Salle de presse

La puce à l'oreille

Septembre 2006

Qu’il est doux le temps des cerises!

Qui peut résister à de belles cerises charnues, brillantes et juteuses avec des tiges bien vertes? Les cerises sont toujours un régal et depuis quelque temps, les Canadiens y ont facilement accès, grâce à une équipe de chercheurs d’Agriculture et Agroalimentaire Canada à Summerland, en Colombie-Britannique. L’Équipe de sélection des cerises douces a baptisé et mis en circulation 12 nouveaux cultivars au cours de la dernière décennie, ce qui a eu des répercussions énormes sur la viabilité et la rentabilité de l’industrie de la cerise. En fait, notre centre de recherche de Summerland a créé environ 65 p. 100 de toutes les variétés de cerises connues!

L’une des nouvelles variétés récemment créées a été nommée Sovereign en l’honneur du 80e anniversaire de la reine Élisabeth, et l’autre, Sentennial pour souligner le centenaire de la ville de Summerland cette année.

Compte tenu de la courte saison de croissance d’environ 100 jours au Canada, les producteurs sont toujours confrontés au même problème : permettre au fruit de mûrir et le récolter avant une gelée meurtrière. Nos scientifiques ont créé une cerise à maturité tardive dont la qualité du fruit est exceptionnelle, ce qui a permis à l’industrie canadienne de s’emparer d’un créneau de marché unique.

Ils peuvent bien se cacher, mais ne peuvent s’échapper

Les chercheurs d’Agriculture et Agroalimentaire Canada de Charlottetown, à l’Île-du-Prince-Édouard, ont découvert une façon de lutter contre un insecte ravageur, même lorsqu’il se cache à l’intérieur du plant de la pomme de terre. Un dispositif mécanique a été conçu pour écraser les tiges et les larves de la pyrale du maïs cachées à l’intérieur des plants au moment de la récolte des pommes de terre. Les cultivateurs de pommes de terre peuvent utiliser ce broyeur à prix abordable pour réduire les populations de pyrale du maïs.

Les larves percent les tiges des plants de pommes de terre et se nourrissent des tissus internes, ce qui empêche l’écoulement de l’eau et des nutriments vers les principales parties de la plante en croissance. L’extermination des larves à l’intérieur du plant au moment de la récolte permet d’empêcher la majorité de ces insectes nuisibles d’atteindre l’âge adulte et de survivre jusqu’à la saison suivante.

La pyrale du maïs se répand de plus en plus et crée maintenant des dommages importants. Des infestations graves peuvent se traduire par une baisse du rendement. La réduction du nombre de larves de la pyrale du maïs aidera les producteurs agricoles à diminuer le nombre de pulvérisations ainsi que les coûts d’exploitation.

Nouveau guide d’identification des principales maladies de la vigne

Il est primordial d’identifier rapidement mais avec exactitude les maladies de la vigne afin de prévenir des infestations graves et des pertes de rendement et de qualité. Les producteurs peuvent maintenant accéder à un guide en ligne qui les aidera à reconnaître les maladies de la vigne dans l’Est du Canada, notamment le mildiou, le blanc de la vigne, l’anthracnose, la pourriture grise, la pourriture noire de la vigne et la tumeur du collet. Le guide renferme des renseignements et des photos en couleurs sur les principales maladies de la vigne, des astuces sur le dépistage des maladies et des suggestions pour lutter contre ces maladies.

La sévérité des maladies varie d’une année à l’autre, principalement en fonction des conditions climatiques, de l’historique de la maladie et de la sensibilité des cépages. L’identification des maladies présentes chaque année est à la base d’un programme de lutte efficace permettant un contrôle optimal tout en réduisant au minimum l’utilisation des pesticides.

Le guide est disponible dans la section des publications du site Web du Centre de recherche et de développement en horticulture, à l’adresse http://res2.agr.ca/stjean/index.htm.

Un sondage révèle que les agriculteurs agissent pour protéger l’environnement

Selon un récent sondage d’Ipsos Reid, les agriculteurs canadiens adoptent des pratiques écologiques dans la production de leurs cultures. Le sondage montre que les agriculteurs souhaitent protéger l’environnement et que la plupart d’entre eux ont adopté des pratiques de gestion bénéfiques (PGB) pour gérer l’utilisation d’engrais et de fumier. Une PGB est une pratique, ou un ensemble de pratique, visant à minimiser l’incidence des activités agricoles sur les ressources naturelles tout en maintenant la viabilité économique du secteur agricole.

Quatre-vingt-dix-huit pour cent des agriculteurs sondés ont affirmé qu’il était important de gérer leur exploitation agricole de façon à protéger l’environnement. Selon le sondage, la plupart des cultivateurs au Canada utilisent au moins une PGB, telle que les analyses du sol et le travail minimum du sol. L’utilisation plus efficiente des fertilisants et l’amélioration de la qualité du sol sont les principales raisons données par les agriculteurs pour l’application des PGB.

Même si le sondage révèle que bon nombre d’agriculteurs croient qu’il y a des avantages économiques à utiliser des PGB, l’une des principales raisons données pour ne pas appliquer une PGB en particulier était le coût de son adoption. Mais les agriculteurs peuvent maintenant recevoir de l’assistance technique et être admissibles à des initiatives à coûts partagés pour les aider à appliquer des PGB sur leurs fermes grâce à divers programmes d’Agriculture et Agroalimentaire Canada comme l’initiative nationale de Planification environnementale à la ferme, le Programme national de gérance agroenvironne-mentale et le Programme de couverture végétale du Canada. Pour obtenir de plus amples renseignements sur ces programmes, consultez la section sur l’environnement du site Web du Cadre stratégique pour l’agriculture à www.agr.gc.ca/cb/apf

Le sondage a été mené pour le Conseil des nutriments culturaux grâce à un appui financier du Programme pour l’avancement du secteur canadien de l’agriculture et de l’agroalimentaire (PASCAA), et il est publié en ligne à www.cropnutrients.ca.

Adieu à la tavelure du pommier

La tavelure du pommier, causée par le champignon Venturia inaequalis, est une préoccupation constante dans la culture de pommes. La tavelure s’attaque au feuillage, aux fleurs et aux fruits en provoquant la défoliation de l’arbre. Les fruits, qui deviennent couverts de lésions foncées et de taches noires, ne peuvent pas être vendus sur le marché. Les fongicides constituent le moyen de lutte classique contre la tavelure. Toutefois, d’autres stratégies d’intervention sont nécessaires puisque ce champignon s’adapte aux fongicides qui perdent leur efficacité.

À Saint-Jean-sur-Richelieu (Québec), une équipe de recherche d’Agriculture et Agro-alimentaire Canada étudie un champignon indigène, Microsphaeropsis ochraceae, comme agent de lutte biologique contre la tavelure du pommier. L’équipe de recherche a démontré que l’application de cet agent, juste après la récolte, permet de réduire significativement les risques de tavelure la saison suivante ce qui aide à diminuer le nombre d’applications de fongicide dans les vergers peu tavelés ou à diminuer la tavelure sur les fruits dans les vergers très tavelés.

La lutte biologique a recours à des moyens naturels et écologiques comme des insectes utiles et des pathogènes pour enrayer les insectes ravageurs, les maladies des plantes ou les plantes nuisibles.

Pour obtenir plus de détails sur les articles ou pour fixer une entrevue avec un expert, les médias sont invités à composer le 1-866-345-7972 (sans frais) ou le 613-759-7972 (appels locaux), ou à nous envoyer un courriel à : media@agr.gc.ca