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Partenariat rural canadien
Supplément spécial sur le succès remporté par
la deuxième Conférence rurale nationale
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printemps 2002
Vol.3 no 2
AAFC# 2015/b
A27-21/2000-5
La deuxième Conférence rurale nationale : un plan d’action
Dévoilement, par le Secrétaire d’État Mitchell, d’un certain nombre d’initiatives et de leur financement
par Brent Kerrigan
Le secrétaire d'État su Développement rural, M. Andy Mitchell, coupe le ruban pour marquer l'ouverture officielle de l'aire d'exposition dans le cadre de la deuxième Conférence rural nationale. la Conférence, qui a réuni plus de 500 délégués provenant de toutes les régions du Canada, a eu lieu en avril à Charlottetwon, à l'Île-du-Prince-Édouard.
Les citoyens des régions rurales et éloignées peuvent être assurés que le gouvernement fédéral les aidera à préserver leurs assises économiques et la bonne qualité de vie de leurs collectivités.
C’est l’engagement qu’a pris Andy Mitchell, secrétaire d’État au Développement rural, envers plus de 500 délégués qui assistaient à la deuxième Conférence rurale nationale tenue récemment à Charlottetown (Île-du-Prince-Édouard).
Des délégués des quatre coins du Canada se sont rendus à l’Île-du-Prince-Édouard pour prendre part à des discussions et à des ateliers portant sur une large gamme de sujets regroupés sous le thème général de la mise en valeur du potentiel des collectivités.
Au fil des discussions, les participants ont fait part de leurs réussites et des enseignements qu’ils avaient tirés dans trois des principaux domaines qui touchent les collectivités rurales et éloignées: le développement du leadership, la façon d’attirer des citoyens et de les garder au sein de la collectivité et l’acquisition de compétences.
M. Mitchell s’est engagé à élaborer un plan d’action qui précisera la façon dont le gouvernement du Canada s’y prendra pour mettre en pratique l’information recueillie lors de ces séances. L’ébauche du plan sera transmise aux participants à la Conférence au cours des six prochaines semaines.
« Ce plan d’action, qui s’inspirera de ce qui est ressorti de la Conférence, nous fera progresser sur la voie des solutions aux nombreux enjeux importants qui se posent aux Canadiens ruraux », d’affirmer M.Mitchell.
Le plan d’action ne constituait toutefois que l’un des nombreux engagements annoncés par M.Mitchell à la Conférence.
Il a également déclaré que le dialogue entre les Canadiens des régions rurales et éloignées et le gouvernement du Canada s’intensifierait.
Entre autres mesures, on créera un Comité consultatif ministériel sur les enjeux ruraux, on octroiera 25 000 $ à un comité directeur qui mettra sur pied un Réseau national jeunesse, et on discutera de l’établissement d’un Réseau national d’organismes ruraux.
D’autres annonces ont aussi été faites à la Conférence :
- des fonds de 2,8 millions de dollars pour l’Initiative de développement rural;
- des fonds de 300 000 $ pour faciliter l’élargissement du Réseau Service Canada;
- la tenue d’une conférence de la jeunesse rurale en 2003.
Activités de la Conférence
Les délégués à la Conférence ont aussi été mis au courant des progrès que le gouvernement du Canada a réalisés dans le dossier rural depuis la tenue de la première Conférence rurale nationale, il y a deux ans, à Magog-Orford (Québec).
Cette mise à jour a pris la forme d’une Fiche de rendement du Plan d’action rural, dont M.Mitchell a fait l’annonce aux délégués à la séance plénière d’ouverture de la Conférence.
Cette fiche de rendement explique les progrès qui ont été accomplis à l’égard des 54«prochaines étapes » contenues dans le premier Plan d’action rural.
La conférence a non seulement permis aux délégués de prendre part à divers ateliers et discussions, mais elle leur a aussi donné l’occasion de poser des questions à M. Mitchell lors d’une séance de compte rendu. Le nombre de sujets alors traités a été très vaste; il a été notamment question de l’accès des résidants ruraux aux services d’information, d’affaires bancaires et de questions touchant les jeunes. Les délégués ont également eu l’opportunité de faire des visites guidées de Charlottetown et de la région avoisinante.
