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Guide point par point de l'exportation de fourrages aux États-Unis![]() Janvier 2001Agriculture et Agroalimentaire Canada Préparé avec la collaboration de Personnes-ressources : Table des matières1. APERÇU DE L'INDUSTRIE FOURRAGÈRE 1.1 La production
du Manitoba 2. LE SYSTÈME CANADIEN D'INSPECTION, DE CLASSEMENT ET DE CONTRÔLE DE LA QUALITÉ 2.1
Le Programme de certification du foin et de la paille - Manitoba Forage
Council Inc. 3. LA TRANSFORMATION À VALEUR AJOUTÉE 3.1
Les produits sous forme de granulés et de cubes 5. LE PROFIL DU MARCHÉ AMÉRICAIN 5.1 Cheptel total 6.1 La luzerne 8. LA PRÉPARATION DU PRODUIT À L'EXPORTATION 8.1 La
planification des ressources L'industrie fourragère au ManitobaRÉSUMÉAlors que les cultures de spécialité vendues au comptant sont soumises à la brièveté de la saison de croissance, aux conditions d'humidité, à la température et aux types de sol, la production et la mise en marché du fourrage s'insèrent bien dans l'agriculture canadienne. En effet, lorsque l'industrie connaît une baisse du prix des productions de base, le fourrage de première qualité vendu à l'exportation peut constituer une source de revenu de substitution. Dans un contexte d'intensification des besoins de diversification des cultures, le fourrage peut apporter d'excellentes perspectives de croissance au Manitoba. Le Japon, les États-Unis et la Corée du Sud comptent parmi nos principaux acheteurs. Bien que l'importance économique du Mexique soit moindre, ce pays joue lui aussi un rôle essentiel pour notre marché d'exportation. À mesure que l'accès au marché mexicain s'élargit, on peut s'attendre à un fort potentiel de croissance au Mexique. Ce n'est pas toujours facile de faire son entrée sur le marché mondial, mais la recherche et le travail acharné peuvent apporter des résultats très fructueux. Avant de mondialiser vos activités, toutefois, vous devrez vous poser plusieurs questions :
Ce livre vous donnera des renseignements pratiques qui vous guideront dans vos démarches d'exportation. 1. APERÇU DE L'INDUSTRIE FOURRAGÈREAu Canada, plus de 26 millions d'hectares par an sont réservés au broutage des ruminants et à la production fourragère. De cette superficie, environ 15 millions d'hectares sont des parcours naturels, 4 millions d'hectares sont des pâturages et près de 6 millions d'hectares sont consacrés à des cultures destinées au pâturage et à la récolte de fourrage. Comme le climat frais et humide du Canada se prête bien à la production de foin et de fourrage de qualité, on peut s'étonner que les ventes de foin hors ferme représentent moins de 15 pour cent de la production totale. La réputation de qualité de nos produits fourragers nous a permis de mieux nous positionner sur le marché mondial. Un effort continu favorisera la croissance de notre potentiel d'exportation. À l'échelle nationale, la farine et les granulés de luzerne sont jusqu'ici un de nos principaux produits d'exportation, les expéditions ayant représenté une valeur de 41 M$ en 1999 uniquement. Cependant, par suite de l'affaiblissement de la demande de farine et de granulés, le marché du foin a pris de l'ampleur et est devenu notre principal marché d'exportation; ainsi, les ventes ont représenté 49 M$ en 1999. Les exportations de luzerne et de foin du Manitoba ont habituellement représenté la part principale des exportations canadiennes de ces produits. De 1998 à 1999, les exportations de balles de luzerne ont chuté de 50 %, tandis que les exportations de foin (autres) ont augmenté pour passer de près de 4 000 tonnes à 6 800 tonnes.
Il est à noter que ces chiffres sont peut-être sous-estimés, à en juger d'après les statistiques publiées par les pays importateurs. Les enquêtes menées annuellement par Alberta Agriculture ont aussi révélé des volumes et des exportations supérieures à ces chiffres. Cette sous-estimation pourrait être en partie attribuable au fait que les producteurs canadiens ne sont pas tenus de déclarer les exportations d'une valeur de moins de 2 000 $. 1.1 La production du ManitobaAu Manitoba, la production de fourrage est concentrée dans le Nord et le Sud-Ouest de la province et dans la région d'Entre-les-Lacs, mais ne se limite pas à ces régions. Par le passé, la luzerne et le mil (fléole des prés), dont la qualité est remarquable, ainsi que les autres cultures fourragères, étaient utilisés par les fermes bovines et laitières de la province. En 1998, la production du Manitoba a représenté 12,6 p. 100 de la production canadienne de foin cultivé, ce qui représente un gain notable par rapport à 1997 (10,2 p. 100).
