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Produits qui ont et n'ont plus la cote sur le marché des aliments au Canada en 2005ContexteACNielsen a préparé un rapport intitulé Annual Canada Consumer Expenditure Study, Food Grocery Products for 2005 pour le Bureau de la chaîne de valeur des aliments, Agriculture et Agroalimentaire Canada. Il renferme une estimation du montant des ventes d'aliments et de boissons dans les épiceries sur une période de 52 semaines et il donne un aperçu des produits qui ont et n'ont plus la cote dans les ventes d'épicerie au Canada. AperçuLes ventes totales d'épicerie en 2005 ont augmenté de 3 % par rapport à l'année précédente, atteignant 40,2 milliards de dollars 1. Cette croissance est attribuable en grande partie à l'augmentation des ventes dans la catégorie des produits périssables, qui ont grimpé de 4 % en 2005. Représentant 69,4 % des dépenses alimentaires, la catégorie des produits périssables a donné lieu à des ventes de 27,9 milliards de dollars en 2005. Les ventes de produits non périssables ou d'aliments déshydratés ont enregistré une modeste augmentation de 3 % en 2005 et ont atteint 12,3 milliards de dollars, comme ce fut aussi le cas pour de nombreuses catégories (exception faite des fruits en conserve et en bocaux et des desserts), dont les ventes ont augmenté faiblement comparativement à 2004. L'étude révèle qu'un large éventail d'aliments et de boissons sont disponibles pour répondre aux demandes continues et émergentes des consommateurs canadiens. La santé et la commodité sont toujours les principaux facteurs qui influent sur les décisions d'achat des consommateurs. Les produits santé de remplacement sont à l'origine de la croissance des ventes d'aliments biologiques et d'autres produits perçus comme étant avantageux pour la santé. De plus, les Canadiens continuent de privilégier la commodité pour ce qui est de la préparation des repas. Produits périssablesReprésentant 69,5 % des dépenses alimentaires totales, la catégorie des produits périssables a donné lieu à des ventes de 27,9 milliards de dollars en 2005. Les ventes dans toutes les catégories de produits périssables ont progressé entre 2004 et 2005. S'établissant à 8,0 milliards de dollars, les ventes de produits laitiers ont représenté 28,8 % des ventes totales de produits périssables et 20 % des dépenses totales d'épicerie (tableau 1). Les viandes fraîches et salaisonnées, ainsi que la volaille, ont donné lieu à des ventes supplémentaires de produits périssables de 25,6 %, ce qui représente 17,8 % des ventes totales d'épicerie en 2005. La portion restante des ventes de produits périssables s'établit comme suit : près de 5,7 milliards de dollars pour les produits frais en 2005 (soit 20,4 % des ventes de produits périssables), plus de 3,8 milliards de dollars pour les aliments congelés (13,8 %) et presque 3,2 milliards de dollars pour les produits de pâtisserie (11,4 %). Selon les données relatives aux ventes au détail, les produits périssables représentaient huit des dix principales catégories de produits alimentaires en 2005. Ils comprennent : les viandes fraîches (5,13 milliards de dollars); les fruits frais (2,85 milliards de dollars) les légumes frais (2,84 milliards de dollars), le lait, y compris les laits de spécialité (1,84 milliard de dollars); le fromage (1,76 milliard de dollars); les plats et les entrées congelés (1,12 milliard de dollars); les produits de charcuterie (1 milliard de dollars); les viandes emballées (0,95 milliard de dollars). Les deux produits non périssables au nombre des 10 premiers ont été les boissons gazeuses (1,41 milliard de dollars) et les céréales prêtes à servir (0,86 milliard de dollars).
