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Service d'exportation agroalimentaire

Le marché de l'épicerie de détail
au Japon

Mars 2001

ATS

 

Préparé par le Centre des études de marché et le Service canadien des délégués commerciaux

© Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international
(FaxLink no 34117)


Le Centre des études de marché produit à l'intention des exportateurs canadiens un grand nombre de rapports par région et par secteur. Ces rapports sont disponibles auprès de :  

Direction de l'appui aux marchés (TCM)
Ministère des Affaires étrangères et du
Commerce international
Courriel : mrc@dfait-maeci.gc.ca

- le FaxLink national (613-944-4500);

- le site Internet du MAECI (http://www.dfait-maeci.gc.ca)

Division de l'évaluation et de l'analyse des marchés (DEAM)
Agriculture et Agroalimentaire Canada
Contact : M. Jim Lowe
Tél. : (613) 759-7652
Téléc. : (613) 759-7505
Courriel : lowej@agr.gc.ca

Service d'exportation agroalimentaire (http://ats.agr.ca)

Le gouvernement du Canada a préparé le présent rapport à l'aide de sources d'information primaires et secondaires. Il ne saurait garantir l'exactitude des renseignements que renferme ce document et n'accorde pas forcément sa caution aux entités dont le nom y figure. Il appartient aux lecteurs de vérifier l'exactitude et la fiabilité des données présentées dans les pages qui suivent. Le rapport n'est qu'un aperçu du potentiel du marché et ne constitue pas une analyse approfondie requise par les exportateurs.




RÉSUMÉ

En 1999, le marché du détail au Japon a eu un chiffre d'affaires d'environ 2 billions $(1). Il est dominé par les petits et moyens détaillants, qui représentent plus de 70 p. 100 du total des ventes. Contrairement à la situation qui prévaut dans la plupart des pays développés, seule une part relativement faible des ventes est attribuable aux gros vendeurs au détail au Japon, puisque seulement 7,4 p. 100 des ventes sont réalisées par les dix principales chaînes. Les gros vendeurs au détail ont été gênés par des lois telles que la Loi sur la vente dans les grandes surfaces. Toutefois, la déréglementation récente a donné aux gros vendeurs au détail japonais et étrangers la possibilité d'élargir leurs opérations au Japon.

On a constaté une baisse des ventes au détail effectuées par les circuits de détail, y compris les supermarchés, les hypermarchés et les grands magasins. Cette situation s'est aggravée en raison des difficultés économiques des dernières années qui ont rendu les consommateurs plus soucieux de la manière dont ils dépensent leur argent. Les dépanneurs représentent l'un des quelques segments du secteur du détail où l'on a enregistré une croissance. Le secteur du détail compte à présent plus de 40 000 points de vente et réalise des ventes annuelles de plus de 84 milliards $.

De nombreux détaillants restructurent leurs opérations pour retrouver une rentabilité, mais ils fournissent aussi de nouveaux services et prennent de nouvelles initiatives pour attirer les consommateurs. À cet égard, le commerce électronique est sans doute la méthode la plus courante. Mais les paiements de factures, les ventes de billets d'avions et la livraison à domicile sont d'autres moyens utilisés. Les détaillants ont également commencé à louer de l'espace dans leur magasin à d'autres détaillants ou à des chaînes de restauration rapide afin d'attirer des consommateurs qui pourraient sinon ne pas faire leurs courses chez eux.

Les vendeurs au détail étrangers comme Carrefour (France), Costco (États-Unis) et Wal-Mart (États-Unis) ont également pénétré le marché japonais cette dernière décennie. Pour s'établir sur ce marché, ils ont profité de la baisse des prix de l'immobilier, de l'effondrement des ventes des gros détaillants japonais et d'une législation moins stricte à l'égard des grandes surfaces. La concurrence de ces grosses entreprises étrangères de vente au détail forcera probablement les entreprises japonaises à revoir leur système d'achat et de distribution.




TABLE DES MATIÈRES

RÉSUMÉ

APERÇU DU MARCHÉ

Débouchés
Projets actuels et prévus
Avantage concurrentiel attribuable aux politiques et aux initiatives du gouvernement du Canada

CIRCUITS DE VENTE AU DÉTAIL

Supermarchés/hypermarchés
Dépanneurs
Vendeurs au détail étrangers
Commerce électronique

LOGISTIQUE DU MARCHÉ

Distributeurs et grossistes
Ventes directes
Agents et représentants des ventes
Pratiques commerciales proposées
Règlements en matière d'importation
Normes, certificats ou enregistrements sur le plan local

ACTIVITÉS PROMOTIONNELLES

PRINCIPAUX CONTACTS ET SERVICES DE SOUTIEN

BIBLIOGRAPHIE

AUTRES DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE

Sites Internet




APERÇU DU MARCHÉ

En 1999, le marché japonais de la vente au détail comprenait plus de 1,4 million de points de vente et son chiffre d'affaires frôlait les 2 billions $. Contrairement à la situation qui prévaut en Amérique du Nord ou en Europe, où les gros détaillants réalisent une part très substantielle du chiffre d'affaires total, au Japon, ce chiffre se répartit entre un nombre de détaillants beaucoup plus élevé. Plus d'un million de petits magasins locaux représentent plus de 70 p. 100 de toutes les ventes au détail. En fait, comme le montre le tableau 1, les dix principaux détaillants ne représentaient que 7,4 p. 100 du chiffre d'affaires total et les 100 premiers, moins de 20 p. 100 seulement.

Tableau 1. Part du marché des entreprises de vente au détail japonaises, 1999*
5 principales entreprises de vente au détail  Type de vente au détail Recettes
(en milliards  $)
Part (%)
Daiei Inc. Articles d'usage courant 30,4 1,5
Ito-Yokado Articles d'usage courant 20,8 1
Jusco Co. Articles d'usage courant 19,6 1
Mycal Articles d'usage courant 14,9 0,8
Takashimaya Grand magasin 14,1 0,7
Total, 5 principales entreprises de vente au détail : -- 99,8 5
10 principales entreprises de vente au

détail :
-- 147,1 7,4
100 principales entreprises de vente au détail : -- 375,2 18,9
200 principales entreprises de vente au détail : -- 473,1 23,8
Marché total de la distribution au détail -- 1 985,1 $ 100

* Les chiffres relatifs aux ventes sont établis d'après les statistiques des entreprises pour l'exercice allant de mars 1999 à février 2000.
Source : Moriyama & Partners. C-Store in Japan, janvier 2001.

Les recettes des supermarchés et hypermarchés japonais ont régulièrement baissé ces dernières années. Selon la Japan Chain Stores Association (JCSA),(2) l'an 2000 a vu le chiffre d'affaires de ces circuits de distribution enregistrer une baisse pour la quatrième année consécutive. Les ventes ont diminué de 5,1 p. 100 en 1999, passant en 2000 à 224,4 milliards $. C'est la plus forte baisse depuis 1977, date à laquelle la JCSA a commencé à recueillir les données sur les chiffres d'affaires de ces points de vente. Les ventes de produits alimentaires, soit environ la moitié de tous les produits vendus en supermarché, ont chuté de 3,6 p.100 en 2000, pour passer à 116,2 milliards $.

Le chiffre d'affaires des grands magasins a également chuté ces dernières années. En 2000, la baisse (quatrième année consécutive également) a été de 1,8 p. 100 (121,7 milliards $ de chiffre d'affaires). Les produits alimentaires représentent un peu moins du quart de tous les produits vendus dans les magasins à rayons. En 2000, les ventes de produits alimentaires se sont chiffrées à 28,3 milliards $ au total, une baisse de 1 p.100 par rapport à l'année précédente.

Une exception à cette tendance à la baisse de la plupart des secteurs de la vente au détail ces dernières années : les dépanneurs. Les chaînes de dépanneurs ont connu une expansion, que l'on parle du nombre de points de vente ou du volume des ventes.

Ces dernières années, les gros détaillants japonais se sont heurtés à une concurrence plus forte de chaînes relativement nouvelles et plus petites. Ces plus petits détaillants ont profité des prix plus bas de l'immobilier et de la demande plus forte des consommateurs en produits de bonne qualité moins chers pour élargir leurs opérations.

Selon la JCSA, il existe actuellement plus de 7 000 chaînes de distribution au détail au Japon, dont 111 sont présentes dans tout le pays. Depuis l'an dernier, environ 175 de ces chaînes ont disparu et il y a huit fois moins de chaînes nationales. Le chiffre d'affaires total des chaînes nationales était de 222,8 milliards $.

Pour accroître les ventes, les exploitants de supermarchés ont commencé à louer une partie de leur surface utile à des détaillants spécialisés, à des points de vente de restauration rapide et à des entreprises de divertissement. Les supermarchés ne profitent pas seulement du loyer payé par ces entreprises mais aussi de la clientèle qu'elles attirent et qui peut décider d'acheter au supermarché parce que c'est pratique. Par exemple, Ito-Yokado Co. loue une partie de l'espace de l'un de ses nouveaux supermarchés à Tokyu Recreation Co., qui y exploite un cinéma à huit écrans. McDonald's et Daiei Inc. ont conclu une entente relative à l'exploitation de 30 points de vente McDonald's dans les magasins de Daiei avant la fin de 2001. McDonald's exploite aussi des points de vente dans des magasins appartenant entre autres à la société Jusco Co. Les accords entre supermarchés et commerces de vêtements au détail deviennent également plus courants.

Déréglementation

Au cours des 25 dernières années, une réglementation stricte du secteur de la vente au détail a été l'un des facteurs qui ont le plus contribué à son expansion au Japon. La Loi sur la vente au détail dans les grandes surfaces, établie en 1974, a permis au gouvernement japonais de continuer à contrôler étroitement tous les aspects liés à l'ouverture d'une nouvelle grande surface, notamment sa taille, son emplacement et les heures d'ouverture, pour n'en citer que quelques-uns. Cette loi visait à créer de bonnes conditions pour les petites et moyennes entreprises de vente au détail en contrôlant les activités des grandes. Évidemment, les petits détaillants ont prospéré alors qu'un nombre relativement faible de gros détaillants ont ouvert leurs portes entre 1974 et 1990.