1.2 Les variétés de semences fourragères au ManitobaDe nombreuses variétés de plantes fourragères peuvent être cultivées au Manitoba. Le mil et les mélanges de luzerne et de brome figurent parmi les cultures de foin et de fourrage les plus courantes. En consultant le guide des variétés publié par le Manitoba Cooperator, la Manitoba Seed Growers Association et Agriculture et Alimentation Manitoba (Seed Manitoba - Variety Recommendations and Growers Directory), il est possible de choisir les variétés les mieux adaptées à une région donnée. 1.3 Les avantages du fourrageLes cultures fourragères comme la luzerne peuvent procurer de nombreux avantages, tant sur le plan agronomique qu'environnemental. Les cultures légumineuses comme la luzerne fournissent d'importantes quantités d'azote; cet azote se décompose graduellement et devient disponible avec le temps. On a également observé que la luzerne pouvait extraire de l'azote jusqu'à 2,60 m de profondeur. Soixante et onze pour cent des producteurs du Manitoba et de la Saskatchewan ont rapporté une augmentation de rendement dans leurs cultures classiques lorsque leur rotation comprenait des fourrages, ce qui témoigne des avantages de la fixation et de la décomposition de l'azote dans le sol. Des études ont révélé que la densité des mauvaises herbes peut fortement diminuer après deux ou trois années de culture de fourrages dans une rotation. La présence en moindre nombre de mauvaises herbes se traduit par une réduction des applications d'herbicides. De plus, les plantes fourragères peuvent extraire de l'eau à une plus grande profondeur que la plupart des cultures conventionnelles, en raison de leur système radiculaire profond. Pour en savoir plus sur les avantages des cultures fourragères, veuillez
consulter le site Web indiqué à l'adresse suivante http://www.umanitoba.ca/faculties/afs/plant_science/ 1.4 Le rôle de l'industrie porcineComme la province compte non loin de 5 millions de porcs, la manutention et l'élimination du fumier constituent désormais une problématique de taille. Le public se préoccupe notamment des dangers liés à la bactérie E. coli et des risques d'infection de l'eau. À cet égard, les fourrages peuvent jouer un très grand rôle. Si le fumier est appliqué correctement, il peut constituer une excellente source d'engrais pour les cultures. Les besoins en azote varient grandement selon le type de culture. Ainsi, les cultures fourragères comme la luzerne peuvent assimiler une quantité d'azote beaucoup plus élevée que la plupart des autres cultures, particulièrement les céréales. Comme la luzerne déploie ses racines en profondeur, elle peut extraire des éléments nutritifs qui autrement seraient perdus par lessivage dans la nappe d'eau. De plus, des essais préliminaires menés en Saskatchewan ont mis en évidence qu'un épandage de fumier de porc peut constituer dans le sol une réserve d'éléments nutritifs pouvant durer jusqu'à trois ans. La fraction d'ammonium comprise dans le fumier, laquelle est directement utilisable par la plante, est assimilée immédiatement, tandis que la fraction organique se décompose au cours de la saison de croissance et des saisons suivantes. Généralement, entre 30 et 50 p. 100 de l'azote est minéralisé au cours de la première saison de croissance, tandis que le reste est minéralisé les années suivantes. 2. LE SYSTÈME CANADIEN D'INSPECTION, DE CLASSEMENT ET DE CONTRÔLE DE LA QUALITÉLe Canada est réputé depuis longtemps pour la haute qualité de ses produits fourragers. Cependant, par le passé, peu de normes ont été établies afin d'assurer l'uniformité de la qualité. Comme le marché d'exportation exige à la fois qualité et uniformité, quelques programmes ont été mis en oeuvre pour aider les producteurs à répondre aux attentes de leurs clients. 2.1 Le Programme de certification du foin et de la paille - Manitoba Forage Council Inc.Par le biais de ce programme facultatif, les producteurs peuvent faire certifier leur foin par un inspecteur qualifié et indépendant. L'inspecteur prélève au hasard des balles et les évalue visuellement afin de déterminer la ou les espèces présentes ainsi que la couleur et l'odeur du foin, la présence de matières étrangères, etc. Un échantillon est également prélevé dans chaque lot, à des fins d'analyse de la composition chimique. Le lot se définit par du foin provenant de la même espèce et du même champ, et qui a été récolté au même stade de maturité, dans un délai maximal de 48 heures. Il peut s'avérer nécessaire de former de plus petits lots dans un même champ, si une partie du foin a été endommagée ou s'il existe des disparités liées au type de sol, à la présence de mauvaises herbes ou à l'existence d'espèces fourragères distinctes à l'intérieur du champ. L'inspection du foin permet d'établir une description tenant compte de plusieurs caractéristiques, dont les suivantes :
