Information sur les marchés
L'Amérique latine et les Antilles

Aperçu: Le marché de la biotechnologie en Argentine

mai 2003

© Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international
Faxlink n° 42590

Rapport préparé par le Centre des études de marché
Direction de l'appui aux marchés (TCM)
Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international
125, promenade Sussex , Ottawa K1A 0G2
Téléc. : (613) 943-1103
Courriel : mrc@dfait-maeci.gc.ca

Le Centre des études de marché produit à l'intention des exportateurs canadiens un grand nombre de rapports par région et par secteur. Ces rapports sont disponibles sur :

- le site Internet InfoExport du MAECI ( http://www.infoexport.gc.ca ).

Le gouvernement du Canada a préparé le présent rapport en se fondant sur des sources d'information primaires et secondaires. Il ne saurait garantir l'exactitude des renseignements que renferme ce document et il n'accorde pas forcément sa caution aux entités dont le nom y figure. Il appartient aux lecteurs de vérifier l'exactitude et la fiabilité des données fournies.

Le marché en bref

Points saillants

• L'Argentine est le second producteur mondial de produits agricoles génétiquement modifiés (GM). Les produits issus de la modification génétique sont le soja (95 %), le maïs (20 %) et le coton (6 %).
• Les procédés biotechnologiques de recherche et développement dans le domaine pharmaceutique ont récemment été approuvés et intégrés en Argentine. Des débouchés commerciaux se présenteront aux entreprises canadiennes au fur et à mesure que ce marché prendra de l'expansion.

Débouchés

• L'Argentine est vendue à la biotechnologie et il en découle des occasions que les entreprises canadiennes devraient saisir lorsque se sera redressée l'économie argentine. Le développement de liens en cette période d'incertitude financière pourrait générer des avantages concurrentiels à une date ultérieure.
• Il existe des possibilités d'accords de recherche concertée et de cession de licence de technologies.

Clientèle

• Les sociétés multinationales dominent l'industrie argentine de la biotechnologie. Des entreprises locales renommées sont également bien établies sur ce marché.

Précisions utilespour l'exportateur

• La crise financière que traverse l'Argentine complique les investissements et les prévisions de croissance. On n'envisage pas d'amélioration économique importante à court terme.

Le marché en bref

• Le gouvernement de l'Argentine accorde la priorité à l'accélération de la croissance de son industrie biotechnologique. Les principales exportations du pays proviennent des industries reliées à l'agriculture, ce qui incite les industries de biotechnologie agricole à bien se positionner sur ce marché.
• Selon le Forum argentin pour la biotechnologie1 (FAB) -, le chiffre d'affaires national de l'industrie de la biotechnologie a atteint 75 millions de dollars2 en 2000.
• La population du pays est très instruite, ce qui indique que les progrès dans le domaine biotechnologique issus de la recherche universitaire seront importants au fur et à mesure que la maturité de l'industrie croîtra.

Biotechnologie agricole

• L'Argentine est le second producteur mondial de produits agricoles GM (voir tableau 1). On estime que 12,5 millions d'hectares ont été ensemencés en 2002.

Source : Secrétariat à l'agriculture, au bétail, à la pêche et à l'alimentation de l'Argentine)(SAGPyA), 2002

• Environ 22 entreprises du secteur privé sont actives dans le domaine des applications biotechniques et réalisent des études pour améliorer le rendement de cultures essentielles, comme le maïs, le tournesol, le coton, la pomme de terre, le soja et le blé. Des recherches sont également menées dans les universités. À l'heure actuelle, les chercheurs universitaires mettent au point des fraises améliorées génétiquement de manière à résister aux maladies courantes.
• Environ 495 autorisations d'essai en champ ont été accordées entre 1991 et 2001 à Monsanto, Dow, Pioneer, Tecnoplant (BioSidus), Syngenta, Aventis, Advanta, Mycoyen, Novartis, Ciba-Geigy, AgrEvo et Zeneca, ainsi qu'à cinq centres de recherche nationaux : Institut argentin pour la technologie agricole (INTA), Université de Tucumán, Université de Buenos Aires, Université de Rosario et Université de La Plata.

