Agence canadienne d'inspection des aliments Canada
English Contactez-nous Aide Recherche Site du Canada
Accueil Nouveau Lois et règlements Plan du site
Salubrité des aliments Santé des animaux Protection des vegétaux Affaires intégrées

bullet Produits animaux
bullet Page principale - Santé des animaux
bullet Loi et règlement
bullet Comité consultatif canadien sur la santé des animaux (CCCSA)
bullet Contrôle des maladies
bullet Programme des couvoirs
bullet Protection des animaux / Transport des animaux
bullet Surveillance des maladies
bullet Exportation
bullet Importation
bullet Bureaux

Animaux > Maladies animales > Fièvre de la vallée du Rift  

Fièvre de la vallée du Rift

Qu’est-ce que la fièvre de la vallée du Rift?

La fièvre de la vallée du Rift (FVR) est une maladie virale aiguë qui affecte les animaux domestiques (comme les ovins, les bovins et les caprins) et les êtres humains. Chez ces espèces, la maladie se caractérise par la fièvre, une pathologie sévère, des avortements et un fort taux de mortalité. Les moustiques sont une source courante du virus.

La fièvre de la vallée du Rift est-elle présente au Canada?

Non. Jamais un cas de fièvre de la vallée du Rift n’a été signalé au Canada. En règle générale, elle se retrouve à Madagascar et dans des régions d’Afrique. Dans le passé, des épidémies de la maladie sont survenues en Afrique à des intervalles de 5 à 15ans. Ces foyers éclosent lorsque des régions qui sont en général sèches connaissent une période très pluvieuse. Un foyer a été décelé en Arabie saoudite et au Yemen en 2000, les premiers cas de FVR trouvés à l’extérieur de l’Afrique.

Cette maladie s’accompagne-t-elle d’un risque pour la santé publique?

Les êtres humains sont fortement sensibles au virus de la FVR qui est transmis par les moustiques. Au Canada, la fièvre ne constitue pas une menace pour les êtres humains car elle y est absente. Cependant en Afrique, où la maladie est réputée exister, des mesures de protection doivent être appliquées pour prévenir l’infection. Les personnes exposées au plus grand risque de contamination par le virus devraient être vaccinées.

Comment la FVR se transmet-elle et se propage-t-elle?

Les moustiques servent de vecteurs (porteurs) en transférant le virus aux animaux sur lesquels ils s’alimentent. Des pluies excessives peuvent provoquer l’éclosion d’oeufs de moustique qui sont naturellement infectés par le virus de la FVR. Les animaux infectés peuvent à leur tour infecter d’autres moustiques. Lorsque la maladie frappe un grand nombre d’animaux domestiques, la situation est appelée épizootie. La présence d’une épizootie peut entraîner une épidémie chez les êtres humains exposés aux animaux malades et aux moustiques infectés. Les êtres humains sont infectés par des piqûres de moustique et probablement d’autres insectes hématophages.

Des tests en laboratoire ont montré que plusieurs espèces de moustique peuvent véhiculer le virus, dont quelques-unes vivent dans certaines régions du Canada. Cependant, bien que le Canada héberge des vecteurs potentiels de la FVR, la possibilité qu’ils transmettent naturellement le virus est faible en raison de la distribution régionale des vecteurs ainsi que du climat tempéré du Canada.

Quels sont les signes cliniques de la FVR?

Chez les animaux : Les manifestations cliniques dépendent de l’espèce animale affectée et de son état, comme de son âge et de la gestation. Tous les animaux présentent de la fièvre. Les femelles gestantes sont gravement touchées par la FVR qui provoquera presque systématiquement un avortement. Les jeunes agneaux et les veaux accusent de la fièvre, s’affaiblissent et meurent très soudainement. Le taux de mortalité chez les jeunes animaux est très élevé, alors que chez les ovins et les bovins adultes, il est d’environ 20 p.100 et 10 p.100 respectivement. Les ovins et les bovins adultes peuvent présenter un écoulement nasal, une salivation excessive, une perte d’appétit, de la faiblesse ou de la diarrhée.

Chez les êtres humains : Les êtres humains atteints du virus de la FVR ne présenteront aucun symptôme ou qu’une légère pathologie. Les manifestations sont la fièvre, la faiblesse, une douleur dorsale, le vertige, des anomalies du foie et une perte de poids. Chez certains malades, la maladie peut progresser vers une fièvre hémorragique, l’encéphalite (inflammation du cerveau) ou une maladie oculaire. Environ un pour cent des êtres humains touchés par la FVR en mourront, alors que la plupart se rétabliront après quatre à sept jours.

Comment diagnostiquer la maladie?

La fièvre de la vallée du Rift pourrait être suspectée dans les régions où elle est réputée exister en fonction des manifestations cliniques, de l’activité des insectes, d’une maladie concurrente chez les animaux et les êtres humains et de la dissémination rapide de la maladie. Des épreuves en laboratoire doivent être effectuées pour confirmer le diagnostic.

Existe-t-il des traitements?

Il n’existe aucun traitement particulier contre la FVR. Il est possible de recourir à la vaccination pour la prévenir chez les animaux et les êtres humains dans les régions où elle est endémique.

Que fait-on pour prévenir l’introduction de cette maladie au Canada?

La fièvre de la vallée du Rift est une maladie déclarable en vertu de la Loi sur la santé des animaux. Cela signifie que tous les cas suspects doivent être déclarés à l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA). Tous ces cas suspects signalés sont immédiatement l’objet d’une enquête par les inspecteurs de l’Agence. L’ACIA impose de stricts règlements à l’importation d’animaux et de produits animaux de pays où la FVR est réputée exister. Ces règlements sont appliqués par l’intermédiaire d’inspections au point d’entrée par l’Agence.

La stratégie d’intervention d’urgence du Canada en cas de flambée de maladie animale exotique consiste à l’éradiquer et à recouvrer le statut de pays indemne le plus rapidement possible. Dans un effort d’éradication de la FVR, l’ACIA emploierait sa politique «d’abattage sanitaire» qui comprend:

  • la destruction sans cruauté des animaux infectés et exposés;
  • la surveillance et le retraçage des animaux présumés infectés ou exposés;
  • une mise en quarantaine et des contrôles stricts du déplacement des animaux;
  • une décontamination rigoureuse des lieux infectés;
  • le zonage définissant les zones infectées et celles exemptes de la maladie.
  • l’imposition de mesures de lutte contre les insectes durant la saison des tiques et des mouches piqueuses dans la zone infectée.

Pour de plus amples renseignements, prière de contacter le bureau de l’Agence canadienne d’inspection des aliments le plus près de chez vous:

Contactez les bureaux régional de l'Agence canadienne d'inspection des aliments :

Centre opérationnel de l'Atlantique:

Centre opérationnel du Québec

Centre opérationnel de l'Ontario

Centre opérationnel de l'Ouest

506-851-7400

514-283-8888

519-837-9400

403-292-4301

Vous pouvez trouver votre bureau de district local de l’Agence canadienne d’inspection des aliments sur le site Web de l’ACIA ou en consultant les pages bleues de votre annuaire téléphonique local.

Septembre 2003
P0308F-03



Haut de la page
Haut de la page
Avis importants