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Le marché de la biotechnologie
au Royaume-Uni

juin 2002


© Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international
FaxLink n° 42582

Rapport préparé par le Centre des études de marché
Direction de l'appui aux marchés (TCM)
Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international
125, promenade Sussex, Ottawa K1A 0G2
Téléc. (613) 943-1103
Courriel : mrc@dfait-maeci.gc.ca


Le Centre des études de marché produit à l'intention des exportateurs canadiens un grand nombre de rapports par région et par secteur. Ces rapports sont disponibles sur : 
- le site Internet InfoExport du MAECI (http://www.infoexport.gc.ca).

Le gouvernement du Canada a préparé le présent rapport en se fondant sur des sources d'information primaires et secondaires. Il ne saurait garantir l'exactitude des renseignements que renferme ce document et il n'accorde pas forcément sa caution aux entités dont le nom y figure. Il appartient aux lecteurs de vérifier l'exactitude et la fiabilité des données fournies. 



Points saillants 

  • L'industrie de la biotechnologie au Royaume-Uni figure parmi les plus importantes dans le monde. Ses ventes annuelles s'élèvent à plus de 9,7 milliards de dollars. Le marché compte environ 460 entreprises dont certaines des plus grandes multinationales pharmaceutiques au monde.
  • Les applications thérapeutiques et de santé sont les principaux points forts de l'industrie. L'accent est mis sur la génomique, la thérapie génique, la recherche sur les cellules souches et la découverte de médicaments.
  • En février 2002, le parlement britannique a voté en faveur du clonage thérapeutique et de la levée de l'interdiction de recherche sur les cellules souches provenant d'embryons humains. En conséquence, on s'attend à une augmentation du financement de la recherche par le gouvernement et le secteur privé. Le Royaume-Uni est maintenant bien placé pour devenir un chef de file mondial pour la recherche sur les cellules souches.

Débouchés 

  • Les débouchés les plus importants qui s'offrent aux entreprises canadiennes du secteur de la biotechnologie sont des partenariats de recherche concertée, des accords de transfert de technologie et de concession de licence.
  • Les entreprises ayant des compétences spécialisées dans le domaine de la génomique et de la recherche sur les cellules souches trouveront des débouchés dans ce marché.

Principaux acteurs

  • Les entreprises multinationales dominent l'industrie de la biotechnologie du Royaume-Uni bien que le secteur des petites et moyennes entreprises soit très dynamique.
  • L'industrie est aussi caractérisée par des groupements d'entreprises qui se trouvent autour de centres d'excellence universitaires. Ces groupements sont le pivot du secteur de la biotechnologie.

Précisions utiles pour l'exportateur

  • Comme le Royaume-Uni est membre de l'Union européenne, tous les médicaments issus de la biotechnologie, ainsi que les produits de santé destinés aux humains, que l'on veut commercialiser sur le marché du Royaume-Uni doivent être approuvés par l'Agence européenne pour l'évaluation des médicaments. Le Royaume-Uni est aussi lié par la réglementation de l'UE concernant l'approbation et la dissémination des plantes.

Le marché en bref

  • Réalisant des ventes annuelles de plus de 9,7 milliards de dollars1, l'industrie de la biotechnologie du Royaume-Uni se classe au deuxième rang sur le marché mondial après celle des États-Unis. Outre certaines des plus importantes multinationales pharmaceutiques, l'industrie compte quelque 460 entreprises, dont des entreprises d'experts-conseils et de services. Il y a environ 270 entreprises spécialisées en biotechnologie dont 48 sont des sociétés cotées en bourse. Ce sont les petites et moyennes entreprises qui sont les principales sources d'innovations dans ce secteur.
  • Les produits biopharmaceutiques sont le principal point fort de l'industrie de la biotechnologie du Royaume-Uni. L'accent est mis sur la génomique et la thérapie génique, la chimie combinatoire, la régulation des cellules et la conception d'animaux transgéniques. Le marché tout entier est caractérisé par des partenariats, des fusions et des contrats de concession de licence. En fait, très peu d'entreprises dans ce secteur sont complétement intégrées de la recherche initiale, de l'élaboration des produits et des essais jusqu'à la fabrication et la commercialisation. Au moins 70 % des entreprises dans ce secteur font porter leurs efforts sur les produits de santé.
  • L'industrie de la biotechnologie du Royaume-Uni est aussi caractérisée par ses groupements d'entreprises. Établies pour venir en aide aux jeunes entreprises et pour réunir les compétences en vue de renforcer l'industrie, ces groupements sont devenus essentiels pour assurer la croissance de l'industrie. Ils sont situés autour de centres d'excellence universitaires qui apportent au monde des  affaires des entreprises dérivées aussi bien que des scientifiques qualifiés et des travaux de recherche préliminaires de grande valeur. Les principaux centres de l'industrie de la biotechnologie sont Londres, le sud-est de l'Angleterre (autour d'Oxford), East-Anglia (y compris Cambridge) et l'Écosse.
  • Le Royaume-Uni est vraisemblablement le meilleur endroit dans le monde pour la recherche d'avant-garde et la mise au point de la biotechnologie en raison de son système de réglementation rigoureux, de la confiance des investisseurs dans l'industrie et de l'appui qu'accorde le gouvernement à la recherche fondamentale et appliquée.
  • Bien que l'industrie de la biotechnologie du Royaume-Uni reçoive un appui important du gouvernement, notamment dans les universités, elle s'appuie sur le capital de risque et les partenariats pour assurer sa croissance et son développement. Malgré le ralentissement économique dans d'autres secteurs industriels et la faible émission publique de titres initiale, l'industrie de la biotechnologie a malgré tout réussi à attirer l'attention des investisseurs nationaux aussi bien qu'internationaux. Le capital de risque pour la biotechnologie demeure fort au Royaume-Uni et les entreprises continuent de former des alliances en vue de renforcer leurs positions respectives grâce à la collaboration. Au cours de la première moitié de 2001, des capitaux de risque privés de plus de 360 millions de dollars ont été investi dans des entreprises du secteur de la biotechnologie du Royaume-Uni.
  • Le succès durable des entreprises du secteur de la biotechnologie est attribuable en partie au nombre important de produits en cours d'élaboration. En Europe, ce sont les entreprises britanniques qui comptent le plus grand nombre de produits (130) à diverses étapes de mise au point. L'industrie mûrit rapidement et on s'attend à ce qu'un nombre de plus en plus important d'entreprises deviennent rentables à court et à moyen terme.
  • À mesure que progresse la science à la base de la biotechnologie, de nombreuses entreprises pharmaceutiques traditionnelles se tournent vers des produits biopharmaceutiques en raison de leur potentiel, et il en résulte des fusions, des partenariats et une convergence accrue entre ces deux secteurs. L'industrie pharmaceutique britannique est la quatrième en importance dans le monde et constitue 12 % du marché mondial. Il y a plus de 600 fabricants de produits pharmaceutiques et organismes de recherche au Royaume-Uni, notamment des multinationales britanniques et américaines qui dominent la production.
  • Parmi les principaux secteurs d'excellence au Royaume-Uni qui reçoivent d'importantes subventions de recherche, on compte la recherche sur les cellules souches, la génomique, les recherches sur les maladies infectieuses, la santé mentale, le cancer et le vieillissement.

