Agriculture et Agroalimentaire Canada / Agriculture and Agri-Food Canada, Gouvernement du Canada
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Consultations sur les sciences - 2005

Page d'accueil Consultations sur les sciences | Consultations régionales

Consultations régionales

Consultation régionale sur la science - Lacombe

Le 3 novembre 2005

Sommaire de la consultation sur la science - Alberta

Selon vous, que devrait faire le secteur de l'agriculture et de l'agroalimentaire de votre région au cours des 10 à 15 prochaines années pour atteindre une rentabilité et une croissance durables?

MOTEURS

Rétablir la rentabilité, sinon les collectivités vont s'effondrer.

  • Le coût est le moteur.

Questions environnementales.

  • Respect de l'environnement.
  • Préservation des terres.
  • La durabilité est fonction de l'utilisation des terres.
  • Déconnexion entre le secteur urbain et le secteur rural.
  • Changement climatique.

Mondialisation de l'agriculture.

  • Commercialisation des produits.
  • Concurrence internationale.

La science et la technologie jouent un rôle de plus en plus important dans la qualité de vie.

Préférences des consommateurs.

  • Que veut la société?
  • Changements démographiques, changement des attitudes.
  • Salubrité des aliments.
    • Accroissement des questions relatives à la réglementation.
  • Produits naturels.
  • Bien-être des animaux.

DÉFIS

Réglementation gouvernementale.

  • Enregistrement de nouveaux produits.
  • Livraison des produits.

Marges de profit en baisse et coûts des intrants en hausse.

  • Concurrence avec d'autres pays; produits de base à faible coût.
  • Réchauffement de la planète.
  • Ressources en eau.
  • Changement climatique.
  • Anticipation des problèmes ayant une influence sur la rentabilité des fermes et prévision des préférences des consommateurs (l'ESB, la grippe aviaire, les OGM, la crainte à l'égard des nouvelles technologies).
  • Zoonoses (l'ESB).

Ressources humaines.

  • Capacité de recruter et de retenir les travailleurs de l'ensemble du secteur agricole (les agriculteurs, les scientifiques, la main-d'oeuvre en général).
  • Lacunes au chapitre de la planification de la relève.
  • Formation de la main d'oeuvre.

Défis au chapitre du financement.

  • Diminution des investissements du gouvernement du Canada dans la recherche en agriculture.
  • Capital de risque : il est moins tentant d'investir dans de nouveaux débouchés dans le secteur agricole que dans d'autres secteurs.

Questions environnementales relatives à l'agriculture intensive.

Règles du jeu équitables.

  • Harmonisation des réglementations lors de la vente ou de l'achat de produits à l'étranger.
  • Accès au marché de plus en plus important avec l'arrivée de nouveaux produits.
  • Subventions aux États-Unis et en Europe.

Dépendance à l'égard des combustibles fossiles - il faut améliorer l'efficacité ou trouver des solutions de rechange.

  • Transport.
  • Éléments nutritifs.

Transfert technologique efficace ayant des répercussions.

DÉBOUCHÉS

Création d'une demande multiple pour des produits de base.

  • Ne pas se limiter aux aliments.
  • Produits biologiques, énergie renouvelable, matériaux de synthèse, bioproduits, aliments fonctionnels, etc.

Gérance de l'environnement et pratiques de gestion bénéfiques (PGB) en vue de conquérir les marchés.

  • Piégeage du carbone.

Vendre plus de produits au pays - marchés cibles de plus en plus nombreux (les énergies renouvelables).

Traçabilité.

  • Liens plus étroits entre le producteur et l'utilisateur final.

Énergies renouvelables.

  • Éthanol, biodiésel, substituts du charbon, fumier.

Gestion intégrée des cultures et du bétail.

  • Accent mis sur la réduction du coût par unité de production - plus écologique et moins grande dépendance à l'égard des intrants achetés.
  • La technologie détermine les répercussions de la recherche.
  • Amélioration de la communication et de la commercialisation.

Partenariats.

  • Importation de technologies.
  • Centres de recherche intégrée et ressources disponibles pour les priorités de recherche.
  • Établissement de liens entre les centres de recherche et les utilisateurs de recherche.

En ce qui concerne l'établissement d'un mécanisme continu de consultations régionales dans le secteur de l'agriculture et de l'agroalimentaire, quelle serait, selon vous, la meilleure façon de procéder pour définir les priorités régionales en matière de recherche qui profiteraient le plus au secteur?

Qui devrait prendre part aux consultations régionales continues?

Tous les intervenants devraient participer, des producteurs primaires aux consommateurs, en passant par les gouvernements fédéral et provinciaux, les universités, l'entreprise privée et les groupes environnementaux. En fait, une large gamme d'intervenants aux intérêts divers et représentant tous les éléments de multiples chaînes de valeur.

Comment devrait-on mener cette consultation?

