Agriculture et Agroalimentaire Canada / Agriculture and Agri-Food Canada, Gouvernement du Canada
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Consultations sur les sciences - 2005

Page d'accueil Consultations sur les sciences | Consultations régionales

Consultations régionales

Rapport de suivi sur les consultations en Nouvelle-Écosse

Le 4 novembre 2005

Question 1

Quels sont les principaux moteurs de changement?

  • L'impact du travail effectué dans le contexte du marché mondial est le principal moteur de changement, selon les participants. On le subdivise en divers éléments, dont la concurrence des acteurs internationaux; la distance à parcourir pour écouler les produits sur les marchés étrangers; les règles inégales créées par de nombreux producteurs et gouvernements étrangers; les produits importés qui ne font pas nécessairement l'objet des mêmes normes de production et d'hygiène qu'au Canada; les subventions et tarifs injustes dont jouissent des concurrents; le fait que le Canada ne protège pas les producteurs nationaux dans les accords de l'Organisation mondiale du commerce (OMC).
  • Les besoins et les demandes du consommateur obligent les producteurs à modifier leur production. Il faut amener les consommateurs à changer leurs perceptions sur les principaux éléments de leur régime alimentaire; faire l'étiquetage nutritionnel; produire des aliments prêts-à-manger et des aliments de base; tenir compte des exigences nutritionnelles particulières et des préférences alimentaires ethniques.
  • La disponibilité de l'énergie, les coûts de l'énergie, les nouvelles sources d'énergie auront tous une incidence dans l'avenir.
  • Les conséquences des catastrophes nationales sont imprévisibles et leur impact peut être considérable.

Quels sont les défis?

  • Les prix peu élevés des aliments reposent sur de faibles marges de profit, dont la plus grande part semble être absorbée par le producteur.
  • Les maladies animales, comme l'ESB et la grippe aviaire, nécessitent des interventions appropriées afin d'assurer la viabilité de l'industrie.
  • Certaines sociétés qui exercent un contrôle monopolistique sur la production et l'utilisation des graines commencent à inquiéter les producteurs.
  • Les coûts des tests et de l'attestation de conformité à diverses normes sont assumés par le producteur au lieu d'être reportés sur la facture du consommateur. Dans la plupart des cas, l'obligation de se conformer à certaines normes n'est pas imposée aux producteurs et aux pays qui exportent au Canada.
  • La disponibilité d'une main-d'oeuvre adéquatement formée est un problème permanent. Dans certains cas, on peut recourir à une main-d'oeuvre étrangère.
  • En ce qui concerne les produits du bétail, les prix dans les commerces ne reflètent pas les prix payés au producteur. Le coût de la traçabilité totale sera renvoyé au producteur primaire.

Quelles sont les débouchés?

  • Nous devons commencer à penser de façon originale. Malgré la colère ressentie après la fermeture de la frontière, l'incident de l'ESB a donné lieu à l'adoption au Canada de normes d'inspection et de conformité beaucoup plus rigoureuses.
  • Les gens pensent davantage à la qualité des aliments qu'ils consomment. Les producteurs peuvent devenir plus proactifs, comme nous l'avons vu dans la publicité axée sur le message « Buvez du lait ».
  • S'écarter des lignes de pensée habituelles consiste notamment à décider de ce qui constitue l'agriculture. La gestion d'autres secteurs de l'économie de production, comme l'aquaculture, les arbres de Noêl, l'if du Canada et les plantes marines, pourrait donner au secteur une plus grande stabilité à long terme.
  • Le Canada possède des ressources énormes en eau propre. Elles devraient faire partie de notre avantage concurrentiel.
  • Le Canada est doté d'une bonne infrastructure de recherche. Les producteurs, les responsables de la réglementation et les chercheurs devraient unir leurs efforts en vue de maintenir la production du Canada au niveau élevé et au degré de qualité qu'elle possède aujourd'hui. La qualité ne devrait pas être sacrifiée au profit de la quantité. Il ne faut pas oublier que la recherche sur les procédés de production reste importante, car sans production primaire, il n'existe rien dont on puisse tirer des revenus de valeur ajoutée.
  • Les organismes génétiquement modifiés (OGM) peuvent offrir un avantage dans certains domaines, mais la promotion de produits sans OGM peut aussi donner au Canada un avantage sur le plan des exportations par rapport à certains autres pays.
  • Les provinces de l'Atlantique peuvent collaborer pour accroître leurs économies d'échelle sur le marché. Certains programmes administratifs et programmes de surveillance pourraient être regroupés sous un seul projet dans l'économie mondiale. Il faudra avoir la volonté de le faire.

