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Le marché des nutraceutiques et aliments fonctionnels
au Danemark
novembre 2003
Préparé par
Le Centre des études de marché
et
le Service des délégués commerciaux du Canada
© Ministère des Affaires étrangères
et du Commerce international
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Le Centre des études de marché produit à l'intention
des exportateurs canadiens un grand nombre de rapports par région
et par secteur. Pour de plus amples renseignements, communiquer avec :
Centre des études de marché (TMR)
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international
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Le gouvernement du Canada a préparé le présent rapport
à l'aide de sources d'information primaires et secondaires. Il
ne saurait garantir l'exactitude des renseignements que renferme ce document
et n'accorde pas forcément sa caution aux entités dont le
nom y figure. Il appartient aux lecteurs de vérifier l'exactitude
et la fiabilité des données fournies. Ce rapport se veut
un survol du marché à l'intention des personnes qui sont
intéressées aux possibilités qu'il offre et n'est
pas destiné à fournir l'analyse approfondie dont pourrait
avoir besoin un exportateur donné.
Les hauts niveaux de revenus par habitant soutenus par de généreux
avantages sociaux font des Danois l'une des populations les plus riches
d'Europe. Qui plus est, les écarts dans les revenus s'amenuisant
au Danemark, le marché de la consommation individuelle grossit.
La demande de nutraceutiques(1) devrait
atteindre 139 millions de dollars(2)
d'ici 2006, une augmentation annuelle de 4,5 % par rapport à
2001. Bien que la valeur du marché des aliments fonctionnels soit
plus difficile à évaluer, on prévoit une croissance
annuelle d'au moins 6 % au cours des cinq prochaines années.
Le marché danois de l'alimentation est en transformation, vu les
préférences des consommateurs pour des aliments plus sains
et de meilleure qualité. Une sensibilisation accrue à la
santé est perceptible dans les nouvelles préférences
en faveur des aliments fonctionnels, organiques et à faible teneur
en gras. La demande de pratiques boissons et collations riches en énergie
croît également.
En outre, de nouveaux assouplissements dans la législation concernant
les médicaments ont intensifié la concurrence et modifié
les habitudes de distribution des nutraceutiques. La publicité
et les campagnes de promotion joueront un rôle plus important sur
le marché, alors que les consommateurs auront plus de points de
vente parmi lesquels choisir. La tendance à l'auto-médication
devrait s'intensifier, à mesure qu'Internet devient une source
de plus en plus importante de renseignements et d'approvisionnement en
produits pour la santé.
Même s'il est prévu que la croissance du marché sera
forte, il y aura des différences importantes parmi les produits.
Les marchés des multivitamines, des vitamines pour enfants, des
vitamines C, du calcium et des compléments en minéraux
sont déjà à maturité et leur croissance devrait
être limitée. Cependant, les marchés des vitamines E,
D et A sont encore considérablement sous-développés.
Les meilleures perspectives de croissance sont prévues dans les
boissons fonctionnelles et boissons médicinales, les remèdes
à base de plantes (p. ex., ginseng, ginkgo biloba et échinacée,
ail), les huiles de poisson et la vitamine Q10. On considère également
que les vitamines et suppléments vendus sous la marque du distributeur
offrent de bonnes perspectives de croissance.
TABLE DES MATIÈRES
RÉSUMÉ
APERÇU DU MARCHÉ
Facteurs déterminants pour
la croissance à venir
Débouchés
Projets actuels et prévus
CONCURRENCE
Compétences
locales
Concurrence internationale
Position du Canada
Avantage concurrentiel attribuable aux politiques
et aux initiatives du gouvernement du Canada
CLIENTS DU SECTEUR PRIVÉ
CLIENTS DU SECTEUR PUBLIC
Organisations gouvernementales
Règles
relatives aux marchés publics
LOGISTIQUE DU MARCHÉ
Circuits de distribution
Ventes directes
Distributeurs et grossistes
Agents et représentants
Facteurs à considérer
pour accéder aux marchés
Pratiques commerciales proposées
Règlements en matière d'importation
Normes, certificats et enregistrements locaux nécessaires
Risques associés au crédit à l'exportation,
restrictions sur les lettres de crédit et contrôles des devises
ACTIVITÉS PROMOTIONNELLES
ANNEXE
BIBLIOGRAPHIE
AUTRES DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
Le Danemark, le plus petit des pays scandinaves, occupe une péninsule
au nord de l'Allemagne, qui est bordée par la mer Baltique et la
mer du Nord. Les réserves pétrolières et gazières
au large des côtes constituent les ressources naturelles les plus
importantes du pays. Étant donné sa population de 5,3 millions
d'habitants et des revenus annuels par habitant approchant les 43 000 dollars,
le Danemark jouit d'un des niveaux de vie les plus élevés
du monde.
Le Danemark est membre de l'Union européenne(3)
et souscrit à la plupart des politiques économiques de l'UE.
Les Danois ont cependant refusé l'union monétaire. Ils n'utilisent
pas l'euro, mais toujours la couronne, qui est cependant étroitement
liée à l'euro, dont elle varie très peu (soit de
2,25 %, en plus ou en moins).
Le Danemark est une économie de marché moderne caractérisée
par une agriculture de haute technologie et une industrie à petite
échelle. Il est un exportateur net d'aliments, ayant l'un des secteurs
de transformation des aliments les plus avancés du monde. En 2002,
le produit intérieur brut (PIB) réel a augmenté de
1,6 %, ce qui est inférieur aux années antérieures.
On prévoit un redressement modeste, avec une croissance du PIB
de 2,3 % en 2003 et de 2,5 % en 2004.
En 2002, le total des exportations agroalimentaires canadiennes au Danemark
a atteint les 118 millions de dollars. Les exportations de vitamines,
en vrac et en capsules, étaient évaluées à
10,9 millions de dollars. Plusieurs catégories de produits
agroalimentaires ont affiché une croissance vigoureuse en 2002,
ce qui inclut les levures probiotiques (facilitant la digestion), les
algues de mer et les produits à base d'algues.
Nutraceutiques
La demande danoise de vitamines et de compléments alimentaires
devrait atteindre une valeur estimative de 139 millions de dollars
d'ici 2006, soit une augmentation annuelle de 4,5 % par rapport à
2001. Bien que la valeur du marché des aliments fonctionnels soit
plus difficile à établir, on prévoit une croissance
à des taux annuels d'au moins 6 % au cours des cinq prochaines
années. Les différences les plus marquées se constateront
au niveau des produits. On estime que certains produits sont venus à
maturité et que leur croissance est limitée, voire, dans
le cas des vitamines pour enfants, négative.
En 2001, selon Euromonitor, le marché danois des nutraceutiques
était d'abord constitué des multivitamines, qui représentaient
une part de 26,5 % du marché, suivies des vitamines uniques
(19 %), des huiles de poisson (17 %), des compléments
de minéraux (6,5 %) et des compléments de calcium (5,5
%). Les deux autres sous-secteurs dignes de mention sont les compléments
destinés aux enfants, avec une part de marché de 2,5 %
et les boissons nutritives toniques/embouteillées, avec 0,05 %.
Remèdes à base d'herbes et remèdes homéopathiques
On considère que le marché danois des remèdes à
base d'herbes est sous-développé, selon les normes de l'Europe
occidentale. Les Danois n'ont que tout récemment commencé
à montrer un peu plus d'intérêt pour les produits
à base d'herbes et d'ingrédients organiques. Cela est attribuable
en grande partie à la sensibilisation aux questions environnementales
et aux choix de styles de vie plus sains. On s'attend à ce que
la demande de produits tels que le ginseng, le ginkgo biloba et l'échinacée
augmente étant donné l'intensification de la publicité
et la sensibilisation accrue des consommateurs à l'existence de
ces produits. En outre, les consommateurs danois sont de plus en plus
intéressés aux remèdes homéopathiques.