Il existe un certain nombre de façons d'obtenir l'avis des intervenants :

  • Groupes de discussion se réunissant une fois par année en fonction de thèmes (les énergies renouvelables, le boeuf).
  • Modèle centralisé - un modèle national servant à recueillir des avis qui seront transmis au sous-ministre (Soy 2020, table ronde nationale sur la chaîne de valeur).
  • Modèles régionaux - avis exprimés par les régions ou à leur intention (conseil consultatif central ou comité consultatif des intervenants à l'échelle régionale - Alberta).

De l'avis général, il faut s'y prendre de plusieurs façons pour amener les intervenants à participer.

Combien de fois devrait-on tenir des consultations?

Une fois par année pour examiner les progrès réalisés et de trois à cinq fois par année pour établir les stratégies.

Comment devrait-on transmettre au Ministère les avis recueillis au cours des consultations?

Les avis doivent être examinés par les décideurs.

En tenant compte des moteurs du changement, des défis et des débouchés relatifs au secteur de l'agriculture et de l'agroalimentaire de votre région, quelles questions et quels débouchés devraient en priorité faire l'objet de recherches dans chacun des huit domaines essentiels déterminés dans le cadre des activités de recherche d'AAC?

Ressources biologiques et procédés et produits agroalimentaires biologiques

Principales questions concernant les ressources biologiques et les procédés et produits agroalimentaires biologiques :

  • Création d'une demande de base pour de nouveaux produits agricoles.
  • Intégration d'AAC à d'autres ministères fédéraux (Santé, Environnement, Industrie).
  • Changer la demande de base est un processus à long terme.
  • L'amélioration du coût unitaire de la productivité agricole est importante et il faut poursuivre dans cette voie.
  • Manque de capacités et d'infrastructures scientifiques.
  • Questions de réglementation relatives aux nouveaux produits.

Recherche prioritaire en matière de ressources biologiques et de procédés et produits agroalimentaires biologiques :

  • Élaboration de nouveaux procédés chimiques et de nouveaux processus.
    • En ce qui concerne l'investissement dans la recherche sur les cultures, AAC met l'accent sur la demande multiple, telle que les fibres, les plastiques biologiques et la bioénergie, la lutte biologique, les nanotechnologies et la biodigestion.
    • Mesure de l'accent mis sur chacun de ces éléments :
      • Quels sont les changements quantitatifs requis? Définir les outils dont on a besoin.

Santé des cultures et production

Changer le titre de la priorité pour " Santé des cultures et production " sert à établir de quelle santé il s'agit. En outre, il est très difficile de séparer la production des cultures et la production des cultures respectueuse de l'environnement (intégration des sols, des mauvaises herbes, de la sélection, de l'agronomie, de la pathologie et de l'entomologie).

Principaux problèmes nuisant aux cultures, par exemple :

  • Les maladies, les mauvaises herbes et les insectes. Le risque lié aux ravageurs est de plus en plus présent, mais on dispose de peu d'information ou de moyens d'avertissement précoce. Il faut recueillir davantage de renseignements sur les cultures - procéder à des enquêtes et à une surveillance concernant les nouvelles menaces pour le système. Il y a une application plus large en ce qui a trait au système de culture.
  • Utilisation efficace des éléments nutritifs et de l'eau - le coût croissant des intrants, particulièrement l'azote, tiré des combustibles fossiles, accentue le besoin de réaliser de plus grandes économies. Les agriculteurs sont déjà près du niveau d'efficacité maximal et ne peuvent faire que peu de profits, à moins qu'on étudie de nouvelles formes de éléments nutritifs et d'intrants d'azote auxiliaires, tels que les cultures de couverture, l'engrais vert, afin de synchroniser l'intégration et la disponibilité des cultures.
  • Herbicide résiduel et résistance aux herbicides.
    • Manque de technologie nouvelle en matière de protection des cultures.
  • Dépendance croissante à l'égard des combustibles fossiles - carburant, pesticides, éléments nutritifs, etc.
  • Chaque groupe de producteurs est intéressé par des cultures particulières, mais alors la totalité du système agricole a besoin d'attention.

Recherches prioritaires concernant la santé des cultures :

  • La sélection des plantes et l'élaboration des variétés constituent des outils indispensables de réduction du risque (maladies, insectes,etc.) tout en fournissant les caractéristiques nécessaires pour exploiter pleinement les nouveaux marchés potentiels (énergie renouvelable, biodiésel, etc.).
  • La recherche portant sur la gestion intégrée des cultures (GIC) peut définir les PGB pour les cultures individuelles ainsi que pour les cultures intégrées dans des systèmes réunissant des outils naturels et technologiques. Il s'agit de l'intégration de l'agronomie, de la sélection, de la lutte dirigée et de la gérance de l'environnement.
  • Nouvelles utilisations - utilisations non alimentaires; définir la gestion du risque relative à la production de cultures pour de nouvelles utilisations (PGB pour les nouvelles utilisations des cultures).
  • Il faut une science fondée sur des normes en matière qualité des sols, de l'eau et de l'air.