Recherche sur les cellules souches embryonnaires

  • En novembre 2001, suivant des consultations qui ont duré deux ans, l'Autorité de la fécondation humaine et de l'embryologie [Human Fertilisation and Embryology Authority (HFEA)]2 a annoncé que les couples risquant de donner naissance à un bébé avec une anomalie congénitale grave devraient être autorisés à recourir à des procédures leur permettant de choisir des embryons sains. Les lignes directrices ont été assouplies pour permettre aux parents de choisir des embryons dont les antigènes tissulaires sont compatibles avec ceux d'un enfant vivant de manière que le sang du cordon ombilical puisse être utilisé pour des traitements médicaux. Cette procédure, connue sous le nom de diagnostic pré-implantatoire de troubles génétiques, est généralement bien perçue par le public bien qu'il y ait certaines préoccupations au sujet d'une utilisation plus répandue de ce genre d'analyse génétique.
  • En février 2002, le parlement a levé l'interdiction de la recherche sur les cellules souches embryonnaire et a autorisé le clonage thérapeutique. Après qu'une décision judiciaire de novembre 2001 a mis en évidence une faille dans les lois concernant les techniques de reproduction humaine et le clonage, le gouvernement est intervenu rapidement pour définir sa position et a adopté une réglementation rigoureuse.
  • Un comité spécial, convoqué par la Chambre des lords pour étudier les questions éthiques et morales, a décidé que le potentiel des cellules souches embryonnaires l'emportait sur les préoccupations éthiques, compte tenu particulièrement des restrictions et des contrôles qui seront imposés aux termes de la nouvelle réglementation. La Chambre des lords a déclaré que les embryons qui restent après une fécondation in vitro étaient la source privilégiée de cellules souches embryonnaires et que les embryons clonés seraient autorisés uniquement dans des circonstances exceptionnelles et déterminées3.
  • La HFEA administre les cliniques qui proposent la fécondation in vitro, l'insémination artificielle par donneur et l'entreposage d'oeufs, de spermes et d'embryons. Elle autorise et contrôle la recherche sur les embryons humains et elle sera chargée d'appliquer la nouvelle réglementation régissant la recherche sur les cellules souches embryonnaires humaines.
  • À la suite des décisions et des débats relatifs aux cellules souches embryonnaires, on s'attend à ce que des fonds additionnels pour la recherche proviennent de sources gouvernementales et privées, y compris le Wellcome Trust. Le Royaume-Uni est maintenant bien placé pour diriger la recherche mondiale sur les cellules souches embryonnaires et il est probable que des chercheurs de premier plan ressortissants de pays où la réglementation est plus restrictive y déménageront pour poursuivre leurs travaux.
  • C'est au Conseil de recherches médicales [Medical Research Council (MRC)] qu'a été confiée la tâche d'instaurer une banque de cellules souches embryonnaires en vue de faciliter la recherche et de veiller à ce que la récolte des cellules soit conforme aux normes d'éthique. Le directeur général du MRC présidera aussi un comité de coordination national de la recherche sur les cellules souches embryonnaires et il cherchera des possibilités de financement et de recherche concertées.
  • La décision du Royaume-Uni d'autoriser la recherche sur les cellules souches embryonnaires et le clonage thérapeutique pourrait avoir des conséquences négatives sur le financement en provenance du programme d'aide à la recherche de l'UE. Des responsables européens sont d'avis que les entreprises qui mènent des recherches sur les cellules souches embryonnaires ne devraient pas avoir droit au financement en raison des questions d'ordre moral qu'elles soulèvent. Depuis mai 2002, l'Union européenne semblait disposée à autoriser la recherche sur les embryons humains qui restent après une fécondation in vitro et qui ont au plus 14 jours.

Biotechnologie agricole

  • Le gouvernement du Royaume-Uni a déclaré publiquement que le pays ne pouvait pas se permettre d'abandonner sa position d'avant-garde dans le secteur de la recherche en biotechnologie agricole en dépit des protestations contre les organismes génétiquement modifiés (OGM). 
  • Les difficultés auxquelles se sont heurtés les aliments transgéniques au Royaume-Uni et dans beaucoup de régions de l'Europe sont attribuables en partie à la perception du public et à un manque de connaissances scientifiques. En outre, il y a eu la série de psychoses alimentaires qui ont déferlé sur l'Europe au cours des dernières années concernant, entre autres, l'EBS ou la maladie de la vache folle, le scandale au sujet des dioxines cancérigènes découvertes dans la volaille et les produits laitiers en Belgique et l'utilisation en France de bouillies à base d'eaux d'égout pour l'alimentation du bétail. Les Européens, et les citoyens du Royaume-Uni en particulier, se préoccupent beaucoup de l'origine et de la sécurité de leur approvisionnement alimentaire. Ces scandales ont peut-être aussi suscité le ressentiment des citoyens du Royaume-Uni particulièrement à l'égard du pouvoir des grandes sociétés multinationales et de l'influence qu'elles exercent sur leur alimentation.
  • La presse britannique a fait largement écho aux objections formulées par des particuliers et des groupes d'intérêts spéciaux au sujet de la biotechnologie agricole et des cultures transgéniques. Bien que peu nombreux, les protestataires ont réussi à causer d'importants dommages matériels aux essais en champ dans tout le pays. Ils ont menacé de poursuivre leurs protestations si le gouvernement continue à encourager la recherche en biotechnologie agricole.
  • En janvier 2002, le secrétaire aux Affaires rurales a annoncé que trois années d'essais en champ de cultures transgéniques ne seraient pas suffisantes pour lever le moratoire actuel sur les cultures commerciales. Pour prendre cette décision, il faut des essais additionnels pour s'assurer que les cultures transgéniques n'ont pas d'effets néfastes sur l'environnement ou la santé, et il a souligné la nécessité de mener un large débat public sur cette question avant de les autoriser.
  • Le gouvernement a aussi annoncé que la distance de séparation entre les cultures transgéniques et non transgéniques devra être plus importante dans les futurs essais en champ.
  • Pour la saison de végétation de 2002, il y aura 57 endroits dans tout le pays où seront cultivés le colza (canola) et la betterave à sucre.
  • La Société royale est aussi intervenue dans le débat sur les OGM. Elle a publié en février 2002 un rapport à jour demandant une meilleure évaluation de la salubrité des aliments ainsi qu'une réglementation plus rigoureuse en ce qui concerne l'approbation des aliments non conventionnels. Elle s'inquiète particulièrement des procédures de test d'allergie et de la valeur nutritive du lait maternisé.
  • Le gouvernement et l'industrie mènent aussi des recherches sur les usages non alimentaires des cultures de la biotechnologie agricole, notamment les biomatériaux et les biocarburants. Si le public continue à s'opposer à la culture de produits alimentaires transgéniques, l'importance de ces secteurs pour l'industrie de la biotechnologie agricole pourrait s'accroître. 


