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![]() Perspectives de l'industrie de la confiserie *
Ana Cecilia S. Palma On peut diviser l'industrie de la confiserie en trois catégories : celles du chocolat, de la confiserie et de la gomme à mâcher. La confiserie industrielle comprend les fruits, les bonbons séchés et givrés ou cristallisés, ainsi que les noix mélangées au sucre et au miel. Elle a été introduite en Grande-Bretagne au Moyen Âge et comprend les bonbons et les autres régals à base de sucre. Les bonbons sont soit durs soit mous. Parmi les bonbons durs on trouve les « butterballs », les bonbons acidulés au citron et d'autres du même genre, tandis que les bonbons mous sont, entre autres, à base d'orange, de gelée ou de guimauve. Le chocolat est un produit beaucoup plus récent que les confiseries. La toute première chocolaterie a ouvert ses portes à Londres en 1657. Le chocolat, qui est l'un des aliments les plus prisés au monde, est fabriqué à partir de graines de cacao grillées. Quant aux gommes à mâcher, elles consistent en ingrédients plastiques insolubles (comme une préparation de chiclé1) sucrés et aromatisés utilisés pour la mastication. Cet article vise à donner une vue d'ensemble de l'industrie de la confiserie, en mettant l'accent sur les confiseries et les gommes à mâcher. Performance de l'industrieLes dépenses totales des ménages en chocolats et bonbons se sont élevés à 3,01 milliards de pesos philippins (Office national de la statistique - Enquêtes sur le revenu et les dépenses des familles 2000). En général, les achats s'intensifient pendant les occasions spéciales comme Noël ou la Saint-Valentin. La région de la capitale nationale se classe au premier rang pour ce qui est de la consommation : elle représente 31 % des dépenses des ménages en chocolats et bonbons, suivie du Tagalog méridional (15 %) et du centre de Luçon (13 %). Par ailleurs, selon les estimations de l'industrie de la confiserie, le marché du détail pour l'ensemble de l'industrie (chocolats, bonbons, gommes à mâcher, etc.) totalisait 17 milliards de pesos philippins en 1999 et atteindra sûrement les 20 milliards d'ici 2004. En moyenne, le taux de croissance a été d'environ 42 % de 1995 à 2000, en raison de l'urbanisation rapide et de la croissance de la population juvénile. Les producteurs locaux couvrent environ 65 % de la demande nationale. Les prix de leurs produits sont relativement inférieurs à ceux des produits de confiserie importés. Cependant, leurs parts de marché augmentent petit à petit. Les produits de confiserie dominent essentiellement dans les zones rurales. Cela est dû au fait que les bonbons sont considérés comme des produits d'achat spontané dans les points de vente au détail comme les épiceries et les supermarchés. Les bonbons importés ne sont pas aussi prisés que les chocolats importés. Entre-temps, selon Sweetsexpo 2001, la demande de confiserie dans les pays du littoral du Pacifique a légèrement dépassé les 11 % depuis 1993. Selon les estimations, 900 000 tonnes de confiseries ont été vendues dans cette région en 1999. L'industrie de la confiserie s'est développée rapidement dans cette région et occupe une place dominante dans la catégorie des aliments transformés.
Source : Sweetsexpo 2001 CommerceImportations. Les expéditions de confiserie (bonbons mous et durs, gommes à mâcher) ont fluctué de 1996 à 2001, atteignant un maximum de 11 870 tonnes en 2001 et un minimum de 2 268 tonnes en 1998. En 2001, le pays a importé des gommes à mâcher d'une valeur de 1,2 millions de dollars américains et 13 millions de dollars de bonbons durs et mous. Les importations de bonbons durs et mous ont généralement augmenté pendant cette période. Les expéditions, dont en moyenne 80 % de bonbons annuellement, sont passées de 2 500 tonnes en 1996 à 10 300 tonnes en 2001.
*comprend les bonbons au café, les « butterballs »,
les bonbons au citron, etc.
*comprend les bonbons à l'orange, à base de gelée ou de guimauve,
etc.
Source : Office national de la statistique En 2001, l'Indonésie a été le principal fournisseur de bonbons durs, avec 43 % d'importations en valeur, suivie par la Thaïlande (29 %). Pour les bonbons mous, l'Indonésie (41 % des importations en valeur) et la Chine (27 %) ont dominé le marché. Exportations. Le pays exporte des bonbons et des gommes à mâcher. Les exportations de bonbons ont augmenté graduellement, en moyenne annuelle de 14 %, passant de 1 200 tonnes en 1996 à 2 100 tonnes en 2001. Les principaux acheteurs de bonbons durs étaient Hong Kong (15 % de la valeur des exportations) et la Malaisie (13 %) et, pour les bonbons mous, le Canada (26 %) et Hong Kong (19 %). Le commerce des gommes à mâcher a augmenté en moyenne annuelle de 5 %, passant de 4 000 tonnes en 1996 à 5 000 tonnes en 2001. En 2001, les principaux acheteurs de gommes à mâcher étaient le Vietnam (29 % de la valeur des exportations) et la Malaisie (20 %). Principaux acteursPlusieurs grandes sociétés et multinationales sont présentes dans l'industrie locale de la confiserie. Parmi les principaux acteurs figurent Universal Robina Corporation, Storck Products, Inc. et Candyman. Ces sociétés sont établies depuis longtemps sur le marché.