Entre les discussions, les délégués ont pu visiter le Hall d’exposition, où étaient décrits 13fructueux projets pilotes ruraux dirigés par des collectivités. Des représentants des projets étaient sur place pour discuter avec les participants. Les organismes parrainant la Conférence avaient également monté des kiosques à l’intention des visiteurs.
Les délégués ont aussi été invités à utiliser le Café Internet, où huit ordinateurs étaient branchés à la toile mondiale (World Wide Web) et comportaient des liens aux principaux domaines d’intérêt des citoyens des régions rurales et éloignées.
La deuxième Conférence rurale nationale a effectivement été une réussite. En conclusion, M.Mitchell a annoncé aux délégués qu’en 2004, la prochaine Conférence rurale nationale se tiendrait dans l’Ouest du pays.
De plus amples renseignements sur les annonces
2,8 millions de dollars pour favoriser le développement durable des collectivités rurales
Le gouvernement du Canada versera 2,8 millions de dollars à des projets communautaires visant à rehausser la qualité de vie des Canadiens ruraux. Les fonds seront puisés dans le budget de l’Initiative de développement rural qu’a annoncé M. Mitchell à la Conférence rurale nationale. Les projets financés porteront sur l’apprentissage des collectivités, la résolution de problèmes et l’échange d’information au sein de la collectivité, éléments qui se sont révélés efficaces dans le développement des collectivités.
300 000 $ pour améliorer le Réseau Service Canada
Ces fonds permettront d’élargir l’accès aux services du gouvernement fédéral dans les régions rurales et éloignées. Ce réseau comprend la ligne téléphonique 1 800 O-Canada, le site Web Canada www.canada.gc.ca et des centres d’accès en personne. Le nombre d’employés de Service Canada passera de 122 à 228 et il y aura 72 centres qui offriront toute la gamme de services et qui seront surtout logés dans les bureaux locaux de Développement des ressources humaines Canada. La proportion de l’ensemble des centres de chaque province et territoire qui sera située dans les collectivités rurales est de 30 p. 100. À l’échelle nationale, plus de 40 p. 100 du Réseau se trouveront dans les régions rurales et éloignées du pays.
M. Mitchell a annoncé aux délégués qu'en 2004, la prochaine Conféréence rurale nationale se tiendrait dans l'Ouest du pays.
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25 000 $ pour créer un Réseau national jeunesse
L’objectif du Réseau sera d’offrir aux jeunes Canadiens un moyen d’échanger de l’information sur des aspects importants les touchant. Dans une première étape, un comité d’orientation verra le jour; il aura pour fonction de discuter des modalités d’établissement d’un réseau national de jeunes Canadiens vivant dans des régions rurales et éloignées du pays. Le comité comprendra un jeune de chaque province et territoire.
Conférence jeunesse nationale
M. Mitchell a également déclaré aux jeunes qu’il y aurait une conférence jeunesse nationale en 2003 qui traiterait expressément des enjeux concernant les jeunes. Les jeunes participants ont affirmé aux délégués à la Conférence qu’ils désiraient vivement jouer un rôle actif dans le développement de leurs collectivités.
Réseau rural national
Les organismes représentant les collectivités rurales à l’échelle du pays ont fait un premier pas vers l’établissement d’un réseau rural national qui leur permettra de collaborer encore plus étroitement. Le concept, élaboré par troisgroupes (le Réseau des collectivités côtières de la Nouvelle-Écosse, le Réseau des collectivités côtières de la Colombie-Britannique et l’Ontario Foundation for Rural Living), a reçu l’appui de plus de 40 groupes lors du Forum national sur le développement rural tenu à la Conférence.
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Réflexions rurales
par Andy Mitchell, Secrétaire d'État au Développement rural |
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Une deuxième
Conférence rurale
nationale réussie
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Plus de 500 délégués, forts de leurs idées et animés d’une passion envers leurs collectivités, se sont réunis à Charlottetown, à l’Île-du-Prince-Édouard, à l’occasion de la deuxième Conférence rurale nationale. Ce splendide lieu qui a donné naissance au Canada offrait une magnifique toile de fond aux trois jours de dialogue sur la façon d’assurer la santé, la vitalité et la viabilité des régions canadiennes rurales et éloignées.
Avant même que la conférence se mette en branle, deux activités réussies avaient déjà eu lieu.