Aliments et boissons fonctionnels
Un aliment ou une boisson fonctionnel est un produit qui prétend
procurer un avantage sur le plan de la santé. À titre d'exemple
d'ingrédients fonctionnels, mentionnons les probiotiques (bactéries
facilitant la digestion) et le calcium (qui peut aider à prévenir
l'ostéoporose et est plus communément ajouté aux
boissons populaires telles que le jus d'orange). Les autorités
européennes en matière d'alimentation sont actuellement
à ébaucher une proposition visant à réglementer
les allusions à la santé permises sur les emballages d'aliments.
Au Danemark, les produits alimentaires ne peuvent prétendre apporter
des avantages thérapeutiques.
Politique agricole commune
La Politique agricole commune (PAC) de l'UE est un facteur important
déterminant la composition des exportations agroalimentaires canadiennes
vers le Danemark. Grâce à la PAC, l'Union européenne
a établi un régime de prix communs, d'aides à la
promotion, de production, d'ententes de stockage, de contrôles à
l'importation, de subventions à l'exportation et de spécialisation
de la production. Pour de plus amples renseignements sur les droits de
douane et les contingents précis de l'UE relativement à
un produit donné, on est prié de consulter la base de données
du Tarif intégré des Communautés européennes
(TARIC) à :
http://europa.eu.int/comm/taxation_customs/dds/fr/tarhome.htm
Organismes génétiquement modifiés
Le moratoire sur l'approbation et l'importation de produits génétiquement
modifiés (GM) a été levé dans l'ensemble de
l'Union européenne en octobre 2002. Cependant, les aliments
GM ne font que très lentement leur apparition sur le marché,
en raison de l'application des règles sur l'étiquetage et
la traçabilité.
En novembre 2002, la Commission agricole de l'Union européenne
a convenu à la suite d'une décision majoritaire que les
aliments renfermant plus de 0,9 % de matériel GM devaient
être étiquetés comme contenant des organismes génétiquement
modifiés (OGM). La Commission a convenu que l'étiquetage
de matériel GM dans les aliments devait s'étendre aux aliments
et aux ingrédients produits avec des cultures GM. Le projet prévoit
la divulgation complète des éléments aux consommateurs
et la capacité de repérer chaque OGM jusqu'à remonter
au lieu de culture. L'entente devra être soumise au Parlement européen
avant qu'une loi n'entre en vigueur.
Comme c'est le cas dans plusieurs pays industrialisés, la population
du Danemark vieillit. La santé générale et l'espérance
de vie sont excellentes, même considérées au regard
des normes de l'Europe occidentale. Et pourtant, on est préoccupé
par la qualité de vie des citoyens plus âgés et par
l'augmentation du niveau des dépenses de soins de santé.
Le gouvernement danois a pris les devants en faisant la promotion d'une
médecine de prévention, de choix de styles de vie plus sains
et de l'auto-médication. Les tendances démographiques et
les initiatives gouvernementales ont fait croître la demande d'aliments
fonctionnels, de boissons et de compléments alimentaires.
La croissance est aussi renforcée par les recherches et par l'intérêt
soutenu des médias pour les avantages relativement à la
santé d'aliments, de vitamines et de composés de minéraux
en particulier. Les consommateurs danois sont bien informés et
la publicité - bonne et mauvaise - a une incidence sur les
ventes. En outre, Internet devient de plus en plus une source populaire
d'information sur la santé, attribuable en grande partie à
la réglementation danoise souple qui permet la vente de médicaments
sur Internet. Plusieurs entreprises dans le domaine des soins de santé
au Danemark ont mis au point des sites à la fine pointe, qui permettent
aux consommateurs d'avoir accès à de l'information et d'acheter
des produits.
Dans le domaine des nutraceutiques, la publicité et la promotion
devraient jouer un rôle de plus en plus important dans la vente
de produits. En 2000, Pronova, l'entreprise norvégienne du domaine
de la santé, a introduit un produit à base d'huiles de poisson,
appelé Triomega, sur le marché danois. Le lancement du produit
a été accompagné d'une campagne de publicité
de 4 millions de dollars, du jamais vu jusqu'alors pour une telle
entreprise. Pronova a été en mesure d'accroître sa
part totale de marché de 2 %, uniquement grâce à
l'introduction réussie de ce produit.
Actuellement, les compléments à base d'huiles de poisson
sont consommés sous forme de capsules. Cependant, des recherches
ont lieu partout dans le monde sur la façon de les intégrer
aux aliments à titre d'additifs, offrant aux consommateurs un moyen
encore plus pratique d'en obtenir tous les avantages nutritionnels. Les
producteurs européens occupent actuellement le peloton de tête
dans le domaine de la recherche-développement.
Bon nombre des produits dans la catégorie fonctionnelle sont considérés
comme sous-développés et on en prévoit la croissance
significative au cours des cinq prochaines années. Les boissons
procurant de l'énergie et les boissons médicinales viennent
à peine d'être présentées au consommateur danois.
Ces produits liés à un style de vie particulier visent les
athlètes et les personnes actives. Ils contiennent souvent certaines
protéines de soya et des ingrédients probiotiques tels que
de la levure ou du lin. Comme ailleurs en Europe occidentale, la croissance
dans ce secteur devrait être très dynamique. Les analystes
prévoient des taux de croissance aussi élevés que
35 %, bien que le point de départ se situe très bas.
En 2002, les importations danoises de varech et d'autres algues sont
évaluées à plus de 20 millions de dollars, une
croissance de 5 % par rapport aux niveaux de 2001. En outre, la vitamine
Q10 source d'énergie est encore très populaire au Danemark
et représente un marché que l'on estime sous-développé.
Les produits vendus sous la marque du distributeur sont considérés
comme un domaine offrant des possibilités de croissance. Plusieurs
chaînes de supermarchés et un détaillant de produits
pharmaceutiques ont des produits vendus sous leur marque, qui se vendent
assez bien d'ailleurs.
En mars 2003, le Danemark a remporté une importante victoire
auprès de la Cour européenne de justice, qui a établi
que le Danemark était fondé d'imposer des limites plus strictes
que celles imposées par la Commission européenne sur la
présence de substances cancérigènes dans les aliments.
En décembre 2002, Nestlé et L'Oréal, soit les
producteurs suisses et français d'aliments et de cosmétiques,
respectivement, se sont lancés dans une coentreprise de nutraceutiques.
Le partenariat se concentrera sur les aliments cosmétiques, c'est-à-dire
des aliments pouvant améliorer l'état des cheveux, de la
peau et des ongles. Cette opération pourrait être le signal
d'une tendance dans l'industrie alimentaire, au moment où les géants
mondiaux de l'alimentation tentent de s'allier aux producteurs de cosmétiques
et de vitamines pour faire leur entrée sur le lucratif marché
des aliments fonctionnels.
En 2002, le Danemark a importé plus de 120 millions de dollars
de vitamines, en capsules ou en vrac. Au cours de la même année,
il a exporté près de 168,7 millions de dollars de ces
produits, dégageant un excédent commercial de 38,7 millions
de dollars, qui est légèrement supérieur à
celui de 35 millions de dollars de 2001. Les ventes de vitamines
sont principalement le fait des fabricants locaux et des marques locales,
malgré la force des géants multinationaux des nutraceutiques
dans les pays européens proches, tels que l'Allemagne et la Suède.
