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Rendre encore plus populaires les plantations de brise-vent

Programme de mise en valeur des brise-vent

Il y a plus de 30 ans, Lorne Rossnagel, de Plumas, au Manitoba, a planté son premier brise-vent. Aujourd'hui, il plante encore des arbres dans sa ferme, mais il n'a plus à se battre autant contre les mauvaises herbes pour que ses plantations prennent racine.

Lorne Rossnagel sait depuis longtemps que les brise-vent offrent une protection à son bétail - ce qui prolonge aussi la période de pâturage - tout en favorisant et en améliorant l'habitat faunique. Cependant, la plantation de brise-vent peut représenter beaucoup de travail et, les premières années qui ont suivi l'aménagement de son brise-vent, M. Rossnagel a été obligé de sarcler autour de ses arbres de six à huit heures par mois.

L'an dernier, toutefois, il a décidé d'essayer une autre approche en demandant de l'aide dans le cadre du Programme de mise en valeur des brise-vent (PMVBV) d'Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC). Le PMVBV, qui en est à sa dernière année, fournit aux propriétaires fonciers admissibles de l'Ouest du Canada du paillis plastique et leur prête gratuitement de l'équipement spécialisé pour l'installer.

Lorne Rossnagel, quant à lui, est désormais acquis au paillis plastique. Les mauvaises herbes, dit-il, sont contrôlées et les arbres prospèrent dans son nouveau brise-vent, qui compte 1 800 arbres. À vrai dire, il n'a pas eu à sarcler ou à s'inquiéter cette année, parce que le paillis plastique qu'il a obtenu dans le cadre du PMVBV garde l'humidité et a pratiquement stoppé la croissance des mauvaises herbes.

« Je ne planterai plus jamais un arbre sans ce paillis », déclare L. Rossnagel. « Les nouveaux arbres se portent à merveille. »

On estime que le PMVBV contribuera à l'établissement d'environ 8 000 kilomètres supplémentaires de bandes tampons le long des cours d'eau, ainsi que de brise-vent pour la faune, et en bordure des champs et des fermes. Ce sont de bonnes nouvelles!

Les brise-vent servent à bien des fins dans les Prairies : ils permettent d'augmenter le rendement des récoltes, ils préservent le sol et gardent l'humidité, et ils absorbent le gaz carbonique de l'atmosphère. Par contre, ils peuvent également nécessiter beaucoup d'entretien.

Les cinq premières années, les brise-vent doivent être relativement bien protégés des mauvaises herbes, car celles-ci peuvent représenter une compétition pour les jeunes arbres et les buissons quant à l'humidité et aux nutriments qui se trouvent dans le sol. La détermination et l'investissement que requièrent la culture de ces arbres ou le recours aux herbicides dans un grand brise-vent peuvent décourager même le plus fervent adepte de l'agroforesterie. C'est ce qui explique pourquoi le PMVBV a autant de succès.

Bill Jordan, de Cold Lake, en Alberta, qui a planté plus de 4 500 arbres sous paillis plastique, connaît également le PMVBV. En 1999, il a décidé que le paillis plastique était la meilleure solution pour contrôler les mauvaises herbes dans ses brise-vent. Selon lui, les autres types de paillis nécessitaient beaucoup trop de travail.

Certes, B. Jordan estime que le paillis plastique a réellement contribué à contrôler les mauvaises herbes, mais le plus grand avantage de celui-ci, a-t-il découvert, est sa capacité à entretenir l'humidité.

« Le paillis a permis de maintenir les arbres en vie pendant les années de sécheresse. Ils n'auraient pas survécu autrement », indique Bill Jordan, dont l'expérience positive dans le cadre du PMVBV l'a incité à utiliser le paillis plastique pour planter son prochain brise-vent.

Les propriétaires fonciers qui veulent obtenir des plants et du paillis plastique en mai 2006 doivent faire leur demande d'aide en vertu du PMVBV au Centre de brise-vent de l'ARAP-AAC d'ici le 30 septembre 2005. Pour être admissible au PMVBV, il faut présenter, dans le cadre du Programme de mise en valeur des brise-vent de l'AAC, une demande de plants pour aménager au moins 800 mètres de nouveau brise-vent (ou bien 400 mètres s'il s'agit de prolonger un brise-vent existant) ou pour aménager un hectare de plantation de forêt sauvage.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec le
Centre des brise-vent de l'ARAP-AAC par téléphone au (306) 695-2284,
par courriel (pfratree@agr.gc.ca) ou avec le
bureau de l'ARAP-AAC de votre région.

Vous pouvez également consulter le site Web du Centre des brise-vent de l'ARAP-AAC :  http://www.agr.gc.ca/pfra/brisevent.htm

Pour de plus amples renseignements au sujet de changement climatique, visitez notre page des liens.

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