Source : Comité consultatif national sur la biotechnologie agricole, 2001

• Trente-six pour cent de tous les produits agricoles GM dont on a approuvé des essais en champ en Argentine ont été implantés pour leur tolérance aux herbicides et 43 % pour leur tolérance aux insectes. Les produits restants l'ont été pour leur résistance aux maladies fongiques (7 %), leur tolérance aux virus (2 %) et d'autres caractéristiques (11 %).
• Le coton modifié génétiquement représente 5,7 % de la récolte du pays. Ce pourcentage devrait augmenter puisqu'un plus grand nombre d'agriculteurs choisissent de payer des prix plus élevés pour les semences, en échange de meilleurs rendements et d'une diminution de l'utilisation d'engrais et de pesticides.
• En avril 2001, l'Argentine a approuvé une nouvelle variété de coton GM produite par Monsanto. C'était la première approbation de produits GM en Argentine, depuis qu'un moratoire de fait a été imposé en 1998. L'Argentine a mis fin à l'approbation de nouvelles variétés de produits agricoles GM essentiellement en raison de réactions défavorables des marchés d'exportation de l'Europe et de l'Asie. Les exportations agricoles représentent près de 60 % du total des exportations de l'Argentine et une menace pour cette industrie aurait eu des répercussions désastreuses sur l'ensemble de son économie. D'autres marchés mondiaux, toutefois, sont prêts à accepter des produits GM sans pénalités.

Source : SAGPyA, 2002

• L'Argentine est le troisième producteur mondial de soja, avec 15 % de la production mondiale totale et 12 % du total des exportations. On estime que 94 % du soja semé est génétiquement modifié.

Source : SAGPyA, 2002

• Le maïs génétiquement modifié, approuvé depuis 1996, représente environ 20 % de la production totale du pays. Avec 3 % de la production mondiale totale et 13 % des exportations, l'Argentine est le second producteur mondial de blé, après les États-Unis.
• Le maïs Bt-11, produit par Monsanto, a été approuvé en juillet 2001.

* 7 000 hectares de maïs T25 et 23 000 hectares de maïs Bt
** 5 000 hectares de maïs T25 et 195 000 hectares de maïs Bt176-Mon 810
*** 580 000 hectares de maïs Bt et 5 000 hectares de maïs LL
Source : SAGPyA, 2002

• Sept produits agricoles GM ont été approuvés pour commercialisation en Argentine : deux variétés de coton, quatre variétés de maïs et une variété de soja (voir tableau 6).

Source : SAGPyA, 2002

• Selon l'Institut américain de coopération pour l'agriculture (IICA) et l'Institut international du développement durable, le chiffre d'affaires de 7,6 milliards de dollars s'explique par l'approbation complémentaire du soja RR, du maïs Bt et du coton Bt au bénéfice de l'agriculture locale en 1995 et en 2001. Les superficies ensemencées ont augmenté de plus de 4,6 millions d'hectares, la plupart plantées en soja.
• Le regain d'intérêt de l'Argentine en 2001 pour le potentiel commercial des produits agricoles GM de la biotechnologie s'étend au-delà de la concession d'autorisations et va jusqu'à la création d'une commission de biotechnologie chargée de promouvoir l'industrie nationale. L'Argentine a également harmonisé ses politiques avec celles des États-Unis en matière de biotechnologie et elle appuie la poursuite de la recherche et du développement sur les cultures GM et la biopharmaceutique.
• De plus, pour mieux informer et sensibiliser le public, le gouvernement a adopté des programmes visant à faire ressortir les avantages de la biotechnologie, particulièrement dans les domaines des cultures et des semences GM. Il s'est associé avec l'Universidad Nacional de Quilmes pour livrer le Programme savoir-société, qui vise à rapprocher les conceptions qu'ont de la biotechnologie le public d'une part et les scientifiques de l'autre. En dépit de ces efforts, l'intérêt des investisseurs privés a été modéré à ce jour.

Biopharmaceutique

• Environ 250 entreprises sont actives dans le secteur local de la pharmaceutique, ce qui inclut huit entreprises de biotechnologie médicale : six se consacrent aux diagnostics et deux à la production biogénérique. Le FAB a déclaré que les secteurs génique et transgénique sont deux domaines en développement. Les entreprises de biotechnologie locales ont exporté en 2001 cinq protéines recombinantes, soit une valeur de 38 millions de dollars, pour les besoins de la santé humaine. En 2001, les exportations ont atteint une valeur de 17 millions de dollars pour les diagnostics pour les humains et 13,9 millions de dollars pour les secteurs de la santé animale (voir tableau 7). La crise financière actuelle a toutefois augmenté le coût des importations de matières premières et de produits finis, et l'industrie devrait avoir connu une baisse de chiffre d'affaires en 2002.