Question 2
Devrait-il y a voir une consultation et quel devrait en être le mécanisme?

  • De l'avis général, une consultation ou un processus consultatif est nécessaire. Les producteurs ont évoqué l'époque où il existait un processus permanent de consultation et de rétroaction mené auprès des associations de producteurs et administré par le Comité de coordination des services agricoles des provinces de l'Atlantique. Ce processus a disparu au Canada atlantique et les producteurs sont à la recherche de sources et de mécanismes valables d'échange d'information.
  • On a peu parlé des comités consultatifs dans les centres de recherche, mais les producteurs ont manifesté un certain intérêt. Ils ont mentionné qu'à l'époque, chaque centre de recherche publiait un rapport sur les travaux réalisés au cours de l'année précédente. Tous les producteurs recevaient un exemplaire et pouvaient le consulter à loisir.
  • Des consultations régionales devraient également avoir lieu, car certains travaux de recherche réalisés dans les autres provinces intéressent la Nouvelle-Écosse.
  • Les chercheurs devraient trouver de nouvelles façons de faire connaître leurs activités de recherche aux associations de producteurs concernées.
  • Des réunions devraient avoir lieu au moins annuellement, à un moment de l'année où les producteurs peuvent y participer.

Question 3
Commentaires sur les domaines de recherche indispensables à la mission d'AAC

1. Ressources biologiques

  • Il est important de protéger les terres agricoles contre l'empiétement urbain.
  • Des travaux devront être réalisés en vue d'exposer les raisons de la marge de retrait du bétail par rapport aux cours d'eau. D'autres sources de revenus doivent être recherchées pour les terres visées par le retrait.
  • L'absorption du phosphore par des cultures-appâts doit être étudiée en vue de réduire sa concentration dans les sols de la Nouvelle-Écosse. Il faudrait aussi examiner d'autres types d'additifs et leur capacité de stimuler la croissance.
  • Les chercheurs devraient se rendre sur les exploitations agricoles pour se faire une idée des problèmes!
  • Nécessité d'établir un lien entre l'épandage de fumier et de compost, d'une part, et la santé et la productivité des sols, d'autre part.
  • Nécessité de définir la taille optimale d'une exploitation agricole pour que celle-ci demeure économiquement viable pour divers types de production.
  • Sur de nombreux marchés, le Canada ne peut offrir des prix concurrentiels. Nous devons fonder la concurrence sur d'autres attributs.
  • Des travaux devraient être réalisés concernant le bon moment et la méthode appropriée pour maximiser la production des cultures qui ont besoin d'eau.
  • AAC devrait travailler de concert avec les organismes gouvernementaux et non gouvernementaux afin d'anticiper les événements en cas de bioterrorisme.

2. Production et santé des cultures

  • Quelle est la nature des pertes en cas de « catastrophes » ? Toutes les pertes sont importantes pour l'industrie et l'utilisation du mot « catastrophes » donne à penser qu'il s'agit de quelque chose de très grave, comme une sécheresse ou l'arrivée inattendue d'un nouveau ravageur.
  • Le départ de spécialistes de la recherche et leur non-remplacement, même quand l'industrie l'exige, donne à penser qu'il n'y a pas d'engagement sérieux à l'égard des producteurs primaires.
  • Les recherches menées sur les graines de lin ont ouvert d'importantes voies de production et de commercialisation.

