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Amélioration de l'accès des bovins d'engraissement américains

OTTAWA, le 10 mars 2004 – L’honorable Bob Speller, ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire et ministre responsable de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA), a annoncé aujourd’hui que l’ACIA adoptera de nouvelles dispositions qui amélioreront grandement l’accès des bovins d’engraissement importés des États-Unis destinés à des parcs d’engraissement canadiens pendant toute l’année. Les bovins d’engraissement, aussi appelés bovins finis, subissent une période spéciale d’alimentation avant d’être abattus.

En effet, à partir du 1er avril 2004, les nouvelles dispositions abrogeront les exigences en matière d’épreuve et de traitement de tous les bovins d’engraissement importés des États-Unis en ce qui concerne l’anaplasmose et la fièvre catarrhale du mouton. La fièvre catarrhale et l’anaplasmose sont des maladies du bétail qui ont été signalées aux États-Unis, mais non au Canada. Aucune des deux maladies ne présente de risque pour la santé humaine.

Les bovins d’engraissement américains de 39 États qui présentent un faible risque de fièvre catarrhale du mouton pourront entrer directement au Canada sans faire l’objet d’épreuve ni de traitement. Il en est de même pour les bovins d’engraissement des 11 autres États où l’incidence de la fièvre catarrhale du mouton est élevée, pourvu que les animaux aient résidé pendant au moins 60 jours dans l’un des États à faible risque avant leur importation. Les épreuves de dépistage restent toutefois possibles et si des bovins d’engraissement sont déclarés être exempts de la fièvre catarrhale du mouton, on renoncera à la période de 60 jours. Historiquement, les États qui présentent un risque élevé se trouvent tous dans le Sud du pays et n’ont pas exporté un grand nombre de bovins d’engraissement au Canada. La classification canadienne de l’incidence de la fièvre catarrhale du mouton repose sur les données de surveillance de la maladie fournies par le ministère américain de l’Agriculture.

De nouvelles données scientifiques et des contrôles effectués par les autorités canadiennes dans les parcs d’engraissement atténuent le risque de propagation, par des animaux importés, de la fièvre catarrhale du mouton et de l’anaplasmose à la faune et au bétail canadiens. Des précautions additionnelles ont été prescrites, et les nouvelles conditions d’importation prévoient que les parcs d’engraissement canadiens qui importent des bovins américains appliqueront des mesures d’atténuation du risque, notamment le maintien des bovins d’engraissement importés et des reproducteurs dans des enclos séparés, l’identification des animaux et les restrictions de déplacement.

« Nous nous efforçons en tout temps de veiller à ce que nos politiques d’importation protègent la salubrité des aliments et la santé des animaux sans être excessivement restrictives, a affirmé M. Speller. Les nouvelles données scientifiques et les consultations des intervenants nous ont permis de déterminer que le Canada pouvait ouvrir sa frontière aux bovins d’engraissement américains, pourvu que certains mesures d’atténuation du risque soient appliquées. »

« L’ACIA surveillera étroitement cette politique et appliquera rigoureusement l’exigence relative à l’identification et au suivi des bovins d’engraissement importés. Dans l’avenir, le Canada continuera à évaluer ces mesures et les autres mesures de contrôle des importations, et les adaptera au besoin », a ajouté M. Speller.

Les nouvelles conditions d’importation découlent d’une vaste consultation avec les provinces, les territoires, l’industrie et les autres intervenants. Le Canada a assoupli ses politiques d’importation des bovins d’engraissement américains à plusieurs reprises au fil des ans.

M. Neil Jahnke, président de la Canadian Cattlemen’s Association (CCA), a bien accueilli l’annonce. « La CCA appuie sans réserve cette modification de la politique. La démarche du Canada prévoit des mesures d’atténuation du risque de propagation de la maladie, tout en tenant compte de la nature intégrée des marchés des deux côtés de la frontière », a dit M. Jahnke.

Reconnaissant l’intégration des industries canadiennes et américaines du bétail, les deux pays ont exprimé leur volonté de collaborer à l’harmonisation des politiques de lutte contre les maladies. Dans cette optique, l’ACIA et l’USDA ont déjà amorcé des pourparlers sur la reconnaissance de régions de statut sanitaire équivalent en ce qui concerne la brucellose, la tuberculose, la fièvre catarrhale du mouton et l’anaplasmose qui pourrait s’appliquer à des catégories additionnelles de bovins et d’autres animaux. Dans l’avenir, les experts canadiens et américains des maladies animales collaboreront dans la mesure du possible à l’élaboration de démarches coordonnées.

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Pour de plus amples renseignements :
Agence canadienne d’inspection des aliments
Relations avec les médias (613) 228-6682

États américains qui présentent un risque élevé de fièvre catarrhale du mouton

  • Alabama
  • Arizona
  • Arkansas
  • Californie
  • Floride
  • Géorgie
  • Louisiane
  • Mississippi
  • Nevada
  • Caroline du Sud
  • Texas

 



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