Grâce au programme de certification du foin, les acheteurs peuvent déterminer précisément la qualité du foin offert sans avoir besoin de l'examiner au préalable. L'enregistrement exact de la qualité du foin facilite également l'établissement du prix du produit. Une fois que le foin est certifié, il est possible de l'afficher à la liste de foin certifié du Manitoba Forage Council, laquelle peut être consultée sur Internet. Pour obtenir de plus amples renseignements sur le programme de certification du foin, veuillez vous adresser au : Manitoba Forage Council Inc. 2.2 Le programme Green Gold du Manitoba - Agriculture ManitobaLe programme Green Gold aide les producteurs à déterminer la date de récolte la plus propice pour obtenir des fourrages de haute qualité. Agriculture et Alimentation Manitoba, les producteurs locaux et plusieurs commanditaires travaillent de concert depuis plusieurs années pour élaborer ce programme. Deux fois par semaine pendant tout le mois de juin, on prélève des échantillons de luzerne dans chacune des régions agricoles de la province. Ces échantillons sont analysés aux laboratoires de Norwest Labs. Les résultats sont ensuite télécopiés dans un délai de 24 heures à Agriculture et Alimentation Manitoba ainsi qu'au producteur. Grâce à ce programme, il a été possible de déterminer que, dans la plupart des champs de luzerne, la valeur alimentaire relative (VAR) de la récolte atteint son niveau optimal, soit 150, au stade de début à mi-bourgeonnement. On a également constaté que la VAR régresse de 5 points par jour en moyenne. Chaque année depuis la mise en oeuvre du programme, on enregistre la date optimale de récolte requise pour obtenir une VAR de 150. Comme cette date varie de région en région, vous avez intérêt à communiquer avec le spécialiste des fourrages de votre région. Afin d'obtenir une VAR de 150, les producteurs doivent couper leur foin lorsque celui-ci a atteint une VAR de 165, car il faut s'attendre à perdre environ 15 points pendant la récolte à cause des pertes de feuilles et du maintien de la respiration des plantes. La VAR est déterminée au moyen d'une analyse en laboratoire, laquelle consiste à comparer l'indice de fibre au détergent acide (FDA), lequel reflète la digestibilité du fourrage, à l'indice de fibre au détergent neutre (FDN), qui fournit une indication de la quantité de matière sèche ingérée quotidiennement sous forme de fourrage. L'industrie a adopté la VAR comme unité de mesure standardisée, le niveau optimal se situant à 150. Pour obtenir de plus amples renseignements sur le programme Green Gold du Manitoba, rendez vous au site Web indiqué ci-après : http://www.gov.mb.ca/agriculture/news/greengold/ggintro.html ou communiquez avec le spécialiste des fourrages de votre région :
2.3 Le certificat phytosanitaire canadienLe certificat phytosanitaire est un document officiel délivré par l'organisme de protection des végétaux du pays exportateur à l'organisme équivalent du pays importateur. Il atteste que les végétaux et produits végétaux qui y sont visés sont exempts de parasites justiciables de quarantaine, pratiquement exempts d'autres parasites nuisibles et conformes aux exigences phytosanitaires fixées par le pays importateur relativement aux importations. La responsabilité du document final, c'est-à-dire signé et muni du cachet d'approbation, incombe à Agriculture et Agroalimentaire Canada et en particulier à l'inspecteur qui l'a délivré. Selon le pays importateur, le certificat phytosanitaire requis peut varier. Il est conseillé de se renseigner auprès de l'Agence canadienne d'inspection des aliments, à l'adresse suivante : 59, promenade Camelot ou auprès de Taras Happychuk, région Centre-Ouest Lorsqu'on présente une demande de certificat phytosanitaire, il faut joindre au formulaire de demande une copie du rapport d'inspection du foin visé par le certificat (Demande d'inspection et de certification phytosanitaire des exportations). 2.4 Les laboratoires d'analyse des fourragesEn fournissant à vos acheteurs les résultats d'analyse de vos fourrages ou de votre foin, vous leur permettez de connaître plus précisément le type et la composition de votre produit. L'analyse du fourrage permet d'établir le taux d'humidité, la valeur alimentaire relative (VAR), la teneur en matière azotée totale et en phosphore, les unités nutritives totales, entre autres. La revue Hay and Forage Grower, qui est envoyée aux membres du Manitoba Forage Council, fournit également une liste des laboratoires agréés au Canada et aux É.-U. Pour ce qui est des laboratoires américains, vous pouvez consulter le site Web appelé A2LA, l'adresse www.a2la.org/. Il s'agit du site de l'association pour la certification des laboratoires aux É.-U. (American Association for Lab Accreditation). On peut également joindre cet organisme par téléphone au 1 (301) 670-1377 ou par télécopieur au 1 (301) 869-1495. Pour obtenir une liste complète des laboratoires canadiens, veuillez consulter le site de l'Agence canadienne d'inspection des aliments (www.cfia-acia.agr.ca) ou joindre cet organisme par téléphone au (613) 225-2342 ou par télécopieur au (613) 228-6621. Les laboratoires agréés dans la région par l'Agence canadienne d'inspection des aliments sont les suivants : Norwest Labs Central Testing Laboratory Ltd. (non approuvé par le SCS) Enviro-Test Laboratories Plusieurs facteurs entrent en compte dans l'évaluation de la qualité du foin. Or, la qualité est un aspect essentiel du marché d'exportation. Ainsi, si les exportateurs ne peuvent compter sur un approvisionnement continu de foin de haute qualité, ils risquent de se détourner de notre produit. 