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Le Projet de sensibilisation en partenariat du Fond d'action pour le changement climatique (FACC) s'est terminé en mars 2003. Les renseignements suivants sont fournis aux fins d'archives seulement.

Fonds d'action pour le changement climatique (FACC) Projet de sensibilisation en partenariat Q & A

Le Projet de sensibilisation en partenariat du Fond d'action pour le changement climatique (FACC) a classé parmi les pratiques de gestion exemplaire l'aménagement de brise-vent. Le gouvernement fédéral a établi le FACC en 1998 pour aider le Canada à remplir ses obligations au titre du Protocole de Kyoto sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Le FACC favorise les mesures rapides pour réduire les gaz à effet de serre et augmenter la connaissance des effets, des coûts et des avantages de la mise en oeuvre et des options dont dispose le Canada.

Le climat est un élément clé dans les régions agricoles du Canada. La variabilité du climat a toujours été un des principaux facteurs de la vulnérabilité de l'agriculture à la fluctuation des conditions économiques qui peuvent avoir une incidence sur les conséquences de l'agriculture sur. Les répercussions des changements climatiques sont importantes pour équilibrer le développement économique futur et les conséquences possibles sur l'environnement. Le secteur de l'agriculture, plus particulièrement les producteurs, peut jouer un rôle important dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) et leur séquestration.

Q. Quels sont les objectifs du projet de sensibilisation en partenariat du FACC?

  • Accroître la sensibilité des producteurs et du grand public aux questions relatives aux GES et aux solutions (séquestration du carbone, réduction des émissions) dans le domaine de l'a groalimentaire.
  • Construire et renforcer le réseau national, d'organismes, d'agences et d'institutions qui peuvent contribuer à trouver des solutions aux questions de GES.
  • Trouver et encourager les pratiques de gestion exemplaires.

Q. Qui sont les partenaires?

Q. Quels seront les avantages du projet de sensibilisation en partenariat du FACC?

  • Sensibilisation et compréhension accrue des répercussions de l'agriculture sur le bilan des GES et les changements climatiques.
  • Attitude positive de la part des secteurs privé et public envers la prise de mesures visant la réduction des émissions de gaz à effet de serre en fonction de pratiques qui réduisent la con sommation d'énergie.
  • Attitude positive de la part du secteur agricole envers la prise de mesures visant la réduc tion des émissions de GES (N2O, CH4 et CO2) et la séquestration du carbone, tout en appuyant la croissance et le développement durables de l'industrie agricole.
  • Approche commune de l'industrie et du gouvernement pour la création de soutien visant l'adoption de mesures durables pour la réduction des émissions de GES et la séquestration du carbone.
  • Projet pilote et adoption de pratiques agricoles qui séquestrent le carbone (agroforesterie, gestion des grands pâturages libres, ensemencement direct et fermes modèles) et qui réduisent l'émission de GES (gestion du fumier et réduction des travaux des champs limités).

Q. Quelles sont quelques-unes des principales pratiques de gestion exem plaires qui favorisent la réduction des GES?

  • Gestion des engrais – L'amélioration de l'efficacité de l'application d'engrais par un meilleur choix du moment, ainsi que la réduction des pertes causées par le lessivage, les eaux de ruissellement et l'érosion augmenteront la proportion d'engrais utilisé par les cultures et réduiront les émissions d'oxyde nitreusx. L'amélioration de l'efficacité de l'utilisation d'engrais peut aussi augmenter la production végétale, ce qui pourrait aider à la séquestration du carbone.
  • Gestion des pâturages – Il est possible d'influencer l'équation des GES en améliorant la gestion des pâturages. Une gestion améliorée dans les Prairies pourrait se traduire par des avantages en ce qui concerne le revenu des producteurs et la gestion des émissions de GES. On étudie actuellement de façon écologique et biologique les taux de chargement adéquats, l'ensemencement avec des espèces d'herbes et de légumineuses appropriées, l'amélioration des conditions du pâturage et d'autres techniques. On doit communiquer aux propriétaires fonciers les résultats et les conséquences possibles.
  • Conversion des terres et amélioration de leur utilisation – Pâturages en rotation – La valeur des pâturages et leur rôle dans la prise de décisions concernant les questions environnementales demeure une question importante en agriculture. En plus de la valeur du carbone séquestré, la promotion d'une utilisation des terres agricoles appropriées présente d'autres avantages, notamment la réduction de la dégradation du sol, l'amélioration de la qualité de l'eau en surface et de l'aquifère, l'amélioration des habitats fauniques, la réduction des terres en jachère, la réduction de l'utilisation de combustibles fossiles, et l'amélioration de la productivité agricole des terres cultivées et des pâturages.
  • Couverture permanente de fourrage sur les terres érodables – La modification des pratiques de gestion sur les terres peu productives peut accroître le taux de séquestration du carbone. Parmi les facteurs qui influent sur la rétention du carbone dans le sol, on note: augmenter la durée du cycle du carbone dans les végétaux et la matière organique du sol en réduisant les travaux des champs, profiter au maximum de la saison de croissance pour produire plus de matière végétale et de racines en incluant des plantes vivaces dans la rotation des cultures, augmenter l'utilisation d'engrais pour améliorer la production de végétaux et de racines, et choisir des variétés optimales pour le rendement des cultures et des systèmes racinaires qui auront une incidence sur la rétention du carbone.
  • Plantation d'arbres dans les terres agricoles – La plantation d'arbres sur les terres agricoles est un exemple parfait de «boisement», c'est–à–dire la plantation d'arbres sur des terres qui n'étaient pas boisées auparavant. Le boisement désigne principalement le repiquage drbres dans des zones riveraines ou à des fins de brise–vent, d'habitat faunique et de plantations d'arbres. Ainsi, les arbres se qualifient selon le Protocole de Kyoto comme une contrepartie légitime de la fixation du carbone. Les brise–vent et les autres plantations d'agroforesterie, et les avantages relatifs aux GES, sont facilement visibles, vérifiables et mesurables.
  • Gestion du fumier – De toutes les émissions agricoles de GES, la majeure partie provient des excréments d'animaux (et de leur manipulation), principalement en raison des émissions de méthane et d'oxyde nitreux. Au total, l'agriculture représente 26 per cent des émissions de méthane et 63 per cent des émissions d'oxyde nitreux au Canada. De légères améliorations en ce qui concerne l'efficacité et les connaissances relatives à la production et aux pratiques de manipulation du fumier réduiraient considérablement les émissions agricoles de GES.
  • Conservation des sols et réduction de l'érosion des sols – La connaissance et l'acceptation des mesures de conservation des sols continuent de se développer. Les études scientifiques ont clairement montré que l'érosion a un effet important sur la production agricole. Le taux d'érosion des terres est bien supérieur au taux de formation du sol. Il y a donc des stimulants économiques à l'intention des producteurs et du public afin de promouvoir les pratiques de conservation des sols.

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