L'entreprise Dansk Droge est le chef de file et jouit d'un réseau
de distribution dans les épiceries très bien organisé.
Dans la foulée de Dansk Droge se trouvent Matas, Nycomed Danmark
et Ferrosan. Matas est aussi une chaîne de magasins de vente au
détail, concentrée sur les produits cosmétiques et
de santé et possède plus de 250 points de vente partout
au Danemark, de même qu'un site Web à la fine pointe.
Les produits vendus sous la marque du distributeur ont de plus en plus
la cote auprès des consommateurs danois. Les géants du supermarché
ISO et FDB ont introduit des vitamines et des compléments qu'ils
vendent sous leurs propres marques. Les consommateurs répondent
très bien à leurs prix concurrentiels.
Leur emplacement et leurs tarifs préférentiels confèrent
un avantage considérable aux pays de l'UE. Les exportateurs canadiens
d'aliments fonctionnels et de vitamines feront face essentiellement à
la concurrence de la Suisse, de la Norvège et de pays de l'UE tels
que les Pays-Bas, l'Allemagne, la France et l'Italie.
Pronova Biocare, une filiale de Norsk Hydro, est une pièce très
importante sur l'échiquier danois des compléments. Son produit
à base d'huiles de poisson sous la marque Triomega Pronova détient
actuellement 12,4 % de ce marché lucratif.
Le Canada détient une petite partie du marché danois des
nutraceutiques et aliments fonctionnels. En 2002, les exportations canadiennes
de vitamines et de produits secondaires des vitamines sous forme de produits
chimiques organiques ont atteint les 10,4 millions de dollars. Ce chiffre
constitue une augmentation de 36 % par rapport à 2001,
augmentation attribuable uniquement à l'augmentation des exportations
de produits secondaires de vitamine A; elle ne signale pas nécessairement
le début d'une tendance plus vaste.
Les exportations canadiennes de varech et d'algues ainsi que de levures
inactives (ingrédients probiotiques) étaient limitées
en 2002, mais néanmoins de 80 % supérieures aux niveaux
de 2001. Les exportations de levures actives ont atteint une valeur de
1,7 million de dollars en 2002, une augmentation de 18 % par
rapport aux exportations de 2001.
Corporation commerciale canadienne
La Corporation commerciale canadienne (CCC) permet aux entreprises canadiennes
d'avoir accès à de meilleures conditions de financement
et à des modalités de paiement plus intéressantes,
grâce au Programme de paiements progressifs (PPP). Le concept du
PPP a été mis au point pour établir un partenariat
entre les grandes institutions financières canadiennes et la CCC.
Il permet à la banque de l'exportateur d'accorder à ce dernier
une marge de crédit pour le financement d'un projet, ce qui avantage
l'exportateur, sous réserve de l'approbation, par la CCC, du projet
et de la capacité de l'exportateur de le mener à bien. La
CCC agira aussi à titre d'entrepreneur principal au nom des petites
et moyennes entreprises canadiennes, donnant à ces entreprises
une crédibilité accrue et un avantage concurrentiel.
Exportation et développement Canada
Exportation et développement Canada (EDC) offre aux exportateurs
canadiens du financement et des assurances pour leurs exportations. En
outre, une assurance peut être donnée en cas de grosses transactions
soumises aux conditions établies par l'acheteur. EDC préfère
utiliser des lettres de crédit, des crédits bancaires ou
des garanties bancaires. L'approbation du financement repose sur l'analyse
de chaque cas pris individuellement. On trouvera de plus amples renseignements
sur le site Web d'EDC à http://www.edc.ca,
au numéro sans frais 1-866-283-2957 (pour les entreprises dont
les ventes annuelles à l'exportation sont égales ou inférieures
à un million de dollars) ou au numéro 1-866-278-2300 (pour
les entreprises dont les ventes annuelles à l'exportation sont
supérieures à un million de dollars).
Centre des occasions d'affaires internationales
Le Centre des occasions d'affaires internationales (COAI) se veut un
partenariat entre le ministère des Affaires étrangères
et du Commerce international (MAECI) et Industrie Canada. Le Centre établit
la correspondance entre les occasions d'affaires repérées
par les délégués commerciaux à l'étranger
et les entreprises canadiennes en mesure de relever le défi, particulièrement
les petites et moyennes entreprises (PME). Les occasions sont abordées
au cas par cas, et s'étendent à tous les marchés
et tous les secteurs. Le Centre utilise des bases de données électroniques,
telles que celles du Réseau mondial d'information sur les exportations,
du Service des délégués commerciaux pour ce qui est
des exportateurs canadiens et de leurs capacités, et Strategis,
le répertoire en direct des entreprises canadiennes d'Industrie
Canada. Le Centre fait en outre appel à une vaste gamme de personnes-ressources
au sein des gouvernements fédéral et provinciaux, de même
que des associations industrielles, pour trouver de possibles fournisseurs
canadiens de produits et de services.
Pour placer les entreprises dans une position leur permettant de saisir
les occasions d'affaires, le Centre offre un service gratuit aux entreprises
canadiennes, appelé E-Leads (Service de repérage électronique).
Les entreprises canadiennes, en s'inscrivant à E-Leads, reçoivent
directement par courriel, de façon opportune et efficace, de l'information
sur les occasions d'affaires qui conviennent à leurs intérêts
particuliers en matière d'exportation. Pour s'inscrire, visiter
le site Web du Centre à http://www.coai.gc.ca.
Nouveaux exportateurs sur les marchés étrangers
Le programme Nouveaux exportateurs sur les marchés étrangers
(NEXOS) vient en aide aux entreprises canadiennes qui n'ont jamais encore
exporté en Europe. NEXOS présente les renseignements de
base sur l'exportation et fournit de l'information pratique et des premiers
contacts directs relativement aux marchés européens. Le
programme met l'accent sur des renseignements dans les domaines tels que
les formalités douanières, l'accès aux marchés,
l'expédition, l'étiquetage, les canaux de distribution et
les règlements du numéraire. Ce programme est sous le sceau
de la souplesse et de la rapidité d'exécution. Chaque mission
fournit de l'information détaillée sur la façon de
trouver un agent, un distributeur ou un collaborateur. En d'autres termes,
NEXOS montre aux Canadiens comment mener des affaires dans le pays de
destination.
Les missions NEXOS sont mises sur pied pour des groupes d'entreprises
faisant partie du même secteur général. En conséquence,
les demandes provenant d'entreprises individuelles ne peuvent pas toujours
être satisfaites. Les entreprises individuelles devraient s'adresser
à une organisation canadienne telle qu'une association industrielle,
une chambre de commerce, un centre de commerce international ou un gouvernement
provincial pour réunir au moins six entreprises pour qui un programme
peut être mis sur pied.
La mission s'articule habituellement autour d'un événement
tel qu'une exposition commerciale nationale ou internationale. Les participants
doivent assumer leurs propres frais de déplacement, d'hébergement
et de séjour. NEXOS assumera les frais liés au programme,
tels que pour les salles de réunions, les conférenciers
et les déplacements locaux.
Les entreprises canadiennes doivent s'inscrire auprès du Service
des délégués commerciaux pour pouvoir participer.
Prière de communiquer avec la Section pour l'expansion du commerce
en Europe (REB) du MAECI pour de plus amples renseignements au sujet de
NEXOS.