Aide publique à la biotechnologie

  • Le gouvernement britannique prête un appui important à l'industrie de la biotechnologie en tant qu'industrie de croissance, tant sur le plan de la concurrence que de l'innovation. Grâce à une série de programmes de financement, de conseils, de commissions et de ministères, le gouvernement encourage la recherche et le développement, la commercialisation et l'innovation dans tous les secteurs de la biotechnologie.
  • En mai 1999, le gouvernement a annoncé la création de deux commissions consultatives stratégiques qui étaient chargées d'examiner l'ensemble des incidences à long terme de la biotechnologie. La Commission sur la génétique humaine [Human Genetics Commission] conseille le gouvernement en matière de techniques de génétique et la Commission sur la biotechnologie agricole et environnementale [Agriculture and Environmental Biotechnology Commission] le conseille sur tous les autres aspects de la biotechnologie, exception faite des aliments. Les commissions examinent les questions d'ordre éthique relatives à la biotechnologie. Elles déterminent les lacunes du cadre de réglementation et elles conseillent le gouvernement au sujet des nouvelles technologies.
  • On s'attend à ce que la Commission sur la génétique humaine présente au printemps 2002 un train de mesures législatives visant à protéger les renseignements génétiques personnels. La structure juridique de protection des droits à la vie privée prend du retard par rapport aux progrès sensibles de la recherche génétique. On s'attend aussi à ce que la Commission demande que le gouvernement rende illégale l'analyse de l'ADN d'une personne avant d'avoir obtenu le consentement éclairé de celle-ci.
  • La Commission sur la biotechnologie agricole et environnementale a publié en septembre 2001 son premier rapport, intitulé Crops on Trial, dans lequel elle fait le point sur les cultures transgéniques ainsi que sur les questions scientifiques,  éthiques et sociales connexes. Elle a recommandé que les essais en cours soient menés à bonne fin et qu'ils constituent le point de départ d'une nouvelle phase d'évaluation qui encourage la participation du public et une vue plus large de l'ensemble de la politique agricole au Royaume-Uni. Elle continuera à suivre les faits nouveaux dans la biotechnologie agricole et fera rapport au gouvernement sur deux secteurs supplémentaires, soit la biotechnologie et les animaux, et le risque environnemental.
  • L'Agence des normes alimentaires [Food Standards Agency (FSA)] a été créée en 2000. Elle a pour objet de fournir au public et au gouvernement des conseils et des informations sur la sécurité des produits alimentaires, la nutrition et les régimes alimentaires. Elle est aussi chargée de l'applification et du contrôle des lois relatives aux aliments. Il y a des divisions au sein de la FSA chargées de la biotechnologie agricole et des aliments transgéniques, notamment la Division des aliments non traditionnels [Novel Foods Division] du Groupe des politiques sur la sécurité alimentaire [Food Safety Policy Group], ainsi que la Division de l'étiquetage des produits alimentaires, des normes alimentaires et de la protection des consommateurs [Food Labeling and Standards and Consumer Protection Division] au sein du Groupe d'exécution des normes alimentaires [Enforcement and Food Standards Group]. La Division des aliments non traditionnels est responsable de la mise en oeuvre des politiques gouvernementales relatives aux aliments transgéniques, ainsi qu'aux aliments nouveaux, fonctionnels et irradiés. Cette division mène aussi des recherches en vue d'aider la FSA à évaluer la sécurité de tous les aliments transgéniques.
  • La Division de l'étiquetage des produits alimentaires, des normes alimentaires et de la protection des consommateurs est chargée d'élaborer les politiques sur l'étiquetage et l'authenticité des aliments. La FSA appuie les dispositions relatives à l'étiquetage des aliments transgéniques, ainsi que l'éducation des consommateurs au sujet des avantages et des risques éventuels de ces aliments.
  • La FSA collabore aussi directement avec un certain nombre de comités consultatifs, dont le Comité consultatif sur les aliments non traditionnels et la transformation des aliments [Advisory Committee on Novel Foods and Processes (ACNFP)]. L'ACNFP est un groupe consultatif indépendant, composé de scientifiques, qui effectue des évaluations de la sécurité des produits alimentaires transgéniques et qui conseille la FSA et le gouvernement sur toutes les questions ayant trait aux nouveaux aliments. 
  • La direction de la biotechnologie [Biotechnology Directorate] au sein du ministère du Commerce et de l'Industrie [Department of Trade and Industry (DTI)] joue un rôle de premier plan dans la promotion et le développement de la biotechnologie au sein du Royaume-Uni. La direction se concentre sur quatre secteurs principaux : politique relative à la recherche et au développement et transferts de technologie, cadre réglementaire et droits de propriété intellectuelle, financement et développement des petites entreprises et concurrence au sein des principaux sous-secteurs de la biotechnologie.
  • L'investissement pour la recherche provenant du DTI dans tous les secteurs de l'économie est axé sur le Bureau des sciences et de la technologie [Office of Science and Technology] et sept conseils de recherche dont deux mettent un accent particulier sur la biotechnologie.
  • Le Conseil sur la biotechnologie et les sciences biologiques [Biotechnology and Biological Sciences Resource Council (BBSRC)] est l'un de deux conseils de recherche financés par le gouvernement qui mettent principalement l'accent sur la biotechnologie. Le BBSRC soutient la recherche fondamentale, stratégique et appliquée dans les universités et les instituts de recherche établis dans tout le pays, dans sept domaines principaux :
    • l'agroalimentaire,
    • la zootechnie,
    • la biochimie et la biologie cellulaire,
    • la biologie moléculaire,
    • les systèmes biologiques et d'ingénierie,
    • les gènes et la biologie du développement,
    • les sciences végétales et la microbiologie.
  • Le mandat du BBSRC comporte le soutien de la recherche et du développement, de la formation et de la coopération internationale qui avantageront la société et accroîteront la compétitivité économique du Royaume-Uni. Le Conseil joue aussi un rôle dans l'éducation du public, en diffusant les connaissances et en permettant à celui-ci de mieux comprendre la biotechnologie et les sciences biologiques.
  • Le BBSRC collabore avec le ministère de l'Environnement, des Pêches et de l'Alimentation [Department of Environment, Fisheries and Food] ainsi qu'avec d'autres conseils de recherche, dont le Conseil de recherche sur l'environnement [Natural Environment Research Council] et le MRC.
  • Le BBSRC soutient aussi la recherche en biotechnologie menée dans huit instituts (voir le tableau 1).
Tableau 1. Instituts subventionnés par le BBSRC
Institut Subventions de recherche 2000
Babraham Institute 1,4 million $
Institute for Animal Health 6,0 millions $
Institute of Arable Crop Research 3,7 millions $
Institute of Food Research 1,6 million $
Institute of Grassland and Environmental Research 1,1 million $
John Innes Centre 5,2 millions $
Roslin Institute 2,5 millions $
Silsoe Research Institute 1,3 million $

Source : BBSRC, 2002.

