriculture Canada : http://ats.agr.ca


1 Sauf indication contraire, tous les montants sont en dollars canadiens. Le taux de conversion en dollars canadiens est tiré de la base de données Tradeline, d’IDD Information Services, février 2002.

2 Selon Agriculture et Agroalimentaire Canada, un nutraceutique est un produit isolé ou purifié provenant d’aliments qui est habituellement vendu sous des formes médicinales qui ne sont pas généralement associés à des aliments. Il a été démontré qu’il avait un effet physiologique bénéfique ou qu’il assurait une protection contre les maladies chroniques. Un nutraceutique n’est pas un aliment fonctionnel, qui est consommé dans le cadre d’un régime habituel. Il s’est avéré avoir un effet physiologique bénéfique ou diminuer les risques des maladies chroniques au-delà des fonctions de nutrition de base. Bon nombre de remèdes traditionnels chinois sont vendus sous forme de tonique ou de poudre et devraient être considérés comme des nutraceutiques. De même, l’expression « plantes médicinales » peut aussi être utilisée pour désigner un nutraceutique. Les Chinois considèrent les nutraceutiques, les aliments fonctionnels, les remèdes traditionnels et les plantes médicinales comme étant tous « des aliments de santé » et les classent comme tels. Pour les fins de la présente étude, le terme « nutraceutiques » correspondra à la définition d’Agriculture Canada et englobera les remèdes traditionnels chinois.

3 Pour de plus amples renseignements sur les organismes clés mentionnés dans le présent rapport, voir Principaux contacts et services de soutien.


Mise à jour : 2004-08-16 Avis importants