Durant les années 1990, le gouvernement japonais a adopté un certain nombre de modifications à la Loi sur la vente au détail dans les grandes surfaces. Ces modifications ont permis aux gros vendeurs au détail d'ouvrir de nouveaux points de vente en instaurant des changements tels que :

  • l'augmentation du nombre d'heures d'ouverture des magasins de détail,
  • la modification du nombre de jours de fermeture obligatoire, qui est passé de 4 par mois à 44 par an (cela a permis aux détaillants de rester ouverts le dimanche et les jours fériés),
  • l'augmentation de la taille minimale autorisée par la loi,
  • la réduction du temps consacré à l'examen des demandes relatives à l'ouverture de nouveaux magasins et du nombre d'organismes chargés de cet examen.

En 2000, la Loi sur la vente au détail dans les grandes surfaces a été remplacée par la Loi sur l'emplacement des grandes surfaces de vente au détail. La principale différence entre les deux lois est que la nouvelle met l'accent sur les incidences d'un nouveau magasin sous l'angle de la limitation de la pollution sonore, de la pollution environnementale et du maintien de l'aspect esthétique d'un quartier, tandis que l'ancienne servait à protéger les petites et moyennes entreprises. En outre, la responsabilité de faire appliquer la loi incombe surtout aux administrations locales et non au gouvernement central.

Profil du consommateur

En 1999, le consommateur japonais moyen a dépensé environ 72 p. 100 de son revenu disponible et épargné ou investi le reste. L'alimentation était sa plus grosse dépense, 22,5 p. 100, ce qui représente une baisse de 2,6 p.100 comparativement à l'année précédente. Le consommateur a moins dépensé pour les produits alimentaires, mais les dépenses totales ont diminué à peu près dans la même proportion (2,5 p. 100).

Les gros supermarchés n'ont pas obtenu un succès extraordinaire au Japon où les consommateurs préfèrent faire leurs courses chez les petits détaillants locaux. Mais, avec la récession économique récente et l'augmentation du nombre de grandes surfaces, de nombreux consommateurs fréquentent de plus en plus ces dernières, qui tendent à offrir des articles à des prix inférieurs à ceux des petits détaillants. En d'autres termes, le facteur coût a pris plus d'importance récemment.

La diminution des ventes est largement attribuable aux difficultés économiques du Japon à la fin des années 1990. Les ventes de produits alimentaires et de boissons n'ont pas enregistré une aussi forte baisse que bien d'autres produits, mais l'attention plus grande accordée par le consommateur à ce qu'il achète a tout de même eu un impact. Les consommateurs ne sont plus prêts à acheter des produits alimentaires de marque ou importés « à n'importe quel prix ». Ils veulent à présent des produits alimentaires de bonne qualité à un prix raisonnable.

Si les entreprises nord-américaines et européennes ont commencé à accorder plus d'importance au service à la clientèle ces dernières années, le niveau de service offert par les détaillants japonais a toujours été plus élevé. Ces derniers fournissent non seulement une bonne formation à leur personnel, mais les visiteurs étrangers sont souvent surpris par le nombre d'employés disponibles pour aider les clients. Les consommateurs japonais attendent ce niveau de service; les détaillants dont le service est insuffisant risquent de perdre une part du marché dans le contexte très concurrentiel du Japon.

En raison de la congestion des centres urbains japonais, les consommateurs marchent ou prennent les transports en commun pour se rendre chez les détaillants ou en revenir. La plupart préfèrent donc faire leurs courses chez des détaillants qui sont situés relativement près de leur lieu d'habitation. Contrairement aux Nord-Américains, ils ont tendance à se rendre plusieurs fois par semaine chez les détaillants de produits alimentaires où ils achètent en plus petites quantités. Cette tendance s'explique surtout par les raisons suivantes : le problème du transport, l'espace de stockage limité dans les logements et l'envie d'avoir des produits frais pour préparer les repas.

La livraison à domicile est de plus en plus courante car les détaillants essaient de se distinguer de leurs concurrents en fournissant des services supplémentaires. Mais de nombreux consommateurs ne profitent pas de la livraison à domicile car ils préfèrent généralement acheter leurs produits d'alimentation souvent et ne tiennent pas à payer en plus les frais de livraison. À cause de leur emploi du temps chargé, il est difficile à bon nombre de Japonais de s'arranger pour se faire livrer leurs achats à domicile. Les personnes âgées et les personnes handicapées qui peuvent avoir plus de mal à transporter leurs achats jusque chez eux sont les clients qui utilisent le plus couramment les services de livraison.

Dans la tradition japonaise, donner des cadeaux est un geste très important. Les Japonais offrent fréquemment des produits alimentaires d'importation coûteux aux membres de leur famille, à leurs amis ou à leurs collègues. Une part substantielle du chiffre d'affaires annuel de nombreux détaillants est réalisée durant la période qui précède les jours de fête.


Débouchés

Nous invitons les exportateurs qui souhaitent se renseigner sur les débouchés pour certains produits à consulter les études présentées sur le site Web InfoExport (http://www.infoexport.gc.ca), ou à communiquer avec le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international (Direction du Japon - PJP) ou avec l'ambassade du Canada au Japon.


Projets actuels et prévus

En janvier 2001, Daiei a annoncé qu'elle signait un accord d'achat avec Niko Niko Do Co., entreprise d'exploitation de supermarchés de taille moyenne, établie dans le sud-ouest du Japon. L'accord couvre les domaines de la distribution, les échanges de personnel et la fourniture de produits. Niko Niko Do s'attend à ce que cet accord lui donne un plus grand pouvoir de négociation avec les grossistes et les distributeurs et lui permette de se positionner en vue de poursuivre son expansion. Niko Niko Do compte 44 points de vente dans les préfectures de Kumamoto, de Fukuoka, de Saga et de Nagasaki.

GlobalNetXchange (créé par des grands détaillants américains, européens, notamment Carrefour, Sears et Roebuck and Co.), en collaboration avec Mycal et Daiei, commencera à gérer un nouveau cybermarché en japonais en mars 2001. Ce réseau de commerce interentreprises s'efforcera de faciliter les relations entre détaillants, grossistes et fabricants sur le marché japonais.

Le 1er octobre 2000, la chaîne de supermarchés Sapporo Food Centre a pris le contrôle de Hokkaido Jusco. Cet achat de Jusco Co. (qui possédait auparavant 90 p. 100 de Hokkaido Jusco) renforce la présence de Sapporo dans la préfecture de Hokkaido au nord. Il donne aussi à Jusco d'autres ressources pour le financement de son processus de restructuration. L'entreprise ainsi formée compte maintenant 34 points de vente au détail et devrait, selon les prévisions, avoir un bénéfice d'exploitation d'environ 595 millions $ pour l'exercice qui prend fin en mars 2001.


Avantage concurrentiel attribuable aux politiques et aux initiatives du gouvernement du Canada

Programme international du Canada pour l'agriculture et l'alimentation (PICAA)

Le Programme international du Canada pour l'agriculture et l'alimentation (PICAA) est un élément clé de la stratégie internationale du Canada. Il vise à soutenir le secteur canadien de l'agriculture et de l'agroalimentaire en l'aidant à mettre sur pied des stratégies internationales à long terme qui lui permettront de bien se positionner pour réussir dans les principaux marchés, pour répondre aux exigences croissantes des consommateurs et pour faire face à l'augmentation de la concurrence mondiale.

Le PICAA verse des fonds de contrepartie équivalant aux fonds investis par l'industrie pour soutenir différentes activités. Ces activités doivent rehausser et promouvoir la réputation du Canada en tant que chef de file mondial offrant des services et des produits sûrs et de grande qualité, qui répondent aux exigences changeantes des marchés mondiaux, dans les secteurs de l'agriculture, de l'agroalimentaire, des boissons et des produits de la mer.

Ainsi, l'industrie agricole et alimentaire canadienne profitera d'un meilleur accès aux marchés mondiaux et renforcera sa capacité d'accroître ses ventes à l'échelle internationale.
http://www.agr.gc.ca/int/cafi-picaa/index_f.php?page=intro

Programme d'exportation agroalimentaire (PEA)

Le Programme d'exportation agroalimentaire (PEA) est un programme de contributions à frais partagés qui a pour objectif d'appuyer les activités du secteur agroalimentaire canadien dans les domaines de la capacité de commercialisation, de l'accès aux marchés et du développement de marchés, le but ultime étant l'augmentation des ventes de produits du secteur de l'agriculture, de l'agroalimentaire et des boissons sur les marchés canadien et étrangers. L'un des volets du programme, la Stratégie de commercialisation des produits alimentaires (SCPA), encourage les associations canadiennes concernées à élaborer et à mettre en oeuvre des stratégies pour l'expansion des marchés d'exportation sectoriels afin d'améliorer leur compétitivité mondiale.

Programme de développement des marchés d'exportation

Le Programme de développement des marchés d'exportation (PDME) aide les entreprises canadiennes à entrer sur de nouveaux marchés en partageant les coûts des activités que les entreprises ne pourraient pas ou ne voudraient pas entreprendre seules, ce qui réduit les risques liés à la pénétration d'un marché étranger. Les coûts et les activités admissibles sont notamment les visites sur place, les salons commerciaux, les missions d'acheteurs, les tests de produits en vue de la certification commerciale, les frais juridiques des accords internationaux de commercialisation, les frais de transport des stagiaires des entreprises à l'étranger, les coûts de démonstration des produits, le matériel promotionnel et d'autres coûts nécessaires à l'exécution d'un plan de développement commercial. Les coûts des activités sont partagés également (50-50) selon une formule préapprouvée.

La contribution remboursable du PDME est de 5 000 $ à 50 000 $ maximum. La préférence est accordée aux entreprises de moins de 100 employés, si elles appartiennent au secteur de la fabrication et de 50 employés, si elles appartiennent au secteur des services, ou aux entreprises dont le chiffre d'affaires annuel se situe entre 250 000 $ et 10 millions $. D'autres composantes du programme couvrent la préparation des soumissions internationales (soumissions pour les projets d'immobilisations) et, s'il s'agit d'associations commerciales, la conception d'activités de promotion commerciale internationale pour leurs membres. Si vous désirez d'autres renseignements, veuillez visiter le site http://www.infoexport.gc.ca/pemd/menu-f.asp ou appeler au 1-888-811-1119.