  • Plus de 5 000 scientifiques et étudiants reçoivent des subventions du BBSRC. Outre le financement universitaire et le soutien aux huit principaux instituts de recherche, le BBSRC a créé six centres de biologie structurale établis dans tout pays pour que tous les chercheurs aient accès au matériel, à la recherche, à l'expertise et à la formation de pointe.
  • En février 2001, le BBSRC a annoncé son plus important programme de recherche à ce jour, Exploiting Genomics. Le programme profitera des 450 millions de dollars investis dans la génomique au cours des dix dernières années et bénéficiera d'un investissement supplémentaire de près de 70 millions de dollars au cours des trois à cinq prochaines années. Grâce au programme Exploiting Genomics, le Royaume-Uni demeurera au premier plan de la recherche génétique et étudiera des moyens de tirer avantage de l'information génétique végétale, animale et microbienne. On s'attend à ce que des projets de recherche réunissent les technologies de pointe en génétique, en informatique et en génie et qu'ils répndent aussi aux besoins urgents de l'industrie et en matière d'orientation, concernant notamment l'amélioration de la technologie de sécurité alimentaire, des nouvelles thérapeutiques et une solution à la résistance bactérienne aux antibiotiques.
  • Et enfin, le BBSRC soutient et finance de petits groupes de recherche dans diverses universités du Royaume-Uni. On peut trouver d'autres renseignements sur des instituts de recherche et d'autres programmes de financement offerts par le Conseil à l'adresse suivante: http://www.bbsrc.ac.uk
  • Le Conseil de recherche médicale (MRC) est le deuxième conseil de recherche au Royaume-Uni. Il se consacre principalement à la recherche en biotechnologie dans les six secteurs suivants : 
    • les études sur la population,
    • les neurosciences et la santé mentale,
    • l'immunologie et les infections,
    • la génétique, la structure et la dynamique moléculaires,
    • la biologie cellulaire, le développement et la croissance des cellules,
    • la physiologie et les processus morbides.
  • Le MRC fournit une aide financière sous forme de subventions à l'intention des chercheurs universitaires. Il appuie aussi la recherche et le développement dans divers centres de recherche. Plus de 40 instituts et centres de recherche au Royaume-Uni bénéficient du financement et de l'appui du MRC. 
  • Le MRC appuie la recherche fondamentale, appliquée et clinique ainsi que les essais en établissant un processus de demandes et en cherchant des occasions de recherche prometteuses. Il fait aussi en sorte que les découvertes provenant de la recherche soient exploitées pour profiter à l'économie et qu'elle permettent de mettre au point de nouveaux produits de soins de santé. À l'instar d'autres conseils de recherche, le MRC encourage la coopération interdisciplinaire et l'amélioration des compétences en recherche, et il coordonne la coopération internationale. Des renseignements complets sur les programmes sont disponibles à l'adresse suivante : http://www.mrc.ac.uk.
  • En janvier 2002, le secrétaire d'État à la Santé a annoncé un programme de création de six « parcs de connaissance en génétique » en vue de mieux soutenir la croissance de la recherche et de la technologie génétiques au Royaume-Uni. Le fonds de Genetic Knowledge Challenge s'élève à près de 23 millions de dollars, et le financement de 11 millions de dollars du DIT sera réparti entre les programmes à Oxford, Cambridge, Londres et Newcastle et dans le Nord-Ouest et le pays de Galles. Le programme annoncé comporte aussi la création de deux laboratoires nationaux de référence en génétique à Salisbury et à Manchester.
  • Les parcs de connaissance en génétique encourageront la collaboration entre les cliniciens, les scientifiques, les universitaires et les spécialistes de la recherche industrielle. Ce seront des centres d'excellence qui se consacreront à améliorer les diagnostics, les traitements et les services d'information aux patients atteints de maladies génétiques.
  • Les laboratoires nationaux de référence en génétique se spécialiseront dans l'évaluation et la mise au point de nouveaux tests génétiques qui seront utilisés par les services de santé nationaux. Ils recevront un financement annuel de 1,1 million de dollars.
  • En mars 2002, le gouvernement du Royaume-Uni a annoncé un nouveau crédit d'impôt pour la recherche et le développement à l'intention des grandes entreprises, comparable à celui qui existe déjà pour les petites entreprises. Ce crédit d'impôt vise à encourager la recherche concertée avec les universités et permet aux entreprises de déduire les coûts de la recherche-développement. Le programme à l'intention des grandes entreprises ne comporte pas de remboursement comme c'est le cas pour les petites entreprises, mais le crédit d'impôt de 20 % profitera aux entreprises et encouragera la recherche concertée.
  • Le DTI encourage les entreprises de fabrication et de services à étudier des applications de la biotechnologie à leurs activités par l'entremise du programme BIO-WISE. En avril 2002, le gouvernement a accordé un financement de 2,3 millions de dollars à cinq nouveaux projets, portant notamment sur l'utilisation de micro-organismes dans le traitement des déchets de l'industrie du textile et des trousses de diagnostic pour détecter des bactéries nocives dans les boues d'égout. Grâce aux contributions en contrepartie de l'industrie, l'investissement total s'élèvera à près de sept millions de dollars. Le programme BIO-WISE organise aussi des ateliers et des conférences pour mieux faire connaître les applications de la biotechnologie industrielle.
  • Le Service consultatif financier sur la biotechnologie du Royaume-Uni [U.K. Biotechnology Finance Advisory Service (UKBFAS)] est un service de conseil financé par le gouvernement qui vise à aider les nouvelles entreprises dans le secteur de la biotechnologie. Depuis 1997, 40 entreprises ont bénéficié de l'aide de l'UKBFAS qui a répondu à des demandes de renseignements de nombreuses autres. On aide les entreprises en évaluant leurs plans d'affaires et en déterminant des sources de financement éventuelles, notamment celles du secteur privé et les subventions gouvernementales.
  • Le Fonds d'encouragement universitaire [University Challenge Fund (UCF)] a été créé en 1998 grâce à la collaboration de sources de financement publiques et privées (dont le Wellcome Trust et la Gatsby Charitable Foundation). Il vise à ce que les idées viables des laboratoires universitaires se traduisent en des entreprises dérivées ou nouvelles. Le financement de l'UCF est utilisé pour embaucher des gestionnaires, obtenir la protection de la propriété intellectuelle, préparer des plans d'affaires et payer les frais juridiques.


Débouchés

  • Les débouchés les plus importants pour les entreprises de biotechnologie canadiennes résident surtout dans les partenariats de recherche concertée, les accords de transfert de technologie et de licence, les installations de production ainsi que les services. L'industrie du Royaume-Uni cherche à mettre davantage l'accent sur la biofabrication pour assurer son essor à long terme, et le marché offre aussi des grandes possibilités dans les études de recherche préclinique et d'autres services de recherche en vue d'essais cliniques.
  • Étant donné l'opinion publique actuelle sur les questions de biotechnologie agricole et les sondages récents en faveur d'une recherche supplémentaire dans le domaine des soins de santé et des médicaments, les débouchés les plus importants pour les entreprise canadiennes au Royaume-Uni concernent la découverte et la mise au point de médicaments. Les entreprises canadiennes devraient viser des entreprises britanniques actives dans des secteurs semblables et amorcer des négociations de collaboration éventuelle. Les salons professionnels offrent de bonnes occasions de rencontrer directement les représentants d'entreprises et de trouver des partenaires appropriés dans ce marché.
  • Cette industrie axée sur les universités connaît entre autres difficultés, le manque de compétences en gestion d'entreprise. Les entreprises canadiennes qui ont des compétences en biotechnologie et en conseils de gestion trouveront un marché facile au Royaume-Uni.
  • D'ici 2005, des entreprises biopharmaceutiques britanniques auront plus de 80 produits à commercialiser. Entre-temps, le marché offre des débouchés dans les études de recherche préclinique et d'autres services de recherche pour les essais cliniques. Il existe d'autres possibilités dans le secteur de la recherche et du développement, notamment le séquençage, la production de protéines et d'enzymes et la synthèse chimique.


Principaux acteurs

  • L'industrie de la biotechnologie du Royaume-Uni se caractérise par des entreprises multinationales importantes et des PME dynamiques tributaires des fusions et des partenariats. Il y a dans tout le pays de nombreux instituts de recherche et de centres de formation universitaires mondialement connus, ainsi que des parcs technologiques visant à regrouper l'industrie et à encourager la collaboration. Les principaux groupements sont décrits ci-après. Parmi les nouveaux groupements, ou peut citer Newcastle (One North East), Manchester (Bionow) et York (York BioScience).
  • Les principales multinationales actives dans ce marché sont notamment GlaxoSmithKline (Royaume-Uni), AstraZeneca (Royaume-Uni), Pfizer (États-Unis), Novartis (Suisse), Merck & Co. (États-Unis), Aventis (France) et Bayer (Allemagne).

