Salle de presse

La puce à l'oreille

Juillet 2006

Des jeunes du Canada font valoir leurs talents au cours d’une expo-sciences nationale

Vous rappelez-vous d’avoir déjà mélangé du bicarbonate de soude et du vinaigre, regardé le mélange se transformer en lave blanche et mousseuse et pensé que vous veniez d’effectuer la plus grande expérience scientifique au monde? Heureusement, les jeunes esprits les plus brillants du Canada mènent des expériences beaucoup plus innovatrices qui garantiront notre statut de chef de file dans le domaine de la science et de l’innovation pendant des années.

Nos meilleurs jeunes scientifiques se sont réunis au Saguenay, au Québec, du 14 au 21 mai pour participer à l’Expo-sciences pancanadienne. Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) était fier d’appuyer cet événement et a remis des prix totalisant 5 000 $ à sept jeunes hommes et jeunes femmes. Les lauréats des prix d’AAC sont Sage Birley (Baldonel, Colombie-Britannique), Ronan Lefol (Saskatoon, Saskatchewan), Kara Nadeau (Fannystelle, Manitoba), Josh Segeren (Chatham, Ontario), Matthew Underwood (Wingham, Ontario), Catherine Bergeron-Legros (Montréal, Québec) et Gabrielle Delisle (Repentigny, Québec).

Les expériences gagnantes ont été réalisées dans les domaines de l’ingénierie, de la biotechnologie et des sciences pharmaceutiques, des sciences de la terre et de l’environnement. Elles vont de la découverte de l’activité antioxydante des petites poires de Saskatoon à l’étude des effets de la pluie acide sur la germination des semences en passant par la découverte d’une méthode plus écologique pour extraire l’huile de soya.

Les participants ont également présenté leurs expériences à des étudiants locaux au cours d’expositions publiques. L’Expo-sciences pancanadienne fournit une occasion aux jeunes scientifiques de partout au pays de présenter leurs expériences, de créer des liens avec des chercheurs et des professeurs et, surtout, avec d’autres jeunes qui partagent les mêmes intérêts, en plus de leur permettre d’établir des amitiés au-delà du domaine des sciences.

Améliorer la salubrité des aliments, pour un succès boeuf!

Les hamburgers sont tout chauds du gril et prêts à servir. Vous avez fait votre part en cuisant bien l’intérieur à la température adéquate, mais y a-t-il d’autres intervenants qui ont pris soin de veiller à la salubrité de votre viande?

Les scientifiques du Centre de recherches de Lethbridge, en Alberta, étudient tous les aspects de la santé des bovins, comme leur régime alimentaire, leur environnement et bien d’autres facteurs qui peuvent avoir des effets sur la salubrité de leur viande. Ils effectuent entre autres des travaux de recherche sur la présence chez les bovins vivants de bactéries E. coli 0157:H7 et de campylobactéries, qui peuvent causer des maladies d’origine alimentaire chez l’humain, afin d’éviter que ces bactéries ne se répandent dans le circuit alimentaire. Parmi les stratégies de prévention étudiées, citons l’ajout d’extraits d’algues dans l’alimentation du bétail ou l’usage de virus bactéricides, appelés bactériophages, pour que les bactéries soient détruites dans le tube digestif, puis éliminées.

D’autres expériences visent à améliorer les bienfaits du boeuf pour la santé, notamment par l’addition de tournesol à l’alimentation des bovins afin d’augmenter la teneur de leur viande en acide linoléique conjugué (ALC). Des études ont montré que l’ALC peut réduire les risques de cancer et de maladies cardiaques chez l’humain.

La salubrité des aliments est une priorité d’Agriculture et Agroalimentaire Canada, et les recherches dans le domaine contribuent à faire en sorte que les Canadiens et les Canadiennes dégustent cet été, et en tout temps, des hamburgers et des biftecks des plus salubres et de première qualité. Alors, faites chauffer votre gril et savourez le boeuf canadien!

Les bienfaits de l’alimentation

Un nouveau rapport commandé par Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) permet de cerner ce que pensent les professionnels de la santé des aliments ayant des bienfaits particuliers pour la santé. Dans le cadre d’une étude menée par Environics en 2005, on a interrogé 331 infirmières et 150 médecins canadiens sur les aliments fonctionnels et les nutraceutiques.

Les aliments fonctionnels sont des aliments traditionnels qui présentent des bienfaits qui vont au-delà de la nutrition de base, qu’il s’agisse de tomates, par exemple, dont la teneur est élevée en locypène ou d’œufs qui sont riches en acides gras oméga-3. Les nutraceutiques sont des produits issus d’aliments que l’on soumet à un procédé de purification et qui sont ensuite vendus sous forme médicinale, comme les flavones de soja, l’extrait de canneberge et le béta-glucane de l’avoine.

Le rapport indique que les médecins et les infirmières reconnaissent les bienfaits potentiels pour la santé associés aux aliments fonctionnels et aux nutraceutiques et que les médecins, en particulier, parlent de ces bienfaits à leurs patients. Les médecins et les infirmières affirment également que leurs patients s’intéressent de plus en plus à ce genre de produits.

Il s’agit du deuxième volet découlant de l’étude sur l’attitude et l’opinion des professionnels de la santé à l’égard des aliments fonctionnels et des nutraceutiques. Les renseignements recueillis par cette étude aideront AAC et le secteur de l’agriculture et de l’agroalimentaire à trouver des débouchés et à élaborer des stratégies de recherche et d’investissement pour les aliments fonctionnels et les nutraceutiques.

Les rapports de la phase un et de la phase deux de l’étude sont disponibles sur le site d’AAC : http://www.agr.gc.ca/misb/fb-ba/nutra/index_f.php?page=doc

Un ouvrage qui révèle tout sur les fraises

Une des joies de l’été est de manger des fraises fraîches, mûres et juteuses provenant directement d’une ferme locale. Avez-vous déjà pensé à en cultiver dans votre jardin? Maintenant vous le pouvez grâce à une équipe de chercheurs d’Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) et du ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales de l’Ontario qui ont copublié un ouvrage qui fournit aux producteurs et aux jardiniers amateurs tous les renseignements dont ils ont besoin pour cultiver cette délicieuse baie rouge, y compris des photos des plants, des fruits, des fleurs, des feuilles et du pollen.

Le nombre de variétés cultivables est renversant! L’ouvrage, intitulé Les fraisiers de chez nous, décrit plus de 170 cultivars de fraises qui conviennent aux conditions de l’Est du Canada. Cet ouvrage aux couleurs ravissantes donne les caractéristiques de chaque variété de fraisier, y compris sa provenance et ses préférences culturales. Les données ont été recueillies de 1989 à 2005 dans les parcelles d’essai d’AAC à L’Acadie, au Québec. On y donne également de l’information provenant de publications scientifiques aux fins de comparaison avec les données obtenues localement. Une affiche avec les photos couleurs des 170 variétés est également offerte. Procurez-vous le livre et commencez à cultiver!

Pour de plus amples de renseignements sur le livre et l’affiche, y compris sur la façon de se les procurer, visitez le site http://cyberfruit.info/book_poster/indexf.htm.

Pour obtenir plus de détails sur les articles ou pour fixer une entrevue avec un expert, les médias sont invités à composer le 1-866-345-7972 (sans frais) ou le 613-759-7972 (appels locaux), ou à nous envoyer un courriel à : media@agr.gc.ca