WIN Exports

Les délégués commerciaux du Canada et les partenaires d'Équipe Canada inc se servent de WIN Exports, base de données des exportateurs canadiens et de leurs capacités, pour mettre en rapport des fournisseurs canadiens et des entreprises étrangères qui sont des clients potentiels et pour partager l'information sur les activités commerciales. Pour enregistrer votre entreprise sur WIN Exports ou pour obtenir d'autres renseignements, consultez le site http://www.infoexport.gc.ca/winexports/home_f.html ou appelez le 1-888-811-1119.



CIRCUITS DE VENTE AU DÉTAIL

Supermarchés/hypermarchés

Daiei

Daiei, qui compte 85 succursales, est le plus gros détaillant japonais. Même si elle est plus connue pour sa participation majoritaire dans la chaîne de dépanneurs Lawson (32,9 p. 100 en août 2000), Daiei possède également des supermarchés, des hypermarchés, des détaillants spécialisés, des grands magasins, des restaurants, des hôtels et des sociétés immobilières. Son siège social se trouve à Kobe, au Japon, et sa part du marché n'est actuellement que de 5 p. 100.

En novembre 2000, Daiei a annoncé qu'elle comptait supprimer 4 000 emplois et fermer 32 magasins non rentables. Les licenciements et les fermetures font partie d'un plan de restructuration qui vise à réduire la dette de la société qui se situe, selon les estimations, entre 31 et 33 milliards $.

Plus récemment, Daiei s'est également adressée à l'entreprise de distribution Mitsubishi Corp. au sujet d'un élargissement éventuel de la part détenue par Mitsubishi dans Lawson Inc. -- la deuxième plus grosse chaîne japonaise de dépanneurs que possède Daiei. Daiei détient actuellement 35,1 p. 100 de Lawson et Mitsubishi, le deuxième plus gros actionnaire, 20 p. 100. Daiei espère que la vente de parts lui permettra de réduire sa dette de 27 à 30 milliards $. Aucun accord n'était encore annoncé à ce sujet au moment de la rédaction de cette étude.

Mycal

Avec ses 120 filiales, Mycal est la quatrième chaîne de vente au détail du Japon. Propriétaire de plus de 300 supermarchés Mycal et Pororoca, Mycal détient également des intérêts dans des entreprises de vente au détail spécialisée, de vente immobilière, de services financiers et de gestion, ainsi que des grands magasins. Son siège social est à Osaka, au Japon.

En janvier 2001, Mycal a annoncé des plans de restructuration qui visent à ramener le passif de la société, de 16 milliards $ actuellement, à 10,4 milliards $ d'ici février 2004. En plus de réduire sa main-d'oeuvre de 4,4 p. 100 (2 700 employés), Mycal prévoit fermer 50 magasins moins rentables. Elle espère aussi recueillir 4,1 milliards $ en vendant des actifs, notamment du matériel, des biens immobiliers et des parts dans ses filiales comme Mycal Card Inc., Japan Maintenance Co. et People Co.

Autres

En janvier 2001, Izumiya Co. a annoncé des plans de restructuration compte tenu des pertes prévues de près de 200 millions $ pour l'exercice qui se terminera le 28 février 2001. Izumiya a l'intention de fermer neuf supermarchés non rentables et de supprimer 400 emplois (11 p. 100 de son effectif total) d'ici février 2003, dans le cadre de son processus de restructuration.


Dépanneurs

Le concept de dépanneur a été importé au Japon des États-Unis. Toutefois, depuis l'ouverture du premier dépanneur en 1971, les recettes et le nombre de points de vente ont augmenté de manière exponentielle. Il en existe aujourd'hui près de 40 000 et leur chiffre d'affaires annuel était de 84,2 milliards $ en 2000. Non seulement ces points de vente au détail sont devenus extrêmement populaires, mais leurs stratégies, leurs technologies et leurs services au Japon dépassent ceux qu'offrent de nombreuses chaînes américaines.

Bien que de nouveaux dépanneurs aient été ouverts au Japon à un rythme rapide au cours des 25 dernières années, la croissance a ralenti récemment et le marché devrait être saturé d'ici cinq à dix ans. Ce marché est dominé par les sept plus grandes chaînes : Seven-Eleven, Lawson, FamilyMart, Circle K, Daily Yamazaki, Sunkus et Ministop. Ensemble, elles représentent 70 p. 100 des points de vente et 86 p. 100 des recettes (voir le tableau 2).

Les dépanneurs ne sont pas visés par bon nombre des textes réglementaires gouvernementaux qui concernaient à la fois l'exploitation et l'expansion des entreprises de détail sur le marché japonais. Ainsi, alors que l'expansion de la plupart des supermarchés et des hypermarchés a été entravée, les plus grosses chaînes de dépanneurs ont 100 à 500 magasins de plus par an depuis les débuts des années 1980. En outre, la plupart des dépanneurs étaient ouverts 24 heures sur 24, alors que les autres détaillants n'avaient le droit d'ouvrir que de 10 heures à 18 heures.

Dans une enquête récente de Seven-Eleven, la proximité a été citée comme le facteur qui incite le plus le consommateur à acheter chez un dépanneur. Environ la moitié des répondants ont déclaré qu'il leur fallait cinq minutes pour s'y rendre.

Tableau 2. 20 principales chaînes de dépanneurs, 1999*
  Dénom
ination sociale
Bann
ière de la chaîne
Ventes en mag
asin
(en mil
lions $)
Chan-
gem
ent (%)
Nbre de maga
sins
Change
ment (%)
1 Seven-Eleven Japan 7-Eleven 27102 6,3 8 153 5,4
2 Lawson Lawson 16 953 5,5 7 378 5,2
3 FamilyMart FamilyMart 10 807 3,3 4 555 3,6
4 Circle K Japan Circle K 5 403 -3,7 2 379 3,9
5 Daily Yamazaki Daily Yamazaki 4 982 -5,3 2 571 -7,6
6 Sunkus & Associates Sunkus 4 723 10,2 1 895 9
7 Ministop Ministop 2 652 11,2 1 214 10
8 am/pm Japan am/pm 2 306 4,4 1 016 7,9
9 Seicomart Seicomart 2 060 5,1 888 5,3
10 Poplar Poplar 1 498 15,3 716 9
11 Kokubu Grocers Chain Community Store 1 489 1 663 1,1
12 Coco Store Coco Store 1 448 14,5 753 8,8
13 Three F Three F 1 417 6 584 7,6
14 Kasumi CVS Networks Hot Spar 1 045 -10,5 616 -7,2
15 Save On Save On 906 1,6 556 0,5
16 Monmart Store Systems Monmart 837 -3,4 467 -1,5
17 Hiroya Hiromaru Chain Hiromaru Chain 628 1,1 405 -2,6
18 Minami Kyusyu FamilyMart FamilyMart 428 14,6 211 11,6
19 Tokai Region SPAR SPAR 362 -- 94 --
20 Kyusyu Region SPAR SPAR 345 -10,1 187 -11,8
Total des 20 principales chaînes de dépanneurs 87 391 $   35 301  

* Les chiffres des ventes sont établis d'après les statistiques des entreprises pour l'exercice allant de mars 1999 à février 2000.
Source : Moriyama & Partners, C-Store in Japan, janvier 2001.

Avec l'augmentation des chaînes de dépanneurs, bon nombre de petits détaillants indépendants ont été absorbés et sont devenus des magasins à franchise. Beaucoup ont découvert que devenir membre d'une chaîne de distribution au détail est tout à fait lucratif. Les franchises fournissent non seulement de la formation en commercialisation et des systèmes de livraison excellents, mais elles donnent également aux détaillants le pouvoir d'achat qu'il faut pour se procurer les meilleurs produits disponibles. Les indépendants peuvent avoir du mal à convaincre les fabricants de produits populaires de vendre leurs produits dans leur magasin, alors que les magasins franchisés ont le pouvoir d'achat nécessaire pour obtenir les meilleurs produits. Et, ce qui n'est pas surprenant, les consommateurs tendent davantage à revenir dans des magasins qui vendent les produits les plus populaires ou de la meilleure qualité. Environ 95 p. 100 des dépanneurs font partie d'une chaîne.

Comme les Nord-Américains, les Japonais sont prêts à payer plus cher pour des articles vendus dans des dépanneurs. La plupart des consommateurs achètent la majorité de leurs produits alimentaires dans des supermarchés ou des hypermarchés et ne font que quelques achats (de dernière minute) chez le dépanneur. Lawson a constaté que la plupart des produits achetés dans ses magasins sont consommés moins de 30 minutes après que le client est sorti du magasin.

La majorité des grosses chaînes de dépanneurs utilisent des systèmes au point de vente qui saisissent l'inventaire du magasin par article et commandent automatiquement l'article lorsque le stock s'épuise. Ce système peut aussi créer des profils de clientèle grâce à la saisie des ventes d'articles par âge, sexe et heures d'achat. Les dépanneurs ont en général 2 000 ou 3 000 articles en tout temps, renouvelant jusqu'à 70 p. 100 de leur stock chaque année compte tenu de la demande de certains articles.

Au début des années 1980, les dépanneurs ont commencé à offrir à leurs clients le moyen de payer leurs factures de service d'électricité ou d'autres services et d'effectuer d'autres transactions commerciales. Au début, les clients n'étaient pas très réceptifs. Toutefois, ils sont maintenant plus nombreux à payer leurs factures de cette manière qu'en passant par les banques ou les bureaux de poste. Même si ce service fournit des recettes minimes aux dépanneurs, les exploitants pensent que cela leur amène d'autres clients qui peuvent décider d'acheter des produits qu'ils n'auraient pas achetés sans ce service. Les dépanneurs ont à présent des terminaux où les clients peuvent acheter des billets d'avion et des billets pour les concerts.

Seven-Eleven Japan Co. Ltd.

Le premier point de vente Seven-Eleven japonais a ouvert en 1974. Seven-Eleven a connu une croissance si rapide qu'en 1993, ses bénéfices avant impôt ont dépassé ceux de la société mère, Ito-Yokado. Avec plus de 8 100 points de vente et des recettes annuelles de plus de 27,1 milliards $, Seven-Eleven est la première chaîne de dépanneurs au Japon.