Londres

  • La ville de Londres est devenue un important centre de biotechnologie. On y trouve plus de 60 entreprises dans ce secteur, attirées par les hôpitaux d'enseignement et les établissements universitaires à vocation scientifique, ainsi que d'importantes industries de recherche pharmaceutique et industrielle sous contrat qui s'intègrent de plus au plus au secteur de la biotechnologie.
  • Les dépenses engagées à Londres en recherches liées à la biotechnologie sont évaluées à plus de 675 millions de dollars par an. Londres est aussi le centre financier de l'Europe. On y trouve plusieurs sociétés d'investissement en capital de risque qui soutiennent la croissance de la biotechnologie.
  • La pénurie de locaux industriels et à bureaux et les coûts élevés peuvent limiter la croissance de l'industrie à Londres, malgré les efforts déployés par diverses associations industrielles et agences de développement économique. Pour de plus amples renseignements sur le groupement biotechnologique à Londres, voir le site du London Biotechnology Network à l'adresse suivante : http://www.londonbiotechnology.co.uk.
Tableau 2. Principaux acteurs dans le groupement biotechnologique de Londres
Ark Therapeutics http://www.arktherapeutics.com
Arrow Therapeutics http://www.arrowt.co.uk
Biogeny http://www.biogeny.co.uk
BioVex http://www.biovex.com
Genemedix http://www.genemedix.com
MedPharm Ltd. http://www.medpharm.co.uk
ReGen Therapeutics http://www.regentherapeutics.com/regen


Cambridge

  • Le milieu de la biotechnologie de Cambridge est dynamique. On y mène des recherches médicales et génétiques de calibre international, et on y trouve des spécialistes dans d'autres secteurs, notamment les anticorps monoclonaux et la bioinformatique. Il y a environ 175 entreprises de biotechnologie dans la région ainsi qu'un important réseau d'entreprises de services et de soutien disposant de compétences en biotechnologie. La région compte aussi une trentaine d'instituts de recherche et d'universités, ainsi qu'une vingtaine de multinationales des secteurs pharmaceutique et de la biotechnologie.
  • Le bioincubateur Babraham créé récemment constitue un soutien additionnel pour la croissance et le développement d'entreprises dérivées et de petites entreprises de biotechnologie dans la région. Le Cambridge Science Park offre la plus forte concentration d'entreprises pharmaceutiques et de biotechnologie du Royaume-Uni.
  • Le Wellcome Trust Sanger Institute a annoncé récemment un plan d'investissement de cinq ans de près de 700 millions de dollars dans la recherche sur la génétique humaine pour donner suite au rôle qu'il a joué dans la publication initiale du génome humain. Le plan comporte des études sur le fonctionnement génétique, l'élaboration d'outils informatiques et des comparaisons entre le génome humain et d'autres organismes.
  • L'industrie de la biotechnologie à Cambridge est axée sur la thérapeutique humaine, notamment des produits pharmaceutiques et biopharmaceutiques, puis sur des appareils et des instruments biomédicaux en vue d'applications biotechnologiques. Ces deux sous-secteurs se complètent et renforcent encore l'industrie de la biotechnologie locale.
  • Les entreprises dans ce groupement ont établi des partenariats solides avec des centres de recherche et des universités, ainsi que des projets de collaboration internationale. À mesure que mûrit l'industrie dans cette région, des partenariats plus stratégiques s'élaborent et les acteurs internationaux deviennent plus actifs dans ce marché.
  • En raison de l'expansion en étoile de l'industrie de la biotechnologie dans la région, Cambridge connaît certains problèmes d'infrastructure. La pénurie d'espace et les routes surchargées ont incité certaines entreprises à s'établir à l'extérieur du groupement initial dans les régions environnantes.
  • On peut obtenir des renseignements complémentaires sur l'industrie de la biotechnologie à Cambridge auprès de la Eastern Region Biotechnology Initiative à l'adresse suivante : http://www.erbi.co.uk.
Tableau 3. Principaux acteurs dans le groupement biotechnologique de Cambridge
AdProTech Ltd. http://www.adprotech.co.uk
Acambis http://www.acambis.com
Alizyme http://www.alizyme.co.uk
Arakis http://www.arakis.com
Astex Technology http://www.astex-technology.com
Biowisdom http://www.biowisdom.com
Cambridge Antibody Technology http://www.cambridgeantibody.com
Celltech http://www.medeva.co.uk
De Novo Pharmaceuticals http://www.denovopharma.com
GlaxoSmithKline http://www.gsk.com
Incenta http://www.incenta.co.uk
Lorantis http://www.lorantis.co.uk
Ribotargets http://www.ribotargets.com
Syngenix http://www.syngenix.com
Visible Genetics Inc. http://www.visgen.com


Oxford

  • Le groupement biotechnologique d'Oxford compte près d'une centaine d'entreprises dans le secteur de la biotechnologie et plus de 200 entreprises de soutien. On y trouve des instituts de recherche de renommée internationale dont l'Université d'Oxford et l'Université Oxford Brookes, ainsi qu'un nombre croissant de parcs scientifiques et de centres d'incubation de la biotechnologie visant à favoriser le développement de l'industrie.
  • Le Wellcome Trust Centre for Human Genetics (WTCHG) est le pivot de l'industrie dans ce groupement. Créé en 1994, le Centre concentre ses recherches sur la base génétique de maladies communes. 
  • En vue d'améliorer encore l'infrastructure offerte aux entreprises de biotechnologie dans la région, une source de rayonnement synchrotron à diamants de 560 millions de dollars est en cours de construction au laboratoire CLRC Rutherfod Appleton. On prévoit l'achèvement des travaux en 2006.
  • On trouvera des renseignements complémentaires sur le groupement biotechnologique d'Oxford sur le Oxfordshire Bioscience Network à l'adresse suivante : http://www.oxfordshirebioscience.net.
Tableau 4. Principaux acteurs dans le groupement biotechnologique d' Oxford
British Biotech http://www.britishbiotech.com
Evotec OAI http://www.evotecoai.com
Genzyme Therapeutics http://www.genzyme.com
Oxagen http://www.oxagen.com
Oxford Bio-Innovation Ltd. http://www.oxbio.co.uk
Oxford Glycosciences http://www.ogs.com
Powderject Pharmaceuticals http://www.powderject.com
Prolysis http://www.prolysis.com


Écosse

  • L'Écosse constitue le groupement biotechnologique le plus concentré d'Europe, comptant plus de 400 organismes participant à l'industrie. En septembre 2001, il y avait 86 entreprises de biotechnologie, 99 entreprises d'instruments médicaux, 192 entreprises d'approvisionnement et de services et 51 instituts universitaires et de recherche. L'industrie en Écosse connaît une croissance d'environ 40 % par an et emploie actuellement quelque 24 000 personnes. Bio Glen, qui regroupe des instituts de recherche de renommée mondiale et des parcs de biotechnologie à Dundee, Édimbourg et à Glasgow, est le pivot de l'industrie écossaise.
  • On reconnaît que la commercialisation est la clé de réussite de l'industrie de biotechnologie. Une série d'initiatives du gouvernement du Royaume-Uni, du gouvernement écossais et de Scottish Enterprise appuient les efforts de commercialisation, grâce au financement destiné à la recherche de validation de principe, à des conseillers en développement des entreprises ainsi qu'à des programmes de création et de développement d'entreprises.
  • On peut trouver des renseignements complémentaires sur le groupement biotechnologique en Écosse à l'adresse suivante : http://www.biotech-scotland.org.
Tableau 5. Principaux acteurs dans le groupement biotechnologique en Écosse
Aortech http://www.aortech.com
Ardana Bioscience http://www.ardana.co.uk
Axis-Shield http://www.axis-shield.com
Biovation (part of Merck Group) http://www.biovation.co.uk
Cyclacel http://www.cyclacel.com
Inveresk Research http://www.inveresk.com
Pantherix http://www.pantherix.com
PPL Therapeutics http://www.ppl-therapeutics.com
Strakan http://www.strakan.com
Viragen http://www.viragen.com



Précisions utiles pour l'exportateur

Biotechnologie médicale

  • L'Agence européenne pour l'évaluation des médicaments est chargées d'administrer la réglementation commune concernant l'approbation, la qualité et la sécurité des médicaments sur ordonnance, y compris tous les produits dérivés de la biotechnologie, dans l'Union européenne, ainsi que de surveiller la conformité aux lignes directrices. L'approbation d'un nouveau médicament par l'Agence engage tous les États membres de l'UE. Le processus de demande et d'approbation peut prendre entre 300 et 500 jours et coûte environ 250 000 $.
  • Les produits pharmaceutiques qui ne peuvent pas être enregistrés par l'entremise de l'Agence, y compris les produits établis (qui ne sont pas innovateurs) et ceux qui doivent être enregistrés de nouveau en raison de modifications apportées à leur présentation ou à leur conditionnement doit suivre les procédures nationales. C'est l'Agence de contrôle des médicaments [Medicines Control Agency (MCA)] qui relève du ministère de la Santé, qui est responsable de l'approbation et du contrôle des médicaments au Royaume-Uni.
  • La MCA est chargée de délivrer les licences pour tous les produits pharmaceutiques destinés au marché intérieur, et les licences pour les essais cliniques, ainsi que de contrôler l'innocuité des médicaments. La Division de l'inspection et de l'exécution [Inspection and Enforcement Division] est chargée d'assurer la conformité aux bonnes pratiques cliniques (BPC) de fabrication (BPF), et de laboratoire (BPL).

