Salle de presse

La puce à l'oreille

Mai 2004

Report de deux échéances importantes du PCSRA
Deux échéances importantes du nouveau Programme canadien de stabilisation du revenu agricole (PCSRA) ont été reportées. Pour s'inscrire au PCSRA pour les années 2003 et 2004, les producteurs doivent répondre à leurs avis d'options d'ici le 30juin2004. On recommande aux producteurs de s'inscrire au programme s'ils ont enregistré des pertes en 2003, puisqu'ils pourraient être admissibles à des prestations. Ils devraient également s'inscrire pour 2004 afin d'obtenir une protection contre les pertes qu'ils pourraient subir cette année. De même, l'échéance de soumission des formulaires supplémentaires du PCSRA pour 2003 a aussi été reportée. Les formulaires doivent parvenir à l'administration du PCSRA d'ici le 30 septembre 2004. Ces prolongations de délai visent uniquement la Colombie-Britannique, la Saskatchewan, le Manitoba, la Nouvelle-Écosse, le Nouveau-Brunswick ainsi que Terre-Neuve-et-Labrador, où le programme est géré par le gouvernement fédéral.
Ellen Funk, (204) 984-5751

À la recherche du code secret
Agriculture et Agroalimentaire Canada a aussi ses experts en décryptage. Mais il ne s'agit pas ici d'espionnage industriel. M. David Hunter tente de résoudre l'énigme des marqueurs moléculaires de la résistance au feu bactérien. Le feu bactérien est une grave maladie d'origine bactérienne qui peut détruire les vergers de poiriers, ainsi que d'autres cultures appartenant à la même famille telles que le pommier, l'aubépine dorée et le sorbier d'Amérique. Dans le cadre d'un projet de trois ans mené en collaboration avec l'Université de Guelph, M.Hunter a élaboré une technique de caractérisation du plasma germinatif désirable. Il étudie actuellement le matériel génétique prélevé dans les feuilles de poirier afin d'isoler l'ADN capable de conférer une résistance au feu bactérien dans de nouveaux cultivars. Lorsque les gènes résistants à la maladie auront été découverts, il faudra encore de nombreuses années d'amélioration génétique et d'essais avant de pouvoir obtenir un cultivar résistant. Au Canada, les cultures de poiriers se trouvent surtout en Ontario et en Colombie-Britannique.
David Hunter, (905) 562-4113

Savoir saisir les possibilités du marché
Il existe un programme quinquennal de 240 millions de dollars visant à aider le secteur canadien de l'agriculture et de l'agroalimentaire à se placer en position avantageuse pour planifier l'avenir et saisir les possibilités du marché. Le Programme pour l'avancement du secteur canadien de l'agriculture et de l'agroalimentaire (PASCAA) met à la disposition des intervenants les moyens de cerner les enjeux actuels et émergents et d'agir en conséquence. LePASCAA reprend le flambeau du Fonds canadien d'adaptation et de développement rural en finançant aux niveaux national, multirégional et régional des projets qui peuvent aider ce secteur d'activité canadien à réaliser des progrès. Les initiatives de portée nationale relèveront d'organisations sectorielles nationales, tandis que les 14 conseils dirigés par l'industrie partout au pays continueront d'assurer la prestation des initiatives aux niveaux provincial et territorial. On trouvera la procédure d'inscription, le formulaire de demande à télécharger ainsi que les coordonnées des conseils régionaux sur le site www.agr.gc.ca/pascaa.
Directeur, Division de l'adaptation
(613) 759-6175

À la façon de Dame Nature
La nature offre ses propres solutions économiques aux défis que doivent relever les producteurs de diverses cultures. Les équipes de recherche d'Agriculture et Agroalimentaire Canada étudient présentement différents amendements du sol de nature organique, dans le but d'améliorer la santé des sols, de contrôler les maladies végétales et de réduire au minimum l'emploi des fongicides pour maîtriser les épidémies. Les recherches portent sur les fumiers, sur les sous-produits de plantes (p. ex. les glutens de grain) ainsi que sur les sous-produits organiques des secteurs de la pêche, de la transformation des aliments et de la production d'éthanol. Certains amendements permettent de contrer la gale de la pomme de terre, le rhizoctone brun et la verticilliose. D'autres permettent d'accroître le rendement commercial de la pomme de terre, sont des engrais naturels, et pourraient être employés dans la production de greffons organiques. De même, l'engrais à base de purin de porc pourrait être employé pour contrôler les maladies dans les sols à faible pH. Grâce à nos travaux de recherche, nous continuons à créer de nouveaux produits, à lutter contre les maladies et à multiplier nos essais pour qu'ils portent sur un plus grand nombre de maladies.
Gary Whitfiled, (519) 738-2251