Lawson, Inc.

Lawson, deuxième chaîne de dépanneurs au Japon, est l'une des rares chaînes de distribution au détail à avoir des magasins dans tout le pays. Même si elle en comptait déjà 7 400 en 1999, elle continue à ouvrir des points de vente dans toutes les régions du Japon. La société compte avoir à court terme plus de 100 magasins dans chaque préfecture.

FamilyMart Co., Ltd.

FamilyMart, dont le chiffre d'affaires était de plus de 10,8 milliards $ en 1999, a été vendue par le groupe Seibu Saison au groupe Itochu en 1998. La plus grosse part des recettes de FamilyMart provient de ses magasins au Japon (qui se situent surtout à Tokyo et dans les environs), mais elle a élargi également ses opérations à d'autres pays d'Asie, notamment la Thaïlande et Taïwan.

Circle K Japan

Circle K est la quatrième chaîne de dépanneurs au Japon, mais c'est la première dans la région de Tokai où la majorité de ses magasins sont établis. Circle K a réussi grâce à son dynamisme dans la mise au point de produits.


Vendeurs au détail étrangers

Ces dernières années, un certain nombre de sociétés étrangères sont entrées dans le marché de la vente au détail. La chute récente du marché japonais a été une bonne occasion pour les chaînes de distribution au détail qui espèrent tirer parti des faibles prix de l'immobilier et de l'intérêt croissant des consommateurs pour les marchandises vendues à bas prix. Les sociétés étrangères comptent accaparer une part du marché que détiennent actuellement les principales entreprises de vente au détail du pays, dont beaucoup vont procéder à une restructuration durant les prochaines années pour retrouver leur rentabilité.

Les vendeurs au détail étrangers se heurtent évidemment à un certain nombre de difficultés lorsqu'ils cherchent à s'établir sur le marché japonais. Deux des problèmes les plus urgents concernent la taille des points de vente au détail et l'établissement de relations avec les fournisseurs et les distributeurs au Japon. Si les marchés nord-américains et européens sont habitués aux grandes surfaces qui offrent une énorme sélection de produits, c'est un concept relativement nouveau au Japon, où les consommateurs ont l'habitude de faire leurs courses chez les petits détaillants locaux. Bon nombre de consommateurs se sentent écrasés, dans un premier temps, par la taille des magasins étrangers et par la multitude et la variété des produits qui y sont vendus. Quant aux relations avec les fournisseurs, les entreprises étrangères de vente au détail sont nombreuses à préférer tisser des liens directs avec les fournisseurs, ce qui élimine les intermédiaires et réduit les coûts. Toutefois, les fabricants canadiens ont en général fait appel à des grossistes ou des distributeurs pour la vente aux détaillants. L'avenir seul nous dira si les consommateurs japonais s'habitueront aux grandes surfaces ou s'ils continueront à préférer les plus petits commerces et dans quelle mesure le processus de distribution se modifiera.

Que les entreprises étrangères de vente au détail puissent ou non s'implanter à long terme sur le marché japonais, leur présence provoquera des changements dans la structure de distribution au détail. Les détaillants s'efforceront très probablement de réduire le nombre de grossistes et de distributeurs avec lesquels ils traitent pour rationaliser leurs processus de distribution et réduire du même coup les prix de leurs produits.

En plus des entreprises citées plus loin, d'autres entreprises étrangères de vente au détail, notamment Metro AG (Allemagne), chercheraient des emplacements possibles pour des points de vente, des grossistes ou des distributeurs ainsi que des partenaires qui voudraient ouvrir des points de vente de produits d'épicerie.

Carrefour

Carrefour est actuellement l'un des plus gros vendeurs au détail du monde avec 715 hypermarchés, 2 400 supermarchés et 5 600 détaillants à marge réduite et dépanneurs. En 2000, les détaillants du groupe Carrefour ont réalisé un chiffre d'affaires de plus de 115 milliards $.

En décembre 2000, Carrefour a ouvert son premier hypermarché au Japon, à Makuhari, à l'est de Tokyo. Le magasin est nettement plus spacieux (12 000 mètres carrés) et offre plus de gammes de produits (60 000) que la plupart des autres hypermarchés au Japon. À l'heure actuelle, la société achète 55 p. 100 de ses stocks directement des fabricants. Carrefour estime que le magasin devra attirer environ 5 500 clients chaque jour ou deux millions par an pour couvrir ses coûts. La société compte ouvrir deux autres points de vente début 2001 (un à Machida, au sud de Tokyo et l'autre à Osaka) et exploiter une douzaine d'hypermarchés au Japon d'ici 2003.

Pour offrir de bas prix, Carrefour doit réduire le nombre de grossistes intermédiaires. Bien que le système de distribution japonais s'améliore graduellement, il reste encore plusieurs niveaux de grossistes et de distributeurs. Le fait que Carrefour se soit heurté à bon nombre de problèmes pour établir son système de distribution n'a surpris personne. Elle dépend encore de 45 grossistes qui livrent les produits de plus de 1 600 fournisseurs. L'arrivée des magasins Carrefour au Japon a déjà obligé ses concurrents, comme Daiei et Ito Yokado, à baisser leur prix (dans les magasins situés près du nouveau magasin Carrefour) et à réexaminer leurs méthodes de distribution pour les rendre les plus efficientes possibles.

Wal-Mart

Wal-Mart est le plus gros vendeur au détail du monde. La société compte 1 000 magasins à l'extérieur des États-Unis, dont 492 au Mexique, 242 au Royaume-Uni, 173 au Canada, 95 en Allemagne, 20 au Brésil, 15 à Porto Rico, 11 en Argentine, neuf en Chine et six en Corée du Sud. Durant l'exercice qui a pris fin en janvier 2000, l'ensemble des points de vente de Wal-Mart ont généré des ventes de 245 milliards $ (165 milliards $US).

Wal-Mart compte ouvrir son premier magasin au Japon en 2002 et établir une succursale japonaise à l'été 2001 pour faciliter l'ouverture de ses futurs points de vente. Le premier magasin sera un supercentre de 160 000 pieds carrés qui devrait être établi à Makuhari, une importante agglomération située entre Osaka et Tokyo.

Costco

Costco a ouvert son premier point de vente au Japon en 1999, sur l'île Kyushu au sud. La société a fait savoir qu'elle comptait ouvrir 5 à 10 autres magasins d'ici 2005. Bien qu'elle refuse de divulguer son chiffre d'affaires au Japon, elle s'approvisionne de plus en plus auprès des fournisseurs japonais afin de réduire les coûts. Elle achète maintenant plus de 80 p. 100 de ses produits directement à des fournisseurs japonais, contre environ 70 p. 100 au moment de l'ouverture de son premier magasin.

Costco a ouvert son second point de vente à Makuhari le 13 décembre 2000. Ce magasin doit concurrencer directement le premier magasin Carrefour ouvert cinq jours plus tôt.


Commerce électronique

En 1999, le gouvernement japonais a estimé que 19,1 p. 100 des Japonais avaient des ordinateurs personnels et que 12,1 p. 100 étaient reliés à Internet. En outre, 1 p. 100 environ des magasins de détail étaient branchés. Bien que cela ne représente encore qu'une faible proportion de l'ensemble du secteur, les statistiques sont légèrement faussées en raison du grand nombre de petits détaillants locaux. Les magasins de la plupart des grands vendeurs au détail sont reliés à Internet ou font du commerce électronique.

Les détaillants et les analystes de l'industrie pensent que le commerce électronique va croître de manière importante dans un avenir proche. En 1998, le commerce électronique représentait, selon les estimations, 891,5 millions de dollars au total. D'ici 2003, la banque d'investissement Schroders Japan prévoit que le commerce électronique dépassera 44,1 milliards $.

Le principal obstacle au commerce électronique est peut-être la réticence des consommateurs en général à donner des renseignements sur leurs cartes de crédit en direct. Comme solution, les détaillants envisagent de leur permettre de commander en direct et de payer à un point de vente. Le consommateur pourrait alors venir chercher son article au moment de le payer, ou se le faire livrer en versant un montant supplémentaire.

Ces dernières années, bon nombre de gros vendeurs au détail, y compris 7-Eleven et Lawson, ont créé des sites Web de commerce électronique, pour essayer de profiter de la popularité croissante des achats en ligne auprès des Japonais.



LOGISTIQUE DU MARCHÉ

Distributeurs et grossistes

Le système de distribution des produits d'alimentation au Japon se compose de multiples niveaux de distributeurs et de grossistes, dont un bon nombre se spécialisent dans certains produits, qui ont tissé des liens étroits avec les fabricants, les détaillants, les importateurs et d'autres grossistes. Les distributeurs qui se spécialisent s'occupent en général de gammes de produits concurrents et de certaines ou de toutes les activités de promotion. Selon l'entente, distributeurs et grossistes peuvent aussi superviser le service à la clientèle.

Choisir le bon grossiste ou le bon distributeur est une étape déterminante pour l'accès au marché japonais. Collaborer étroitement avec un partenaire japonais contribue à ce qu'un produit soit conforme à tous les règlements, normes et marques de qualité, ce qui est indispensable pour réussir au Japon. On s'attend à ce que les producteurs communiquent fréquemment avec leur distributeur ou leur grossiste, ce qui nécessite généralement une visite ou plus au Japon par an. L'absence de correspondance est souvent interprétée comme une absence d'engagement. Une bonne communication détermine souvent les activités que distributeurs et grossistes effectuent pour promouvoir les produits du producteur.

Bien que le nombre de ventes directes aux points de vente au détail ait augmenté ces dernières années, beaucoup de petites épiceries et de boutiques spécialisées continuent à dépendre des services des grossistes. La perception d'argent, les services de livraison et la tenue d'inventaire ne sont que quelques-uns des services fournis par les grossistes aux petits points de vente.

En recherchant les services d'un distributeur ou d'un grossiste, les exportateurs doivent tenir compte de la relation que ceux-ci entretiennent avec l'administration locale, les acheteurs et les banques, de l'état de leurs installations, et de leur volonté et de leur capacité à tenir un inventaire. Nous recommandons aux producteurs canadiens d'examiner les dispositions juridiques japonaises avec un avocat reconnu avant de conclure une entente avec un partenaire éventuel.


