De grands gestes pour les Grands Lacs

Qui respire de l’air pur, à l’intérieur ou à l’extérieur, est en meilleure santé. Si la terre est propice à la vie, c’est grâce à l’atmosphère, ce fragile mélange de gaz et de particules qui l’entoure et la protège. L’activité humaine perturbe l’atmosphère et la rend moins apte à nous protéger, ayant notamment pour effet de la polluer. La pollution atmosphérique se définit grosso modo comme la présence dans l’air de toute substance susceptible de nuire à la santé humaine ou à celle des plantes et des animaux ou de causer des dommages aux biens et à l’environnement. Ces substances sont surtout le fruit de l’activité humaine, mais il arrive que la nature en produise. Elles sont à l’origine de problèmes environnementaux tels que le smog et les pluies acides et certaines peuvent nuire à la couche d’ozone et contribuer aux changements climatiques.

De petites gestes peuvent faire une grande différence. Nous pouvons aider à réduire et à prévenir la pollution de l’air en utilisant moins d’électricité et d’essence. D’aucuns ont l’impression qu’un seul véhicule ne produit pas suffisamment d’émissions pour polluer l’air. Mais ajoutées à celles de millions et de millions d’autres véhicules au Canada, elles nuisent sans contredit à l’environnement. Si chacun de nous laissait sa voiture à la maison ne serait-ce qu’une seule fois par semaine, cela réduirait de beaucoup la quantité d’émissions et permettrait d’améliorer la qualité de l’air.

La marche au ralenti des voitures stationnées est un problème. Même par temps froid, il suffit de 30 secondes pour réchauffer une voiture. La marche au ralenti des autobus expose inutilement les enfants aux émissions de diesel brûlé. Nous savons qu’il est dangereux pour la santé de respirer les gaz d’échappement d’un autobus scolaire à l’extérieur de celui-ci, mais dans les faits, la concentration de ces gaz y est plus élevée à l’intérieur, surtout au fond.

Tout choix que nous faisons pour limiter les émissions de gaz qui polluent l’air – qu’il s’agisse de petits changements d’habitudes de vie comme franchir de courtes distances à pied plutôt qu’en voiture ou de grandes décisions – est un choix d’air pur.

Où l’air peut-il être pollué à l’école?

Classes d’arts plastiques et laboratoires de sciences: émanations provenant de fournitures artistiques et d’expériences chimiques

Stationnement: gaz d’échappement des autobus et voitures dont le moteur tourne au ralenti

Cour d’école: tondeuses à gazon, souffleuses à neige

Bâtiment scolaire : systèmes de chauffage, de ventilation et d’éclairage et autres appareils électriques

Agir à l’école

Faites votre part pour assainir l’air à l’école de façon à ce que tout le monde puisse y respirer à l’aise.

Voici quelques idées de choses à faire :

·Marchez, pédalez ou prenez les transports en commun dès que vous en avez l’occasion.

·Éteignez les lumières, le matériel informatique et les autres appareils électriques lorsqu’on ne les utilise pas, surtout à la fin de la journée.

·Faites de votre école une zone de «marche au ralenti interdite». Installez des pancartes «Coupez le moteur» dans les stationnements pour rappeler aux automobilistes d’éteindre le leur. Veuillez toutefois noter que vous ne parviendrez pas à changer grand-chose à cette habitude avec de seules pancartes. Produisez un dépliant d’information sur les avantages de ne pas laisser tourner son moteur au ralenti et distribuez-le.

·Covoiturez autant que possible en prenant au passage des amis qui vont au même endroit que vous.

·L’hiver, la marche au ralenti est parfois inévitable, mais arriver plus tard à l’école permettra aux parents d’en réduire la durée.

·Faites le plein avec de l’essence plus propre. Gardez-vous de trop remplir le réservoir. L’essence déversée pourrait entrer dans les égouts et se frayer un chemin jusqu’à nos lacs.

·Assurez-vous que votre moteur est bien réglé et passez régulièrement faire faire l’entretien de votre véhicule. Gardez vos pneus gonflés à la bonne pression et évitez d’alourdir inutilement votre véhicule.

·À la maison, branchez votre chauffe-bloc à une minuterie afin qu’il s’allume une heure ou deux avant que vous ne partiez. Un moteur chaud est plus facile à démarrer, produit moins d’émissions et n’a pas tant besoin de tourner au ralenti.

·Évitez d’utiliser un démarreur à distance. Cela vous encourage à démarrer votre véhicule avant que vous ne soyez prêt à prendre le volant et fait inutilement tourner votre moteur au ralenti.

Les sites Web suivants renferment de l’information intéressante sur la pollution atmosphérique et sur la qualité de l’air en plus de renseignements portant directement sur la qualité de l’air dans les écoles.