Source : Argentinean Forum for Biotechnology, 2002

• L'industrie pharmaceutique a vécu un processus de regroupements au cours des dernières années, l'entrée sur le marché d'un nombre croissant de multinationales ayant conclu des alliances stratégiques ou des alliances de commercialisation, ou ayant procédé à des fusions avec des entreprises locales ou des acquisitions de celles-ci.
• Le secteur national argentin de la biotechnologie est à ses débuts et les investissements locaux ont été limités. La crise économique actuelle devrait continuer à freiner les investissements. À ce jour, les produits et services de biotechnologie américains dominent le marché.

Soutien du gouvernement à la biotechnologie

• Le Comité consultatif national sur la biotechnologie agricole (CONABIA) a joué un rôle clé dans les progrès de l'industrie de la biotechnologie en Argentine. Il a été créé en 1991 pour fournir avis et soutien technique au Secrétariat d'État à l'agriculture, au bétail, à la pêche et à l'alimentation (SAGPyA) concernant la conception et la gestion de règlements régissant l'introduction de matériel transgénique et la stratégie environnementale connexe. CONABIA est composé de représentants à la fois des secteurs public et privé qui se consacrent à la biotechnologie agricole et il est l'un des protagonistes clé du processus d'approbation de la dissémination des organismes GM (OGM) en Argentine.
• L'Agence nationale de promotion scientifique et technologique a deux sources de financement : le Fonds pour la recherche scientifique et technologique (FONCYT) et le Fonds technologique argentin (FONTAR). Le FONCYT appuie les chercheurs et les institutions publiques dans le but de contribuer à la création d'informations scientifiques et technologiques. Il possède deux divisions de financement - les projets pour la recherche scientifique et technologique et les projets pour la recherche et le développement - qui travaillent avec les sociétés ou avec les organismes publics qui souhaitent cofinancer des projets appropriés. Le FONCYT détermine également l'admissibilité des établissements de recherche aux fonds fédéraux. Le FONTAR, par ailleurs, finance la création d'un système national de recherche. Le FONTAR finance également les entreprises privées afin qu'elles améliorent leurs capacités technologiques en tissant des liens entre leurs divisions technologiques et les organismes de recherche publics ou privés, ou en signant des accords de transfert de technologies. Les projets financés par le FONTAR incluent ceux qui mettent l'accent sur les recherches et le développement expérimental, les progrès technologiques, la modernisation de la technologie, la formation et les services technologiques.
• En complément de la fourniture de fonds fédéraux directement à l'industrie, le gouvernement appuie également la croissance biotechnologique par l'intermédiaire de centres et d'organismes de recherche clés disséminés à l'échelle de l'Argentine. Les principales institutions de recherche appuyées par le gouvernement et qui sont actives dans le domaine de la biotechnologie incluent :
• L'Institut national de la technologie agricole (INTA). Associé au SAGPyA, l'INTA effectue des recherches fondamentales et appliquées sur les technologies agricoles. La direction de l'INTA est partagée entre le gouvernement, les associations agricoles locales, les communautés techniques et scientifiques et les universités. Fondé en 1956, l'INTA effectue la promotion et le soutien de la recherche et du développement agricoles, optimise la production agricole en créant des technologies efficaces pour la production durable et assure l'accès des produits argentins aux marchés locaux et international. Plus de 4 000 employés gouvernementaux travaillent dans 47 stations d'expérimentation, 16 instituts de recherche et 200 organismes de vulgarisation, un peu partout au pays. L'INTA travaille sur divers projets de R-D, comme une variété de tournesol résistant aux herbicides, aux lépidoptères et aux champignons; une variété de luzerne résistante aux champignons et dont les gènes assurent une concentration des tannins; et des pommes de terre, des tomates et des laitues résistantes aux virus.
• L'Institut de biologie moléculaire et de génie génétique(INGEBI). L'INGEBI a été créé en 1980 par le CONICET et l'Université de Buenos Aires du fait d'un intérêt croissant pour le génie génétique. L'INGEBI effectue de la recherche fondamentale et appliquée et transfère les travaux de R-D aux systèmes de production. Les projets de l'INGEBI incluent la recherche et le développement sur un blé résistant aux champignons et aux qualités nutritives améliorées, ainsi que des pommes de terre résistantes aux bactéries, aux champignons et aux virus. Nombre de projets sont réalisés dans le cadre de coentreprises avec des entreprises comme Gador, Biosidus, Biotica-Polychaco et Wiener. L'Institut fait partie du CONICET et il bénéficie d'un soutien national et international de l'Organisation mondiale de la santé, des Nations Unies, de la Fondation internationale pour la science (Suède), de CYTED-D (Espagne) et du CNRS/INSERM (France).
• Le Centre régional d'études sur le génome, à La Plata, province de Buenos Aires. L'Université de La Plata a conclu un accord de coopération avec le Max Planck Institute (Allemagne), dans le but de mettre au point des vaccins transgéniques pour le bétail. Le projet, annoncé en septembre 2001, sera centré sur le nouveau centre régional d'études sur le génome, qui doit être construit à La Plata. Cet accord donnera aux chercheurs argentins un accès aux techniques et aux équipements de pointe. L'Université de La Plata effectue également des recherches et du développement sur des fraises transgéniques au Centro de Investigación y Desarrollo en Criotecnologíía de Alimentos (Centre de recherche et de développement en cryotechnologie des aliments).
• L'Institut supérieur de recherche biologique (INSIBIO). L'INSIBIO est une subdivision de l'Université de Tucuman (dans le nord-ouest de l'Argentine) et il possède plusieurs départements de recherche : bio-ingénierie, biologie, physiologie, neurosciences et biochimie de la nutrition. L'INSIBIO effectue des recherches sur les antibiotiques et des évaluations sur les nouvelles variétés de fraises, ainsi que la détection et la détermination des caractéristiques des protéines défensives et des gènes des fraises.
• L'Institut IBMyC de l'Université de Rosario. L'Institut effectue des projets de R&D sur le stress environnemental et un tabac résistant.