Programme de développement des marchés d'exportation
Le Programme de développement des marchés d'exportation
(PDME) aide les entreprises canadiennes à accéder à
de nouveaux marchés en partageant les coûts des activités
qu'elles ne pourraient ou ne voudraient pas assumer seules, ce qui permet
de réduire les risques liés à la pénétration
d'un marché étranger. Les activités admissibles,
dont les coûts sont partagés à parts égales,
sont les visites sur le marché visé, la participation à
des foires commerciales à l'étranger, l'accueil d'acheteurs
étrangers, la mise à l'essai de produits en vue de leur
certification, les frais juridiques liés aux accords de commercialisation
à l'étranger, les frais de transport de stagiaires étrangers
à des fins de formation au Canada, les frais de démonstration
de produits et d'autres coûts associés à l'exécution
d'une stratégie de développement du marché.
La contribution remboursable du PDME varie entre 5 000 $ et
50 000 $. La préférence est accordée aux entreprises
dont le chiffre d'affaires annuel est supérieur à 250 000
$ et inférieur à 10 millions de dollars ou qui ont moins
de 100 salariés, dans le secteur de la fabrication, ou moins de
50 salariés, dans le secteur des services. Les autres éléments
du programme ont trait à la préparation de soumissions dans
le cadre d'appels d'offres pour des projets d'immobilisations internationaux
et aux activités de commercialisation à l'étranger
organisées par les associations commerciales pour leurs membres.
Pour plus de renseignements, visiter le site
http://www.dfait-maeci.gc.ca/pemd/ ou composer le 1-888-811-1119.
Délégué commercial virtuel
Le Délégué commercial virtuel (DCV) est un nouveau
service en ligne offert par le Service des délégués
commerciaux du ministère des Affaires étrangères
et du Commerce international. Au moyen d'une page Web personnalisée
et protégée par un mot de passe, les exportateurs canadiens
inscrits ont accès à des renseignements à jour et
pertinents sur les contacts et sur les occasions d'affaires sur des marchés
étrangers cibles. Le DCV offre aux utilisateurs inscrits des renseignements
sur les marchés, dont des études de marché, des bulletins
d'information commerciale et des renseignements sur les activités
de promotion et sur les occasions d'affaires possibles, en fonction des
secteurs et des marchés présentant un intérêt
pour chaque entreprise utilisatrice. Les utilisateurs peuvent demander
des services en ligne au délégué commercial responsable
du secteur sur les marchés qui les intéressent. En outre,
ils reçoivent automatiquement l'information nouvelle à mesure
qu'elle est publiée. Les exportateurs canadiens peuvent s'inscrire
au service du Délégué commercial virtuel à
l'adresse http://www.infoexport.gc.ca
.
Parmi les principaux clients de produits nutraceutiques et aliments fonctionnels,
on compte des pharmacies, des épiceries et des magasins d'aliments
santé. Il y a actuellement, dans l'ensemble du pays, 287 pharmacies
exploitées par des intérêts privés, autorisées
par le gouvernement. En outre, les pharmacies danoises sont organisées
de façon à assurer un accès égal aux médicaments
vendus avec ou sans ordonnance, dans l'ensemble des régions urbaines
et rurales. En octobre 2001, le Danemark a libéralisé
sa réglementation concernant la distribution des produits médicinaux
en vente libre, incluant les nutraceutiques et les aliments fonctionnels,
ce qui a permis leur vente dans 1 700 points de vente au détail
(principalement les épiceries) partout dans le pays.
Les préférences des consommateurs au Danemark varient selon
les caractéristiques démographiques. Les citoyens plus âgés
préfèrent acheter des multivitamines, des vitamines et des
produits à base d'huiles de poisson, alors que les plus jeunes
consomment davantage des boissons énergisantes et des boissons
médicinales.
Les appels d'offres sont publiés dans le Supplément au
Journal officiel de l'Union européenne. Les documents relatifs
aux appels d'offres sont normalement publiés en danois et accompagnés
de quelques commentaires en anglais. Le site Tenders Electronic Daily
( http://ted.publications.eu.int
) est une excellente source d'information sur les contrats des gouvernements
membres de l'UE.
Le Danemark est signataire de l'Accord sur les marchés publics
de l'Organisation mondiale du commerce. Les entreprises canadiennes peuvent
soumettre une offre, au même titre que le font les entreprises
danoises et autres entreprises, relativement à des contrats de
plus de 200 000 $. Les règles que suit le gouvernement
danois prévoient des considérations relatives à la
conservation de l'environnement. Le Danemark ne tient pas de listes de
fournisseurs. Il n'est pas nécessaire de faire appel à un
agent pour présenter une offre, mais cette façon de faire
est recommandée.
En 2001, le Danemark a libéralisé sa réglementation
relative à la distribution des produits médicinaux en vente
libre. Cela a ouvert le marché à d'autres formes pour la
vente au détail et a donné plus de choix aux consommateurs.
Les vitamines et les compléments alimentaires sont vendus principalement
dans les parapharmacies et les pharmacies, qui occupaient 36 % du
marché en 2001, selon Euromonitor. D'autres points de vente au
détail détiennent une part importante du marché :
les épiceries, 29 %; les drogueries, 22 %; et les magasins
de produits santé, 10 %. Les ventes directes représentaient
les derniers 3 % de ventes.
Les pharmacies et les parapharmacies sont des magasins qui vendent des
médicaments en vente libre, mais aucun médicament sur ordonnance
soumis à la réglementation gouvernementale. Ces détaillants
ont détenu la part du lion des ventes de vitamines et de compléments
alimentaires en 2001, selon Euromonitor. Matas a joui d'une croissance
vigoureuse ces cinq dernières années et les produits vendus
sous sa propre marque se comportent assez bien.
Les supermarchés n'ont que tout récemment commencé
à réserver plus d'espace sur leurs tablettes aux vitamines
et compléments alimentaires, mais elles trouvent leurs ventes payantes.
Deux supermarchés, FDB et ISO, ont lancé une gamme de produits
vendus sous leur propre marque. Les ventes de produits offerts sous des
marques de détaillants devraient augmenter étant donné
que d'autres détaillants du secteur de l'alimentation tenteront
aussi leur chance.
Les pharmacies espèrent relever le défi de la concurrence
croissante de la part des autres détaillants en misant sur le fait
que leur personnel est instruit, qu'elles fournissent de l'information
sur la santé et qu'elles connaissent bien les produits. Même
si elles perdent du terrain par rapport aux autres formes de ventes au
détail, leur part du marché de 22 % en 2001 fait qu'elles
demeurent solides. Les pharmaciens peuvent représenter un canal
très important pour les aliments fonctionnels et les nouveaux compléments
alimentaires. En outre, ils peuvent donner aux consommateurs des renseignements
importants au sujet des avantages pour la santé que procurent les
produits, que ne peuvent fournir le seul étiquetage ou la publicité.
Les magasins de produits santé sont un autre canal important pour
les nutraceutiques et les aliments fonctionnels. Ils ont tendance à
se tenir à l'écart des autres formes de médicaments
en vente libre, préférant se concentrer sur les produits
naturels et organiques. Leur base de consommateurs se retrouve principalement
chez les personnes bien informées, athlétiques et disposées
à acheter des produits à valeur ajoutée. Les magasins
de produits santé sont toujours à l'affût de produits
novateurs qui répondent aux besoins de leur clientèle exigeante.
Il est possible de vendre les nutraceutiques par Internet, soit par l'intermédiaire
des pharmacies ou d'autres magasins, au Danemark ou à l'étranger.
