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Aperçu - Le marché de l'épicerie au détail en Nouvelle-Zélande
Juin 2005
Le gouvernement du Canada a préparé le présent document en se fondant
sur des sources d'information primaires et secondaires. Il n'appuie pas
forcément les organismes qui y sont mentionnés pas plus qu'il ne garantit
l'exactitude des renseignements fournis. Il appartient donc au lecteur
de vérifier la justesse et la fiabilité de ceux-ci. Le rapport donne une
vue d'ensemble du marché à ceux qui désirent connaître les débouchés dont
ils peuvent tirer parti et ne vise pas à fournir l'analyse en profondeur
dont l'exportateur pourrait avoir besoin.
La Nouvelle-Zélande représente un marché établi et varié de plus de 4 millions
de d'habitants. La population est multiculturelle, plus de 70 % étant
d'origine européenne, 8 %, d'origine maori, 9 %, d'origine polynésienne,
et 4 %, d'origine asiatique. Les deux tiers de cette population très
urbaine résident dans les grands centres d'Auckland, Wellington et Christchurch.
Le marché néo-zélandais de l'épicerie au détail est bien établi, les
grandes catégories de détaillants alimentaires comme les supermarchés,
les petites épiceries, les épiceries spécialisées dans les aliments frais
et les dépanneurs étant présents dans toutes les grandes agglomérations.
Les ventes d'aliments des dépanneurs augmentent graduellement, ce qui
signifie que les consommateurs sont des personnes très occupées et donc
à la recherche d'aliments prêts à manger que l'on peut se procurer rapidement
au passage. Le nombre d'épiceries spécialisées qui vendent des aliments
frais diminue lentement, le nombre de petites épiceries et le nombre de
dépanneurs ayant augmenté de 17 % et de 13 % respectivement. Malgré
tout, le segment des épiceries spécialisées et des épiceries qui vendent
des aliments frais va demeurer important, étant donné la tendance, observée
récemment, à revenir aux achats « locaux » de produits spécialisés
et d'aliments frais.
En Nouvelle-Zélande, les ventes des épiceries au détail ont dépassé 7 milliards
de dollars américains en 2004. Presque 80 % des ventes au détail
ont été faites dans les supermarchés et le reste, dans les épiceries spécialisées
dans les aliments frais, les petites épiceries et les dépanneurs.
Un des principaux obstacles qui rendent difficile d'accroître les exportations
canadiennes vers la Nouvelle-Zélande est la production des multinationales
alimentaires australiennes qui entre en Nouvelle-Zélande en franchise
de droits. Cette production comprend celle des grandes sociétés nord-américaines,
comme Kellogg et Campbell.
Fiche éclair
Nouvelle-Zélande
- Population : 4 041 000 habitants (2005)
- Taux de croissance démographique : 1,02 % (2005)
- Structure par âge : 0-14 ans : 21 %, 15-64 ans : 67 %, 65
ans et plus : 12 %
- Taux de chômage : 4,2 % (2004)
- Taux de croissance réelle du PIB : 4,8 % (2004)
- PIB par habitant : 23 200 dollars américains à la parité
des pouvoirs d'achat
Économie
La Nouvelle-Zélande a affiché une bonne croissance économique ces dernières
années, avec un taux de croissance de 4,5 % en 2004, ce qui en fait un
des pays qui croissent le plus rapidement parmi les pays de l'Organisation
de coopération et de développement économiques (OCDE). Cette croissance
reflète un accroissement des dépenses des ménages et de l'investissement
des entreprises. À elles seules, les dépenses des ménages ont augmenté
pour atteindre 54 milliards de dollars américains* en 2005, une augmentation
de 78 % depuis 1990. Cet accroissement des dépenses des ménages est
attribuable à l'abondance des biens et services offerts à la population,
à une augmentation du revenu moyen des consommateurs et au raffinement
des goûts des consommateurs.
Le taux de croissance du PIB réel a atteint 4,5 % en 2004, mais
il devrait faiblir pour s'établir à 2,5 % en 2005, en raison des
taux d'intérêt élevés et du ralentissement de la croissance démographique.