Débouchés

• Le souhait de l'Argentine d'accroître son utilisation de la biotechnologie, particulièrement dans le domaine de l'agriculture et de l'agroalimentaire, annonce de futurs débouchés pour les entreprises biotechnologiques canadiennes dans ces secteurs. Le développement de liens durant la période actuelle d'incertitude financière pourrait générer des avantages concurrentiels.
• L'Argentine a une longue tradition d'expertise en matière de recherche agricole et les entreprises et centres de recherche du Canada y trouveront des scientifiques de haut niveau qui travaillent pour le secteur de l'enseignement et le secteur privé. Il existe des possibilités d'octroi de licences de technologie et de recherche concertée.
• Selon le Secrétariat à la technologie, aux sciences et à l'innovation productive, l'Argentine se situe à un niveau de développement moyen ou acceptable dans les domaines de la pharmacologie, de la biochimie, de la biologie moléculaire et de la parasitologie moléculaire. Toutefois, le niveau est insuffisant dans les domaines de la biophysique, de la biologie moléculaire végétale, de la biochimie microbienne et végétale et de la génétique; et le niveau est très insuffisant dans les domaines de la bio-informatique, de la biologie structurelle et des produits chimiques combinés. Il existe donc des possibilités de partenariats et de formation dans ces domaines.

Principaux acteurs

• L'industrie de la biotechnologie argentine est dominée par des filiales de multinationales. Les principaux acteurs de l'industrie de la biotechnologie agricole incluent Monsanto (É.-U.), Pioneer (É.-U.), Dow (É.-U.), Novartis (Suisse), Syngenta (Suisse) et Aventis (franco-allemande). Dans le secteur de la pharmaceutique et de la biopharmaceutique, les principaux acteurs incluent Abbott Laboratories (É.-U.), Bayer (Allemagne), Roche (France), GlaxoSmithKline (R.-U.), Novartis (Suisse) et Pfizer (É.-U.).

Les acteurs locaux argentins du marché de la biotechnologie incluent :