Les nutraceutiques vendus sur le Web sont normalement livrés par
la poste. Les Danois peuvent acheter des produits de l'étranger
par Internet si les conditions suivantes sont remplies :
- le produit est destiné à l'usage personnel et sert à
prévenir ou à traiter une maladie;
- le produit est vendu par une pharmacie ou un autre magasin habilité
sur le plan juridique à vendre des produits médicinaux
aux consommateurs;
- le produit est expédié depuis un État membre
de l'Union européenne ou qui fait partie de l'Accord relatif
à l'Espace économique européen (il est à
noter que l'adresse du détaillant sur Internet et l'adresse d'expédition
n'ont pas nécessairement à être la même);
- le produit médicinal ne renferme pas de stupéfiants,
de substances psychotropes, ni de substances visées dans la législation
danoise sur les produits dopants.
On conseille aux exportateurs qui introduisent un produit sur le marché
danois de faire appel aux services de grossistes ou de distributeurs locaux
tenus de respecter certaines dispositions législatives, pour s'assurer
que tous les produits importés respectent la réglementation
danoise et du marché européen en matière de produits
alimentaires.
Lorsqu'ils font appel aux services d'un distributeur ou d'un grossiste,
les exportateurs doivent examiner les relations que ces gens ont avec
les administrations locales, les acheteurs et les banques; l'état
de leurs installations; et leur consentement et leur capacité à
maintenir un certain stock. On conseille aux producteurs canadiens d'examiner
les dispositions de la législation danoise et de l'Union européenne
avec un avocat qualifié avant de signer une entente avec un partenaire
possible.
Les agents représentent une autre façon efficace d'introduire
de nouveaux produits sur le marché danois. Si les agents tentent
de trouver des débouchés et de conclure des ententes au
nom de l'exportateur, ils n'ont aucun droit de propriété
sur les produits qu'ils vendent.
Un exportateur doit soupeser plusieurs facteurs lorsqu'il choisit un
agent, à savoir :
- la(les) région(s) qu'il dessert (certains agents peuvent également
desservir d'autres pays scandinaves, particulièrement la Suède);
- sa réputation;
- sa connaissance du produit;
- son expérience des produits exportés;
- les commissions à lui verser;
- le service après-vente, s'il en offre;
- ses antécédents;
- le nombre et la qualité de ses employés.
Ces qualités peuvent être évaluées au cours
d'une visite au Danemark. Les fabricants doivent s'assurer que les responsabilités
sont clairement définies avant d'entreprendre une relation à
long terme.
À première vue, la culture d'affaires danoise peut sembler
assez officielle. Les Danois se serrent la main à leur arrivée
et à leur départ. Les rendez-vous d'affaires doivent être
pris longtemps à l'avance et il est considéré comme
très impoli d'être en retard.
Les Danois ont des heures de bureau plus courtes et de plus longues vacances
que les Canadiens; en conséquence, ils accordent beaucoup d'importance
à l'efficacité et à la ponctualité. Ils estiment
précieux leur temps de loisirs et sont soucieux de maintenir un
équilibre entre leur travail et leur vie personnelle. En règle
générale, ils n'apprécient pas beaucoup certaines
pratiques d'affaires qui semblent pourtant courantes au Canada, comme
les déjeuners d'affaires ou les retraites de gestion les fins de
semaine. Essentiellement, tous les gens d'affaires danois ont une bonne
connaissance pratique de l'anglais. Les interprètes ne sont presque
jamais nécessaires dans les rencontres en personne. Des services
de traduction peuvent être nécessaires lors de la préparation,
de la signature et de la lecture de documents juridiques ou techniques.
On conseille fortement aux producteurs canadiens d'assister à
des expositions commerciales au Danemark et dans d'autres pays européens
(voir Activités promotionnelles). Les expositions commerciales
donneront aux producteurs canadiens qui ne connaissent pas très
bien les marchés danois et européens une idée générale
de la culture d'affaires et des différentes façons dont
les produits sont présentés et mis en marché.
Droits et taxes
En tant que membre de l'UE, le Danemark suit le régime du TARIC,
selon lequel des droits s'appliquent à toutes les importations
de pays non membres de l'UE. La réglementation relative aux importations,
les droits et les contingents tarifaires de l'UE et du Danemark servent
à limiter la gamme de produits étrangers entrant sur le
marché, tout en protégeant les industries nationales.
Conformément à la réglementation de l'UE, une taxe
sur la valeur ajoutée (TVA) est perçue dans le pays de destination
finale. Le taux de TVA est de 25 % pour les importations comme pour
les produits intérieurs. Pour les importations, la TVA est perçue
au moment du dédouanement sur la valeur totale de l'importation
incluant le transport, les assurances et les droits.
Le Parlement européen a approuvé une mesure législative
le 13 mars 2002 en vue d'harmoniser la réglementation afférente
aux vitamines en vente libre et de s'assurer que les vitamines sont soumises
aux tests appropriés pour en garantir la sécurité
et qu'elles sont adéquatement étiquetées avant de
pouvoir être mises en marché dans l'Union européenne.
Les compléments vitaminiques et minéraux peuvent être
classés soit à titre de complément alimentaire, soit
de médicament, selon le nombre et le volume d'éléments
nutritifs que renferme le produit. Au-delà du maximum d'éléments
nutritifs, le produit sera classé à titre de médicament.
Si un seul élément nutritif dépasse cette limite,
c'est l'ensemble du produit qui sera traité comme un médicament.
Une liste des valeurs maximales de chaque élément nutritif
comme complément alimentaire se trouve sur le site Web de la Danish
Medecines Agency (Agence danoise des ingrédients médicinaux)
à l'adresse suivante (en anglais) : http://www.laegemiddelstyrelsen.dk/en/products/
herbal/vitamins/vejledning5_eng.asp#.
Les vitamines et produits minéraux classés à titre
de médicaments doivent être autorisés par l'Agence
danoise des produits médicinaux. Seuls les éléments
nutritifs reconnus sont permis à titre de substances actives et
il n'est pas possible de les mêler à des herbes ou à
d'autres substances.
Les vitamines et minéraux qui ne sont pas classés à
titre de médicaments doivent être approuvés par la
Danish Veterinary and Food Administration (Administration danoise des
pratiques vétérinaires et des produits alimentaires). Les
produits doivent respecter un certain minimum en fait de valeur nutritive
et être jugés comme ayant une valeur nutritionnelle. Il est
possible de confondre cette catégorie de produits vitaminiques
et minéraux avec des ingrédients alimentaires et des herbes.
Les cultures bactériennes probiotiques ne sont pas acceptées
à titre de compléments alimentaires, car elles remplissent
directement une fonction nutritive.
Les produits à base d'herbes médicinales peuvent être
classés comme médicaments ou comme compléments alimentaires,
selon leur innocuité, leur utilisation habituelle, la véracité
de la documentation et les vertus accordées aux produits. On ne
reconnaît habituellement pas de vertus médicinales ou fonctionnelles
aux compléments alimentaires.
Documents aux fins de l'expédition
Tous les produits qui sont exportés au Danemark doivent être
accompagnés d'un ensemble bien établi de documents d'expédition.
Des documents supplémentaires peuvent accélérer le
traitement des marchandises à la frontière danoise, mais
étant donné la complexité de la réglementation
danoise et de l'Union européenne, les exportateurs canadiens devraient
s'informer auprès de l'importateur si d'autres renseignements sont
nécessaires avant de procéder à l'expédition.
On conseille aux exportateurs canadiens de faire appel aux services d'un
courtier en douane, importateur, agent ou distributeur danois pour s'assurer
que tous les documents essentiels sont préparés correctement
et arrivent avec l'expédition. Tous les documents doivent être
remplis à la fois en danois et en anglais pour éviter tout
retard inutile.
Facture commerciale
La facture commerciale est un document que l'exportateur remet à
l'acheteur et qui doit accompagner chaque expédition au Danemark.