2.5 La valeur alimentaire relativeLe niveau optimal de la valeur alimentaire relative (VAR) peut varier selon le type de débouché. À titre d'exemple, dans le secteur laitier, la VAR optimale se situe à 150, alors que dans le cas des vaches et des veaux de boucherie, une VAR de 120 peut suffire. On a donc fortement intérêt à connaître son marché. Les exportateurs potentiels devraient aussi savoir que la valeur du foin de mil est souvent déterminée principalement d'après son apparence visuelle, ce qui n'est pas le cas pour le foin de luzerne. Plusieurs guides vous permettront de déterminer la VAR optimale, comme celui publié dans le cadre du programme Green Gold et celui publié par Agriculture et Alimentation Manitoba. Vous devriez aussi obtenir le livret intitulé Marketing Your Cash Hay, publié grâce au soutien financier du Conseil de gestion des exploitations agricoles du Manitoba et distribué par le Manitoba Forage Council et par Agriculture et Alimentation Manitoba. Les baguettes « PEAQ » fournies par ces deux organismes peuvent également être utiles pour déterminer la VAR de votre fourrage. 2.6 Le taux d'humiditéLa teneur en eau est un important facteur de qualité du foin. Dans la plupart des marchés d'exportation, le taux d'humidité ne doit pas dépasser 12 p. 100, alors que sur le marché intérieur, on accepte un taux d'humidité situé entre 14 et 18 p. 100 percent, selon la grosseur et la densité des balles. La plupart des transformateurs exigent une teneur de 12 p. 100, quoique nombre d'entre eux aient éliminé cette difficulté en utilisant des séchoirs. Lorsqu'on commercialise du foin, il est très important de mesurer le taux d'humidité à l'aide d'un doseur Koster ou d'un four à micro-ondes. Les sondes donnent de bons résultats, mais pas toujours suffisamment exacts. Agriculture et Alimentation Manitoba recommande d'utiliser la méthode suivante pour calculer la teneur en matière sèche du fourrage :
Pour obtenir une idée du taux d'humidité du foin au champ, vous pouvez utiliser les indices suivants :
(Information publiée dans la revue Hoard's Dairyman, 1987) 3. LA TRANSFORMATION À VALEUR AJOUTÉELe foin peut être transformé en une variété de produits, notamment les granulés de luzerne déshydratée, les granulés de luzerne séchée naturellement, les cubes de luzerne et les balles comprimées. Les normes techniques normalement utilisées au Canada sont les suivantes : 3.1 Les produits sous forme de granulés et de cubesLes normes techniques des principaux produits à base de luzerne sont les suivantes :
Ces normes techniques sont typiques des produits de luzerne canadiens (ramenées à 100 % de matière sèche). 3.2 Les produits sous forme de ballesLe foin est habituellement pressé en balles de 14 po x 18 po x 18 po pesant 80 lb environ et attachées à l'aide de trois ou quatre ficelles en fibre de polyester. Ces balles de haute densité sont chargées dans des conteneurs de 40 pi pour expédition à une cour d'entreposage de transfert, puis sont acheminées par rail jusqu'aux ports. Comme la dimension des balles peut varier d'un transformateur à l'autre, il est préférable de connaître les besoins à l'échelon de la région. Les petites balles rectangulaires sont les plus couramment utilisées, mais il est également possible de presser davantage les balles rondes ou les grosses balles rectangulaires. 3.3 La farine et les granulés de luzerneEn 1996, la plus grosse part du marché d'exportation du Manitoba était attribuable à la farine et aux granulés de luzerne. Plus récemment, ce marché a marqué un repli, et ce sont la luzerne et le foin en balles qui ont pris le relais. En 1999, au Manitoba, les exportations de farine et de granulés de luzerne ont représenté près de 31 000 $, tandis que le Canada dans son ensemble en a exporté pour près de 42 M$. Par ailleurs, la production de granulés de luzerne séchée naturellement a marqué la plus forte baisse. Quant aux granulés déshydratés, leur production n'a que faiblement chuté et devrait marquer une reprise. En 1998-1999, les exportations canadiennes de granulés de luzerne séchée naturellement et de granulés de luzerne déshydratée ont représenté 32 400 tonnes et 315 000 tonnes, respectivement. Les granulés de luzerne séchée naturellement et les granulés de luzerne déshydratée sont les deux types les plus courants. Ces granulés sont fabriqués à partir de luzerne hachée finement et séchée. Du fait de la transformation, la luzerne déshydratée présente une teneur en matières azotées totales plus élevée et une teneur en fibre brute moins élevée que la luzerne séchée naturellement. La principale différence, au plan de la transformation, est que la luzerne séchée naturellement est flétrie avant d'être transformée, tandis que la luzerne déshydratée est récoltée verte en andain puis séchée. Les granulés doivent avoir un taux d'humidité de 8 p. 100 pour se garder à l'entreposage et pendant l'acheminement. Le Japon est le plus grand importateur de farine et de granulés de luzerne du Canada. En fait, le Canada est le principal fournisseur du secteur de fourrages en granulés de ce pays. Toutefois, les chiffres accusent une décroissance graduelle. Ainsi, en 1994, le Canada a exporté 275 246 tonnes de ces produits au Japon, contre 133 737 tonnes seulement en 1998. Les autres grands importateurs sont les États-Unis, la Corée du Sud et Taïwan. Toutefois, les importations en provenance du Canada ont pratiquement diminué de moitié au cours de la même période. 