• BioSidus (http://www.sidus.com.ar), qui effectue de la recherche et du développement tant dans le domaine de la biotechnologie médicale que de la biotechnologie végétale. L'entreprise a commercialisé quatre protéines recombinantes pour la santé des humains et elle produit d'autres matières premières pour l'industrie de la biotechnologie. BioSidus met également l'accent sur l'établissement de liens avec le monde enseignant et l'industrie, dans le cadre d'accords de recherche. Voici des exemples des domaines de recherche de cette entreprise : conception de systèmes d'expression pour produire des protéines recombinantes dans les bactéries, dans différentes gammes de cellules mammaliennes, dans les levures et les légumes et animaux transgéniques; utilisation de la biotechnologie pour obtenir des matières premières pour la santé des humains; études cliniques sur les protéines recombinantes; création d'animaux d'élevage transgéniques pour produire des protéines humaines; mise au point de vaccins recombinants contre les infections bactériennes et biotechnologie végétale. En août et septembre 2002, l'Argentine a produit ses premiers veaux transgéniques et clonés. Le projet de BioSidus a nécessité des investissements notables et il a placé l'Argentine parmi les six premiers pays au monde à créer des bovins de ce type. Le principal objectif de ce projet consiste à produire des médicaments pour les humains.
• Biogenesis (http://www.biogenesis.com.ar), spécialisée dans les produits vétérinaires et la santé animale. L'entreprise met au point, produit et commercialise ses produits sur tous les marchés d'Amérique latine, au Moyen-Orient, en Russie, en Afrique du Sud et à Taïwan. Parmi les principaux domaines de production, on compte les vaccins, les antiparasitaires, les stimulateurs de croissance, les vitamines, les antibiotiques et les trousses de diagnostic.
• Gador (http://www.gador.com.ar), l'une des plus grosses entreprises pharmaceutiques argentines, possède des accords de distribution internationale avec une série d'entreprises pharmaceutiques et biopharmaceutiques. Même si elle est basée à Buenos Aires, l'entreprise emploie plus de 500 personnes dans tout le pays.
• Laboratorio Bagó (http://www.bago.com.ar), une entreprise pharmaceutique traditionnelle, spécialisée dans la fabrication d'antibiotiques. L'usine de fabrication à La Plata produit plus de 100 préparations pharmaceutiques. En 1991, Bagó a créé sa division International Pharma, pour conclure des alliances stratégiques et des accords de collaboration avec des entreprises internationales.
• Laboratorio Beta (http://www.betalab.com.ar), le seul producteur d'insuline et le principal acteur du marché de la pharmacopée anti-inflammatoire en Argentine. Beta a développé les premières préparations oestrogéniques et anti-inflammatoires à absorption par voie cutanée en Argentine.
• Síntesis Quimica (http://www.sintesisquimica.com.ar), qui fabrique des produits chimiques spécialisés et des produits biologiques pour l'industrie agricole. L'entreprise exporte ses produits biologiques et fabrique également pour des tiers.
• Laboratorios Wiener (http://www.wiener-lab.com.ar), qui met au point, produit et vend des réactifs pour les diagnostics cliniques.
• Bioaxioma (http://www.bioaxioma.com), une entreprise de bio-informatique de Buenos Aires, conçoit des logiciels pour permettre aux scientifiques de gérer et de rechercher les données produites par les recherches en biotechnologie. L'entreprise dessert des entreprises de biotechnologie agricole et des centres de recherche qui travaillent sur la génétique et les protéines, en particulier.
• Polychaco, qui met au point, produit et vend des biens et services de biotechnologie pour la santé et l'alimentation humaines, et effectue des recherches dans le domaine. L'entreprise produit essentiellement des réactifs et des semences.
• Biocientífica, qui est spécialisée dans l'auto-immunisation, les maladies infectieuses et les dosages de protéine valables d'un point de vue clinique. Les réactifs sont vendus en trousse sur le marché international.

Précisions utiles pour l'exportateur

• Il n'y a pas si longtemps, l'Argentine était l'économie d'Amérique latine la plus riche et la plus avancée d'un point de vue économique. Toutefois, il y a peu de chance que l'Argentine se remette pleinement dans un proche avenir de la récession économique qui a affaibli le pays en 2001. La stabilité politique et des stratégies économiques prudentes au cours de l'année à venir pourraient permettre une croissance modeste en 2003.
• L'Argentine a une politique très ouverte à l'égard des investissements étrangers. Les investisseurs étrangers peuvent accéder à n'importe quel secteur de l'industrie, sans enregistrement ou autorisation gouvernementale préalable, ou presque.
• L'Argentine est membre du Mercosur, un accord de libre-échange avec le Brésil, le Paraguay et l'Uruguay. La zone de libre-échange du Mercosur couvre la plupart des produits et peut constituer un désavantage concurrentiel pour les entreprises canadiennes qui offrent des produits ou services de biotechnologie comparables.
• Le processus d'approbation des OGM en Argentine comporte de multiples étapes. CONABIA commence par examiner la sécurité de la dissémination de l'organisme dans l'environnement. Celui-ci est ensuite évalué par le Service national de salubrité et de qualité des aliments et de l'agriculture (SENASA), afin de déterminer sa convenance comme aliment pour les humains ou pour les animaux. L'étape finale du processus de diffusion commerciale consiste en un examen par le Bureau national des marchés agroalimentaires, une division de CONABIA qui évalue les répercussions négatives éventuelles du produit sur les marchés d'exportation de l'Argentine. En tenant compte du résultat de l'examen, le Secrétariat à l'agriculture argentin rend la décision finale : permettre la diffusion commerciale ou rejeter l'organisme.
• Le système d'évaluation argentin est basé sur des évaluations de la sécurité environnementale et de la sécurité pour les consommateurs du produit final, plutôt que sur des évaluations du processus dont le produit est issu. Toutes les évaluations des risques et l'ensemble des contrôles des essais en champ sont réalisés par le Secrétariat d'État à l'agriculture, au bétail, à la pêche et à l'alimentation. Le SAGPyA accorde également l'ensemble des permis de tests et d'essais en milieu fermé.
• Les fabricants de produits pharmaceutiques et biopharmaceutiques dont la vente est approuvée au Canada (et dans neuf autres pays industrialisés dont les États-Unis, le Japon, le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne) doivent demander et obtenir une licence d'importation de l'Administration nationale des produits pharmaceutiques, des aliments et de la technologie médicale (ANMAT) qui relève du ministère de la Santé. Tout produit dont la vente n'est pas approuvée dans ces pays doit faire l'objet de tests et d'essais cliniques sous la supervision d'ANMAT avant d'être vendu en Argentine.
• On conseille aux entreprises de biotechnologie d'examiner le régime de propriété intellectuelle en Argentine avant de pénétrer sur le marché. Les États-Unis ont exercé des pressions sur l'Argentine, par le canal de l'Organisation mondiale du commerce, afin qu'elle assume les obligations qu'elle a contractées aux termes de l'Accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC). Plus précisément, la protection des données de tests confidentielles soumises aux autorités réglementaires gouvernementales pour les produits pharmaceutiques et chimiques agricoles suscite des inquiétudes. Même si des progrès ont été signalés, les entreprises canadiennes devraient continuer à faire preuve de diligence pour protéger leurs droits de propriété intellectuelle.