La Nouvelle-Zélande fait beaucoup d'échanges avec le R.-U. et l'Australie,
pour des raisons historiques et géographiques. Les autres partenaires
commerciaux importants sont le Japon, les autres pays d'Asie du Sud-Est
et les États-Unis. Parmi les principaux produits exportés par la Nouvelle-Zélande
en 2003, mentionnons les produits laitiers (16,6 % des exportations),
la viande (14,7 %) et les produits forestiers (7,3 %).
Faits saillants
- Les ventes au détail de produits d'épicerie ont dépassé 7 milliards
de dollars américains en Nouvelle-Zélande en 2004.
- Les principales catégories de magasins de vente au détail d'aliments
sont les supermarchés, les épiceries spécialisées dans les aliments
frais, les petites épiceries et les dépanneurs.
- Les petites épiceries forment la catégorie dont les ventes progressent
le plus rapidement, avec un taux de croissance de 17 %, suivies
des supermarchés et des dépanneurs, avec, dans les deux cas, des taux
de croissance de 13 %.
- Les importations agricoles ont totalisé 1,4 milliard de dollars
américains en 2003.
- L'Australie représente 52 % du marché d'importation des aliments.
Débouchés
- Les produits canadiens entrent en Nouvelle-Zélande en franchise de
droits.
- Presque 13 % des dépenses de consommation, évaluées à 6,5 milliards
de dollars américains, sont consacrées aux achats d'aliments et de boissons
non alcoolisées.
- Les dépenses au titre des aliments de consommation ont augmenté dans
la catégorie des mets prêts à manger et la demande globale d'aliments
de commodité n'a jamais été aussi grande.
- Les ventes d'aliments au détail devraient avoir progressé de 15 %
en 2008.
- La consommation de viande blanche augmente au détriment de la consommation
de viande rouge, qui diminue.
- Les consommateurs penchent plus vers les aliments frais, les aliments
savoureux, les aliments faibles en gras, les aliments naturels et les
aliments biologiques; cette tendance a favorisé un retour aux achats
locaux et le succès des marchés à créneaux.
- Acceptation croissante des aliments ethniques.
- Activité accrue dans le secteur des aliments de marque maison.
- Produits à la mode : fruits frais et fruits séchés, aliments
de collation et noix, mets préemballés prêts à manger et réchauffables
au micro-ondes (soupes, pâtes, sauces), aliments santé et aliments biologiques,
préparations alimentaires de marchés à créneaux, saumon en conserve,
aliments ethniques, aliments pour animaux familiers, jus de fruits et
vins (en particulier de haute qualité).
Principaux acteurs
- Deux chaînes dominent le marché néo-zélandais de l'épicerie au détail,
offrant chacune des rabais sur toute une gamme de produits en magasin
aux supermarchés à service complet.
- Foodstuffs (NZ) représente 55 % du marché de l'épicerie au détail
sous les noms Pack 'N' Save, New World et Four Square.
- NZ Progressive Enterprises représente les 45 % qui restent du
marché de l'épicerie au détail, sous les noms Foodtown, Countdown, 3
Guys, Woolworths, Big Fresh et Price Chopper.
- Ces deux chaînes exploitent plus de 360 magasins dans toute la
Nouvelle-Zélande, dont 150 à Auckland, 91 dans les régions inférieures
de l'île du Nord et 115 dans l'île du Sud.
- Les chaînes de magasins d'aliments spécialisés franchisés Brumby's
et Bakers Delight ont bien réussi dans la catégorie des ventes au détail
d'aliments spécialisés.
Acheteurs et consommateurs
Acheteurs
- Les importateurs néo-zélandais aiment traiter directement avec les
fabricants.
- Comme deux grandes chaînes au détail dominent le marché, les acheteurs
ont un grand pouvoir de marchandage et quelque chose à prendre en considération
lorsqu'ils établissent des liens d'affaires avec ces détaillants.
- Les acheteurs s'intéressent aux produits nouveaux sur le marché.
Consommateurs
- Recherchent la commodité.
- Les consommateurs de 18 à 24 ans mangent souvent des aliments
de collation et ne prennent plus trois repas par jour; ils regardent
le prix, l'aspect écologique et aiment manger santé.
- Les consommateurs de plus de 45 ans fondent leurs achats alimentaires
sur la qualité, l'innocuité et la commodité des produits et sur le service.