3.4 Les cubes de luzerneLes cubes de luzerne sont composés de luzerne grossièrement hachée, soit séchée au champ, soit séchée à haute température. Les deux grosseurs les plus courantes sont 7/8 po et 1 po. Le Canada dessert environ un quart du marché d'importation du Japon, tandis que les États-Unis desservent environ les trois quarts de ce marché. Les exportations du Manitoba, bien que minimes, ont marqué une augmentation au cours des cinq dernières années. Le Japon demeure depuis plusieurs années le premier importateur de cubes de luzerne du Canada. Deux transformateurs de luzerne sont établis au Manitoba, comme suit:
C.P. 90, Fort Whyte
C.P. 337, chemin Keays Industrial 3.5 Les balles comprimées de foin de luzerne et de milLe foin comprimé a un poids spécifique d'environ 20 livres ou plus par pied cube. On obtient du foin comprimé en pressant mécaniquement ou hydrauliquement des balles de faible densité, hachées, rondes ou rectangulaires, récoltées au champ. On a observé une augmentation constante dans les exportations canadiennes de foin de mil vers le Japon. Les États-Unis constituent le deuxième débouché en importance pour ce type de foin, suivis de la Corée du Sud. Le secteur du foin de luzerne a maintenu ses niveaux de production, tandis que les exportations de mil ont augmenté considérablement. Le Manitoba compte plusieurs transformateurs de foin, comme suit : Sunridge Forage Ltd. Canadian Greenfield Forages Inc. Lake Winnipeg Hay Company Chapman Bros. Farms Ltd. Pour obtenir plus d'information sur l'industrie canadienne de transformation de fourrages, veuillez communiquer avec le Service de l'économie et de l'analyse de marché du ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et du Développement rural de l'Alberta (adresse Internet : www.agric.gov.ab.ca) et demandez un exemplaire du rapport intitulé Canadian Processed Forage Industry Report. 4. LA PRODUCTION DE FOURRAGESLa production de fourrages destinée au marché d'exportation est très différente de la production fourragère typique. En effet, les marchés étrangers cherchent un produit de qualité supérieure. La notion de qualité supérieure peut répondre à différentes définitions selon le type de marché d'utilisation. Vous avez particulièrement intérêt à vous montrer sélectif concernant vos marchés et à bien comprendre leurs besoins avant de passer à l'étape de la production. Plusieurs guides ont été publiés pour aider les producteurs à passer en revue le processus point par point depuis le choix des variétés jusqu'à la récolte en passant par la lutte contre les mauvaises herbes. Agriculture et Alimentation Manitoba offre un grand nombre de fiches et de livrets d'information Vous pouvez vous procurer ces publications directement en vous rendant au bureau du ministère de l'Agriculture de votre région ou en consultant le site Web suivant : http://www.gov.mb.ca/agriculture/crops/forages/index.html De plus, vous pouvez suivre l'actualité de l'industrie aux adresses suivantes : http://www.gov.mb.ca/agriculture/news/agmarks/agmarks.html Autres adresses utiles :
5. LE PROFIL DU MARCHÉ AMÉRICAIN5.1 Cheptel total de bovinsLe Canada est le plus important fournisseur de produits de foin aux États-Unis. Les volumes exportés dans ce pays peuvent être fortement tributaires des conditions météorologiques. Ainsi, bien que le Canada exporte des produits de foin aux États-Unis chaque année, les volumes peuvent être considérablement élevés pendant les périodes de sécheresse. Les chiffres sur le cheptel de vaches et de veaux (laitiers et de boucherie) fournissent des indices sur le volume d'utilisation de foin selon les États. La plus forte concentration se retrouve dans le Centre des États-Unis. Cette région s'étend du Minnesota jusqu'au Texas, l'État où le cheptel est le plus élevé aux É.-U. Le Texas ne compte pas moins de 13,9 millions de bovins, soit 14 % de la production bovine américaine. La production du Centre est principalement concentrée au Nebraska (6,7 millions de têtes), au Kansas (6,6 millions de têtes) et dans l'Oklahoma (5,2 millions de têtes), mais elle est aussi présente au Dakota du Sud, en Iowa, au Montana, au Wisconsin, au Minnesota et au Colorado. À l'extérieur de cette région, mentionnons l'important cheptel présent en Californie, soit 5,1 millions de têtes ou 5 % du total. Source: USDA 5.2 La production laitièreLa Californie vient au premier rang en ce qui regarde la production laitière. On y recense 1,5 millions de têtes, ou 16 % du cheptel laitier du pays. Les autres régions de production aux États-Unis sont certains États du Centre-Ouest (Minnesota, Wisconsin, Michigan, Ohio) ainsi que la Pennsylvanie et l'État de New York. Ces cinq États hébergent 3,8 millions de têtes, soit 41 % du cheptel total. Vers la côte Ouest, signalons les États du Washington et de l'Idaho, qui comptent 246 000 et 332 000 têtes respectivement. Quant au Nouveau-Mexique et au Texas, ils comptent 236 000 et 350 000 têtes, respectivement. 