Santé animale et production

Changer le titre pour " Santé animale et production " sert à établir de quelle santé il s'agit. En outre, il est très difficile de séparer la production animale de la production animale respectueuse de l'environnement.

Principaux problèmes nuisant à l'élevage d'animaux et de volaille :

  • Un grand nombre de maladies nécessitent des recherches.
  • Bien être des animaux.
  • Préférences des consommateurs.
  • Accès au marché.
    • Accéder aux marchés nationaux et étrangers.
    • Étiquetage et marquage.
  • Comment définir ce qui est respectueux de l'environnement?
    • Piégeage du carbone - Qui le possède? Qu'est-ce que ça signifie?
    • Émission et capture du méthane.
  • Transfert technologique.
    • Éducation et diffusion de l'information.

Recherches prioritaires concernant la santé animale et la production :

  • Approche relative aux systèmes - besoin général d'intégrer et d'étudier les PGB pour les systèmes de production animale. Il s'agit de l'intégration de l'élevage, de la lutte dirigée, de l'alimentation, de la gérance de l'environnement et de la traçabilité.
  • Bien être des animaux.
    • Codes de pratiques fondés sur des données scientifiques pour les systèmes de production.
    • Transport des animaux au marché.
  • Santé animale.
    • Détection, prévention et traitement des maladies.
    • Zoonoses (ESB et grippe aviaire).
    • Solutions de rechange aux antibiotiques (les probiotiques).
    • Gestion à la ferme du matériel à risque spécifié (MRS).
  • Amélioration de l'efficacité de la production
    • Efficacité nette de l'alimentation.
    • Exigences nutritionnelles.
    • Meilleure utilisation des aliments produits localement.
    • Étude du génome des animaux d'élevage.
    • Amélioration de l'efficacité de la reproduction.
    • Interface cultures/bétail.
    • PGB (les pâturages, les parcs d'engraissement et les systèmes confinés).
  • Environnement
    • Utilisation du fumier.
    • Contrôle de l'odeur.
    • Nécessité de normes fondées sur des données scientifiques pour la qualité des sols, de l'eau et de l'air.
  • Élaboration de nouveaux produits et habitudes des consommateurs.
    • Aliments fonctionnels provenant du bétail et de la volaille (les oeufs avec oméga 3, les composantes des produits d'animaux).
    • Recherche sur les préférences des consommateurs.

Salubrité et qualité des aliments

Principaux problèmes nuisant à la salubrité et à la qualité des aliments :

  • Dans quelle mesure doit on mettre en oeuvre la salubrité alimentaire à la ferme?
  • Salubrité des produits importés.
  • Résistance aux antibiotiques.
  • Perception et sensibilisation des consommateurs à l'égard des aliments.
    • Résidus chimiques.
    • Risques pour la santé (l'E. Coli)
    • Certification des produits (la certification biologique).
  • Communication
    • Les questions entourant la salubrité des aliments sont mal comprises.
    • Transfert technologique relatif aux résultats des recherches.
  • Contexte réglementaire.
    • Harmonisation des questions réglementaires à l'échelle internationale.

Recherches prioritaires concernant la salubrité et la qualité des aliments :

  • Mécanisme d'inspection des aliments amélioré et fondé sur des données scientifiques.
  • Technologies permettant rapidement des diagnostics.
  • Solutions de rechange aux antibiotiques.

Recommandations :

On s'est généralement entendu pour dire que la recherche devrait être orientée vers l'amélioration de la santé à la ferme. Parallèlement, on a pris en compte le fait qu'une stratégie à valeur ajoutée devait prévoir des façons de faire en sorte que les producteurs reçoivent une plus grande part des revenus.

Il faut créer des marchés multiples pour les nouveaux produits agricoles et pour les produits existants.

Il faut élaborer une politique nationale des produits agricoles et agroalimentaires (qui ne se limite pas aux aliments) établissant une vision claire du futur de l'industrie. AAC doit définir ce à quoi ressemblera une industrie durable et rentable dans 10 ans et dans 20 ans.

Comme l'agriculture se limite de moins en moins à la seule production de produits alimentaires (répercussions sur les sources d'énergie renouvelable, les produits biologiques, les aliments fonctionnels, les fibres, le remplacement des produits à base de pétrole, la réduction des dépenses fédérales en santé), il sera nécessaire d'intégrer pleinement la politique et la recherche dans les ministères fédéraux et d'étendre cette intégration au niveau provincial.

La recherche mise en relation avec le contexte réglementaire.

Il faudra un investissement accru en R-D de la part du gouvernement afin de soutenir les principaux secteurs de débouchés tout en conservant le cadre de recherche en matière de production et d'environnement (p. ex., un investissement global plus grand dans la recherche accompagné d'investissements partagés de la part des ministères de l'Industrie, de l'Environnement, de la Santé, etc., au lieu d'une réaffectation des fonds existants).

AAC doit fournir régulièrement une rétroaction quant aux mesures prises à partir des avis obtenus des intervenants.

Mise jour: 2006-03-17
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