- En général, les consommateurs sont sensibles aux questions biotechnologiques
concernant la production et la consommation alimentaires.
Facteurs à prendre en considération pour accéder au marché
- Les importateurs néo-zélandais préfèrent traiter directement avec
les fabricants canadiens que de traiter avec des courtiers.
- L'utilisation d'agents ou de distributeurs locaux peut aider à promouvoir
les aliments canadiens prêts à consommer, étant donné qu'environ 90 %
des produits alimentaires importés en Nouvelle-Zélande sont distribués
dans le pays par des agents ou des distributeurs.
- Les canaux d'importation utilisés le plus couramment sont les agents
des ventes, les distributeurs importateurs et les importateurs directs;
les agents des ventes sont le moyen préféré parce qu'ils représentent
généralement une variété de produits prêts à être distribués et qui
peuvent être offerts aux grossistes et aux gros détaillants.
- Des importateurs et des grossistes spécialisés sont prêts à représenter
et à distribuer des produits spécialisés, comme les produits biologiques;
les produits frais et les produits périssables peuvent être vendus directement
aux importateurs spécialisés qui offrent l'entreposage et la manutention
aux grands utilisateurs institutionnels.
- Les exportateurs canadiens trouveront que le contexte commercial ressemble
à celui qu'on trouve au Canada, notamment en ce qui concerne la langue,
les modes de communication et les douanes.
- La faiblesse des obstacles à l'entrée et la renommée du Canada comme
produisant des produits de haute qualité sont un avantage net pour conclure
des ententes de partenariat commerciales.
- Les importateurs et les grossistes néo-zélandais cherchent souvent
de nouvelles idées et de nouveaux fournisseurs lorsqu'ils assistent
à des salons commerciaux internationaux.
- Les exportateurs agroalimentaires canadiens pourraient songer à exposer
leurs produits aux salons commerciaux néo-zélandais, comme Foodstuffs,
l'Auckland Hospitality et les Katrina Gordon Trade Shows
Défis
- Le Treaty of Closer Economic Cooperation conclu avec l'Australie élimine
les droits de douane sur les produits alimentaires australiens. Conjugué
aux avantages que représente la proximité des deux pays, ce traité facilite
la domination des entreprises australiennes sur le marché d'importation
agroalimentaire néo-zélandais. L'Australie représente 52 % du marché
des aliments importés.
- Règlements sanitaires et phytosanitaire rigoureux applicables aux
importations de produits frais et de viande.
- Vive concurrence par les prix exercée par les produits nationaux et
par les produits en provenance de l'Australie.
Commerce
- Le Canada et la Nouvelle-Zélande sont de solides partenaires commerciaux,
comme en témoignent les transactions entre les deux pays qui ont totalisé
996 millions de dollars en 2004.
- La valeur totale des importations en provenance de la Nouvelle-Zélande
s'est établie à 538 millions de dollars, tandis que la valeur des
exportations canadiennes vers la Nouvelle-Zélande s'est élevée à 458 millions
de dollars.
- Les importations canadiennes en provenance de la Nouvelle-Zélande
sont dominées par les produits agroalimentaires, qui représentent 20
des 25 principales marchandises importées.
- Les exportations canadiennes vers la Nouvelle-Zélande étaient dominées
par des produits comme le chlorure de potassium, le méthanol et le bois
d'oeuvre, tandis que les coupes de porc, le blé et les produits à base
de saumon transformés figuraient parmi les dix principales marchandises
exportées vers la Nouvelle-Zélande en 2005.
Exportations canadiennes de produits agroalimentaires vers la Nouvelle-Zélande
Le Nouvelle-Zélande est le 11e partenaire commercial agricole du Canada,
les échanges de produits agricoles entre les deux pays ayant totalisé
plus de 424 millions de dollars en 2004. La Nouvelle-Zélande est
également la 7e source des importations agricoles du Canada, avec des
importations qui ont dépassé 383 millions dans ce secteur.
- Les exportations agroalimentaires canadiennes vers la Nouvelle-Zélande
ont totalisé 41 millions de dollars en 2004.
- Les cinq principaux produits agroalimentaires exportés par le Canada
vers la Nouvelle-Zélande en 2004 étaient les suivants : coupes
de porc (30 %), blé (19 %), jambon (11 %), haricots rouges
et haricots ronds blancs (8,5 %), sauces et préparations (7 %).