5.3 L'élevage du boeufLa situation est sensiblement la même pour le cheptel de bovins de boucherie comparativement au cheptel bovin total. La région Centre-Ouest est la principale région d'élevage de boeuf. Le Texas compte le plus gros cheptel, soit 5,4 millions de têtes ou 16 % du total. À l'extérieur de cette région centrale, mentionnons deux importants États, soit la Floride (944 000 têtes) et la Californie (780 000 têtes). 5.4 La production de foinLes grandes régions de production de foin correspondent en gros aux régions d'élevage bovin. La production de foin des États-Unis atteint 159 millions de tonnes courtes. Cette production provient principalement du centre du pays et s'étend du Montana et du Minnesota au Texas. Le Texas, dont la production atteint 13 millions de tonnes courtes ou 8 % du total, se place au premier rang. Toutefois, cet État a connu une grave sécheresse cette année, de sorte que sa production devrait être nettement à la baisse. La Californie est également un important producteur de foin (8,5 millions de tonnes courtes). 5.5 La production de luzerneLa production de luzerne et de mélanges composés de luzerne ne s'étend pas aussi loin au sud. Les superficies consacrées à cette production s'étendent normalement du Montana au Wisconsin, puis au sud vers le Colorado et le Kansas. Au sein de cette région, le plus grand producteur est le Wisconsin (6,5 millions de tonnes courtes en 1999). À l'extérieur de cette région figure la Californie, qui est le plus grand producteur de tous les États (7 millions de tonnes courtes en 1999). D'après des estimations établies par l'USDA en octobre 2000, les rendements obtenus en l'an 2000 laissent entrevoir des niveaux de production records dans 11 États du Centre-Ouest et de l'Est. Toutefois, de grave conditions de sécheresse subsistent dans l'Ouest et les Plaines du Sud; ainsi, le Kansas, le Texas, l'Oklahoma, le Missouri, le Montana et l'Orégon ont tous connu des chutes de rendement. 6. LES DÉBOUCHÉS DES PRODUITS6.1 La luzerneLes États-Unis représentent le principal débouché pour la farine et les granulés de luzerne produits au Manitoba. Les clients se répartissent habituellement aux Dakotas du Nord et du Sud, au Minnesota et au Montana. Toutefois, à mesure que de nouvelles méthodes de transport sont mises au point et que la demande se répand vers le sud, la zone d'exportation prend de l'expansion. Les balles comprimées peuvent être acheminées sur de plus longues distances, car leur coût de transport est moins élevé que celui des balles conventionnelles. Le marché du Sud-Est a tendance à exiger du foin d'excellente qualité pour le secteur des chevaux de course, qui n'hésite pas de payer des primes pour obtenir un produit de qualité. Ce marché est difficile à pénétrer, et il s'avère tout aussi difficile de convaincre un courtier ou un négociant représentant un champ de course de faire valoir votre produit. Le secteur des chevaux de course recherche habituellement un produit en se basant sur des facteurs comme la couleur et la douceur du foin plutôt que sur les résultats d'analyse en laboratoire. L'industrie chevaline préfère les herbes de repousse comme le dactyle ou le mil, bien qu'il commence à se tourner vers la luzerne, en introduisant des mélanges dont la composition de luzerne varie entre zéro et 50 p. 100. Selon Statistique Canada, les États-Unis constituent le troisième débouché en importance pour les granulés de luzerne et le foin en balles du Canada. De nombreux producteurs canadiens expédient des balles de luzerne pure et de foin composé de luzerne tant pour le marché laitier que pour celui des chevaux de course. Plusieurs facteurs ont contribué à l'essor de la demande de foin canadien aux États-Unis, notamment l'expansion urbaine, la réduction du potentiel d'irrigation et la surveillance accrue de l'utilisation de l'eau. Le manque d'eau est particulièrement évident en Californie. Le marché de la Nouvelle-Angleterre, qui est ordinairement desservi par l'Ontario et le Québec, a augmenté ses importations du Manitoba au cours des dernières années. La région de la Nouvelle-Angleterre a connu un net recul de production depuis le milieu des années 20; ainsi, les superficies sont passées de 13 millions à cinq millions d'acres. Les piètres conditions d'humidité en 2000 ne feront qu'empirer la situation. Comme l'élevage laitier occupe une importante place dans cette région, la demande de luzerne sera vive. 6.2 Les importations de balles de foinAux États-Unis, le secteur de l'élevage de chevaux, qui est réparti dans le Centre-Ouest et le Sud-Est, a besoin d'approvisionnements accrus en foin fait à partir d'herbe de repousse et d'espèces comme le dactyle et le mil. C'est dans les États comme la Californie et la Floride que se trouve le plus grand nombre de champs de course et de chevaux de course. 