Plus de 90 jeunes ont participé au forum jeunesse de la Conférence rurale nationale. Leurs commentaires étaient constructifs et judicieux, et ils ont jeté les bases d’un réseau national de jeunes ruraux. J’ai également annoncé que la première conférence nationale des jeunes ruraux aura lieu en 2003. Ces jeunes ont marqué profondément la conférence et ils ont prouvé qu’ils ne sont pas seulement les leaders de demain, mais qu’ils sont également des leaders aujourd’hui.
Les organismes ruraux de coordination se sont également réunis le jour précédent la conférence et ont mis en branle la création d’un réseau national de groupes consacrés au développement rural.
La conférence en question a été une activité formidable. Des Canadiens de tous âges et de toutes les régions du pays se sont réunis avec l’objectif commun d’améliorer la qualité de vie au sein de leurs collectivités. Ces ateliers avaient un but bien précis. Mon collègue Allan Rock, ministre de l’Industrie, a parlé de l’importance de l’innovation pour tous les Canadiens. L’aire d’exposition présentait quelques brillantes réussites découlant de nos projets pilotes du Partenariat rural canadien. J’ai été particulièrement impressionné par les questions sérieuses que l’on m’a posées au cours de la séance de compte rendu tenue le dernier après-midi.
Les idées proposées par les délégués seront couchées sur papier au cours des prochaines semaines. Elles seront à la base d’un deuxième plan d’action rural sur lequel s’appuiera le programme rural du gouvernement du Canada au cours des prochaines années. Je suis impatient de participer à la troisième Conférence rurale nationale qui aura lieu dans l’Ouest canadien en 2004.
Si vous avez des commentaires à formuler au sujet de la présente chronique ou s'il ya d'autres sujets que vous désireriez aborder, n'hésitez pas à communiquer avec moi par courrier électronique :
SecretaryOfStateRural@agr.gc.ca
Vous pouvez également écrire à formuler à l'adresse suivante :
Andy Mitchell
Secrétaire d’État (Développement rural)
Édifice Sir-John-Carling
930, avenue Carling
Ottawa (Ontario) K1A 0C5
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Jeunesse rurale – l’avenir maintenant
Par Brent Kerrigan
National Rural Conference announced for 2003
Un groupe clé de délégués ayant participé à la deuxième Conférence rurale nationale en avril est arrivé à Charlottetown une journée avant les autres participants.
Le groupe était composé de plus de 90 jeunes des régions rurales et éloignées du Canada qui ont fait le voyage à Charlottetown en vue de prendre part au forum jeunesse.
Le forum a permis aux participants de discuter de questions relatives aux jeunes et à leurs collectivités.
Les discussions ont eu lieu dans le cadre d’une série d’ateliers portant sur les mêmes questions que celles de la Conférence rurale nationale – le développement du leadership, la façon d’attirer et de maintenir les gens au sein de la collectivité et l’acquisition de compétences dans le cadre d’une nouvelle économie.
Le message global du forum jeunesse était clair – les jeunes canadiens des régions rurales et éloignées ne sont pas les leaders de demain, mais les leaders d’aujourd’hui.
Le secrétaire d’État, Andy Mitchell, a reçu le message cinq sur cinq. Il a annoncé aux participants du forum jeunesse qu’ils bénéficieraient d’une nouvelle tribune pour exprimer leur point de vue sur les questions rurales à la première conférence nationale des jeunes ruraux qui aura lieu en 2003.
«La conférence jeunesse fait partie des efforts du gouvernement du Canada visant à poursuivre le dialogue avec les jeunes du pays, a déclaré M.Mitchell.
Nos jeunes ont besoin d’un endroit pour discuter entre eux des défis et des possibilités qui les attendent. Une conférence nationale des jeunes ruraux leur permettra de faire entendre leur voix.»
M. Mitchell a indiqué aux jeunes que leur travail était important et essentiel et qu’une conférence jeunesse leur permettrait de poursuivre les discussions sur des questions qui sont importantes pour eux et leurs collectivités.
Les délégués ont souligné que le forum était digne d’intérêt. Nombre d’entre eux ont dit qu’ils souhaitaient faire profiter leur collectivité de ce qu’ils avaient appris.