Principales foires commerciales

• Feriagro Argentina, du 13 au 16 mars 2003 à Establecimiento Maipú. Nouvelles technologies pour les semences, les engrais et les produits phytosanitaires, la machinerie agricole et la biotechnologie en démonstration ou en exposition. (Communiquer avec Ferias y Exposiciones Argentina à l'adresse jmolina@fyea.com.ar).
• Salon international du bétail, de l'agriculture et de l'industrie de 2003. Du 25 juillet au 6 août 2003 à Buenos Aires (http://www.ruralarg.org.ar).

Principaux contacts

Contacts au gouvernement du Canada

Ambassade du Canada en Argentine
Casilla de Correo 1598, Correo Central
Buenos Aires, C1000WAP, Argentine
Contact : M. Carlos Miranda, délégué commercial
Tél. : (54-11) 4805-3032
Téléc. : (54-11) 4806-1209
Courriel : bairs-commerce@dfait-maeci.gc.ca
Internet : http://www.dfait-maeci.gc.ca/bairs

Agriculture et Agroalimentaire Canada
Direction générale des services à l'industrie et au marché
Édifice Sir John Carling
930, avenue Carling
Ottawa (Ontario) K1A 0C5
Tél. : (613) 759-7744
Téléc. : (613) 759-7499
Internet : http://www.agr.ca

Agence canadienne d'inspection des aliments
Bureau de la biotechnologie
59, chemin Camelot
Nepean (Ontario) K1A 0Y9
Tél. : (613) 225-2342
Téléc. : (613) 228-6653
Courriel : cfiamaster@agr.gc.ca
Internet : http://www.cfia-acia.agr.ca

Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international (MAEIC)
125, chemin Sussex
Ottawa (Ontario) K1A 0G2
Internet : http://www.dfait-maeci.gc.ca

Centre des études de marché (MEC)
Contact : Mme Michelle Morris, analyste du marché international
Tél. : (613) 994-2462
Téléc. : (613) 943-1103
Courriel : michelle.morris@dfait-maeci.gc.ca
Internet : http://www.infoexport.gc.ca

Division de l'appui au marché (MEC)
Contact : M. Chris Duggan, délégué commercial
Tél. : (613) 996-1431
Téléc. : (613) 944-0050
Courriel : christopher.duggan@dfait-maeci.gc.ca
Internet : http://www.infoexport.gc.ca

Division de l'Amérique du Sud (LSR)
Contact : Michel Lemay, responsable de secteur
Tél. : (613) 996-5549
Téléc. : (613) 943-8808
Courriel : michel.lemay@dfait-maeci.gc.ca

Société pour l'expansion des exportations (SEE)
151, rue O'Connor
Ottawa (Ontario) K1A 1K3
Tél. : 1-888-332-3320 ou (613) 598-2500
Téléc. : (613) 237-2690
Courriel : export@edc-see.ca
Internet : http://www.edc.ca