Ventes directes

En raison du caractère de plus en plus concurrentiel du marché japonais, un nombre croissant de détaillants passent des ententes de vente directe avec les fabricants. Cette forme de distribution ne réduit pas seulement les coûts pour le détaillant, dont les économies se répercutent sur le prix de vente, mais il est également plus efficient d'utiliser cette méthode plutôt que d'expédier les produits en passant par les multiples intermédiaires (distributeurs ou grossistes). Même si certains détaillants japonais se sont montrés un peu réticents à ce changement, préférant maintenir les relations établies de longue date avec des grossistes ou des distributeurs, l'arrivée de vendeurs au détail étrangers (qui préfèrent pour la plupart la relation de vente directe) a au moins incité les entreprises nationales à envisager d'acheter directement des produits auprès du fabricant.


Agents et représentants des ventes

Il est très utile de passer par des agents pour lancer de nouveaux produits sur le marché japonais. Les agents sollicitent les entreprises et concluent des ententes au nom de l'exportateur qu'ils représentent mais ne prennent pas le contrôle des produits qu'ils vendent.

L'exportateur doit évaluer un certain nombre de facteurs pour choisir un agent, notamment :

  • les régions qu'il couvre,
  • sa réputation,
  • sa connaissance des produits,
  • son expérience du traitement des produits d'exportation,
  • la commission qu'il faut lui verser,
  • la nature du service après-vente fourni (le cas échéant),
  • ses antécédents,
  • la taille et la qualité de son personnel.

Il est plus facile d'évaluer ces aspects en se rendant au Japon. Les fabricants doivent également s'assurer que les responsabilités sont clairement définies avant de nouer une relation à long terme.


Pratiques commerciales proposées

Les entreprises japonaises sont très efficientes et s'attendent à ce que les entreprises étrangères auxquelles elles s'associent fonctionnent de la même façon. Arriver en retard à une réunion est jugé inacceptable et peut nuire à une relation constructive.

Les premières rencontres avec les entreprises japonaises doivent être organisées par un contact commun, comme l'ambassade du Canada au Japon. Ces premières rencontres servent souvent à nouer des relations personnelles et à se mettre d'accord sur des points d'intérêt communs.

Les exportateurs canadiens doivent se souvenir d'un autre élément important : la plupart des projets d'affaires japonais partent de la base de l'entreprise pour arriver au sommet. Les entreprises étrangères contournent souvent les échelons inférieurs pour s'adresser aux cadres supérieurs. En agissant ainsi, ils finissent souvent par se couper des décideurs clés.

Bon nombre d'entreprises japonaises considèrent qu'il est nécessaire d'avoir une présence permanente sur le marché pour faire des affaires avec des entreprises étrangères. Quelle que soit la qualité du produit, un fournisseur qui n'a pas de présence locale pour s'occuper - en japonais - des problèmes ou des questions susceptibles de se poser aura du mal à nouer des relations commerciales avec les entreprises japonaises. Si nommer un agent ou un distributeur compétent répond à cette nécessité, cela ne dispense pas le producteur de se rendre sur place assez fréquemment, au moins une ou deux fois par an.

Il est fortement recommandé de faire appel à des interprètes pour les réunions d'affaires. Les interprètes permettent aux associés commerciaux japonais, même à ceux qui parlent anglais, de se sentir plus détendus et peut-être de donner davantage de renseignements qu'ils ne le pourraient s'ils devaient s'exprimer en anglais. Les interprètes doivent être renseignés sur les deux entreprises concernées, les produits et les objectifs de la réunion. Après la réunion, ils devraient informer les Canadiens du ton des discussions et des échanges qui auraient pu avoir lieu entre les associés japonais.

La participation à certains des nombreux salons commerciaux spécialisés japonais est un excellent moyen pour les entreprises qui cherchent à exporter au Japon d'évaluer le marché et de nouer des contacts. En raison de la préparation importante nécessaire pour participer à ces salons et de la nécessité de communiquer en japonais, il faut en général choisir un agent ou un distributeur avant le salon pour assurer une participation efficace.


Règlements en matière d'importation

Les produits d'alimentation importés doivent être homologués par le ministère de la Santé, du Travail et du Bien-être social du Japon avant leur mise en vente. Les certificats sont valides pour six mois et sont très précis. En d'autres termes, les différentes variétés d'un même produit doivent toutes être certifiées individuellement. Les exportateurs peuvent faire homologuer leurs produits au Canada avant l'expédition par un laboratoire agréé par le ministère japonais. Cela évitera des délais inutiles ou des dépenses à l'arrivée au Japon. Une liste des ingrédients ainsi qu'une brève description du procédé de fabrication doivent être incluses avec les produits lorsqu'ils sont soumis au laboratoire.

Le ministère de l'Agriculture, des Forêts et des Pêches du Japon exige des certificats du service d'inspection de quarantaine pour les produits frais comme la viande et les légumes (y compris les produits congelés). Les exportateurs doivent vérifier auprès du ministère ou de la Japan External Trade Organization (JETRO) que tous les certificats exigés sont inclus pour toute expédition.

Le label Japanese Agricultural Standards (JAS) est une marque que l'on utilise couramment et de façon volontaire pour informer le consommateur que le produit est conforme aux normes du gouvernement en matière d'étiquetage et de qualité. Les producteurs étrangers peuvent utiliser ce système qui rend les produits étrangers plus attirants pour le consommateur.

Les exportateurs canadiens peuvent obtenir, moyennant des frais, un carnet qui permet l'importation temporaire des échantillons commerciaux sans que le paiement de droits ou une garantie de cautionnement soient exigés. Toutefois, tout produit énuméré dans le carnet doit être réexporté. Pour de plus amples informations, vous pouvez vous adresser à la Chambre de commerce du Canada qui délivre les carnets.


Normes, certificats ou enregistrements sur le plan local

Tous les produits exportés au Japon doivent être accompagnés d'une série de documents d'expédition. Il est recommandé aux exportateurs canadiens d'utiliser les services d'un courtier en douanes, d'un importateur, d'un agent ou d'un distributeur japonais pour s'assurer que les documents indispensables sont tous correctement préparés et arrivent avec la marchandise expédiée. Tous les documents doivent être remplis en anglais et en japonais pour éviter les retards inutiles. Il s'agit notamment des documents suivants :

Facture commerciale. La facture commerciale est un document par lequel l'exportateur facture l'acheteur. Elle doit accompagner toute marchandise expédiée au Japon, être signée par l'exportateur et inspectée minutieusement, puisque toute erreur ou omission peut entraîner des retards, des amendes ou même la confiscation des biens. Elle doit contenir les renseignements suivants :

  • la place et la date d'émission,
  • les noms et adresses de l'importateur et de l'exportateur,
  • la description détaillée de la marchandise, y compris les marques d'identification, les quantités, le décompte et les variétés,
  • la méthode d'expédition,
  • la signature de l'agent responsable, ainsi que son nom et son titre,
  • les frais d'assurance et de transport et
  • le numéro de la facture de l'expéditeur et le numéro de commande du client.

Les exportateurs doivent consulter leur courtier en douanes pour déterminer le nombre de copies de la facture commerciale à envoyer avec chaque expédition, puisque ce nombre dépend du produit expédié. Toute information promotionnelle doit aussi accompagner la facture commerciale.

Formulaire de déclaration des exportateurs (formulaire B-13). Les exportateurs dont les expéditions ont une valeur de 2 000 $ et plus doivent remplir le formulaire B-13. Bien que les exportateurs soient théoriquement responsables, ce sont généralement les agents, les courtiers ou les transporteurs qui remplissent le formulaire et le soumettent au nom de l'exportateur.

Bordereau d'expédition. Il faut un bordereau d'expédition lorsque plusieurs colis sont expédiés, sauf si la facture commerciale fournit les informations requises. Le bordereau doit inclure le nombre de colis contenus dans un carton, le poids net, brut et légal de chaque carton et de tout le chargement, et le volume, le décompte ou le poids (selon le cas) des colis individuels et de tout le chargement.

Connaissement. Le connaissement est le document par lequel l'expéditeur accuse réception de la marchandise à expédier. Chaque envoi peut contenir une série de connaissements, dont une copie doit être conservée en dossier tandis que les autres, sont envoyées à l'importateur et au courtier en douanes. Le connaissement doit contenir :

la description des produits,

  • les exigences relatives à la température (pour les produits périssables),
  • les poids et les mesures des colis et leurs types,
  • les ports d'origine et de destination,
  • les noms et les adresses de l'expéditeur, de l'importateur et du courtier en douanes,
  • les frais d'expédition ou autres frais engagés,
  • le nombre de connaissements dans la série complète,
  • l'accusé de réception à bord de l'expéditeur pour les biens à expédier.

Certificat d'origine. Un certificat d'origine atteste que les biens proviennent du Canada et sont donc assujettis à tous les droits ou taxes qui s'appliquent aux produits canadiens.

Emballage et étiquetage. La réglementation sur l'emballage et l'étiquetage peut varier beaucoup, selon le produit expédié. Les exportateurs canadiens doivent donc consulter leurs homologues japonais et les organismes gouvernementaux pour s'assurer que tous les règlements sont respectés avant l'expédition. En général, les renseignements suivants, rédigés clairement en japonais, doivent figurer sur tout produit d'alimentation emballé destiné à la vente au détail et être imprimés directement sur l'emballage ou apposés à l'aide d'un sceau ou d'une étiquette adhésive :

  • le nom du produit,
  • la déclaration sur la nature du produit,
  • la date d'expiration,
  • les exigences en matière d'entreposage,
  • le pays d'origine,
  • le contenu en alcool, au volume (le cas échéant),
  • le numéro de lot du fabricant,
  • toute l'information nutritionnelle,
  • une liste des ingrédients et des poids en système métrique,
  • une liste des additifs, agents de conservation ou colorants utilisés.

Bon nombre d'exportateurs utilisent des étiquettes adhésives ou des sceaux pour les produits qui ne sont pas spécifiquement produits pour le marché japonais. Ces étiquettes ou ces sceaux peuvent être apposés au produit au Canada ou au Japon, avant la vente au détail.