«(Je) rapporterai certaines connaissances dont je ferai ensuite profiter les gens», a mentionné David Prodan, jeune délégué de Whitehorse (Yukon), ajoutant que de nombreuses personnes des collectivités rurales et éloignées «ne voyaient pas au-delà des limites de leur collectivité.»
La déléguée des jeunes de Saskatoon, Deana Armstrong, présidente du comité action jeunesse sur l’économie rurale pour la province de la Saskatchewan, a déclaré que les ateliers aidaient à régler la question de l’exode rural.
«(Les ateliers) ont permis de créer un réseau national et de voir ce que les autres collectivités font pour retenir les jeunes, a indiqué Mme Armstrong. Ce forum permettra également d’acquérir des compétences en matière de leadership.»
Anthony Knight, jeune délégué du Nouveau-Brunswick, a souligné que la conférence nationale des jeunes ruraux de 2003 était une merveilleuse idée.
«Je pense que ce sera une occasion formidable pour les jeunes de partout au Canada de s’adresser au secrétaire d’État» a déclaré M. Knight.
Le forum jeunesse faisait partie du Dialogue rural en cours, une initiative du gouvernement du Canada visant à mieux comprendre les problèmes des collectivités rurales et éloignées et à y répondre.
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Commentaires des jeunes participants
Danea Armstrong (Saskatoon, Saskatchewan)
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Quelles étaient tes attentes?
Je voulais rencontrer d'autres personnes qui créent des réseaux dans leurs collectivités et aller chercher des idées pour nos propres collectivités.
Quel est le défi numéro un auquel fait face le Canada rural?
Je pense que c'est le fait que les résidants quittent nos collectivités rurales.
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À ton avis, comment ce forum aidera-t-il à régler ce problème?
Je pense que c'est en ayant un réseau national qui nous permettra de voir ce que font d'autres collectivités pour retenir les jeunes. Ce forum nous aidera aussi à acquérir des compétences en leadership.
Que fais-tu actuellement pour le développement des jeunes dans ta collectivité rurale?
- Gestionnaire à Investment Attraction B Saskatoon Regional Economic Development Authority Inc.
- Présidente du Comité d'action jeunesse sur l'économie rurale qui relève de la province de la Saskatchewan.
- Fondatrice et présidente de la Jeune Chambre de Commerce.
- Possède une entreprise située à la ferme.
David Prodan (Rivière-au-Renard, Québec)
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Quelles étaient tes attentes?
Je voulais partager avec les autres sur ce qui se fait en matière de revitalisation rurale. Nous devons tenir compte des tendances démographiques. Par chez nous, certaines régions subissent une migration des jeunes de 10p.100. Ce sont autant de jeunes qui ne seront pas dans ces collectivités pour fonder des familles pour l'avenir. |
Quel est le défi numéro un auquel fait face le Canada rural?
Nous n'avons pas empêché l'érosion démographique, de sorte qu'il est difficile de trouver les gens qui ont quitté. Nous aurions dû dire à ceux qui sont partis pour étudier de revenir ici lorsqu'ils auraient terminé. Mais c'est difficile de retourner après avoir déjà fondé une famille ailleurs.
À ton avis, comment ce forum aidera-t-il à régler ce problème?
À mon avis, plus il y aura de gens ayant les mêmes objectifs qui se pencheront ensemble sur un problème, plus nous trouverons de solutions. Je pense que les jeunes ont beaucoup d'influence sur le gouvernement. Nous sommes l'avenir. Je crois que le moment est bon pour nous. D'après moi, les gouvernements sont vraiment attentifs aux attentes des gens.
Que fais-tu actuellement pour le développement des jeunes dans ta - collectivité rurale?
Directeur administratif de Place aux jeunes.
Deanne Kasokeo
(Poundmaker Cree Nation, Saskatchewan)
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Quelles étaient tes attentes?
Ce que je souhaitais en venant ici, c'était d'établir un réseau ou un partenariat entre les autochtones et les non-autochtones. Un pont.
Quel est le défi numéro un auquel fait face le Canada rural?
Nous avons besoin de développement économique dans la réserve afin d'être plus autonomes et de ne plus avoir à dépendre tout le temps du gouvernement.
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À ton avis, comment ce forum aidera-t-il à régler ce problème?
