Salle de presse

La puce à l'oreille

Mai 2005

Un nouveau regard sur l'état des récoltes de l'Ouest
Grâce à la photographie aérienne, l'industrie agricole, le gouvernement et les producteurs canadiens peuvent se renseigner sur l'état des pâturages et des récoltes dans l'Ouest du Canada. Le site Web du Programme d'évaluation de l'état des cultures (PEEC), créé par Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) et Statistique Canada, utilise des images satellites ayant une portée de un kilomètre pour fournir des mises à jour hebdomadaires des conditions existant sur tout le territoire de l'Ouest, en vérifiant la santé végétale par l'analyse des variations dans l'activité de la chlorophylle. Le site permet de comparer les conditions du moment avec celles des semaines précédentes ou avec celles des saisons de croissance antérieures. Ce site est utile lorsque les décisions de gestion exigent les renseignements les plus récents à l'égard de l'état de la végétation. On peut accéder au site Web du PEEC à partir du site Web Guetter la sécheresse d'AAC, à l'adresse : http://www.agr.gc.ca/pfra/drought/index_f.htm, ou à partir du site de Statistique Canada à l'adresse : http://www25.statcan.ca:8081/ccap/ccaphome.jsp.

À l'assaut du marché des moules en Europe
L'industrie de la moule bleue du Canada atlantique a entrepris une offensive sur le marché de l'Europe de l'Ouest. Ce printemps, le Bureau régional de l'Atlantique d'Agriculture et Agroalimentaire Canada a réuni des intervenants de l'industrie de la moule de la Belgique et des Pays-Bas ainsi que des producteurs de moules du Canada pour faire valoir ce que l'industrie canadienne a à offrir. La Belgique et les Pays-Bas forment un immense marché pour les moules. En effet, ils en importent quelque 40 000 tonnes métriques par année, soit l'équivalent en poids de 40 000 voitures de taille moyenne, ce qui représente à peu près le double de la production actuelle du Canada atlantique. Une entreprise de l'Île-du-Prince-Édouard, Canadian Mussels Ltd., a vu les débouchés qu'offre ce marché et décidé de lancer sa nouvelle gamme de moules conditionnées sous atmosphère modifiée à Amsterdam. Un plan d'expansion des exportations est également en cours de préparation. La hausse de la demande de moules canadiennes en Europe s'explique par la détérioration de la situation de la production européenne, les progrès de la technologie de transformation des moules, l'amélioration du réseau de transport et la capacité de production quasi illimitée dans les eaux de Terre-Neuve.

Des plantes qui nous viennent en aide
Les scientifiques et les nutritionnistes tentent depuis longtemps de nous convaincre d'intégrer des antioxydants dans notre régime alimentaire, les avantages de ces substances allant de la diminution du risque de cardiopathie et de cancer aux effets positifs sur différents troubles neurologiques. À l'heure actuelle, un groupe de chercheurs d'Agriculture et Agroalimentaire Canada essaie de déterminer comment ces mêmes antioxydants, qui aident les plantes à se protéger des menaces environnementales pendant leur croissance et après la récolte qui s'ensuit, pourraient améliorer la santé des humains en général. La recherche comporte plusieurs volets : les scientifiques déterminent d'abord quels antioxydants sont les plus importants pour certains fruits et légumes au cours de leur croissance et après leur cueillette. Ils envisagent alors des moyens d'améliorer la composition de ces antioxydants afin que les plantes puissent mieux résister aux situations stressantes. Enfin, à l'aide de ces renseignements, ils déterminent les espèces, les variétés et les cultivars qui sont les plus prometteurs pour la santé humaine.

Le goût du carthame
On découvre actuellement de nouvelles utilisations aux variétés de carthame canadien, qui constituent la pièce maîtresse du commerce des graines d'oiseau. Le carthame est en voie de devenir une option intéressante pour la production d'enzymes pharmaceutiques et industrielles de grande valeur ainsi que de protéines qui, une fois transformées en crème laiteuse, ont de nombreuses applications dans l'industrie des soins personnels. Le carthame, d'abord cultivé en Asie pour le pigment rougeâtre que renferment les pétales de sa fleur, servait à colorer le riz et le pain et à teindre les tissus. L'huile de carthame, non saturée, est principalement vendue dans les magasins de produits diététiques, car elle offre une solution de rechange saine aux huiles comestibles à teneur élevée en gras saturés. L'an dernier, Agriculture et Agroalimentaire Canada a publié Production du carthame dans les Prairies canadiennes - mise à jour 2004. Ce guide sur la culture du carthame, qui renferme des données sur les variétés et sur l'adaptation aux conditions dans les Prairies, comprend également des recommandations quant à des stratégies de gestion et des liens Internet aux spécialistes de la mise en marché. Pour obtenir de plus amples renseignements, rendez-vous à l'adresse suivante : http://res2.agr.ca/lethbridge/safflo/part1_f.htm