Authentification des documents

Les documents qui doivent être authentifiés comme les certificats de vente et les lettres autorisant l'agent local d'un exportateur ou son importateur à agir en son nom doivent d'abord être notariés au Canada. Les exportateurs peuvent faire authentifier les documents notariés, gratuitement, en les envoyant à la Section de l'authentification et de la signification des documents (JLAC) du ministère des Affaires étrangères et du Commerce international.



ACTIVITÉS PROMOTIONNELLES

Supermarket Trade Show (Salon des supermarchés)
Printemps 2002 (annuel)
Tokyo Big Sight (Centre international des salons de Tokyo)
Tokyo, Japan
Produits alimentaires et divers articles vendus dans des magasins à libre service et chez les détaillants, matériel et systèmes de vente liés à ces produits

Organisateur:
Japan Self-Service Association (Association des magasins à libre service du Japon)
TOC Building, 9th Floor
7-22-17 Nishi-Gotanda, Shinagawa-ku
Tokyo 141-0031, Japan
Tél. : (81-3) 3494-3836
Téléc. : (81-3) 3494-3838
Courriel : seikyo@jssa.or.jp
Internet : http://www.jssa.or.jp (en japonais)

E-Food (Produits alimentaires et commerce électronique)
13-15 juin, 2001 (annuel)
Tokyo Big Sight (Centre international des salons de Tokyo)
Tokyo, Japan
Cybermarchés, centres commerciaux et boutiques en direct, logiciels SCM, systèmes EDI, EC, outils d'entrepôts de données, CTI, SFA, ERP, services de couponnage, matériel d'emballage, services d'entreposage

Organisateur:
The Japan Food Journal
Tokyo Tatemono Building
1-9-9 Yaesu, Chuo-ku
Tokyo 103-0028, Japan
Tél. : (81-3) 3271-4815
Téléc. : (81-3) 3271-4818
Courriel : tenjikai@nissyoku.co.jp
Internet : http://www.nissyoku.co.jp (en japonais)

Foodex Japan
Printemps 2001 (annuel)
Chiba, Japan
Salon international de l'alimentation et de la boisson

Organisateur:
Japan Management Association
(Association japonaise de gestion)
Hiroaki Uyeno
3-1-22 Shibakoen
Minato-ku
Tokyo 105-8522, Japan
Contact : N.Tagashira
Tél. : (81-3) 3434-8116
Téléc. : (81-3) 3434-8076
Courriel : tomio.inoue@jma.or.jp
Internet : http://www.jma.or.jp

Japan Food (Salon japonais de l'alimentation)
Octobre 2002 (bisannuel)
Osaka, Japan
Salon international de l'alimentation; présente en même temps un salon du génie et de l'industrie alimentaires.

Organisateur:
Osaka International Trade Fair Commission
(Commission des salons internationaux)
1-5-102 Nanko-kita
Suminoe-ku
Osaka 559, Japan
Contact : H. Tanaka
Tél. : (81) 6612-1212
Téléc. : (81) 6612-8585
Courriel : info@fair.or.jp
Internet : http://oitfc.fair.or.jp



PRINCIPAUX CONTACTS ET SERVICES DE SOUTIEN

Gouvernement du Canada et industrie canadienne

Ambassade du Canada
7-3-38 Akasaka, Minato-ku
Tokyo 107-8503, Japan
Tél. : (81-3) 5412-6200
Téléc. : (81-3) 5412-6247
Contact : M. Greg Giokas
Courriel : tokyo.fn@dfait-maeci.gc.ca
Internet : http://www.dfait-maeci.gc.ca/ni-ka

Consulat du Canada-Fukuoka
FT Building, 9th Floor
4-8-28 Watanabe-Dori, Chuo-ku
Fukuoka 810-0004, Japan
Tél. : (81-92) 752-6055
Téléc. : (81-92) 752-6077
Courriel : fukuoka@dfait-maeci.gc.ca
Internet : http://www.dfait-maeci.gc.ca/ni-ka

Consulat du Canada-Nagoya
Nakato Marunouchi Building, 6th Floor
3-17-6 Marunouchi Naka-ku
Nagoya 460-0002, Japan
Tél. : (81-52) 972-0450
Téléc. : (81-52) 972-0453
Courriel : ngoya@dfait-maeci.gc.ca
Internet : http://www.dfait-maeci.gc.ca/ni-ka

Consulat général du Canada-Osaka
2-2-3 Nishi-Shinsaibashi, Chuo-ku
PO Box 150
Osaka Minami 542-8691, Japan
Tél. : (81-6) 6212-4910
Téléc. : (81-6) 6212-4914
Courriel : osaka@dfait-maeci.gc.ca
Internet : http://www.dfait-maeci.gc.ca/ni-ka

Agriculture et Agroalimentaire Canada
Édifice Sir John Carling
930, avenue Carling
Ottawa (Ontario) K1A 0C5
Contact : Mme Kim Otte
Tél. : (613) 759-7535
Téléc. : (613) 759-7506
Courriel : ottek@agr.gc.ca

Corporation commerciale canadienne
50, rue O'Connor, 11e étage
Ottawa (Ontario) K1A 0S6
Tél. : (613) 996-0034
Téléc. : (613) 995-2121
Courriel : info@ccc.ca
Internet : http://www.ccc.ca

Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA)
59, Promenade Camelot
Nepean (Ontario) K1A 0Y9
Tél. : (613) 225-2342
Téléc. : (613) 228-6653
Courriel : cfiamaster@agr.gc.ca

Agence canadienne de développement international (ACDI)
Direction générale de la coopération avec le monde des affaires, Bureau de l'Asie
200, promenade du Portage
Hull (Québec) K1A 0G4
Tél. : (819) 997-7901
Téléc. : (819) 953-5024
Internet : http://www.acdi-cida.gc.ca

Alliance des manufacturiers et des exportateurs du Canada
1, rue Nicholas, bureau 1500
Ottawa (Ontario) K1N 7B7
Tél. : (613) 238-8888
Téléc. : (613) 563-9218
Internet : http://www.the-alliance.org

Banque de développement du Canada
5, Place Ville Marie, bureau 400
Montréal (Québec) H3B 2G2
Tél. : 1-888-463-6232
Téléc. : (514) 283-0617
Internet : http://www.bdc.ca

Canada-Japan Trade Council
(Conseil commercial Canada-Japon)
75, rue Albert, bureau 903
Ottawa (Ontario) K1P 5E7
Tél. : (613) 233-4047
Téléc. : (613) 233-2256
Courriel : cjtc@magi.com
Internet : http://magi.com/~cjtc

Chambre de commerce du Canada
Internet : http://www.chamber.ca

À Montréal
1255, rue University, bureau 1510
Montréal (Québec) H3B 3X2
Tél. : (514) 866-4334
Téléc. : (514) 866-7296

À Ottawa
Delta Office Tower
350, rue Sparks, bureau 501
Ottawa (Ontario) K1R 7S8
Tél. : (613) 238-4000
Téléc. : (613) 238-7643

À Toronto
BCE Place, Heritage Building (Galleria)
181 Bay St.
PO Box. 818
Toronto (Ontario) M5J 2T3
Tél. : (416) 868-6415
Téléc. : (416) 868-0189

Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international
125, promenade Sussex
Ottawa (Ontario) K1A 0G2
Internet : http://www.dfait-maeci.gc.ca

Section de l'authentification et de la signification des documents (JLAC)
Tél. : (613) 992-6602
Téléc. : (613) 992-2467

Direction du Japon (PJP)
Tél. : (613) 995-1281
Téléc. : (613) 943-8286 ou 944-2397

Direction de l'appui aux marchés (TCM)
Tél. : 1-800-267-8376 ou (613) 944-2045
Téléc. : (613) 943-1103

Direction des droits de douane et de l'accès aux marchés (EAT)
Tél. : (613) 992-2177
Téléc. : (613) 992-6002 ou 944-4840

Société pour l'expansion des exportations
151, rue O'Connor
Ottawa (Ontario) K1A 1K3
Tél. : (613) 598-2500
Téléc. : (613) 237-2690
Courriel : export@edc4.edc.ca
Internet : http://www.edc-see.ca


Agriculture et Agroalimentaire Canada

Les contacts régionaux du Service d'exportation agroalimentaire sont :

M. Al McIsaac
St. John's (Terre-Neuve)
Tél. : (709) 772-0330
Courriel : mcisaaca@agr.gc.ca

M. Chris Pharo
Charlottetown, (Île-du-Prince-Édouard)
Tél. : (902) 566-7310
Courriel : pharoc@agr.gc.ca

Mme Fay Abizadeh
Winnipeg (Manitoba)
Tél. : (204) 983-8622
Courriel : abizadehf@agr.gc.ca

Shun Ishiguro
New Westminster (Colombie-Britannique)
Tél. : (604)666-9803
Courriel : ishiguros@agr.gc.ca

Mme Shelley Manning
Halifax (Nouvelle-Écosse)
Tél. : (902) 426-2137
Courriel : mannings@agr.gc.ca

M. Marc Chénier
Montréal (Québec)
Tél. : (514) 283-3815 (510)
Courriel : chénierm@agr.gc.ca

Bernard Mallet
Moncton
(Nouveau-Brunswick)
Tél. : (506) 452-3732
Courriel : malletb@agr.gc.ca

Sharon Burke
Guelph (Ontario)
Tél. : (519) 837-5831
Courriel : burkess@agr.gc.ca

M. Rodney Dlugos
Edmonton (Alberta)
Tél. : (403) 495-5526
Courriel : dlugosr@agr.gc.ca

M. Roy Gordon
Regina (Saskatchewan)
Tél. : (306) 780-7134
Courriel : gordonr@agr.gc.ca


Centres du commerce international

Pour recevoir des conseils sur l'exportation ou des publications destinées aux exportateurs canadiens, veuillez appeler le centre du commerce international local, au 1-888-811-1119.