Biotechnologie agricole

  • Avant le moratoire de 1998 sur l'approbation des aliments transgéniques, l'Union européenne avait approuvé la vente de 18 produits transgéniques et 14 autres étaient en attente d'approbation.
  • Le 21 janvier 2002, l'Union européenne a créé l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) et adopté un nouveau cadre réglementaire pour sa législation en matière d'alimentation. La réglementation établit les principes directeurs relatifs à la traçabilité de tous les aliments, des aliments pour animaux et des ingrédients alimentaires, y compris de tous les OGM des rayons des magasins jusqu'à l'exploitation agricole ou au champ. La réglementation confie aussi la responsabilité de la sécurité des aliments aux entreprises qui commercialisent les produits, et elle comporte des procédures pour établir des lois en matière d'alimentation et pour faire face à des crises alimentaires.
  • La Commission européenne a décidé qu'une fois que serait levé le moratoire sur l'approbation de produits alimentaires transgéniques (vraisemblablement d'ici le milieu ou la fin de 2002), des règlements rigoureux en matière d'étiquetage seraient adoptés pour que les consommateurs sachent quels aliments contiennent des produits modifiés. Les règlements en matière d'étiquetage comporteront un seuil de tolérance de 1 %.
  • Tous les produits alimentaires transgéniques déjà approuvés pour la vente au Royaume-Uni doivent être étiquetés. Toutefois, les aliments ayant subi un degré élevé de transformation, dont les huiles végétales, qui ne contiennent plus de protéines (et qui ne peuvent pas par conséquent être analysés) n'ont pas besoin d'être étiquetés. À la différence du projet de réglementation de l'UE, les traiteurs et les restaurants au Royaume-Uni doivent aussi indiquer à leurs clients quels produits sont fabriqués avec des ingrédients transgéniques, que cela soit inscrit sur le menu ou au comptoir ou que le personnel l'indique de vive voix. La réglementation sur l'étiquetage du Royaume-Uni comporte aussi un seuil de tolérance de 1 %.
  • La Division de la chimie et de la biotechnologie [Chemical and Biotechnology Division] du ministère de l'Environnement, de l'Alimentation et des Affaires rurales est chargée du contrôle et de la dissémination intentionnelle des OGM dans l'environnement, aussi que des politiques nationale, régionale (UE) et internationale relatives à la sécurité environnementale des OGM. Si les procédures de commercialisation sont approuvées, le Comité consultatif sur la dissémination dans l'environnement [Advisory Committee on Release to the Environment (ACRE)], un comité scientifique indépendant, informera le gouvernement de toutes répercussions éventuelles d'une dissémination à grande échelle. Les produits d'alimentation humaine ou animale seront aussi évalués par le Comité consultatif sur les aliments non traditionnels et la transformation des aliments [Advisory Committee on Novel Foods and Processes] et par le Comité consultatif sur l'alimentation des animaux [Advisory Commitee on Animal Feedingstuffs (ACAF)]. C'est le ministère de l'Environnement, de l'Alimentation et des Affaires rurales qui prendra la décision finale quant à leur approbation.


Principaux contacts

Contacts au gouvernement du Canada

Haut-commissariat du Canada à Londres
Macdonald House
1 Grosvenor Square
London, Royaume-Uni W1K 4AB
Tél. : (44-20) 7258-6600
Téléc. : (44-20) 7258-6384
Contact : Mme Caroline Martin, agent, Science et technologie
Courriel : caroline.martin@dfait-maeci.gc.ca
Mme Janet Farmer, agent commercial
Courriel : janet.farmer@dfait-maeci.gc.ca
Internet : http://www.dfait-maeci.gc.ca/london

Agriculture et Agroalimentaire Canada
Direction générale des services à l'industrie et aux marchés
Édifice Sir John Carling
930, avenue Carling
Ottawa (Ontario) K1A 0C5
Tél. : (613) 759-7744
Téléc. : (613) 759-7499
Internet : http://www.agr.gc.ca

Agence canadienne d'inspection des aliments 
Bureau de la biotechnologie
59, promenade Camelot
Nepean (Ontario) K1A 0Y9
Tél. : (613) 225-2342
Téléc. : (613) 228-6653
Courriel : cfiamaster@agr.gc.ca
Internet : http://www.inspection.gc.ca

Exportation et développement Canada (EDC)
151, rue O'Connor
Ottawa (Ontario) K1A 1K3
Tél. : 1-888-332-3320 ou (613) 598-2500
Téléc. : (613) 237-2690
Courriel : export@edc-see.ca
Internet : http://www.edc-see.ca

Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international (MAECI)
125, promenade Sussex
Ottawa (Ontario) K1A 0G2
Internet : http://www.dfait-maeci.gc.ca

Centre des études de marché (TCM)
Contact : Mme Michelle Van Dyk, agent de recherche sur les marchés internationaux
Tél. : (613) 996-3535
Téléc. : (613) 943-1103
Courriel : michelle.van-dyk@dfait-maeci.gc.ca
Internet : http://www.infoexport.gc.ca

Direction de l'appui aux marchés (TCM)
Tél. : (613) 996-1431
Téléc. : (613) 944-0050
Contact : Mme Patricia Filteau, déléguée commerciale
Courriel : patricia.filteau@dfait-maeci.gc.ca
Internet : http://www.infoexport.gc.ca

Direction de l'Europe du Nord (REN)
Contact : M. Graham Gleddie, chargé de dossier
Tél. : (613) 995-9766
Téléc. : (613) 995-6319
Courriel : graham.gleddie@dfait-maeci.gc.ca

Santé Canada
Direction des affaires internationales
Édifice Brooke Claxton, bureau 814A
Repère postal 0908A
Pré Tunney
Ottawa (Ontario) K1A 0K9
Tél. : (613) 941-3136
Téléc. : (613) 952-7417
Internet : http://www.hc-sc.gc.ca

Industrie Canada
Direction générale des sciences de la vie
PO Box 940, Station M
1505 Barrington Street
Halifax (Nouvelle-Écosse) B3J 2V9
Contact : M. Mark Craig, agent du secteur
Tél. : (902) 426-9958
Téléc. : (902) 426-2624
Courriel : craig.mark@ic.gc.ca
Internet : http://strategis.ic.gc.ca

Associations sectorielles canadiennes

Ag-West Biotech
101 - 111 Research Dr.
Saskatoon (Saskatchewan) S7N 3R2
Tél. : (306) 975-1939
Téléc. : (306) 975-1966
Courriel : agwest@agwest.sk.ca
Internet : http://www.agwest.sk.ca

Alberta Biotechnology Association
1150, 10180 - 101 St.
Edmonton (Alberta) T5J 3S4
Contact : M. Myka Osinchuk, directeur exécutif
Tél. : (780) 425-3815
Téléc. : (780) 423-3893
Courriel : myka@bioalberta.com
Internet : http://www.bioalberta.com