C'est un problème complexe, car les collectivités autochtones sont établies en milieu rural. Toutefois, elles sont traitées différemment et ont un caractère distinct à cause, entre autres, des traités et des revendications territoriales. Mais je crois, en tant que personne des Premières nations vivant en Saskatchewan, qu'il doit y avoir un rapprochement et que nous devons créer des partenariats et des accords et trouver des terrains d'entente pour être capables de contribuer à l'économie et à l'assiette fiscale.
Que fais-tu actuellement pour le développement des jeunes dans ta collectivité rurale?
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Jeune membre du Comité d'action sur l'économie rurale pour la province de la Saskatchewan.
Gino Reeves (Whitehorse, Yukon)
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Quelles étaient tes attentes?
Créer un réseau et partager des possibilités avec d'autres participants.
Quel est le défi numéro un auquel fait face le Canada rural?
Un gros problème, à mon avis, c'est certainement la drogue et l'alcool. Je pense que cela empêche beaucoup de jeunes de poursuivre leurs rêves et leurs buts. Dans un endroit aussi éloigné et isolé que le Yukon, la disponibilité de l'alcool et de la drogue a tendance à limiter les possibilités qui s'offrent aux gens.
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À ton avis, comment ce forum aidera-t-il à régler ce problème?
En me permettant de rapporter certaines connaissances que je pourrai ensuite transmettre aux gens. Plus de possibilités s'offriront aux jeunes au niveau national aussi bien que local, car beaucoup de jeunes ne cherchent pas au-delà de leurs collectivités.
Que fais-tu actuellement pour le perfectionnement des jeunes dans ta collectivité rurale?
- Travaille pour un groupe à but non lucratif appelé BYTE (Bringing Youth Towards Equality).
- Organise des conférences pour les jeunes et travaille à l'élaboration de politiques sur le soutien et l'aide par les pairs.
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Participer à un atelier jeunesse
Par Steve Young
Leaders aujourd'hui, leaders demain
Quelque chose de spécial se dégage de l'image de jeunes du Yukon assis en face de leurs homologues de Terre-Neuve. À la table voisine, un jeune agriculteur bilingue de la Saskatchewan discute avec ses nouveaux amis du Québec.
De l'autre côté de la pièce, deux jeunes leaders femmes de la Nouvelle-Écosse prennent part à un débat animé. Voilà un exemple remarquable de personnes provenant des quatre coins du pays qui se réunissent pour discuter de leurs espoirs et de leurs rêves.
Cette rencontre a eu lieu à l'occasion des ateliers organisés dans le cadre du forum jeunesse de la Conférence rurale nationale, tenue à Charlottetown dernièrement. Quelque 30 délégués ont été chargés d'examiner la question suivante: attirer et garder les gens au sein de la collectivité.
Dans le cadre de l'atelier, les jeunes ont formé quatre groupes en vue de se pencher sur la question, de cerner les défis et d'établir les priorités ainsi que les prochaines étapes d'intervention. À chaque étape du processus, ils ont rendu compte de leurs conclusions et ont mis en commun des histoires au sujet des programmes qui faisaient une différence dans leurs collectivités.
L'une des choses remarquables qui a caractérisé cet atelier a été la similarité des messages provenant des groupes de jeunes. L'idée qu'une jeune personne choisisse de retourner dans son milieu afin de profiter d'une meilleure qualité de vie et de contribuer à la vie de sa collectivité était une notion étrangère à de nombreux adultes, selon les délégués.
À la fin du forum jeunesse, les participants aux trois ateliers ont échangé leurs conclusions et donné un message clair voulant que les jeunes n'aient pas à attendre à demain pour exercer un leadership.
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Les photos ci-dessus illustrent quelques-unes des nombreuses activités qui on eu lieu dans le cadre de la conférence
Un côté un peu moins sérieux de la Conférence de Charlottetown...
La Conférence rurale nationale avait de tout pour tous. Que ce soit grâce au Marché, au Café Internet ou aux nombreuses séances de discussion en groupe, les participants ont pu sans cesse nouer des réseaux et faire la connaissance de leurs concitoyens ruraux. Les séances plénières ont été instructives et courues, et les conférenciers invités ont fait voir sous divers angles les réalités de la vie dans les régions rurales et éloignées du Canada.