Santé Canada
Direction des affaires internationales
A.L. 0900C2
Ottawa (Ontario) K1A 0K9
Tél. : (613) 957-2991
Téléc. : (613) 941-5366
Internet : http://www.hc-sc.gc.ca

Industrie Canada
Direction générale des sciences de la vie
PO Box 940, Station M
1505 Barrington St.
Halifax, N.-É B3J 2V9
Contact : M. Mark Craig, agent sectoriel
Tél. : (902) 426-9958
Téléc. : (902) 426-2624
Courriel : craig.mark@ic.gc.ca
Internet : http://strategis.ic.gc.ca

Associations sectorielles canadiennes

Ag-West Biotech
101 - 111 Research Dr.
Saskatoon, Sask. S7N 3R2
Tél. : (306) 975-1939
Téléc. : (306) 975-1966
Courriel : agwest@agwest.sk.ca
Internet : http://www.agwest.sk.ca

Alberta Biotechnology Association
1150, 10180 - 101 St.
Edmonton, Alb. T5J 3S4
Contact : Mme Myka Osinchuk, directrice
administrative
Tél. : (780) 425-3815
Téléc. : (780) 423-3893
Courriel : myka@bioalberta.com
Internet : http://www.bioalberta.com

BioAtlantech
C.P. 636, Station A
Fredericton, N.-B. E3B 5A6
Tél. : (506) 444-2444
Téléc. : (506) 444-5662
Internet : http://www.bioatlantech.nb.ca

BioEast
2nd Floor, Spencer Hall
220 Prince Philip Dr.
St. John's, T.-N. A1B 3X5
Contact : Mme Margaret Miller, Managing Director
Tél. : (709) 737-2682
Téléc. : (709) 737-4029
Internet : http://www.bioeast.ca

BIONova
c/o Innovacorp
101 Research Dr.
PO Box 790
Dartmouth, N.-É. B2Y 3Z7
Contact : M. Bill Mills, Executive Director
Tél. : (902) 424-8670
Téléc. : (902) 424-4679
Courriel : bmills@innovacorp.ns.ca

BioQuébec
6100, avenue Mont Royal
Montréal (Québec) H4P 2R2
Tél. : (514) 733-8411
Téléc. : (514) 733-8272
Courriel : info@bioquebec.com
Internet : http://www.bioquebec.com

BIOTECanada
130, rue Albert, bureau 420
Ottawa (Ontario) K1P 5G2
Tél. : (613) 230-5585
Téléc. : (613) 563-8850
Courriel : info@biotech.ca
Internet : http://www.biotech.ca

British Columbia Biotechnology Alliance
3250 East Mall, bureau 225
Vancouver (Colombie-Britannique) V6T 1W5
Contact : M. Paul Stinson, directeur administratif
Tél. : (604) 221-3020
Téléc. : (604) 221-3027
Internet : http://www.bcbiotech.ca

Les compagnies de recherche pharmaceutique du Canada
1111, chemin Prince of Wales, bureau 302
Ottawa (Ontario) K2C 3T2
Tél. : (613) 727-1380
Téléc. : (613) 727-1407
Internet : http://www.canadapharma.org

Conseil de recherches agroalimentaires du Canada
Édifice 60, Maison « Heritage »
Ferme expérimentale centrale
Ottawa (Ontario) K1A 0C6
Tél. : (613) 234-2325
Téléc. : (613) 234-2330
Internet : http://www.carc-crac.ca

Ottawa Life Sciences Council
600, chemin Peter Morand, bureau 100
Ottawa (Ontario) K1G 5Z3
Tél. : (613) 521-1008
Téléc. : (613) 521-3065
Internet : http://olsc.ca

Toronto Biotechnology Initiative
C.P. 446, Station A
Toronto (Ontario) M5W 1C2
Tél. : (416) 392-4780
Téléc. : (416) 397-0906
Internet : http://www.torontobiotech.org

Associations sectorielles argentines

Ministère de la Santé) (Ministerio de Salud)
Av. 9 de Julio 1925 (C1073ABA)
Buenos Aires, Argentine
Tél. : (54-11) 4379-9000
Internet : http://www.msal.gov.ar (espagnol)

Administration nationale des produits pharmaceutiques, des aliments et de la technologie médicale
(Administración Nacional de Medicamentos, Alimentos y Tecnología Medica [ANMAT])
Av. de Mayo 869 (1084)
Buenos Aires, Argentine
Tél./Téléc. : (54-11) 4340-0800
Internet : http://www.anmat.gov.ar (espagnol)