Épicerie et aliments déshydratésLa croissance des ventes globales d'épicerie et aliments déshydratés a augmenté de 3 % en 2005, passant de 11,9 milliards de dollars à 12,3 milliards de dollars et représentant 30,6 % des ventes totales d'épicerie (tableau 2). Sur les 21 catégories d'épicerie et aliments déshydratés, cinq ont donné lieu à plus de la moitié des ventes en 2005, soit les boissons gazeuses et l'eau embouteillée (14,4 %); les produits à grignoter (11,0 %); les condiments, vinaigrettes, tartinades, relish et sauces à spaghetti et à lasagne (10,9 %); les jus, boissons et nectars de longue conservation et le thé prêt à servir (9,2 %); ainsi que les aliments pour petit déjeuner (8,7 %). Dans la catégorie épicerie et aliments déshydratés, les produits ayant enregistré la croissance la plus forte en 2005 sont les friandises et la gomme à mâcher (6 %), les boissons préparées (5 %), collations (5 %), ainsi que les boissons gazeuses et eaux embouteillées (4 %); seuls les desserts (- 4 %) et les fruits en boîtes de conserve et en bocaux (-1 %) ont affiché une croissance négative. Les produits qui ont la coteLe régime Atkin ne semble plus aussi populaire, les produits pour cuisiner, les produits panifiés et les jus spéciaux ayant enregistré des gains importants en 2005 par rapport à 2004. La commodité demeure au goût du jour en 2005. D'après la liste des produits qui ont la cote en 2005, les aliments congelés, comme les fruits, les yogourts et les pâtisseries feuilletées congelées, ont connu une importante hausse de popularité auprès des consommateurs (tableau 3). Les boissons gagnent aussi en popularité, les boissons à l'orange réfrigérées et le café en grains se classant parmi les 10 premiers produits. Selon les taux de croissance par rapport à l'année précédente, les produits qui ont affiché les gains les plus marqués en 2005 sont les boissons à l'orange réfrigérées (+ 200 %), les fruits congelés (+37 %), le café en grains (+ 35 %), les autres aliments congelés (exception faite du total des plats cuisinés et principaux congelés, y compris pâtés impériaux et rouleaux de printemps, pâtés de viande congelés, pizzas, sandwiches de pains français et sous-marins congelés et réfrigérés (+ 30 %). La demande pour des produits santé est également en hausse, l'eau embouteillée (+ 23 %), les autres jus et boissons aux fruits réfrigérés (exception faite des jus de pomme, de pamplemousse et d'orange et des boissons à l'orange) (+ 23 %), les fruits et légumes à larges feuilles à valeur ajoutée (+ 21 %), les pains aux grains (+ 21 %), les yogourts congelés (+ 20 %), les boissons de riz (18 %), les salades ensachées réfrigérées (12 %) et l'huile d'olive (11 %) ayant enregistré des gains importants. Bien que ces aliments de créneau n'aient pas donné lieu à de grandes ventes au détail, leur vente a toutefois affiché une croissance appréciable en 2005.
Produits qui n'ont plus la coteD'après la liste des produits d'épicerie vendus au détail qui n'ont plus la cote en 2005 (tableau 4), de nombreux types de jus et de nectars (c.-à-d. réfrigérés, congelés et de longue conservation) ont subi une baisse importante en 2005. Par exemple, les ventes de jus de pamplemousse réfrigérés, des jus de concentré congelés et de boissons et nectars de longue conservation ont baissé de 24 %, 10 % et 6 %, respectivement. Le café en grains gagne en popularité auprès des Canadiens, tandis que les ventes de thé et de café en poudre ont fléchi de 6 %. La liste révèle également une deuxième tendance, soit que les consommateurs préfèrent les aliments frais ou congelés aux produits en boîtes de conserve ou en bocaux. Par exemple, les ventes de viandes en conserve (exception faite du corned beef, des viandes froides, du jambon et des pâtés de viande à tartiner, des flocons de jambon, de dinde et de poulet, des saucisses cocktails et saucisses fumées) ont chuté de 15 %, et les ventes d'asperges, de maïs, de pêches, d'ananas et de salades de fruits en boîtes de conserve et en bocaux ont baissé de 14 %, 11 %, 9 %, 7 % et 5 %, respectivement. Enfin, les consommateurs achètent moins d'aliments transformés, choisissant des aliments frais ou non transformés. Au nombre des aliments transformés dont les ventes ont diminué figurent les biscuits Graham, les produits sans cuisson, les mélanges de poudings à cuire, les gâteaux de riz, de maïs et de pommes de terre, les pâtisseries pour grille-pain, les garnitures en poudre, les aliments humides pour nourrissons, les mélanges à soupe déshydratés et les ramen (nouilles orientales).
1 Cette analyse est fondée sur des estimations du montant des ventes de produits alimentaires dans les épiceries au Canada telle qu'elles ont été effectuées par ACNielsen. Sont exclus des calculs les produits vendus qui ne figurent pas dans la catégorie « Total - épicerie » ou « Bannières des supermarchés », tel qu'indiqué dans l'étude. Les catégories de produits incluses dans l'analyse représentent une grande partie des produits alimentaires vendus dans les épiceries. La liste fait état des produits pour lesquels ACNielsen a obtenu des données de vente au moyen des lecteurs optiques des détaillants participants, qui sont traitées et mises à jour régulièrement par ACNielsen. Ces produits comprennent la majorité des produits alimentaires de poids fixe préemballés qui comportent un code universel des produits (CUP). Ils englobent aussi les viandes fraîches et congelées, les fromages, les fruits et légumes vendus séparément ou de poids variable. Les produits non alimentaires, les poissons et les fruits de mer frais et les produits de boulangerie de poids variable préparés en magasin sont exclus des données.
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