Contacts au gouvernement japonais

Ambassade du Japon au Canada
255, promenade Sussex
Ottawa (Ontario) K1N 9E6
Tél. : (613) 241-8541
Téléc. : (613) 241-2232

Foreign Investment Promotion Development Corporation (FIND)
(Société de développement de la promotion de l'investissement)
ATT Building
2-17-22 Akasaka, Minato-ku
Tokyo 107, Japan
Tél. : (81-3) 3224-1203
Téléc. : (81-3) 3224-9871

Japan Health Food and Nutrition Food Association
(Association pour l'alimentation saine et nutritive)
6-1, Jingumae 2-Chome
Shibuya-ku
Tokyo 150, Japan
Tél. : (81-3) 5410-8231
Téléc. : (81-3) 5410-8235

Japan Standards Association
Association japonaise des normes
4-1-24 Akasaka, Minato-ku
Tokyo 107, Japan
Tél. : (81-3) 3583-8003
Téléc. : (81-3) 3586-2029

JETRO-au Japon
2-2-5 Toranomon,
Minato-ku
Tokyo 105, Japan
Tél. : (81-3) 3582-5562
Téléc. : (81-3) 3582-5027

JETRO Business Support Centre
(JETRO - Centre de soutien à l'entreprise)
ATT Building
2-17-22 Akasaka,
Minato-ku
Tokyo 107, Japan
Tél. : (81-3) 5562-3131
Téléc. : (81-3) 5562-3100

JETRO Standards Information Service
(JETRO - Service de l'information sur les normes)
2-2-5 Toranomon, Minato-ku
Tokyo 107, Japan
Tél. : (81-3) 3582-6270
Téléc. : (81-3) 3589-4179

Forestry and Fisheries
(Ministère de l'Agriculture, des Forêts et des Pêches)
1-2-1 Kasumigaseki, Chiyoda-ku
Tokyo 100-8950, Japan
Tél. : (81-3) 3591-2874
Téléc. : (81-3) 3501-3720

National Food Research Institute
(Institut national de recherche en alimentation)
2-1-2 Kannondai
Tsukuba, Ibaraki-ken 305,
Japan
Tél. : (81-298) 38-7971
Téléc. : (81-298) 38-7996

Ministry of Agriculture, 
Ministry of Foreign Affairs (MOFA)
(Ministère des Affaires étrangères)
Standards Information Service
(Service d'information sur les normes)
2-2-1 Kasumigaseki, Chiyoda-ku
Tokyo 100, Japan
Tél. : (81-3) 3580-3311
Téléc. : (81-3) 3503-3136

Japan Standards Association
(Association japonaise des normes)
International Standardization Co-operation Centre
Olumu Building, 3rd Floor
4-6-11 Akasaka, Minato-ku
Tokyo 107, Japan
Tél. : (81-3) 3583-8073
Téléc. : (81-3) 3582-2390

Japanese External Trade Organization (JETRO)-au Canada
À Montréal
1, place Ville-Marie, Suite 1506
Montréal (Québec) H3B 2B5
Tél. : (514) 879-5617
Téléc. : (514) 879-5618
Internet : http://www.jetromontreal.org

À Toronto
181, avenue University, bureau 1600
Toronto (Ontario) M5H 3M7
Tél. : (416) 861-0000
Téléc. : (416) 861-9666
Internet : http://www.toronto.jetro.org

À Vancouver
World Trade Centre
999, Place du Canada, bureau 660
Vancouver
(Colombie-Britannique) V6C 3E1
Tél. : (604) 684-4174
Téléc. : (604) 684-6877
Internet : http://www.jetrovancouver.org

Ministy of Health and Welfare
(Ministère de la Santé et du Bien-être social)
2-2 Kasumigaseki, 1-Chome
Chiyoda-ku
Tokyo 10, Japan
Tél. : (81-3) 3503-1711, poste 2442

Ministry of International Trade and Industry (MITI)
(Ministère du Commerce international et de l'Industrie)
1-3-3 Kasumigaseki, Chiyoda-ku
Tokyo 170, Japan
Tél. : (81-3) 3501-1664
Téléc. : (81-3) 3501-5912

National Agriculture Research Center
(Centre national de recherche en agriculture)
3-1-1 Kannondai
Tsukuba, Ibaraki 305, Japan
Tél. : (81-298) 38-8510
Téléc. : (81-298) 38-8484
Courriel : www@narc.affrc.go.jp
Internet : http://ss.narc.affrc.go.jp/index-e.html

National Institute of Agrobiological Resources
(Institut national de ressources agrobiologiques)
2-1-2 Kannondai
Tsukuba, Ibaraki 305-8602, Japan
Tél. : (81-298) 38-7406
Téléc. : (81-298) 38-7408
Courriel : www@abr.affrc.go.jp
Internet : http://ss.abr.affrc.go.jp/index_e.html

National Research Institute of Agricultural Engineering
(Institut national de recherche en génie agricole)
2-1-2 Kannondai
Tsukuba 305, Japan
Tél. : (81-298) 38-7513
Téléc. : (81-298) 38-7609Internet : http://ss.nkk.affrc.go.jp/index-e.html


Associations commerciales/chambres de commerce du Japon

American Chamber of Commerce in Japan
(AACJ)-Kansai Chapter
(Chambre de commerce des États-Unis au Japon - Section de Kansai)
Business Centre 301, East Court Two
1-14 Koyocho Naka, Higashi Nada-ku
Kobe 658, Japan
Tél. : (81-6) 857-9745
Téléc. : (81-6) 857-6714

Japan Chain Stores Association (JCSA)
(Association japonaise des magasins à succursales multiples)
Toranomon 40-Mori Building
5-13-1 Toranomon, Minato-ku
Tokyo 105-0001, Japan
Tél. : (81-3) 3433-1290
Téléc. : (81-3) 3433-1297

Japan Chamber of Commerce and Industry
(Chambre de commerce et de l'industrie du Japon)
Tosho Building
3-2-2 Marunouchi, Chiyoda-ku
Tokyo 100, Japan
Tél. : (81-3) 3283-7608
Téléc. : (81-3) 3216-6491

Japan Convenience Food Association
(Association japonaise des aliments préparés)
Kimura Building, 3rd Floor
5-5-5 Asakusabashi, Taito-ku
Tokyo 111, Japan
Tél. : (81-3) 3865-0811
Téléc. : (81-3) 3865-0815

Japan Council of Shopping Centres (JCSC)
(Conseil japonais des centres commerciaux)
Forefront Tower, 13th Floor
3-12-1 Kachidoki, Chuo-ku
Tokyo 104-0054, Japan
Tél. : (81-3) 3536-8121
Téléc. : (81-3) 3536-8120
Courriel : jcsc@mail.magical.egg.or.jp
Internet : http://www.tip.ne.jp/jcsc/english/index.html

Japan Department Stores Association (JDSA)
(Association japonaise des grands magasins)
Yanagiya Building
2-1-10 Nihonbashi, Chuo-ku
Tokyo 103-0027, Japan
Tél. : (81-3) 3272-1666
Téléc. : (81-3) 3281-0381
Courriel : info@depart.or.jp
Internet : http://www.depart.or.jp (en japonais)

Japan Food Service Association
(Association japonaise des services d'alimentation)
Hamamatsucho Central Bldg.
1-29-6 Hamamatsu-cho, Minato-ku
Tokyo 105, Japan
Tél. : (81-3) 5403-1060
Téléc. : (81-3) 5403-1070

Chambre de commerce du Canada au Japon
Chez Irene Building, 2F
7-4-7 Akasaka, Minato-ku
Tokyo 107-0052, Japan
Tél. : (81-3) 3224-7824
Téléc. : (81-3) 3224-7825
Courriel : cccj@twics.com
Internet : http://www.cccj.or.jp

Japan Foreign Trade Council, Inc.
World Trade Centre Building
2-4-1 Hamamatsu-cho, Minato-ku
Tokyo 100, Japan
Tél. : (81-3) 3435-5950
Téléc. : (81-3) 3435-5979

Japan Frozen Food Association
(Association japonaise des aliments congelés)
No. 2 Katsuraya Building
10-6 Kobuna-cho, Nihonbashi, Chuo-ku
Tokyo 107, Japan
Tél. : (81-3) 3667-6671
Téléc. : (81-3) 3669-2117

Chambre de commerce et d'industrie de Nagoya
2-10-19 Sakae, Naka-ku
Nagoya 460, Japan

Tél. : (81-52) 221-7211
Téléc. : (81-52) 231-5213

National Association of Supermarkets (NAS)
(Association nationale des supermarchés)
Okubo Fuji Building, Suite 505
2-7-1 Okubo, Shinjuku-ku
Tokyo 169-0072, Japan
Tél. : (81-3) 3207-3157
Téléc. : (81-3) 3207-5277
Internet : http://www.super.or.jp (en japonais)

Chambre de commerce et d'industrie d'Osaka 2-8 Honmachi-bashi, Chuo-ku
Osaka 540, Japan
Tél. : (81-6) 944-6400
Téléc. : (81-6) 944-6409

Chambre de commerce et d'industrie de Tokyo
3-2-2 Marunouchi, Chiyoda-ku
Tokyo 100, Japan
Tél. : (81-3) 3283-7540
Téléc. : (81-3) 3284-1208


Banques canadiennes au Japon

Banque de Nouvelle-Écosse
Fukoku Seimei Building, 21st floor
2-2 Uchisaiwaicho 2-Chome, Chiyoda-ku
Tokyo 100, Japan
Tél. : (81-3) 593-0201
Téléc. : (81-3) 593-0414

Banque de Montréal
Mitsui Nigokan
1-1 Nihonbashi-Muromachi 2-Chome, Chuo-ku
Tokyo 103, Japan
Tél. : (81-3) 246-0103
Téléc. : (81-3) 246-4215

Banque Canadienne Impériale de Commerce
Hibaya Kokusai Building, 8th Floor
2-2-3 Uchisaiwai-Cho,
Chiyoda-ku
Tokyo 100, Japan
Tél. : (81-3) 5512-8901
Téléc. : (81-3) 3591-3169

Banque nationale du Canada
Ogawamachi-Mitsui Building, Suite 502
3-Kanda-Ogawamachi 1-Chome, Chiyoda-ku
Tokyo 101, Japan
Tél. : (81-3) 292-6361

Banque Royale du Canada
Hibaya Kokusai Building, 14th Floor
2-2-3 Uchisaiwaicho, Chiyoda-ku
Tokyo 100, Japan
Tél. : (81-3) 3501-1382
Téléc. : (81-3) 3508-0403