Les factures doivent être vérifiées avec soin, étant
donné que des erreurs ou des omissions peuvent entraîner
des retards, des amendes, voire la confiscation des marchandises. Les
renseignements suivants doivent figurer sur les factures :
- le lieu et la date d'établissement de la facture;
- les noms et adresses de l'importateur et de l'exportateur;
- une description détaillée de la marchandise, y compris
les marques d'identification, les quantités (en unités
coutumières au commerce international), les nombres et les variétés;
- la méthode d'expédition;
- le nom, le titre et la signature de l'agent responsable;
- tous les frais d'assurance et de transport;
- le numéro de facture de l'expéditeur;
- le numéro de commande du client.
L'exportateur doit vérifier auprès de son courtier en douane
le nombre d'exemplaires de la facture commerciale qu'il doit joindre à
chaque expédition, étant donné que ce nombre varie
selon le produit expédié. Tout renseignement promotionnel
doit aussi être inclus dans la facture commerciale.
Déclaration d'exportation (formulaire B-13)
Les expéditions d'une valeur de 2 000 $ ou plus doivent
être accompagnées d'un formulaire de déclaration d'exportation.
Bien que les exportateurs aient la responsabilité ultime sur le
plan technique, les agents, les courtiers ou les transporteurs remplissent
habituellement ce formulaire et le présentent au nom de l'exportateur.
Bordereau d'expédition
Un bordereau d'expédition est nécessaire lorsque l'envoi
comporte de nombreux lots, sauf si la facture commerciale donne l'information
requise. Le bordereau indique ce qui suit :
- le nombre de lots dans une caisse;
- les poids net, brut et légal de chaque caisse et du chargement
total;
- le volume des lots individuels et du chargement total.
Au moins quatre copies du bordereau d'expédition doivent être
incluses dans chaque chargement, selon la nature du produit expédié.
Connaissement
Le connaissement est un document remis à l'expéditeur attestant
la réception du chargement. Chaque expédition peut contenir
une série de connaissements, dont une copie est versée au
dossier et d'autres sont envoyées à l'importateur et au
courtier en douane. Le connaissement doit inclure ce qui suit :
- la description du (ou des) produit(s);
- les poids et les dimensions des articles et leurs types;
- les points d'origine et de destination;
- les noms et les adresses de l'expéditeur, de l'importateur
et du courtier en douane;
- tous les frais de transport ou autres engagés;
- le nombre de connaissements dans le jeu complet;
- l'accusé de réception « à bord » des marchandises
par le transporteur.
Selon le produit, il peut être nécessaire que les exportateurs
incluent la température et d'autres exigences relatives à
l'entreposage sur le (ou les) connaissement(s).
Certificat d'origine
Un certificat d'origine atteste que les marchandises proviennent du Canada
et sont en conséquence assujetties à tous les droits ou
taxes applicables aux produits canadiens.
Emballage et étiquetage
On recommande aux exportateurs canadiens de vérifier la réglementation
danoise et de l'UE en matière de normes d'emballage et d'étiquetage.
Dans le cas d'aliments importés, les étiquettes doivent
contenir les renseignements suivants :
- le nom et l'adresse (soit du producteur, de l'établissement
qui s'occupe de l'emballage, soit de l'entreprise qui fait la vente);
- le nom du produit;
- la description du produit;
- la date d'expiration et les exigences d'entreposage;
- le pays d'origine;
- la teneur en alcool, par volume (s'il y a lieu);
- le numéro de lot du fabricant;
- les renseignements nutritionnels;
- la liste des ingrédients et les poids en unités métriques;
- la liste des additifs, agents de conservation ou colorants utilisés.
L'étiquette doit être en danois. On peut ajouter une étiquette
adhésive en danois, en plus des étiquettes en anglais ou
en français et cela doit être fait avant la vente au détail
ou la vente à un traiteur.
Aliments non traditionnels
Les aliments non traditionnels sont des aliments qui ne sont pas jusqu'ici
consommés en quantité importante au sein de l'Union européenne.
De nouveaux amalgames d'ingrédients peuvent également être
considérés comme des aliments non traditionnels. De tels
aliments peuvent être vendus au Danemark après avoir obtenu
la certification de l'UE. Cette catégorie inclut les organismes
génétiquement modifiés.
Produits organiques
Le Ministry of Agriculture, Food and Fisheries (ministère danois
de l'Agriculture, des Aliments et des Pêcheries) a mis au point
le logo Ø pour garantir aux consommateurs que le traitement final
et l'emballage du produit organique vendu a été fait par
une entreprise danoise et approuvé par le gouvernement danois.
Les produits importés ne sont habituellement pas autorisés
à afficher le logo Ø. En conséquence, les importations
d'aliments organiques sont expédiées au Danemark sans être
traitées ou expédiées en vrac, et sont ensuite traitées
et emballées au Danemark même.
Authentification des documents
Les documents qui doivent être authentifiés, tels que les
certificats de vente et les lettres autorisant un agent local ou l'importateur
à agir au nom de l'exportateur, doivent d'abord être légalisés
au Canada. Les exportateurs peuvent faire authentifier les documents légalisés,
sans frais, en les envoyant au ministère des Affaires étrangères
et du Commerce international, Authentification et signification de documents
(JLAC).
Le Danemark n'impose aucune restriction à l'égard des lettres
de crédit ou du contrôle des devises. En règle générale,
le mode de paiement est négocié entre le fournisseur et
l'importateur. Le paiement est habituellement effectué par lettre
de crédit valide pour de 30 à 60 jours. Lorsqu'un contrat
de distribution est conclu, on recommande à l'exportateur de préparer
un contrat détaillant les principales modalités de l'entente,
les droits et les responsabilités. Le traitement par les banques
de change peut prendre jusqu'à un mois.