BioAtlantech
C.P. 636, succursale A
Fredericton (Nouveau-Brunswick) E3B 5A6
Tél. : (506) 444-2444
Téléc. : (506) 444-5662
Internet : http://www.bioatlantech.nb.ca

BioEast
2nd floor, Spencer Hall
220 Prince Philip Dr.
St. John's (Terre-Neuve) A1B 3X5
Contact : Mme Margaret Miller, directrice générale
Tél. : (709) 737-2682
Téléc. : (709) 737-4029
Internet : http://www.bioeast.ca

BIONova
a/a Innovacorp
101 Research Dr.
PO Box 790
Dartmouth (Nouvelle-Écosse) B2Y 3Z7
Contact : M. Bill Mills, directeur exécutif
Tél. : (902) 424-8670
Téléc. : (902) 424-4679
Courriel : bmills@innovacorp.ns.ca
Internet : http://www.bionova.ns.ca

Bio Quebec
6100, avenue Mont-Royal
Montréal (Québec) H4P 2R2
Tél. : (514) 733-8411
Téléc. : (514) 733-8272
Courriel : info@bioquebec.com
Internet : http://www.bioquebec.com

BIOTECanada
130, rue Albert, bureau 420
Ottawa (Ontario) K1P 5G2
Tél. : (613) 230-5585
Téléc. : (613) 563-8850
Courriel : info@biotech.ca
Internet : http://www.biotech.ca

British Columbia Biotechnology Alliance
3250 East Mall, Suite 225
Vancouver (Colombie-Britannique) V6T 1W5
Contact : M. Paul Stinson, directeur exécutif
Tél. : (604) 221-3020
Téléc. : (604) 221-3027
Internet : http://www.bcbiotech.ca

Canada's Research-Based Pharmaceutical Companies
302-1111, promenade Prince of Wales
Ottawa (Ontario) K2C 3T2
Tél. : (613) 727-1380
Téléc. : (613) 727-1407
Internet : http://www.canadapharma.org

Toronto Biotechnology Initiative
PO Box 446, Station A
Toronto (Ontario) M5W 1C2
Tél. : (416) 392-4780
Téléc. : (416) 397-0906
Internet : http://www.torontobiotech.org

Ottawa Life Sciences Council
600, promenade Peter Morand, bureau 100
Ottawa (Ontario) K1G 5Z3
Tél. : (613) 521-1008
Téléc. : (613) 521-3065
Internet : http://olsc.ca

Contacts au gouvernement britannique au Canada

Haut-commissariat de Grande-Bretagne
80, rue Elgin
Ottawa (Ontario) K1P 5K7
Tél. : (613) 237-1542
Contact : Mme Julia Hinde
Internet : http://www.britainincanada.org

Consulat général de Grande-Bretagne à Montréal
1000, rue de la Gauchetiere Ouest, bureau 4200
Montréal (Québec) H3B 4W5
Tél. : (514) 866-5863
Téléc. : (514) 866-0202
Contact : Mme Stephanie Murphy

Consulat général de Grande-Bretagne à Toronto
777 Bay St., Suite 2800
Toronto (Ontario) M5G 2G2
Tél. : (416) 593-1290
Téléc. : (416) 593-1229
Contact : Mme Carla Taverniti
Internet : http://www.uk-canada-trade.org

Consulat général de Grande-Bretagne à Vancouver
1111 Melville St.
Vancouver (Colombie-Britannique) V6E 3V6
Tél. : (604) 683-4421
Téléc. : (604) 681-0693
Contact : Mme Dianne Coleman

Bureau commercial de Grande-Bretagne à Calgary
1500 Bow Valley Square IV
250-6th Ave. SW
Calgary (Alberta) T2P 3H7
Tél. : (403) 705-1755
Téléc. : (403) 538-0121

Contacts au gouvernement du Royaume-Uni

Agriculture and Environmental Biotechnology Commission
Bay 479
1 Victoria Street
London, Royaume-Uni SW1H 0ET
Tél. : (44-20) 7215-6508
Téléc. : (44-20) 7215-0313
Courriel : aebc@dti.gsi.gov.uk
Internet : http://www.aebc.gov.uk

Department for Environment, Food and Rural Affairs
Nobel House, 17 Smith Square
London, Royaume-Uni SW1P 3JR
Tél. : (44-20) 7238-6000
Téléc. : (44-20) 7238-6591
Internet : http://www.defra.gov.uk

Department of Health
Richmond House, 79 Whitehall
London, Royaume-Uni SW1A 2NS
Tél. : (44-20) 7210-4850
Téléc. : (44-20) 7210-5433
Internet : http://www.doh.gov.uk

Department of Trade and Industry
1 Victoria Street
London, Royaume-Uni SW1H 0ET
Tél. : (44-20) 7215 5000
Internet : http://www.dti.gov.uk
Biotechnology Directorate
151 Buckingham Palace Road
London, Royaume-Uni SW1W 9SS
Tél. : (44-20) 7215-5000
Téléc. : (44-20) 7215-1379

Food Standards Agency
Aviation House, 125 Kingsway
London, Royaume-Uni WC2B 6NH
Tél. : (44-20) 7276-8000
Internet : http://www.foodstandards.gov.uk
Committee on Novel Foods and Processes (ACNFP)
Internet : http://www.foodstandards.gov.uk/science/ouradvisors/novelfood/43153

Human Fertilisation and Embryology Authority (HFEA)
Paxton House, 30 Artillery Lane
London, Royaume-Uni E1 7LS
Tél. : (44-20) 7377-5077
Téléc. : (44-20) 7377-1871
Courriel : admin@hfea.gov.uk
Internet : http://www.hfea.gov.uk

Human Genetics Commission
Department of Health
Area 652C, Skipton House
80 London Road
London, Royaume-Uni SE1 6LH
Tél. : (44-20) 7972-1518
Téléc. : (44-20) 7972-1717
Courriel : hgc@doh.gsi.gov.uk
Internet : http://www.hgc.gov.uk

Assoctiations sectorielles britanniques

Association of the British Pharmaceutical Industry (ABPI)
12 Whitehall
London, Royaume-Uni SW1A 2DY
Tél. : (44-20) 7930-3477
Téléc. : (44-20) 7747-1414
Internet : http://www.abpi.org.uk

BioIndustry Association (BIA)
14/15 Belgrave Square
London, Royaume-Uni SW1X 8PS
Tél. : (44-20) 7565-7190
Téléc. : (44-20) 7565-7191
Internet : http://www.bioindustry.org

BIA Scotland
Festival Business Centre
Unit 17, Brand Street
Glasgow, Royaume-Uni GS1 1DH
Tél. : (44-141) 427-9977
Téléc. : (44-141) 427-0744

British Generic Manufacturers Association
26 Grosvenor Gardens
London, Royaume-Uni SW1W 0GT
Tél. : (44-20) 7838-4800
Téléc. : (44-20) 7838-4801
Courriel : info@britishgenerics.co.uk
Internet : http://www.britishgenerics.co.uk

British Medical Association
BMA House
Tavistock Square
London, Royaume-Uni WC1H 9JP
Tél. : (44-20) 7387-4499
Téléc. : (44-20) 7383-6400
Internet : http://www.bma.org.uk

BiopartnerUK Internet site:
http://www.biopartneruk.com

Universités et instituts de recherche britanniques

Biotechnology and Biological Sciences Research Council (BBSRC)
Polaris House, North Star Avenue
Swindon, Royaume-Uni UK SN2 1UH
Tél. : (44-17) 9341-3200
Téléc. : (44-17) 9341-3201
Internet : http://www.bbsrc.ac.uk