- Les exportations agroalimentaires ont augmenté de près de 5 millions
de dollars en 2004 par rapport à 2003, principalement en raison de l'augmentation
de 3 millions de dollars des exportations de préparations comestibles
diverses et du doublement des exportations de fruits et de noix, qui
sont passées à 1,3 million de dollars; outre ces fluctuations,
les exportations dans les autres catégories de produits sont demeurées
au même niveau d'une année à l'autre.
- Parmi les autres catégories de produits qui ne figurent pas parmi
les principales exportations, mais dont les exportations ont beaucoup
augmenté en valeur entre 2003 et 2004, mentionnons les oléagineux, les
caséines et les albumines, le café et le thé, les préparations de viande
et les huiles essentielles.
- Les importations canadiennes en provenance de la Nouvelle-Zélande
ont totalisé 383 millions de dollars en 2004, chiffre qui représente
une diminution de près de 20 millions de dollars par rapport à
2003; d'après les statistiques du premier trimestre de 2005, les importations
seraient de l'ordre de 105 millions de dollars du début de l'année
jusqu'à mars, chiffre qui indique que les importations pourraient revenir
à leurs niveaux de 2002 et 2003.
- Les cinq principaux produits agroalimentaires importés par le Canada
en provenance de la Nouvelle-Zélande en 2004 étaient les suivants :
coupes de boeuf (24 %), lait et crème en poudre (15 %), coupes
d'agneau (14 %), matières grasses et huiles issues du lait (6 %)
et caséine (5 %).
Concurrents internationaux
- La Nouvelle-Zélande fait beaucoup d'échanges avec le R.-U. et l'Australie
pour des raisons historiques et géographiques. Les autres partenaires
commerciaux importants, et par conséquent des concurrents internationaux
du Canada, sont le Japon, les autres pays d'Asie du Sud-Est et les États-Unis.
- Le Treaty of Closer Economic Cooperation conclu avec l'Australie élimine
les droits de douane sur les produits alimentaires australiens et favorise
ainsi la domination des entreprises australiennes sur le marché d'importation
agroalimentaire néo-zélandais.
- Si le Canada est un fournisseur important dans la catégorie des viandes
rouges, avec 18 % du marché, l'Australie et les États-Unis sont
aussi des concurrents importants dans cette catégorie de produits, avec
61 % et 10 % du marché respectivement.
Contacts canadiens en Nouvelle-Zélande
Haut-commissariat du Canada
PO Box 12 049
3rd Floor, 61 Molesworth Street
Thorndon
Wellington, New Zealand
Tél. : 64-4-473-9577
Téléc. : 64-4-471-2082
Courriel : wlgtn@dfait-maeci.gc.ca
Consulat du Canada - Section commerciale
PO Box 6186, Level 9, Jetset Centre
44-48 Emily Place
Auckland, New Zealand
Tél. : 64-9-309-3690
Téléc. : 64-9-307-3111
Courriel : aklnd@dfait-maeci.gc.ca
Contacts locaux
New Zealand Food Safety Authority
PO Box 2835
Wellington
New Zealand
Tél. : (+64)-4-463 2500
Téléc. : (+64)-4-463 2501
Internet : www.nzfsa.govt.nz
Food Standards Australia New Zealand
PO Box 10559
Wellington 6036
New Zealand
Tél. : (+64)-4-473 9942
Téléc. : (+64)-4-473 9855
Courriel : info@foodstandards.govt.nz
Internet : www.foodstandards.govt.nz
New Zealand Customs Service
(Wellington, Corporate Office)
The Customhouse, 17-21 Whitmore Street, Wellington, Client Service, PO
Box 2218
Wellington, New Zealand
Tél. : (+64)-4-473 6099
Téléc. : (+64)-4-473 7370
Courriel : feedback@customs.govt.nz
Internet : www.customs.govt.nz
Ministry of Health
PO Box 5013
Wellington, New Zealand
Tél. : (+64)-4-496 2000
Téléc. : (+64)-4-496 2340
Courriel : EmailMOH@moh.govt.nz
Internet : www.moh.govt.nz
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