BioFach: World Organic Trade Fair
(Foire commerciale sur les produits organiques)
du 19 au 22 février 2004 (annuel)
Nuremberg, Allemagne
Organisateur:
BioFach NürnbergMesse GmbH
Messezentrum
D-90471 Nürnberg, Germany
Tél. : (49-0-911) 8606-8648
Téléc. : (49-0-911) 8606-8645
Courriel : besucherinfo@nuernbergmesse.de
Internet : http://www.biofach.de
Natural Products Europe and Organic Products Europe
(Produits naturels Europe et Produits organiques Europe)
les 4 et 5 avril 2004 (annuel)
Londres, Angleterre
Organisateur:
Full Moon Communications 58 High Street
Steyning, West Sussex BN44 3RD
United Kingdom
Tél. : (44-0-1903) 817300
Téléc. : (44-0-1903) 817310
Courriel : rbines@naturalproducts.co.uk
Internet : http://www.naturalproducts.co.uk
Natural Products Expo-Europe
(Expo de produits naturels-Europe)
les 16 et 17 juin 2004 (annuel)
Amsterdam, Pays-Bas
Conférence connexe, du 15 au 17 juin 2004
Organisateur:
Penton Media Europe Worton Road 288-290
Isleworth TW7 6EL
United Kingdom
Contact : Mme Katharine Toohy, Ventes
Tél. : (44-0-208) 232-1600
Téléc. : (44-0-208) 232-1625
Courriel : katharine.toohy@pentoneurope.co
Internet : http://www.expoeurope.com
Hi Europe 2004
du 16 au 18 novembre 2004 (biennal)
Amsterdam, Pays-Bas
Foire sur les ingrédients santé et les compléments
alimentaires
Organisateur:
CMP Information P.O. Box 200
3600 AE Maarssen, Netherlands
Tél. : (31-346) 559-444
Téléc. : (31-346) 573-811
Courriel : fi@cmpinformation.com
Internet : http://www.hi-events.com
Contacts au gouvernement du Canada
Ambassade du Canada au Danemark Kirsten Bernikowsgade 1
1105 Copenhagen K, Denmark
Contact : Mme Bernadette Luscombe-Thomson
Tél. : (45-33) 48 32 00
Téléc. : (45-33) 48 32 21
Courriel :
bernadette.luscombe-thomson@dfait-maeci.gc.ca
Internet : http://www.canada.dk
Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA)
59 Camelot Drive
Nepean (Ontario) K1A 0Y9
Tél. : (613) 225-2342
Téléc. : (613) 228-6653
Courriel : cfiamaster@agr.gc.ca
Internet : http://www.cfia-acia.agr.ca
Agriculture et Agroalimentaire Canada
930, avenue Carling, 10e étage
Ottawa (Ontario) K1A 0C5
Contact : M. Sylvain Wilson, agent principal de développement du
marché international
Tél. : (613) 759-7726
Téléc. : (613) 759-7506
Courriel : wilsons@agr.gc.ca
Internet : http://www.agr.gc.ca
Corporation commerciale canadienne
50, rue O'Connor, 11e étage
Ottawa (Ontario) K1A 0S6
Tél. : (800) 748-8191 ou (613) 996-0034
Téléc. : (613) 995-2121
Courriel : info@ccc.ca
Internet : http://www.ccc.ca
Exportation et développement Canada (EDC)
151, rue O'Connor
Ottawa (Ontario) K1A 1K3
Tél. : (800) 850-9626 ou (613) 598-2500
Téléc. : (613) 598-6697
Courriel : export@edc4.edc.ca
Internet : http://www.edc.ca
Ministère des Affaires étrangères et du Commerce
international (MAECI)
125, promenade Sussex
Ottawa (Ontario) K1A 0G2
Internet : http://www.dfait-maeci.gc.ca
Authentification et signification de documents (JLAC)
Tél. : (613) 992-6602
Téléc. : (613) 992-2467
Expansion des affaires en Europe et Connectivité (REB)
Contact : M. Bob Rutherford, directeur adjoint, Expansion des affaires
en Europe
Tél. : (613) 995-6439
Téléc. : (613) 944-1008
Courriel : robert.rutherford@dfait-maeci.gc.ca
Centre des études de marché (TMR -- anciennement TCM)
Contact : M. Sean McLean, analyste des marchés internationaux
Tél. : (613) 996-0688
Téléc. : (613) 943-1103
Courriel : sean.mclean@dfait-maeci.gc.ca
Direction de l'appui aux marchés (TMM -- anciennement TCM)
Contact : M. Rick Winter, délégué commercial
Tél. : (613) 995-1773
Téléc. : (613) 943-1103
Courriel : rick.winter@dfait-maeci.gc.ca
Direction de l'Europe du Nord (REN)
Contact : Mme Norma Mickleburgh, chargée de dossier
Tél. : (613) 992-7001
Téléc. : (613) 995-6319
Courriel : norma.mickleburgh@dfait-maeci.gc.ca
Direction des droits de douane et de l'accès aux marchés
(EAT)
Tél. : (613) 992-2177
Téléc. : (613) 992-6002 ou (613) 944-4840
Contacts commerciaux régionaux d'Agriculture et Agroalimentaire
Canada
Al McIsaac St. John's (T.-N.-L.)
Tél. : (709) 772-0330
Courriel : mcisaaca@agr.gc.ca
Rollin Andrew
Charlottetown (Î.-P.-É.)
Tél. : (902) 566-7315
Courriel : andrewr@agr.gc.ca
Fay Abizadeh
Winnipeg (Man.)
Tél. : (204) 983-8622
Courriel : abizadehf@agr.gc.ca
Margaret Bancroft
New Westminster (C.-B.)
Tél. : (604) 666-3054
Courriel : bancroftm@agr.gc.ca
Janet Steele Halifax (N.É.)
Tél. : (902) 426-7171
Courriel : steelej@agr.gc.ca
Sandra Gagné
Montreal (Qc)
Tél. : (514) 283-3815, poste 523
Courriel : gagnes@agr.gc.ca
Jim Atcheson
Regina (Sask.)
Tél. : (306) 780-5545
Courriel : atchesonj@agr.gc.ca
Bernard Mallet Moncton (N.-B.)
Tél. : (506) 452-3706
Courriel : malletb@agr.gc.ca
Wayne Parlee
Guelph (Ont.)
Tél. : (519) 837-5824
Courriel : parleew@agr.gc.ca
Lorrie McFadden
Edmonton (Alb.)
Tél. : (780) 495-2119
Courriel : mcfaddenl@agr.gc.ca
Contacts sectoriels au Canada
British Columbia Functional Food and Nutraceutical Network (BCFN) c/o
Faculty of Agricultural Sciences
University of British Columbia
Food, Nutrition and Health Bldg.
2205 East Mall, Room 218
Vancouver (Colombie-Britannique) V6T 1Z4
Tél. : (604) 822-6920
Téléc. : (604) 822-5143
Courriel : info@bcfn2.com
Internet : http://www.bcfn2.com
British Columbia Herb Growers Association (BCHGA)
4607 23rd St.
Vernon (Colombie-Britannique) V1T 4K7
Courriel : membership@bcherbgrowers.com
Internet : http://www.bcherbgrowers.com
Canadian Association of Importers and Exporters (Association canadienne
des importateurs et exportateurs)
438 University Ave, Suite 1618
Toronto (Ontario) M5G 2K8
Tél. : (416) 595-5333
Téléc. : (416) 595-8226
Courriel : info@caie.ca
Internet : http://www.importers.ca
Canadian Foord Exporters Association (Association canadienne des exportateurs
à l'alimentation)
885 Don Mills Rd., Suite 301
Don Mills (Ontario) M3C 1V9
Tél. : (888) 227-8848 ou (416) 445-3747
Téléc. : (416) 510-8044
Courriel : info@cfea.com
Internet : http://www.cfea.com
Manufacturiers et Exportateurs du Canada
1, rue Nicholas, bureau 1500
Ottawa (Ontario) K1N 7B7
Tél. : (613) 238-8888
Téléc. : (613) 563-9218
Courriel : deborah.turnbull@cme-mec.ca
Internet : http://www.cme-mec.ca
Canadian Health Food Association (Association canadienne des aliments
de santé)
550 Alden Rd., Suite 205
Markham (Ontario) L3R 6A8
Tél. : (905) 479-6939
Téléc. : (905) 479-1516
Courriel : mdawood@chfa.ca
Internet : http://www.chfa.ca
Fabricants de produits alimentaires du Canada (anciennement Institut
des aliments du Canada)
1600, rue Scott, bureau 415
Ottawa (Ontario) K1Y 4N7
Tél. : (613) 722-1000
Téléc. : (613) 722-1404
Courriel : fpc@foodprocessors.ca
Internet : http://www.foodprocessors.ca
Club Export Agro-Alimentaire du Québec
668, montée Montarville
C.P. 10
Saint-Bruno (Québec) J3V 6B1
Tél. : (450) 461-6266
Téléc. : (450) 461-6255
Courriel : clubexport@clubexport.ca
Internet : http://www.clubexport.ca
Saskatchewan Nutraceutical Network (Réseau des nutraceutiques
de la Saskatchewan)