Comité consultatif national sur la
biotechnologie agricole (Comisión Nacional
Asesora de Biotecnología Agropecuaria
[CONABIA])
Av. Paseo Colon 982, Piso 2, Ofic. 220
Buenos Aires, Argentine
Tél. : (54-11) 4349-2222
Téléc. : (54-11) 4349-2224
Internet : http://siiap.sagyp.mecon.ar (espagnol)

Agence nationale de promotion scientifique et
technologique (Agencia Nacional de
Promoción Cientifica y Tecnología)
Av. Cordoba 831, 1P (1054)
Buenos Aires, Argentine
Tél. : (54-11) 4311-9650
Internet : http://www.agencia.secyt.gov.ar (espagnol)

Service national de salubrité et de qualité des
aliments et de l'agriculture (Servico Nacional
de Sandad y Calidad Agroalimentaria
[SENASA])
Av. Paseo Colon 367 (1063)
Buenos Aires, Argentine
Tél. : (54-11) 4331-6041/9
Internet : http://www.senasa.gov.ar

Secrétariat des sciences, de la technologie et
de l'innovation productive (Secretaría de
Ciencia, Tecnología e Innovación Productiva)
Av. Cordoba 831 (1054)
Buenos Aires, Argentine
Tél. : (54-11) 4313-1366
Téléc. : (54-11) 4312-8364
Internet : http://www.secyt.gov.ar (espagnol)

Secrétariat d'État à l'agriculture, au bétail, à la
pêche et à l'alimentation (Secretaría de
Agricultura, Ganadería, Pesca y Alimentación)
Av. Paseo Colon 982/922 (1063)
Buenos Aires, Argentine
Tél. : (54-11) 4349-2000
Internet : http://www.sagpya.mecon.gov.ar

Contacts des centres de recherche et de l'industrie en Argentine

Forum argentin pour la biotechnologie (Foro
Argentino de Biotecnología [FAB])
Av. Cordoba 934, 1P (1054)
Buenos Aires, Argentine
Tél./Téléc. : (54-11) 4322-2602/04
Courriel : info@foarbi.org.ar
Internet : http://www.foarbi.org.ar (espagnol)

Institut d'enquête sur le génie génétique et la
biologie moléculaire (Instituto de
Investigaciones en Ingeniería Genetica y
Biología Molecular [INGEBI])
University of Buenos Aires
Vta. de Obligado 2490, 2P (1428)
Buenos Aires, Argentine
Internet : http://proteus.dna.uba.ar (espagnol)

Conseil national d'enquêtes scientifiques et
techniques (Consejo Nacional de
Investigaciones Cientificas y Tecnicas
[CONICET])
Av. Rivadavia 1917, 1P (1033)
Buenos Aires, Argentine
Tél. : (54-11) 4953-7230/1
Téléc. : (54-11) 4951-8552
Internet : http://www.conicet.gov.ar (espagnol)

Institut national de technologie agricole
(Instituto Nacional de Tecnología
Agropecuaria [INTA])
Av. Rivadavia 1439 (1033)
Buenos Aires, Argentine
Tél. : (54-11) 4338-4600/82
Téléc. : (54-11) 4383-5090
Internet : http://www.inta.gov.ar (espagnol)

Institut supérieur d'enquêtes biologiques
(Instituto Superior de Investigaciones
Biológicas [INSIBIO])
National University of Tucuman
Ayacucho 491 1P (4000)
Tucuman, Argentine
Tél. : (54-381) 424-7772
Téléc. : (54-381) 424-8025
Internet : http://www.ibi.herrera.unt.edu.ar/insibio (espagnol)

BIBLIOGRAPHIE

Documents imprimés

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Documents électroniques

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SITES INTERNET UTILES

Electronic Journal of Biotechnology : http://www.ejbiotechnology.info

ExportSource : http://exportsource.gc.ca

InfoExport : http://www.infoexport.gc.ca

Strategis - Passerelle de la biotechnologie : http://strategis.ic.gc.ca/SSG/bo01376f.html

Strategis - Industries de la santé : http://strategis.gc.ca/sc_indps/sectors/frndoc/hind_hpg.html

1 Pour les coordonnées des contacts dans les organisations clés mentionnées dans ce rapport, voir Principaux contacts et services de soutien.

2 Sauf indication contraire, tous les montants sont exprimés en dollars canadiens. Le taux de change est tiré de la base de données Tradeline d'IDD Information Services, décembre 2002.