3. Élevage et santé des animaux

  • Demande pour que la recherche sur la biomasse et les bovins soit réalisée à Nappan.
  • De nombreux suppléments pour animaux font que la viande canadienne est exclue de certains marchés.
  • Les ruminants engraissés à l'herbe (bovins et ovins) devraient être élevés et commercialisés dans un créneau s'appuyant sur la caractéristique « engraissés à l'herbe » ou « nourris organiquement ». L'indication de la marque « Canada » est importante.
  • De meilleures méthodes de prévention doivent être mises au point pour certaines maladies (tremblante du mouton).
  • Les travaux de recherche doivent se poursuivre sur la gestion des cultures fourragères et le rendement des pâturages pour les ruminants.
  • Un groupe de participants n'a pas vu le lien avec la protection des cultures lors de la comparaison établie dans la présentation des diapositives.

4. Production des cultures respectueuse de l'environnement

  • Maintenir et améliorer le matériel génétique des plantes.
  • La lutte intégrée est respectueuse de l'environnement. La poursuite du développement de biopesticides est nécessaire. Elle pourrait être favorisée par le choix des bonnes cultures de remplacement, cultures-appâts ou cultures intercalaires.
  • Établir des lignes directrices raisonnables pour la production en ce qui concerne l'épandage de fumier et de compost.

5. Élevages respectueux de l'environnement

  • La gestion et l'utilisation des déchets sont essentielles. On devrait y ajouter la recherche de meilleurs moyens d'utiliser les éléments nutritifs du fumier et de maîtriser les odeurs sur le plan de l'interface rural et urbain. Le public semble éprouver des craintes déraisonnables à l'endroit des déchets d'élevage.
  • Il s'agit uniquement d'une question de profits. Les efforts doivent être consacrés principalement à l'amélioration progressive de la production et au contrôle des coûts.

6. Salubrité des aliments

  • De nombreuses questions ont été soulevées quant au rôle de la recherche d'AAC dans le domaine de la salubrité des aliments comparativement aux responsabilités de Santé Canada et de l'Agence canadienne d'inspection des aliments. La recherche faite par AAC contribue-t-elle réellement à la salubrité des aliments ou fait-elle partie de l'assurance de la qualité?
  • La recherche doit s'orienter vers les moyens d'assurer que les mêmes normes de salubrité s'appliquent aux produits importés et aux producteurs canadiens, autrement dit à assurer la salubrité de la totalité de l'approvisionnement alimentaire.
  • La salubrité de l'approvisionnement contribuera à assurer la réputation des producteurs canadiens, ce qui leur serait utile quand des besoins de l'industrie doivent être comblés en période de différends commerciaux.

7. Qualité des aliments

  • La transformation et l'amélioration génétique doivent être évaluées relativement à la qualité de divers produits (par exemple, durée de conservation du lait). L'étude des attributs de qualité des cultures doit se faire sur le terrain.
  • Des usines pilotes devraient être mises à la disposition des producteurs.
  • Les travaux de recherche devraient indiquer ce qui doit vraiment être inclus dans l'étiquetage nutritionnel, de manière à ce que les consommateur disposent des données dont ils ont besoin.
  • Du côté de la production, les plantes médicinales et les extraits d'herbe ont-ils vraiment du succès?
  • Des données informatisées devraient être utilisées pour établir le lien entre la culture sur le terrain et la qualité à toutes les étapes de la chaîne de valeur des aliments.

8. Procédés et produits agroalimentaires biologiques

  • Une capacité et des installations de recherche devront être créées pour l'étude des aspects existants et des aspects nouveaux de ce domaine.
  • Des efforts systématiques doivent être déployés dans le domaine des biocarburants - l'effort est probablement faible dans ce domaine.
  • De nombreux produits des cultures agricoles sont des candidats éventuels - bleuets, huile de canola, fruit de l'églantier. Il conviendrait d'étudier certains avantages régionaux, comme les microclimats.
  • Il s'agit d'un excellent domaine pour la réalisation de travaux interinstitutions - les universités, le Conseil national de recherches du Canada, Industrie Canada, Ressources naturelles Canada, Pêches et Océans, les centres de recherche provinciaux, etc.
  • Remplaçons-nous les scientifiques qui travaillent sur certains de ces projets clés lorsqu'ils passent à autre chose?
Mise jour: 2006-03-17
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