Le fait de regrouper des citoyens ruraux de toutes les régions du pays a donné des résultats intéressants! Chaque participant a enrichi cet événement de sa propre énergie et de sa touche personnelle, ce qui a donné lieu à des moments mémorables.
Inutile de dire que la curiosité des participants a été piquée lorsqu'ils ont appris que GerryLougheed, de Sudbury, en Ontario, prononcerait l'allocution du samedi après-midi. Un entrepreneur de pompes funèbres comme conférencier spécialisé en motivation? M.Lougheed, spécialiste en développement des capacités communautaires (et entrepreneur de pompes funèbres de profession) a relaté des expériences de vie dans le Canada rural qui ont été à la fois sensationnelles et réjouissantes. Il a défié l'auditoire de prendre en main l'avenir du Canada rural.
Le banquet de clôture a été l'occasion de jouir de la compagnie de nouveaux amis et de réfléchir sur la Conférence. Kindle, un groupe local de musique traditionnelle et de rock celtique de Rollo Bay, dans l'Île-du-Prince-Édouard, a diverti l'auditoire pendant la soirée. Les participants de tous les coins du pays n'ont pas tardé à danser au son de la musique sans pareil de ce groupe. Kindle, qui était également accompagné par la musicienne accomplie Anastasia DesRoches, a reçu une ovation debout bien sentie!
Le dialogue qui a animé la Conférence, le plaisir qui a agrémenté le travail et l'accueil chaleureux des habitants de l'Île-du-Prince-Édouard ont tous contribué à faire de cette rencontre un énorme succès. L'Ouest du Canada a tout un défi à relever pour être à la hauteur en 2004. Nous avons hâte de vous y retrouver!
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L'esprit de Charlottetown
Il y a eu beaucoup d'action à la Conférence rurale nationale de Charlottetown. Des annonces ont été faites, un comité consultatif a été créé, des plans d'action ont été dressés et des stratégies ont été élaborées pour de futurs dialogues. Ces réalisations concrètes cachent toutefois un résultat moins tangible: le renforcement de cet esprit qui avait commencé à se former à Magog, qui s'est développé à l'Île-du-Prince-Édouard et qui continuera d'animer le plan d'action rural au cours des mois et des années à venir.
Cet esprit couvre de nombreuses réalités. Les Canadiens ruraux croient en leur capacité de façonner leur propre avenir et se rendent compte que, s'ils disposent des outils appropriés, ils peuvent créer un avenir durable pour le Canada rural. Les collectivités peuvent mettre en valeur leur potentiel de travail en appliquant une approche ascendante qui leur permettra de réaliser leurs objectifs particuliers, des objectifs issus d'une réalité qui leur est propre, dans les nombreuses régions rurales du Canada.
L'esprit se fonde également sur la conviction que, pour réussir, le Canada doit compter à la fois sur des villes solides et sur des régions rurales dynamiques. La richesse en ressources naturelles du Canada rural est le fondement sur lequel a été bâti le Canada; c'est une richesse dont notre pays continue d'être tributaire. Le réseau de collectivités qui appuient la capacité de tirer pleinement parti de ces ressources naturelles joue un rôle essentiel dans le dynamisme et la prospérité à long terme du Canada.
Parmi les participants à la Conférence, ceux qui étaient le plus animés de cet esprit étaient assurément les jeunes -- ces jeunes qui ne sont pas seulement les dirigeants de demain mais qui, par leurs paroles et leurs gestes, ont prouvé qu'ils étaient aussi les leaders d'aujourd'hui. Leur enthousiasme et leur dynamisme, leur conviction que les défis peuvent être relevés et le seront et leur confiance persistante dans les possibilités du Canada rural ont été une source d'inspiration pour tous les délégués. Ces qualités ont également nourri la détermination collective d'assurer le développement du Canada rural de façon proactive et durable.
L'esprit de Magog est devenu l'esprit de Charlottetown et c'est un nouveau Canada rural qui est en train de voir le jour. Un Canada rural qui respecte les traditions du passé, mais qui est tourné vers l'avenir. Un Canada rural qui se bâtit au moyen des outils du 21esiècle, qui est fier de sa contribution passée et qui est déterminé à continuer de jouer un rôle important dans notre nation.
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