Source : Banque de données de la FCA Politiques gouvernementalesLes confiseurs adhèrent aux règlements établis par le Bureau de l'alimentation et des drogues sur les additifs alimentaires, les contaminants, l'hygiène alimentaire et l'étiquetage des aliments. En ce qui concerne les additifs alimentaires, les normes sont définies pour les paramètres suivants : les agents alcalifiants et neutralisants, les émulsifieurs et les arômes. Quant aux contaminants, des restrictions concernant la teneur en arsenic, en cuivre et en plomb sont prescrites. Les droits de douane sur les articles de confiserie (y compris les gommes à mâcher) qui ne contiennent pas de cacao ont été fixés à 10 % en 2002, puis à 7 % en 2003 et à seulement 5 % en 2004. De son côté, le chocolat blanc a été soumis à des tarifs d'importation de 7 % en 2002 et de 5 % en 2003 et 2004. Incitatifs/Entraves à la croissanceEn général, les bonbons et gommes à mâcher produits localement coûtent moins cher sur le marché intérieur que ceux qui sont importés. Des progrès ont été enregistrés en ce qui concerne les processus de fabrication et la conception assistée par ordinateur, y compris le système des codes à barres, augmentant ainsi la productivité de l'industrie. Par ailleurs, une étude indique que près de 70 % des produits de confiserie sont achetés sur impulsion, ce qui leur assure l'un des réseaux le plus important de distribution de tous les produits de consommation. Les confiseries sont vendues dans les magasins de sari-sari de quartier, les dépanneurs, les épiceries et les grands supermarchés, sans parler des marchands ambulants qui vendent des bonbons aux voyageurs à bord des moyens de transport en commun. Parmi les entraves à la croissance figurent l'insuffisance d'appui et de services connexes, ainsi que les coûts élevés des facteurs de production, notamment du sucre. Le coût élevé du sucre, qui est l'un des principaux ingrédients, constitue un problème sérieux qui affecte la fabrication des bonbons durs dont la teneur en sucre est élevée. De 1996 à 2001, les importations de produits de confiserie ont enregistré une forte hausse. La faiblesse du lien entre les deux secteurs nuit au développement de l'industrie. De plus, l'invasion et l'attrait des confiseries importées représentent un défi pour l'industrie locale. PerspectivesComment l'industrie pourra-t-elle conserver son rythme?L'un des avantages concurrentiels des fabricants locaux est leur capacité de vendre des produits au détail et à bas prix au large segment des consommateurs à faible revenu. Parmi les autres facteurs clés qui contribueront à augmenter la demande au cours des années à venir, on compte l'élargissement et la diversification de la gamme des bonbons et des gommes à mâcher, de meilleurs réseaux de distribution, l'accroissement de la population de jeunes et un marketing dynamique. Toutefois, la croissance du marché peut être modérée (de 4 à 5 % annuellement2) pendant les cinq prochaines années, en raison du faible pouvoir d'achat. La concurrence dans l'industrie restera intense. Les nouveaux produits comprendront les produits à faible teneur en gras, les bonbons sans sucre et les confiseries fonctionnelles (c'est-à-dire enrichies de vitamines), ainsi que les nouvelles marques qui peuvent se vendre sur les marchés intérieurs et extérieurs. En outre, les fabricants chercheront à élargir davantage leurs réseaux de distribution, afin d'y inclure les hôtels, les restaurants et les institutions (le secteur des HRI), les magasins de matériel électronique et d'autres endroits très fréquentés, où les gens peuvent effectuer des achats par impulsion. L'introduction de produits de confiserie importés et de grande qualité représente une menace pour l'industrie locale. Les fabricants doivent jouer un rôle accru afin d'assurer la qualité de leurs produits et de maintenir les prix à des niveaux accessibles. Ils devront améliorer la qualité des produits en effectuant de nouveaux investissements dans le matériel de fabrication de produits alimentaires, en faisant des innovations en ce qui a trait aux produits et emballages et en améliorant l'efficacité de leur production au moyen des économies d'échelle et de l'optimisation des ressources. * Cet aperçu de l'industrie publié par le Centre du commerce agroalimentaire de Manille, dans le numéro de juillet 2002 du Food and Agribusiness Monitor, était destiné à l'origine au public philippin. Ce document est mis à la disposition des gens d'affaires canadiens pour leur fournir des données de base sur le marché, au cas où ils seraient intéressés à exporter des produits agroalimentaires demandés.
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