L'ARAP a 70 ans!
Le 17 avril 1935, la Loi sur le rétablissement agricole des Prairies recevait la sanction royale. On accorda ensuite un mandat initial de 5 ans à l'Administration du rétablissement agricole des Prairies (ARAP) pour la remise en valeur des terres ravagées par la sécheresse et l'érosion éolienne au Manitoba, en Saskatchewan et en Alberta. Au fil des années, ce mandat a été modifié en réponse aux nouveaux besoins en matière de préservation des ressources et de développement rural. L'ARAP a peut-être 70 ans, mais les nombreux projets et initiatives qu'elle génère sont issus de la technologie contemporaine. On a qu'à penser à l'animation Flash interactive qui illustre les pratiques de gestion bénéfiques en matière de qualité de l'eau. En consultant le site Web de l'ARAP, les producteurs peuvent visionner six présentations Flash différentes sur les conseils et les solutions visant l'amélioration de la qualité des sources d'eau. Une présentation s'adresse aux enfants d'âge scolaire, qui peuvent en apprendre davantage sur les pratiques écologiques en se joignant à RoboVache dans l'une de ses aventures. L'ARAP est fière de contribuer à la durabilité du secteur agricole dans l'Ouest du Canada. Pour en savoir plus, visitez le site de l'ARAP à l'adresse : www.agr.gc.ca/pfra/main_f.htm. Cet été, l'ARAP organisera des activités dans le cadre de son 70e anniversaire. Surveillez les informations dans le prochain numéro de La puce à l'oreille.

Mettre un frein à l'incidence financière du flétrissement bactérien
Comment peut-on aider les producteurs de pommes de terre de semence lorsque le flétrissement bactérien sévit? C'est une des principales questions à laquelle répond un projet mené par le Conseil canadien de l'horticulture (CCH) et financé en partie par Agriculture et Agroalimentaire Canada par le biais des Partenariats avec le secteur privé pour la gestion des risques (PSPGR). Le flétrissement bactérien est une maladie qui, à ses stades avancés, cause le flétrissement des fanes de certaines variétés de pommes de terre vers la fin de la saison et produit une exsudation bactérienne qui s'écoule des tubercules. Une culture infectée cause un désastre financier au producteur de pommes de terre de semence. Il faut se débarrasser de tous les produits et désinfecter l'équipement et les coffres de stockage. Les producteurs ne peuvent pas cultiver ce terrain avant deux ans. Ils perdent leur accréditation de cultivateurs de pommes de terre de semence et doivent présenter une nouvelle demande d'accréditation. Après avoir perdu leur part de marché, les producteurs peuvent difficilement la reprendre. Bien qu'une protection contre les pertes attribuables au flétrissement bactérien existe dans certaines provinces en vertu de l'assurance-production, cette protection n'est pas généralisée à l'échelle du Canada et n'offre pas aux producteurs un dédommagement adéquat pour les pertes encourues. Le projet du CCH a comme but d'élaborer et d'instaurer une solution économiquement viable, exhaustive et uniforme pour la gestion des risques d'ordre financier qui s'adresse aux producteurs canadiens de pommes de terre de semence touchés par le flétrissement bactérien. Cette initiative, qui bénéficie d'un financement de 190 000 $, appuie le mandat des Partenariats avec le secteur privé pour la gestion des risques, qui consiste à s'occuper des écarts dans la couverture en matière de gestion des risques dont bénéficient les producteurs. Pour de plus amples informations, consulter le site Web des PSPGR (www.agr.gc.ca/psrmp) ou celui du CCH (www.hortcouncil.ca).

Portrait d'un employé : La contribution d'un employé d'AAC à un livre sur le Yukon
Agent des ressources en terre pour le Centre de recherches agroalimentaires du Pacifique d'Agriculture et Agroalimentaire Canada, à Summerland, en Colombie-Britannique, Scott Smith est le rédacteur en chef du livre Ecoregions of the Yukon Territory - Biophysical Properties of Yukon Landscapes. Vétéran de 15 ans du Yukon et ayant participé à l'élaboration du cadre écologique national du Canada dans les années 1990, M. Smith a l'expertise nécessaire pour éditer ce premier ouvrage qui retrace l'histoire naturelle complète du Yukon. Publié récemment, ce livre est le fruit de 29 collaborateurs et a pris 10 ans à mettre au point. Avec plus de 300 pages et 120 photographies en couleur, des cartes et des illustrations, la publication présente en détail les conditions physiques et environnementales des 23 écorégions du territoire. Cet ouvrage multidisciplinaire est d'un grand attrait pour de nombreuses personnes, allant des gestionnaires de ressources aux amateurs de plein-air. On peut se le procurer en version papier et sur CD-ROM. Pour en savoir plus, visitez le site du ministère de l'Énergie, des Mines et des Ressources du Yukon, à l'adresse : http://www.geology.gov.yk.ca/publications/recent.html.

Pour obtenir plus de détails sur les articles ou pour fixer une entrevue avec un expert, les médias sont invités à composer le 1 866 345-7972 (sans frais) ou le (613) 759-7972 (appels locaux), ou à nous envoyer un courriel à : media@agr.gc.ca..