6.3 La composition des fourrages utilisés pour la production laitière et l'élevage équestre et les produits de remplacementEn l'an 2000, la production de luzerne et de foin composé de luzerne est appelée à chuter de 5 % par rapport à 1999, pour atteindre 80 millions de tonnes courtes. On évalue la superficie récoltée à 23,3 millions d'acres. Le marché de la luzerne continue de dominer le secteur du foin et des fourrages. Au chapitre de la production de foin de luzerne, la Californie maintient une place prépondérante et devance le Dakota du Sud et le Wisconsin. Les États du Centre-Ouest et de l'Est ont enregistré des rendements records en 2000, tandis que ceux de l'Ouest ont subi une sécheresse. Les Plaines du Sud, en particulier le Kansas, ont connu une grave sécheresse. Quant au Texas, à l'Oklahoma, au Missouri, au Montana et à l'Oregon, ils ont tous enregistré des rendements inférieurs. Les autres types de fourrage produits comprennent le foin de mil, le foin de prairie, le seigle coupé en vert, la paille, les granulés de luzerne déshydratée ou séchée naturellement et les cubes de luzerne. Parmi ces autres types de fourrage, la production devrait reculer de 3 p. 100 par rapport à l'année précédente pour s'établir à 72,7 millions de tonnes courtes. Il s'agit de la deuxième production en importance depuis 1962, selon Thomas Morgan. Les rendements ont généralement atteint des niveaux records dans l'Est, tandis que dans l'Ouest ils sont demeurés plus inégaux. 7. LES FOIRES COMMERCIALES World Dairy Expo - Madison, Wisconsin
Plusieurs membres du Manitoba Forage Council assistent habituellement à cet événement. À leur retour, ces gens dressent une liste des personnes-ressources, à l'intention des délégués. North American International Livestock Expo - Louisville (Kentucky)
Equitana USA - Louisville (Kentucky)
Southern National Expo - Perry (Géorgie)
Associations : Vous pourrez éventuellement obtenir des renseignements supplémentaires ou de l'aide auprès des associations locales. Ces associations comprennent les suivantes : Canada Canadian Alfalfa Seed Council Manitoba Manitoba Forage Council Saskatchewan Saskatchewan Forage Council Alberta Associations de producteurs de plantes fourragères de l'Alberta
Alberta Forage Council États-Unis National Hay Association AgSource Soil and Forage American Alfalfa Processors Association American Forage and Grasslands Council InterMountain Hay Growers Association-California Colorado Hay and Forage Association Idaho Hay Association Indiana Forage Council Nebraska Alfalfa Marketing Organization Nebraska Wheat Growers Association Oklahoma Alfalfa, Hay & Seed Assn Agriculture Fiber Association - Oregon Central Oregon Hay Growers Association Klamath Basin Hay Growers Association Oregon Wheat Growers League Pacific Northwest Forage Workers - Oregon Washington State Hay Growers A 8. LA PRÉPARATION DU PRODUIT À L'EXPORTATIONOn peut classer le marché américain en trois catégories, le marché équestre, le marché laitier et le marché du boeuf. Un sommaire des qualités requises par chacun de ces marchés est présenté ci-dessous. Marché équestre
Marché laitier
Marché du boeuf
Foin de luzerne 1. Exempt d'hôtes de la mouche de Hesse
2. Couleur
3. Taux d'humidité
4. Matières azotées brutes
5. Fibre
6. Détérioration
Nota : Des lignes directrices sont disponibles pour produire une luzerne de qualité optimale pour l'exportation. Foin de mil 1. Exempt d'hôtes de la mouche de Hesse
2. Couleur
3. Taux d'humidité
4. Matières azotées brutes
5. Fibre
On peut faire un certain compromis au plan de la qualité si le foin a une belle apparence. 8.1 La planification des ressourcesSelon le volume que vous prévoyez exporter, vos besoins en matière de ressources peuvent varier. Vous aurez spécifiquement besoin de déterminer votre capacité de production (à titre de producteur individuel ou de transformateur), le type d'équipement requis et les besoins en matière de fournitures ou d'ingrédients, d'administration, de commercialisation, de traduction, d'entreposage, de représentation à l'échelon local dans le marché d'exportation, de services financiers, de conditionnement et d'expédition ainsi que les besoins liés au temps et aux coûts. 8.2 Les services financiersIl s'agit d'un des aspects les plus importants de votre projet d'exportation. Vous feriez bien d'étudier différentes ressources et options avant de lancer votre projet. À cette fin, vous pouvez faire appel à des spécialistes en financement du gouvernement ainsi qu'aux institutions financières. Vous devriez tenter de répondre aux questions suivantes : qui me financera, ces gens sont-ils crédibles, pendant combien de temps aurai-je besoin de financement, de quelle somme aurai-je besoin et quand, quels sont mes choix en ce qui concerne les assurances, quelles institutions financières sont représentées dans le pays importateur et sont-elles représentées adéquatement, avec qui traitera l'importateur de mes produits? En ce qui concerne l'assurance crédit à l'exportation, qui protège l'exportateur contre les risques d'insolvabilité ou de non-paiement de la part de l'acheteur étranger, il est conseillé de communiquer avec : La Société pour l'expansion des exportations Autres sources de renseignements spécialisés sur le financement : Banque de développement du Canada Les banques locales qui possèdent des succursales ou des bureaux ou qui sont affiliées à d'autres institutions financières aux États-Unis constituent également des sources potentielles de financement. Lorsque vous choisissez votre banque, assurez-vous de sa crédibilité. Les banques peuvent aussi vous fournir des précisions en matière de crédit au sujet des acheteurs étrangers et vous offrir des services de change, des renseignements sur les prêts et les marges de crédit, etc. 