Le BBSRC finance les huit centres de recherche suivants :

The Babraham Institute
Babraham
Cambridge, Royaume-Uni CB2 4AT
Tél. : (44-12) 2349-6000
Téléc. : (44-12) 2349-6020
Courriel : babraham.contact@bbsrc.ac.uk
Internet : http://www.bi.bbsrc.ac.uk

Institute of Arable Crops Research
Rothamsted, Harpenden
Hertfordshire, Royaume-Uni AL5 2JQ
Tél. : (44-15) 8276-3133
Téléc. : (44-15) 8276-0981
Internet : http://www.iacr.bbsrc.ac.uk

Institute for Animal Health
Compton Laboratory
Compton, Newbury
Berks, Royaume-Uni RG20 7NN
Tél. : (44-16) 3557-8411
Téléc. : (44-16) 3557-7237
Courriel : animal.health@bbsrc.ac.uk
Internet : http://www.iah.bbsrc.ac.uk

Institute of Food Research
Norwich Research Park
Colney, Norwich Royaume-Uni NR4 7UA
Tél. : (44-160) 325-5000
Téléc. : (44-160) 350-7723
Internet : http://www.ifrn.bbsrc.ac.uk

Institute of Grassland and Environmental Research
Aberystwyth, Royaume-Uni SY23 3EB
Tél. : (44-19) 7082-3000
Téléc. : (44-19) 7082-8357
Internet : http://www.iger.bbsrc.ac.uk/igerweb

John Innes Centre Norwich Research Park
Colney Norwich, Royaume-Uni NR4 7UH
Tél. : (44-160) 345-0000
Téléc. : (44-160) 345-0045
Internet : http://www.jic.bbsrc.ac.uk

Silsoe Research Institute
Wrest Park, Silsoe
Bedford, Royaume-Uni MK45 4HS
Tél. : (44-15) 2586-0000
Téléc. : (44-15) 2586-0156
Internet : http://www.sri.bbsrc.ac.uk

Roslin Institute
Roslin BioCentre
Midlothian, Royaume-Uni EH25 9PS
Tél. : (44-13) 1527-4200
Téléc. : (44-13) 1440-0434
Internet : http://www.roslin.ac.uk

Medical Research Council (MRC)
20 Park Crescent
London, Royaume-Uni W1B 1AL
Tél. : (44-20) 7636-5422
Téléc. : (44-20) 7436-6179
Internet : http://www.mrc.ac.uk

MRC Human Genome Mapping Project Resource Centre
Hinxton Hall, Hinxton
Cambridge, Royaume-Uni CB10 1SB
Tél. : (44-12) 2349-4500
Téléc. : (44-12) 2349-4512
Internet : http://www.hgmp.mrc.ac.uk

MRC National Institute for Medical Research
The Ridgeway, Mill Hill
London, Royaume-Uni NW7 1AA
Tél. : (44-20) 8959-3666
Téléc. : (44-20) 8906-4477
Internet : http://www.nimr.mrc.ac.uk

Contacts dans l'Union européenne

EuropaBio
Avenue de l'Armée 6
1040 Bruxelles, Belgique
Tél. : (32-2) 735-0313
Téléc. : (32-2) 735-4960
Courriel : mail@europabio.org
Internet : http://www.europabio.org

Agence européenne pour l'évaluation des médicaments
7 West Ferry Circus
Canary Wharf
London, Royaume-Uni E14 4HB
Tél. : (44-20) 7418-8400
Téléc. : (44-20) 7418-8416
Internet : http://www.emea.eu.int

Fédération européenne des associations de l'industrie pharmaceutique
Rue du Trône 108
B-1050 Bruxelles, Belgique
Tél. : (32-2) 626-2555
Téléc. : (32-2) 626-2566
Courriel : info@efpia.org
Internet : http://www.efpia.org

European Generic Medicines Association
C.P. 193
B-1040 Bruxelles 4, Belgique
Tél. : (32-2) 736-8411
Téléc. : (32-2) 736-7438
Internet : http://www.egagenerics.com

Office européen des brevets
Erhardtstrasse 27
D-80331 Munich, Allemagne
Tél. : (49-89) 239 90
Téléc. : (49-89) 239 94465
Internet : http://www.european-patent-office.org


Références

Documents imprimés

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United Kingdom. Department of Health. Press Release : « Britain Must be at the Leading Edge of Genetics », janvier 2002.

Yorkshire Insider. « Clusters-Biotechnology is Big Business », novembre 2001.

Documents électroniques

Biotech Scotland. « Framework for Action, 2001-2002 », novembre 2001. Téléchargé de l'adresse : http://www.biotech-scotland.org/doclibrary/Framework%20For%20Action%202001-02L.pdf, le 18 avril 2002.

Canada. Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international. « Le marché de la biotechnologie au Royaume-Uni », 2000. Disponible en ligne à l'adresse suivante : http://www.infoexport.gc.ca.

Nature Publishing Group. « Spotlight on Scotland », mars 2001. Téléchargé de l'adresse : http://www.nature.com/naturejobs/spotlight/scotland/index.html, le 25 avril 2002.

----. « Cambridge: Driving Biotechnology in Europe », novembre 2001. Téléchargé de l'adresse : http://www.nature.com/naturejobs/spotlight/cambridge/index.html, le 25 avril 2002.

----. « Oxfordshire Bioscience-Pulling Together », avril 2002. Téléchargé de l'adresse : http://www.nature.com/naturejobs/spotlight/oxfordshire/index.html, le 25 avril 2002.

Royaume-Uni. Agriculture and Environment Biotechnology Commission. « Crops on Trial », septembre 2001. Téléchargé de l'adresse : http://www.aebc.gov.uk/aebc/crops.pdf, le 29 avril 2002.

Royaume-Uni. Department of Trade and Industry. « BioGuide", 2001. Téléchargé de l'adresse : http://164.36.253.20/bioguide, le 18 avril 2002.



Sites Internet utiles

BioGuide : http://164.36.253.20/bioguide. Un guide complet (en format PDF) de l'aide et de la réglementation relatives à la biotechnologie au Royaume-Uni, disponible auprès du ministère du Commerce et de l'Industrie. Dernière mise à jour : février 2001.

British Chambers of Commerce : http://www.chamberonline.co.uk

Centres de services aux entreprises du Canada : http://www.cbsc.org. Les entreprises canadiennes établies dans l'Ouest devraient consulter particulièrement le programme de prêts en biotechnologie agricole mis en oeuvre par Diversification de l'économie de l'Ouest Canada.

Canada Europa (le Canada et l'Union européenne) : http://www.canadaeuropa.gc.ca/menu-f.asp?

ExportSource : http://exportsource.gc.ca

InfoExport : http://www.infoexport.gc.ca

Invest UK-Research and Development : http://www.ukresearchanddevelopment.com


1 Sauf indication contraire, tous les montants sont exprimés en dollars canadiens. Le taux de conversion en dollars canadiens est tiré de la base de données Tradeline d'IDD Information Services, avril 2002.

2 Pour les coordonnées des contacts dans les organisations clés mentionnées dans ce rapport, voir Principaux contacts et services de soutien.

3 Les lecteurs constateront que la position du Royaume-Uni relative à la recherche sur les cellules souches diffère de celle adoptée par les États-Unis qui n'imposent pas de restrictions juridiquessur la recherche financée par le secteur privé, mais qui interdisent aux chercheurs bénéficiant d'une aide publique d'effectuer des recherches sur des cellules souches embryonnaires. Le Canada n'a pas encore mis au point sa législation en la matière, mais il adoptera vraisemblablement des mesures qui se situeront entre la position du Royaume-Uni et celle des États-Unis.


Mise à jour : 2002 07 16 Avis importants