Banque Toronto-Dominion
Kamiyacho Building, 16th Floor
3-20 Toranomon 4-Chome, Minato-ku
Tokyo 105, Japan
Tél. : (81-3) 5473-1610
Téléc. : (81-3) 5473-6899


Banques commerciales au Japon

Banque Asahi
1-1-2 Ohtemachi, Chiyoda-ku
Tokyo 100-8106, Japan
Tél. : (81-3) 3287-2111
Téléc. : (81-3) 3212-3663

Banque de Tokyo-Mitsubishi
2-7-1 Marunouchi, Chiyoda-ku
Tokyo 100-8388, Japan
Tél. : (81-3) 3240-1111
Téléc. : (81-3) 3240-4764

Banque Daiichi Kangyo
1-1-5 Uchisaiwai-cho,
Chiyoda-ku
Tokyo 100-0011, Japan
Tél. : (81-3) 3596-1111
Téléc. : (81-3) 3596-2179

Banque Daiwa
2-2-1 Bingo-machi, Chuo-ku
Osaka 540-8610, Japan
Tél. : (81-3) 271-1221
Téléc. : (81-3) 268-1337

Export-Import Bank of Japan
(Banque des exportations et des importations du Japon)
1-4-1 Ohtemachi, Chiyoda-ku
Tokyo 100-8144, Japan
Tél. : (81-3) 3287-9500
Téléc. : (81-3) 3287-9579

Banque Fuji
1-5-5 Ohtemachi, Chiyoda-ku
Tokyo 100-0004, Japan
Tél. : (81-3) 3216-2211
Téléc. : (81-3) 3201-0527

Banque industrielle du Japon
1-3-3 Marunouchi, Chiyoda-ku
Tokyo 100-8210, Japan
Tél. : (81-3) 3214-1111
Téléc. : (81-3) 3215-0367

Banque de développement du Japon
1-9-1 Ohtemachi, Chiyoda-ku
Tokyo 100-0004, Japan
Tél. : (81-3) 3270-3211
Téléc. : (81-3) 3245-1938

Banque Sakura
1-3-1 Kudan-Minami, Chiyoda-ku
Tokyo 100-8611, Japan
Tél. : (81-3) 3230-3111
Téléc. : (81-3) 3239-1022

Banque Sanwa
3-5-6 Fushimi-machi, Chuo-ku
Osaka 541-8530, Japan
Tél. : (81-3) 206-8111
Téléc. : (81-3) 229-9305

Banque Sumitomo
4-6-5 Kitahama, Chuo-ku
Osaka 541-0041, Japan
Tél. : (81-6) 627-2111
Téléc. : (81-3) 282-8330


Entreprises de traduction au Japon

Access Japan Inc.
Tokyo Tatemono Shibuya Building, 8th Floor
3-9-9 Shibuya, Shibuya-ku
Tokyo 150, Japan
Tél. : (81-3) 5467-4723
Téléc. : (81-3) 5467-4722

Berlitz Translation Services
Akasaka Annex Building
2-17-42 Akasaka, Minato-ku
Tokyo 107, Japan
Tél. : (81-3) 3505-3356
Téléc. : (81-3) 3582-7393

Dynaword, K.K.
Kakihara Asahi Eitai Building, 10th Floor
3-7-13 Toyo, Koto-ku
Tokyo 135, Japan
Tél. : (81-3) 5632-5001
Téléc. : (81-3) 5632-5011

Forte Inc.
5-28-10 Sendagaya, Shibuya-ku
Tokyo 306, Japan
Tél. : (81-3) 3353-3545
Téléc. : (81-3) 3354-2845

Inter Group Co. Ltd.
Builco Building, 5th Floor
3-7-3 Nakatsu, Kita-ku
Osaka 531, Japan
Tél. : (81-6) 372-8048à
Téléc. : (81-6) 372-6164

I.S.S. Service Centre Inc.
23-3 Ichiban-cho, Chiyoda-ku
Tokyo 100, Japan
Tél. : (81-3) 3230-2521
Téléc. : (81-3) 3262-6633

Japan Onvention Service Inc.
Nihon Press Centre Building
2-2-1 Uchisaiwai-cho, Chiyoda-ku
Tokyo 100, Japan
Tél. : (81-3) 3508-1215
Téléc. : (81-3) 3508-0820

Linguabank Inc.
2-3-18-502 Hirakawa-cho, Chiyoda-ku
Tokyo 102, Japan
Tél. : (81-3) 3234-7575
Téléc. : (81-3) 3234-7055

Linx Inc.
1-33-32-108 Hamadayama, Suginami-ku
Tokyo 168, Japan
Tél. : (81-3) 3478-0266
Téléc. : (81-3) 3302-3166

Simul International Inc.
Kowa Building No. 9
1-8-10 Akasaka, Minato-ku
Tokyo 107, Japan
Tél. : (81-3) 2586-8911
Téléc. : (81-3) 3583-8336

Sansei International Inc.
Pukide Daini Building, 8th Floor
4-1-21 Toranomon, Minato-ku
Tokyo 105, Japan
Tél. : (81-3) 3433-1560
Téléc. : (81-3) 3433-1612



BIBLIOGRAPHIE

Agence France-Presse. « Japanese Convenience Store Chain to Set Up E-Commerce Joint Venture », 5 octobre 2000.

------. « Carrefour Opens First Japanese Hypermarket », 7 décembre 2000.

------. « Mixed Response in Japan to French Retailer Carrefour's Store », 9 décembre 2000.

------. « Japanese Retailer Mycal to Cut 50 Outlets, 2700 Jobs », 24 janvier 2001.

------. « Daiei Appoints New President as Founder Retires, 30 janvier 2001.

------. « Mitsubishi in Talks to Expand Stake in 24-hour Store Operator », 7 février 2001.

Asia Pulse. « GlobalNetXChange to Launch Japan Unit with Daiei, Mycal », 15 décembre 2000.

Asian Wall Street Journal. « North Asia: Japan's Retailers Face Foreign Threat-Carrefour and Costco Take On Supermarkets », 7 décembre 2000.

Business Wire. « GlobalNetXchange Announces Formation of Subsidiary to Serve Retail Industry in Japan; Japanese Retailers Daiei and Mycal are Founding Members », 13 décembre 2000.

------. « Viewlocity Helps World's Second-Largest Retailer, Carrefour, Connect with Global Trading Partners », 5 février 2001.

Dow Jones International News. « McDonald's to Open Eateries in Daiei Stores-Nikkei », 22 janvier 2001.

Japan External Trade Organisation. « Regulations and Practices-Retail Business », novembre 2000.

Japan Quarterly. « Convenience in Store: Japan's Quick-Stop Retailers », 1er janvier 2000.

Japan Weekly Monitor. « Daiei Inks Business Tie-Up with Midsize Retailer Niko Niko Do », 22 janvier 2001.

------. « Mycal to Cut 410 Billion Yen Debts, 2,700 Jobs in 3 Years », 29 janvier 2001.

------. « Sales Down for 4th Year at Supermarkets, Department Stores », 29 janvier 2001.

Jiji Press English News Service. « Foreign Retailers Spark New Competition in Japan », 25 décembre 2000.

Moriyama & Partners. « C-Store in Japan », janvier 2001.

Supermarket News. « Wal-Mart May Open Japanese Store in 2002 », 8 janvier 2001.

United States Department of Agriculture. « Japan-Retail Food Sector 1999/2000 Interim Update », 8 août 2000.



AUTRES DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE

Sites Internet

Administration douanière du Japon : http://www.mof.go.jp/~customs/conte-e.htm

Ambassade du Canada au Japon : http://www.dfait-maeci.gc.ca/ni-ka

Ambassade du Japon au Canada : http://embassyjapancanada.org

Canada-Japan Trade Council : http://magi.com/~cjtc

Chambre de commerce du Canada au Japon : http://www.cccj.or.jp

ExpoGuide : http://www.expoguide.com

ExportSource : http://exportsource.gc.ca

Global Window-A Guide to Business Success in Japan : http://www.anderson.ucla.edu/research/japan/mainfrm.htm

Gouvernements sur le WWW - Japon : http://www.gksoft.com/govt/en/jp.html

InfoExport : http://www.infoexport.gc.ca

Japan Information Network (Réseau d'information du Japon) : http://jin.jcic.or.jp

Japan External Trade Organization (JETRO) : http://www.jetro.go.jp/top/index.html

Management and Co-ordination Agency of Japan, Statistics Bureau and Statistics Centre (Agence de gestion et de coordination du Japon, Bureau des statistiques et Centre des statistiques) : http://www.stat.go.jp/english/1.htm

Ministère du Commerce international et de l'Industrie : http://www.meti.go.jp/redirect/index_U.html

Ministère des Finances du Japon : http://www.mof.go.jp/english/files.htm

Ministère de l'Agriculture, des Forêts et des Pêches du Japon : http://www.maff.go.jp/eindex.html

Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international : http://www.dfait.maeci.gc.ca

Ministère des Affaires étrangères du Japon : http://www.mofa.go.jp

National Food Research Institute (Institut national de recherche en alimentation) : http://www.nfri.affrc.go.jp

National Agriculture Research Centre (Centre national de recherche en agriculture) : http://ss.narc.affrc.go.jp/index-e.html

Serveurs WWW liés au gouvernement japonais : http://www.cao.go.jp/index-e.html

Service d'exportation agroalimentaire : http://ats.agr.ca

Sites Web japonais : http://www.magnet.state.ma.us/export/ASIA.HTM#japan

Strategis : http://strategis.gc.ca

Trade Show Central : http://www.tscentral.com

Tradeport : http://www.tradeport.org

United States Department of Agriculture (USDA) : http://www.fas.usda.gov


1. Tous les montants sont exprimés en dollars canadiens à moins d'indications contraires. La conversion en dollars canadiens s'appuie sur les données qui figurent dans IDD Information Services, Tradeline, janvier 2001.

2. Pour avoir les coordonnées des contacts des principales organisations citées dans cette étude, veuillez vous reporter à la section Principaux contacts et services de soutien.


Mise à jour : 2002 01 07 Avis importants