8.3 Les méthodes de financementUn certain nombre d'instruments peuvent être utilisés pour obtenir le paiement, notamment l'avance en espèces, la lettre de crédit de concert avec la traite documentaire, le billet à ordre, le recouvrement d'effets ou la lettre de change, le compte ouvert et la vente en consignation. La lettre de crédit offre la meilleure protection, tant pour l'exportateur que pour l'importateur. Cette méthode de paiement est la plus facile à utiliser lorsque vous abordez un nouveau marché. l'importateur et sa banque peuvent entamer la procédure d'établissement de la lettre de crédit ou du crédit documentaire. Une fois que la banque accepte la demande, elle établit une lettre de crédit et l'envoie à la banque correspondante du pays de l'exportateur (p. ex., le Canada). Une fois que l'exportateur a expédié les produits et répondu à toutes les exigences énoncées dans la lettre de crédit, l'exportateur présente à sa banque les documents nécessaires comme preuve de réalisation de la vente, afin de percevoir son paiement. Ces documents sont ensuite envoyés à la banque qui a établi la lettre de crédit, qui les remet à l'importateur. Ce dernier a besoin des documents en question pour obtenir son produit. Selon l'approche de la lettre de crédit, l'importateur n'a pas besoin de faire de paiement avant de recevoir ses produits, tandis que l'exportateur demeure propriétaire de son produit jusqu'à ce que le paiement lui soit livré. Il existe différents types de lettre de crédit, mais la formule préférable est la lettre de crédit garantie et irrévocable, car elle permet d'assurer que la banque qui a établi cette lettre de crédit couvrira les coûts, peu importe si l'importateur honore le paiement. Cette formule assure également que l'entente conclue ne peut être résiliée une fois signée. Pour en savoir davantage sur les lettres de crédit, veuillez vous adresser à la banque de votre région. D'autres services professionnels peuvent vous être utiles, comme ceux offerts par les courtiers, les entreprises de distribution et les groupeurs de marchandises. Chacun d'eux a un rôle particulier à jouer. C'est à vous de déterminer les services que vous êtes en mesure d'assurer vous-même et ceux que vous devez confier à d'autres. 8.4 Le choix d'un réseau de distribution1. Négociants et courtiers en composants fourragers Il existe plusieurs négociants et courtiers en composants fourragers aux États-Unis. Vous pouvez aussi choisir un courtier établi au Canada. Granulés de luzerne American Agco Aliments du bétail Acadian Seaplants Ltd. Luzerne déshydratée Akey Inc. Luzerne, séchée naturellement American Agco Détermination du prix Il existe de nombreuses manières de connaître les prix pratiqués aux États-Unis, notamment par Internet. Voici quelques adresses parmi d'autres :
Ce site fournit une liste des organisations nationales, régionales et provinciales spécialisées dans les fourrages. Prix - Juin 2000 Prix recensés en avril 2000 auprès de producteurs et de marchands de foin, l'USDA et d'autres contacts de l'industrie. Source: Hay & Forage Grower - juin 2000 8.5 Le transportTransport de fourrages par camion aux États-Unis (camion de ferme) Vous devez respecter les exigences suivantes pour entrer aux États-Unis avec un camion de ferme transportant des fourrages :
Manitoba Trucking Association
Enregistrement IFTA
OU Permis temporaire de carburant - valide 3 jours à l'intérieur de l'État et expiration à la sortie de l'État. Coût : 30 $
Autres exigences
8.6 Les exigences relatives à l'étiquetage, au conditionnement et à l'importationComme la région n'est pas déclarée par le ministère de l'Agriculture comme touchée par la fièvre aphteuse et la peste bovine, l'entrée aux É.-U. est libre [CITE:9CFR95] 1) Vous devez présenter un certificat d'origine qui permettra de vérifier de quel pays exportateur provient le produit. Vous pouvez obtenir ce certificat à la chambre de commerce de votre région ou auprès du Centre de commerce international. Ou encore auprès d'Industrie Canada 2) L'APHIS (Animal and Plant Health Inspection Services) interdit l'accès de plusieurs mauvaises herbes et parasites dans certaines régions des États-Unis. Veuillez communiquer avec cet organisme ou avec l'ACIA pour obtenir plus d'information, comme suit : USDA, APHIS, PPQ Agence canadienne d'inspection des aliments 8.7
8.8 Les médias et la publicité Annonces publicitaires (Agweek et autres journaux) ANNEXERessourcesAmbassade du Canada à Washington Consulat général du Canada - Chicago Consulat général du Canada - Atlanta Consulat général du Canada - Detroit Consulat général du Canada - Boston Consulat général du Canada - Minn Consulat général du Canada - Buffalo Consulat général du Canada - NY Consulat général du Canada - Seattle Contacts du gouvernement américainU. S. Department of Agriculture (USDA) U. S. Department of Agriculture Nota : Tous les bureaux de l'USDA sont accessibles à partir du numéro de téléphone principal. U. S. Department of Agriculture (USDA) U. S. Department of Agriculture U.S. Department of the Treasury Bureaux régionaux de l'APHIS (Animal and Plant Health Inspection Service) Blaine, WA 98231 (360) 332-8853 Sweetgrass, MT 59484 Pembina, ND 58271
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