105 North Rd.
Saskatoon (Saskatchewan) S7N 4L5
Tél. : (306) 652-2783
Téléc. : (306) 933-7208
Courriel : info@nutranet.org
Internet : http://www.nutranet.org
Contacts au gouvernement du Danemark et contacts sectoriels
Ambassade du Danemark à Ottawa 47, rue Clarence, bureau 450
Ottawa (Ontario) K1N 9K1
Tél. : (613) 562-1811
Téléc. : (613) 562-1812
Courriel : ottamb@um.dk
Internet : http://www.danish-embassy-canada.com
Consulat du Danemark à Toronto
151 Bloor St. W, Suite 310
Toronto (Ontario) M5S 1S4
Tél. : (416) 962-5661
Téléc. : (416) 962-3668
Courriel : danish@tradecomm.com
Internet : http://www.tradecomm.com
Food Processors of Canada (formerly Food Institute of Canada) (Administration
des services vétérinaires et du secteur de) l'alimentation
Mørkhøj Bygade 19
2860 Søborg, Denmark
Tél. : (45-33) 95 60 00
Téléc. : (45-33) 95 60 01
Courriel : info@vfd.dk
Internet : http://www.vfd.dk
Dansk Økologileverandørforening [Øgruppen] (Association
manufacturière danoise du secteur des produits organiques)
Udgarden 30, Lading
8471 Sabro, Denmark
Tél. : (45-86) 12 77 66
Téléc. : (45-86) 12 77 41
Courriel : gruppen@ecoweb.dk
Internet : http://www.ecoweb.dk/gruppen
(Læægemiddelstyrelsen)
Agence danoise des produits médicinaux
Axel Heides Gade 1
2300 Copenhagen, Denmark
Tél. : (45-44) 88 95 95
Téléc. : (45-44) 88 95 99
Courriel : dkma@dkma.dk
Internet : http://www.laegemiddelstyrelsen.dk/
Importateurs danois
Coop Danmark A/S Roskildevej 65
2620 Albertslund, Denmark
Tél. : (45-43) 86 43 86
Téléc. : (45-43) 86 33 86
Courriel : coop@coop.dk
Internet : http://www.coop.dk
Dansk Cater A/S
Vidalsvej 6
9230 Svenstrup, Denmark
Tél. : (45-96) 37 20 20
Téléc. : (45-96) 37 20 21
Courriel : info@cater.dk
Internet : http://www.cater.dk
Dansk Droge A/S
Industrigrenen 10
2635 Ishøøj, Denmark
Tél. : (45-43) 56 56 56
Téléc. : (45-43) 56 56 00
Courriel : info@danskdroge.dk
MATAS A/S Røørmosevej 1
3450 Allerøød, Denmark
Tél. : (45-48) 16 55 55
Téléc. : (45-48) 16 55 00
Courriel : info@matas.dk
Internet : http://www.matas.dk
Nycomed Denmark A/S
Langebjerg 1
P.O. Box 88
4000 Roskilde, Denmark
Tél. : (45-46) 77 11 11
Téléc. : (45-46) 75 66 40
Courriel : nycomed@nycomed.dk
Internet : http://www.nycomed.com
Procudan
Bronzevej 1
6000 Kolding, Denmark
Tél. : (45-75) 50 80 00
Téléc. : (45-75) 50 51 51
Courriel : pro@procudan.dk
Internet : http://www.procudan.dk
Règlements et directives de l'Union européenne
- La Directive 2000/13/CE énonce les principales règles
afférentes à l'étiquetage et la présentation
des denrées alimentaires mises en marché au sein de l'Union
européenne et la publicité faite à leur égard.
- L'annexe II de la Directive contient la liste des catégories
d'additifs qui sont obligatoirement désignés sous le nom
de leur catégorie suivi de leur numéro CE.
- L'annexe III fournit la façon de nommer les arômes dans
la liste des ingrédients.
- La Directive 95/2/CE : autorisation relative aux additifs alimentaires
autres que les colorants et les édulcorants.
- La Directive 50/2000/CE : additifs GM
- La Directive 89/107/CEE : additifs - généraux - harmonisés
- La Directive 94/35/CE : édulcorants
- La Directive 94/36/CE : colorants
- La Directive 2002/46/CE : compléments alimentaires
Il est possible de télécharger tous les règlements
de l'UE à partir de : http://europa.eu.int/eur-lex/fr/search/search_lif.html.
Les importateurs pourraient aussi trouver utiles les guides suivants
sur les normes :
Documents imprimés
Commission des Communautés européennes, Livre blanc sur
la sécurité alimentaire, janvier 2000.
Dun & Bradstreet, Exporters' Encyclopaedia. « Denmark », 2002.
Espicom Business Intelligence, World Pharmaceutical Markets-Denmark,
juillet 2002.
Euromonitor, The Market for Over The Counter Healthcare in Denmark, juin
2002.
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l'Europe. « Country Profiles: Denmark », 2003. Téléchargé
de l'adresse http://www.who.dk/pharmaceuticals/Topics/
Overview/20020430_1 , le 10 octobre 2003.
Sites Internet utiles
Agence canadienne d'inspection des aliments : http://www.cfia-acia.agr.ca
Agriculture et Agroalimentaire Canada, Service d'exportation agroalimentaire
: http://ats.agr.ca
Aliments fonctionnels et nutraceutiques : http://www.agr.gc.ca/aliments/nff/fnutrace.html
Biotechnology Regulatory Atlas (Atlas de la réglementation afférente
à la biotechnologie) : http://www.dti.gov.uk/bioguide
Danish Plant Directorate (Direction des plantes du Danemark) : http://www.plantedir.dk
Danish Veterinary and Food Administration (Administration des services
vétérinaires et du secteur de l'alimentation du Danemark)
: http://www.vfd.dk
Europe. L'Union européenne en ligne : http://europa.eu.int/index_fr.htm
European Network for Scientific Research Co-ordination in Organic Farming
(Réseau européen de coordination de la recherche scientifique
sur la culture biologique) : http://www.cid.csic.es/enof/index.html
ExportSource : http://exportsource.gc.ca
Facts on Danish Organic Farming (Les faits concernant la culture biologique
au Danemark) : http://ecoweb.dk/english/tal/2ba.htm
InfoExport : http://www.infoexport.gc.ca
Liens avec des sites danois concernant les produits organiques : http://www.ecoweb.dk
Ministère des Affaires étrangères et du Commerce
international : http://www.dfait-maeci.gc.ca
Règlements du Conseil des Communautés européennes
: http://europa.eu.int/eur-lex
1. Il n'y a pas de consensus sur ce qui
constitue le portefeuille des produits nutraceutiques. En conséquence,
les évaluations de la taille du marché varient selon les
sources consultées. Aux fins du présent rapport, le terme
nutraceutique se dit de vitamines, de compléments alimentaires,
de minéraux et d'extraits d'herbes. Les aliments fonctionnels (p. ex.,
les boissons à base de yogourt probiotique, les plantes extraites
de la mer) sont traités séparément. Les évaluations
sont formulées de façon à permettre aux lecteurs
d'avoir une idée générale de la taille du marché
par rapport aux autres produits alimentaires et boissons. Ces valeurs
ne doivent pas être considérées comme des mesures
exactes.
2. Sauf indication contraire, tous les
montants sont exprimés en dollars canadiens. Le taux de change
est tiré de la base de données Tradeline, d'IDD Information
Services, mars 2003.
3. L'Union européenne repose sur
un système institutionnel qui est unique en son genre dans le monde.
Les membres de l'UE délèguent une partie de leur souveraineté
pour certaines questions, incluant les échanges commerciaux et
le commerce international, à des institutions indépendantes
représentant les intérêts de l'ensemble de l'Union,
ses pays membres et ses citoyens.
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